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1 quart,la proportion des filles par rapport à celle des OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes garçonsdans les écoles techniques (Mines, et l’autonomisation des femmes Mohammedia, Ecole Hassania, ENIM…) demeure faible,bienque l’évolution semble appréciable. Par I- Situation actuelle et tendances contre,onconstate une « féminisation » accrue de L’évolution des indicateurs disponibles,relatifs certainesfacultés, notamment les facultés de aux cibles retenues, montre que la situation des médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire. femmes au Maroc a connu une amélioration très De fait, le nombre de femmes marocaines nette à partir des années 1990. Le rôle des femmes, diplômées de l’enseignement supérieur qui ont dans tous les espaces, est devenu plus visible et plus investi dans une formation de haut niveau est valorisé. Cette visibilité apparaît d’abord au niveau effectivement inférieur à celui des hommes, il n’en de l’éducation, dans ses trois niveaux (I-1), en demeure pas qu’il a considérablement augmenté ces second lieu au niveau de l’accès au marché de dernières années. Le nombre des femmes diplômées l’emploi et aux différentes ressources (I-2), en du supérieur a plus que triplé de 1990 à 2004, troisième lieu au niveau du champ politique, passant de 42.628 à 146.000. religieux, et des sphères de décision (I-3) et en Mais la réalité des rapports de genre dans le dernier lieu, au niveau des changements qu’a système éducatif est ...

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Langue Français

Extrait

1
OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes
et l’autonomisation des femmes
I- Situation actuelle
et tendances
L’évolution
des
indicateurs
disponibles,
relatifs
aux
cibles
retenues,
montre
que
la
situation
des
femmes
au
Maroc
a
connu
une
amélioration
très
nette
à
partir
des
années
1990.
Le
rôle
des
femmes,
dans tous les espaces, est devenu plus visible et plus
valorisé. Cette
visibilité
apparaît d’abord
au
niveau
de
l’éducation,
dans
ses
trois
niveaux
(I-1),
en
second
lieu
au
niveau
de
l’accès
au
marché
de
l’emploi
et
aux
différentes
ressources
(I-2),
en
t
roisième
lieu
au
niveau
du
champ
politique,
religieux,
et
des
sphères
de
décision
(I-3)
et
en
dernier
lieu,
au
niveau
des
changements
qu’a
connus l’arsenal juridique
marocain
(I-4).
I-1
Au niveau de l’éducation :
Cible
1 :
Eliminer
les
disparités
entre
les
sexes
dans
les
enseign
ements
primaire
et
secondaire
d’ici
à
2015
si
possible
et
à
tous
les
niveaux
de
l’enseignement en 2015 au plus tard
La
Constitution
marocaine,
dès
l’indépendance
du
p
ays,
a
inscrit
en
1962,
le
droit
à
l’éducation
comme
d
roit
fondamental.
Plusieurs
textes
soulignent
le
caractère
obligatoire
et
gratuit
de
l’enseignement.
La
charte
de
l’éducation,
adoptée
en
2000,
fait
de
l’éducation
une
priorité
nationale.
Si
les
objectifs
de
la
charte
ne
sont
pas
atteints,
au
niveau
du
secondaire
et
du
supérieur,
force
est
de
reconnaître
que
le
Maroc
a
réussi,
au
cours
des
dernières
années
(2000-2005),
à
relever
de
manière
considérable
le
taux
de
scolarisation,
au
niveau
du
cycle
primaire
(78
%
en
2001)
et
à
réduire,
dans
des
p
roportions
remarquables,
l’écart
de
scolarisation
entre
les
filles
et
les
garçons,
et
entre
les
milieux
urbain
et
rural.
Ainsi,
le
taux
net
de scolarisation est passé de
55,8 % en 1991 à 92 %
en
2003.
Cette
amélioration
conce
rne
plus
nettement
le
milieu
rural
(88
%
en
2003
contre
42
% en 1991) et plus particulièrement les filles rurales
(83 % en 2003 contre 31 % en 1991).
Contrairement
au
cycle
primaire,
les
données
statistiques
disponibles
montrent
que
les
inégalités
de
genre,
au
niveau
secondaire,
sont
plus
accentuées.
On
constate
qu’en
1999,
près
de
la
moitié
(47,5%)
des
communes
urbaines
et
rurales
enregistrent
une
inégalité
importante
entre
les
garçons
et
les
filles
au
niveau
secondaire,
avec
un
indice
de
parité
selon
le
sexe
inférieur
à
0,65.
