Baromètre politique Odoxa de février 2016
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Baromètre politique Février 2016 Sondage réalisé par pour Publié le 23 février 2016 Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 18 et 19 février 2016 Echantillon de 959 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … 5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60% 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5]. Principaux enseignements (1/1) Un remaniement qui « plombe » ses auteurs comme ses bénéficiaires 1 – Cotes de l’exécutif : le remaniement enfonce encore un peu F. Hollande.

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Publié le 22 février 2016
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Baromètre politique
Février 2016
Sondage réalisé par
pour
Publié le 23 février 2016Méthodologie
Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 18 et 19 février 2016
Echantillon de 959 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de
l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].Principaux enseignements (1/1)
Un remaniement qui « plombe » ses auteurs comme ses bénéficiaires
1 – Cotes de l’exécutif : le remaniement enfonce encore un peu F. Hollande. En baisse de 2 points, il atteint son plus bas
niveau depuis novembre 2014. Valls s’en sort mieux et stagne mais du coup se maintient 15 points au-dessus du Président
 80% des Français pensent que François Hollande est un mauvais Président de la République
 Ainsi les Français sont 81% à ne pas faire confiance à F. Hollande pour agir et réformer le pays jusqu’au bout d’ici à l’élection
présidentielle de 2017
 M. Valls s’en sort nettement mieux que F. Hollande, même s’il ne trouve grâce qu’aux yeux de 35% des Français
2 – Le remaniement impacte aussi lourdement notre palmarès de l’adhésion et du rejet en politique : les sortants Fabius et
Taubira s’envolent tandis que les deux « stars » entrantes, Ayrault et surtout Cosse (dernière), sont parmi les personnalités
les moins appréciées par les Français
 Palmarès de l’adhésion et du rejet : Juppé et Macron sont toujours les préférés des Français, tandis que les Le Pen, tante et
nièce, et Sarkozy sont toujours en tête du palmarès du rejet
 Mais c’est encore une fois le remaniement qui provoque les évolutions les plus notables : les sortants Fabius et Taubira
s’envolent tandis qu’Ayrault et Cosse sont les lanternes rouges
3 – Questions d’actualité sur le chômage : les Français ne font confiance ni à Hollande ni à Sarkozy (71%) pour mener une
politique efficace de lutte contre le chômage alors que tous (92%) sont certains qu’il existe pourtant bien des solutions que
l’on n’a pas essayé
 Rejet total des deux derniers Présidents : 71% des Français les renvoient dos à dos, ne faisant confiance ni à l’un ni à l’autre
pour mener une politique efficace de lutte contre le chômage
 Non, Mitterrand n’avait pas raison : les Français ne pensent pas qu’en matière de lutte contre le chômage « on a tout
essayé », 92% pensant au contraire qu’il existe bien des solutions
C’est probablement cette conviction qui pousse aujourd’hui nos concitoyens à se monter si sévères avec leurs dirigeants…Synthèse détaillée des résultats (1/3)
1 – Cotes de l’exécutif : le remaniement enfonce encore un peu F. Hollande. En baisse de 2 points, il atteint son plus bas
niveau depuis novembre 2014. Valls s’en sort mieux et stagne mais du coup se maintient 15 points au-dessus du Président
 80% des Français pensent que François Hollande est un mauvais Président de la République
La popularité de F. Hollande était déjà très basse avant le remaniement, celui-ci ayant intégralement reperdu en deux mois tous les points
qu’il avait gagnés après les attentats de novembre.
Sa popularité parvient à baisser encore après le remaniement. Celui-ci au lieu de lui fournir un rebond ou une bouffée d’oxygène, l’a
encore un peu plus enfoncé, lui faisant perdre 2 points par rapport à janvier et lui faisant atteindre son plus bas niveau dans notre
baromètre depuis 16 mois et son précédent « record » d’impopularité de novembre 2014. Chapeau l’artiste !
Il faut dire que ce remaniement a été perçu par l’opinion comme une promesse d’immobilisme pour l’année à venir.
 Ainsi les Français sont 81% à ne pas faire confiance à F. Hollande pour agir et réformer le pays jusqu’au bout d’ici à l’élection
présidentielle de 2017
Cette perception, sans doute fausse au regard de l’audace du plan El Khomri – qui met vent debout la gauche contre son Président –
s’explique évidemment par les arrivées de trois écologistes perçus comme peu compatibles avec la ligne sociale libérale suivie jusqu’alors
par le tandem Valls-Macron et surtout par le retour du précédent Premier ministre, JM. Ayrault, perçu par les Français comme un
« marqueur d’immobilisme ».
 M. Valls s’en sort nettement mieux que F. Hollande, même s’il ne trouve grâce qu’aux yeux de 35% des Français
Si ce remaniement a plombé la popularité de celui qui, dans les enquêtes (Odoxa-CQFD notamment) en est jugé totalement responsable
– F. Hollande – il n’affecte pas pour le moment la popularité de son Premier ministre. Manuel Valls stagne ou se maintient (selon les
choix) à un niveau bien faible de 35% de bonnes opinions. Pour lui c’est très peu, ce niveau déjà atteint en janvier, étant le plus bas qu’il
ait enregistré sur notre baromètre depuis sa création en octobre 2014.
Evidemment, c’est toujours beaucoup mieux – 15 points – que le niveau de popularité de son Président. Surtout, perdant peu de points à
gauche (-2 points) au moment où Hollande chute lourdement (-5 points) l’écart entre les deux hommes auprès du peuple de gauche
devient vraiment spectaculaire : 10 points avec 53% de bonnes opinions pour Valls contre seulement 43% pour Hollande.Synthèse détaillée des résultats (2/3)
2 – Le remaniement impacte aussi lourdement notre palmarès de l’adhésion et du rejet en politique : les sortants Fabius et
Taubira s’envolent tandis que les deux « stars » entrantes, Ayrault et surtout Cosse sont les lanternes rouges
 Palmarès de l’adhésion et du rejet : Juppé et Macron sont toujours les préférés des Français, tandis que les Le Pen, tante et nièce, et
Sarkozy sont toujours en tête du palmarès du rejet
Notre palmarès de l’adhésion et du rejet des principales personnalités politiques Françaises (24 sont testées ce mois-ci) ne connaît guère
de changement, mois après mois, s’agissant des premières places du podium.
Juppé est toujours nettement en tête avec 44% de Français éprouvant du soutien (14%) ou au moins de la sympathie (30%) à son endroit.
èmeMacron est toujours deuxième avec 36% et Bayrou 3 avec 33% des citations.
Réciproquement, les personnalités politiques qui suscitent un sentiment de rejet chez le plus grand nombre de Français sont aussi
toujours les mêmes : les deux Le Pen, tante (57% des Français éprouvent du rejet pour Marine le Pen) et nièce (53%) et Nicolas Sarkozy
(52% de rejet) occupent les trois premières places du podium de l’infamie publique. Cela ne signifie pas, par ailleurs, que ceux qui ne les
détestent pas ne soient pas nombreux à les adorer car il s’agit de trois personnalités extrêmement « clivantes ». Marine le Pen occupe
èmeainsi la 8 place du palmarès de l’adhésion et compte presque autant de « fans » déclarant la soutenir qu’Alain Juppé (13% contre 14%).
Le cas Sarkozy est plus problématique : sa récente mise en examen vient casser une dynamique d’opinion qui commençait à lui permettre
de rattrap

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