Contrôle technocratique
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Contrôle technocratique On y va doucement, mais on y va... sûrement ! Où ça ? Vers le contrôle technique des deux-roues motorisés.

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Publié le 20 septembre 2012
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Langue Français

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Contrôle technocratique

On y va doucement, mais on y va... sûrement ! Où ça ? Vers le contrôle technique des deux-roues motorisés. Ce serpent de mer entrevu dans certains pays européens voisins, et discuté virtuellement dans le nôtre depuis quelques années, mais dont on pourrait bien voir, hélas, réellement la queue, et sentir les crochets (venimeux) s'enfoncer pour de « bon » dans nos cuirs, dans un avenir pas forcément si lointain... Et pardonnez-moi de ne partager ni l'optimisme, ni les explications de monsieur Archambault sur ce sujet (voir p. 10). En même temps, aller sûrement vers un contrôle technique, c'est un minimum attendu qui en serait presque risible s'il ne nous donnait tant envie de pleurer. Mais pourquoi sommes-nous au bord des larmes au juste ? Au minimum pour trois raisons. La première, parce que les justifications avancées pour motiver la création de ce contrôle technique en France ­ ou plutôt la légitimation de ce contrôle ­ semblent, une nouvelle fois, empreinte d'une certaine malhonnêteté... pour ne pas dire plus. Ainsi, selon la Commission européenne (CE), 8 % des accidents seraient imputables à l'état déficient des véhicules. Un chiffre à mettre en perspective avec celui d'autres sources concordantes (notamment des assureurs ou encore des organismes indépendants) révélant que moins de 1 % des accidents seraient la résultante d'un problème technique survenu sur un véhicule. Pas la même limonade, non ? La seconde, parce que ce que l'Europe veut, les États membresÉDITO l'appliquent. Et ce qu'elle veut, c'est imposer une visite technique annuelle obligatoire à tous les véhicules terrestres à moteur (du cyclomoteur au 44 tonnes !) au sein de l'ensemble de l'Union. Actuellement, deux tiers des pays ont établi un contrôle technique des deux-roues, les autres y échappent encore. Pour combien de temps ?

Quand on voit comment l'Europe technocratique impose ses vues aux États membres ­ qui n'ont plus grand-chose de souverain ­ sur des sujets autrement plus importants et aux conséquences incomparablement plus lourdes que ne peuvent l'être l'application généralisée d'un contrôle technique sur les véhicules à moteur, on se dit qu'il va falloir donner un élan incroyable à nos 6, 4, 3, 2 ou simple cylindres pour porter l'écho au loin... Et c'est jusque sous les fenêtres à triple vitrage des Parlements européens de Bruxelles ou de Strasbourg qu'il va falloir monter le son. La troisième, parce que le rythme en passe d'être décidé pour la périodicité des contrôles apparaît franchement débile : 4 ans après l'achat d'un véhicule neuf pour le premier, puis deux ans plus tard pour le second, et à partir de là, tous les ans ! Le tout pour un coût qui avoisinerait les 50 euros par contrôle... Ridicule, inapproprié... et malhonnête. Ainsi, les vertus certaines de ce contrôle visant à nettoyer nos routes des poubelles roulantes, à garantir une sécurité à un acheteur lors d'une transaction, à éviter certains accidents (même 1 sur 100), ne suffisent pas à contrebalancer l'ineptie induite pas le rythme décidé pour son application. Messieurs, faut qu'on parle...Trac

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