Cet
indicateur
a
tendance
à
s’améliorer
puisqu’il
a
été
réduit
de
plus
de
6
points
en
2001,
passant
à
41,3
%.
Au
niveau
unive
rsitaire,
le
p
aysage
demeure
dominé
par
des
disparités
importantes,
notamment
en
ce
qui
concerne
l’accès
aux
grandes
écoles
techniques.
A
titre
d’exemples,
la
part
des
filles
dans
les
classes
préparatoires
ne
dépasse
pas
le
quart,
la proportion
des
filles
par
rapport
à celle
des
garçons
dans
les
écoles
techniques
(Mines,
Mohammedia,
Ecole Hassania,
ENIM…)
demeure
faible,
bien
que
l’évolution
semble
appréciable.
Par
contre,
on
constate
une
« féminisation
»
accrue
de
certaines
facultés,
notamment
les
facultés
de
médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire.
De
fait,
le
nombre
de
femmes
marocaines
diplômées
de
l’enseignement
supérieur
qui
ont
investi
dans
une
formation
de
haut
niveau
est
effectivement
inférieur
à
celui
des
hommes,
il
n’en
demeure
pas
qu’il a considérablement augmenté ces
dernières années.
Le nombre des femmes diplômées
du
supérieur
a
plus
que
triplé
de
1990
à
2004,
passant de 42.628 à 146.000.
Mais
la
réalité
des
rapports
de
genre
dans
le
système
éducatif
est
beaucoup
plus
complexe.
En
plus
des
efforts
financiers
très
importants
réservés
par
les
pouvoirs
publics
à
ce
secteur
et
l’engagement
de
la
société
civile,
pou
r
favo
riser
la
scolarisation
des
filles,
notamment
dans
le
milieu
rural,
et alphabétiser
les femmes adultes, il reste
un
travail
considérable
à
faire
sur
le
plan
qualitatif
et
particulièrement
en
ce
qui
concerne
les
rapports
de
genre. L’école constitue, en e
ffet, un des hauts lieux
de
production
et
de
reproduction
des
rapports
sociaux
et
c’est
le
lieu où
la
socialisation
des
filles
et
des
garçons
prend
forme
dans
la
différentiation
des
rôles
et
des
identités.
Au
Maroc,
même
si
les
femmes
ont
investi
le
champ
public
et
que
les
départements
en
charge
Education
et
Droits
humains
se
sont
attelés
à
un
toilettage
des
manuels
scolaires
et
à
la
formation
du
personnel
enseignant à la culture de l’égalité, celui-ci continue
de
véhiculer
des
valeurs
qui
renforcent
les
inégalités
de
genre.
L’initiative
prise
par
le
Secrétariat
d’Etat
chargé
de
la
Famille,
de
la
l’Enfance et des Personnes Handicapées (SEFEPH),
d’introduire
dans
le
cursus
de
formation
de
l’école
Dar
Al
Hadith
Al
Hassania,
l’approche
genre
constitue
une
première
dans
le
monde
musulman.
De
même
la
campagne
nationale
pour
la
promotio
n
de
l’égalité
des
sexes
dans
l’enseignement
qui
vient
d’être
lancée
(
25
avril
2005)
à
Fès
par
le
syndicat
national
de
l’enseignement
constitue
une
heureuses initiative.
Cependant,
au
niveau
du
système
éducatif
ma
rocain
et
compte
tenu
de
la
volonté
affirmée,
soutenue
par
des
efforts
financiers
impo
rtants
et
accompagnée par de nombreux p
rogrammes,
la cible 1 peut être atteinte d’ici à 2015.
I-2
- Au niveau de
l’espace économique
Cible
2 :
Réduire
les
disparités
hommes
femmes
en
matière
d’accès
aux
différentes
opportunités
d’
emplois,
aux
salaires,
aux
crédi
ts
et aux biens
(terre).
Le
nombre
croissant
de
femmes
actives
dans
les
différents
secteurs
de
l’économie
et
de
l’administration
publique,
la
promotion
des
femmes
2
dans
les
postes
de
haute
responsabilité
et
de
prise
de
décision
politique
et
économique
montrent
l’entrée en force des femmes dans l’espace public et
traduit
une
évolution
nette
durant
les
années
1990-
2005.
Cependant,
compte
tenu
du
fait
que
les
activités
domestiques des femmes demeurent invisibles, elles
ne
sont
ni
reconnues,
ni
comptabilisées,
encore
moins
valorisées,
le
taux
d
’activité
salariale
des
femmes
par
rapport
à
celui
des
hommes
reste
modeste :
25
%
en
2004
au
niveau
national
avec
un
taux
plus
élevé
32,7
%
-
en
milieu
rural,
bien
que
comparativement
aux
p
ays
voisins :
Algérie
et
Tunisie,
il
est
plus
élevé.
L’évolution
de
ce
taux
durant
les
vingt
dernières
années
montre
la
persistance
des
écarts
hommes-
femmes
qui
sont
passés
de
47,2 %
en
1983 à
49,1 en 1992
et
à
52,4
%
en
2002.
Les
disparités
touchent
différents
domaines de l’activité économique.
-
Dans les branches d’activité – secteur privé
On
constate
une
différence
selon
les
milieux
urbain
rural,
les
statistiques
disponibles
couvrant
les années 1990-2005,
montrent
que:
-
dans
le
milieu
rural,
les
femmes
sont
actives
dans
l’agriculture,
la
forêt
et
la
pêche
(92,3
%
contre
76,6 % pour les hommes),
-
dans
le
milieu
urbain,
les
activités
sont
plus
diversifiées,
les
femmes
se
concentrent
plus
dans
les
activités
de
se
rvices,
moins
rémunérées ;
les
hommes
plus
dans
les
emplois
industriels,
exigeant
plus
de
qualification
et
de
formation.
Cette
répartition
traduit
encore
de
nos
jours
le
prolongement
du
rôle
traditionnel
des
femmes
au
sein
du
foye
r
(services
domestiques,
services
sociaux,…).
Cependant,
dans
le
textile
et
l’ag
ro-alimentaire,
la
présence
des
femmes
est
plus
importante,
mais
les
conditions
de
travail
sont
plus
défavorables
:
salaires
bas,
horaires
de
travail
non
réglementés,
absence de protection sociale...
- Au niveau du statut professionnel
Les
différences
liées
au
genre
sont
particulièrement
marquées
pour
ce
qui
est
du
statut
professionnel
occupé.
En
2003,
le
statut
de
salarié
ne
concerne
que
32,4
% de femmes actives
contre
40
% pour
les
hommes
actifs.
Par
contre,
le
statut
d’aide
familiale
ne
concerne
que
22,4
%
des
hommes
actifs
contre
53,3
%
de
femmes
actives.
Pour
le
travail
indépendant,
12,1
%
de
femmes
contre
30,5
%
d’hommes.
Cet
écart
s’explique,
non
seulement
par
le
poids
des
no
rmes
culturelles,
par
l’absence
de
formation
et
d’éducation,
mais
essentiellement
par
le fait que les femmes n’accèdent pas facilement, au
même titre que les hommes, au crédit, à la terre, aux
biens,
seuls
4,4
%
de
femmes,
dans
le
milieu
rural,
sont
des
exploitantes
agricoles ;
dans
le
milieu
urbain,
0,6 % sont cheffes d’entreprises
contre 2,7
%
pour
les
hommes.
De
ce
fait,
les
femmes
se
retrouvent
plus
dans
les
petites
activités
informelles qui ne nécessitent pas un grand capital.
Cette
ségrégation
horizontale
s’accompagne
également
d’une
ségrégation
verticale,
dans
la
mesure
les
femmes
se
cantonnent
davantage
dans
les
emplois
subalternes
d’exécution.
Les
fonctions
d’encadrement
et
de
responsabilités :
directeu
rs
administratifs,
directeurs
techniques
représentent un pourcentage
très faible.
Aussi,
si
la
féminisation
de
l’emploi
industriel
peut
autonomiser
les
femmes,
les
conditions
de
travail
les
rendent
plus
vulnérables
et
plus
exposées
que
les
hommes
à
une
plus
grande
exploitation
qui
s’exprime
par
des
discriminations
au
niveau
des
salaires et par un taux de
chômage plus élevé.
- Au niveau des salaires
Si
généralement,
dans
la
fonction
publique,
les
discriminations
au
niveau
des
salaires
ne
sont
pas
visibles
et
s’expriment
par
certains
avantages
accordés
plus
facilement
aux
hommes
qu’aux
femmes
(voiture
de
service,
logement
de
fonction,
prime
de
responsabilité…),
dans
le
secteur
industriel,
les
femmes
occupent
le
plus souvent
des
postes de
manoeuvres
mal
rémunérés,
l’écart moyen
des
salaires
entre
les
catégories
« manoeuvres
»
et
« directeurs techniques
» est de 11,4
fois. De même,
54
%
de
femmes
contre
39
%
d’hommes
dans
les
industries
manufacturières
gagnent
moins
que
le
SMIG.
Les
discriminations
en
matière
de
salaires
sont
confi
rmées
par
une
enquête
réalisée
à
Salé
en
1999,
auprès
de
225
ouvriè
res
et
ouv
riers
de
16
entreprises
du
textile ;
la
moyenne
du
premier
salaire
est
de
702,97
Dh
pour
les
femmes
contre
1024,81
Dh
pour
les
hommes.
La
m
oyenne
du
dernier
salaire
est
de
1024,81
Dh
pour
les
femmes
contre 1624 Dh pour les hommes.
- Au niveau du chômage
Le
taux
de
chômage
des
femmes
est
supérieur
à
celui
des
hommes :
24,3
%
contre
16,6
%
en
2004,
dans
le
milieu
urbain.
La
vulnérabilité
des
femmes
sur
le
marché
du
travail
n’est
pas
indépendante
du
niveau
d’instruction ;
le
taux
de
chômage
des
femmes augmente avec le
niveau d’instruction,
plus
que celui des hommes.
Au
niveau
de
l’espace
économique,
les
politiques
de
privatisation
accompagnées
du
désengagement
de
l’Etat
et
des
contraintes
inhérentes
à
la
mise
à
niveau économique, risquent
d’avoir un
impact sur
la
situation
économique
des
femmes
et
ralentir
le
processus
de
leur
intégration
équitable
dans
l’espace
économique,
leur
concentration
dans
l’industrie
du
textile,
compte
tenu,
de
la
concurrence
de
la
Chine,
menace
un
nombre
important de femmes.
la
cible
2
risque
par
conséquent
de
ne
pas être atteinte d’ici à 2015.
I-3 - Au niveau de l’espace public
Cible
3-
Atteindre
le
tiers
dans
les
instances
dirigeantes
des
pouvoirs
législatif,
exécuti
f
et
judiciaire et dans toutes les instances de décision.
3
La
période
1990-2005
marque
un
tournant
dans
l’histoire
de
la
participation
des
femmes
au
champ
politique.
C’est
en
effet
en
1993
que
deux
femmes
ont
accédé
au
pouvoir
législatif
et
en
1997,
4
femmes ont
accédé au pouvoir exécutif.
A
la
faveur
du
mouvement
des
femmes
et
du
programme
de
gouvernance
qui
inclut
de
plus
en
plus
dans
ses
objectifs
l’égalité
démocratique,
des
progrès
réels
ont
été
réalisés
ces
dernières
années
pur
ce
qui
est
de
l’accès
des
femmes
au
champ
politique.
1-La
présence
des
femmes
dans
le
gouvernement :
* Les portefeuilles ministériels :
En
1998,
le
gouvernement
de
l’alternance
a
porté
deux
femmes
aux
fonctions
de
sous-secrétaires
d’Etat
(Coopération
/
AE
et
Personnes
handicapées).
Le
remaniement
de
2000,
en
mettant
en
place,
pour
la
première
fois
au
Maroc,
un
ministère
chargé
de
la
condition
féminine,
en
attribue
la
charge
à
une
femme.
En
2002,
la
nomination
de
4
femmes
au
gouvernement
confi
rme
les
nouvelles
orientations
mais
d’une
part,
le
nombre
demeure
dérisoire
et
d’autre
part,
s’inscrit
dans
la
répartition
classique
des
rôles :
la
famille,
l’enfance
et
les
personnes
handicapées,
l’éducation
non
formelle
et
l’alphabétisation,
les
RME
sont
attribués
aux
femmes.
Actuellement
seules
2
femmes
figurent
dans
la
composition
du
gouvernement.
* Les
postes de haute responsabilité
Au
niveau
des
hautes
responsabilités,
les
femmes
sont
très
peu
représentées,
ce
n’est
q’à
partir
de
2002
que
certaines
femmes
ont
été
nommées
dans
des
postes
de
haute
responsabilité :
une
seule
femme
est
conseillère
du
Roi,
une
seule
a
accédé
au
poste
de
gouverneur,
aucune
n’est
nommée
wali,
une
seule
est
membre
du
Conseil
constitutionnel
et
aucune
n’est
membre
du
haut
conseil
de
la
magistrature,
pourtant
530
femmes
sont magistrats
sur 3000
hommes magistrats.
* L’investissement du champ religieux
Une
des
décisions
les
plus
symboliques
a
concerné
l’insertion
des
femmes
dans
le
champ
religieux,
jusque
exclusivement
masculin.
En
2004,
une
femme
est
nommée
au
haut
conseil
des
Oulémas
et
35
femmes
font
partie
des
conseils
locaux
des
oulémas
sur
un
total
de
220.
Deux
femmes
universitaires
ont
animé
les
causeries
religieuses,
devant
le
Roi,
pendant
le
mois
de
Ramadan (2003-2004).
* La diplomatie
Au
niveau
de
la
représentation
diplomatique,
en
2000,
3
femmes
contre
67
hommes
ont
été
nommées
ambassadrices,
auprès
respectivement
de
l’UE,
l’UNESCO
et
le
Royaume
de
Suède.
En
2004,
l’ambassadrice
auprès
de
l’UE
a
été
rappelée
et
une
autre
femme
fût
nommée
ambassadrice
auprès
du
Danema
rk.
Aujourd’hui,
3
femmes
seulement
représentent
la
diplomatie
marocaine.
Sur
31
consuls,
seule
une
femme
assure
cette
fonction.
* Les instances des N.U
Dans
ces
instances,
le
Maroc
est
généralement
sous-représenté, la présence des femmes par rapport
aux hommes demeure très faible.
2-
La
présence
des
femmes
dans
les
instances
judiciaires
En ce
qui
concerne
l’autorité
judiciaire,
l’évolution
est
significative,
le
nombre
des
femmes
juges
a
augmenté
de
manière
considérable
durant
la
dernière
décennie :
530/3000.
Cependant,
au
niveau
de
hautes
responsabilités
judiciaires
seules
3
femmes
sont
présidentes
de
tribunaux
et
quelques
femmes
sont
présidentes
de
chambres.
Depuis
l’adoption
du
nouveau
code
de
la
famille,
l’innovation
majeure
consiste
à
reconnaître
aux
femmes
juges
les
mêmes
attributions
que
les
juges
– hommes,
en matière d’affaires familiales.
Au
niveau
gouvernemental, le constat
montre qu’en
dépit
des efforts considérables déployés, l’accès des
femmes
aux
hautes
fonctions
demeure
limité,
ce
qui
ne
leur
permet
pas
d’exercer
une
véritable
influence
sur
les
structures
du
pouvoir
qui
façonnent la société.
3-
La
présence
des
femmes
dans
le
Parlement
:
une évolution
mani
feste.
Le
mode
de
scrutin
uninominal
à
un
tour,
remplacé
en
2002,
par
le
scrutin
de
liste
à
la
proportionnelle
et
l’adoption
de
la
liste
nationale,
réservant
30
sièges
aux
femmes,
a
favorisé
l’électorat
féminin :
966
femmes
sur
5865
se
sont
portées
candidates
dont
47
en
tête
de
liste.
Le
nombre
d’élues
est
11,7
fois
plus
élevé
qu’en
1997 :
35
femmes,
appartenant à 11 formations
politiques
ont accédé à
la
chambre
des
députés
(10,77
%
contre
0,66
%
en
1997).
Cependant,
au
niveau
de
la
chambre
des
conseillers, seule un femme
a été élue en 2002.
Par
cette
percée,
le
Maroc
occupe
le
second
rang,
dans
le
monde
arabe,
après
la
Tunisie.
Par
contre,
au
niveau
des
élections
communales
(Sept.2003),
du
fait
que
le
mode
de
scrutin
à
la
proportionnelle
et la mesure du quota n
’ont
pas été
adoptés,
seules
127
femmes
ont
été
élues
sur
22
940, soit 0,55 % des élus communaux.
La
répartition
des
rôles
qui
fait
du
politique
le
domaine
privilégié
des
hommes
et
du
domestique
l’espace
naturel
des
femmes
commence
à
être
remise
en
cause.
En
effet,
malgré
les
pesanteurs
et
les
résistances,
l’entrée
des
femmes
dans
le
champ
politique
transforme
la
vision
des
rôles
sociaux
et
modifie le regard porté sur les femmes.
Au
rythme
les
femmes
investissent
le
champ
politique,
grâce
d’une
part,
aux
discriminations
positives
dont
elles
bénéficient,
et
d’autre
part,
grâce
à
la
volonté
des
décideurs
d’intégrer
les
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