Déficit public : les mauvais comptes de la gauche
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Argumentaire sur les propostions de la gauche sur la réduction du déficit public

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             22 septembre 2011  DÉFICIT PUBLIC : LES MAUVAIS COMPTES DE LA GAUCHE  1/Dans le cadre de la primaire,les candidats socialistes ont accordé leurs violons– l’anti-sarkozysme étant leur unique dénominateur commun- accuser le Président de la pour République d’être le principal responsable du creusement du déficit budgétaire :  Martine Aubry « le déficit public est dû pour 1/3 à la crise, mais pour 2/3 aux cadeaux fiscaux que le Président a donnés.»(7 septembre, en meeting à Toulouse)   :François Hollande Nicolas Sarkozy « aucune leçon à donner n’a, il a plutôt une repentance à avouer : c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et la plus grande intensité ». (26 août, Le Monde)   Dans le déficit, il y a une partie de la crise, mais il y a surtout laSégolène Royal : « mauvaise gouvernance.D'ailleurs la Cour des Comptes elle-même a chiffré à 40% les effets de la crise et à 60% la mauvaise gouvernance ». (France 5, 11 septembre)  2/ Les socialistes invoquent à leur secours un rapport de la Cour des Comptes qui établirait, selon eux, que le déficit budgétaire serait dû pour 1/3 seulement à la crise et pour 2/3 à la politique de la majorité depuis 2007.Soit les candidats socialistes ne sont pas assez compétents pour lire correctement un rapport de la Cour des Comptes, soit ils mentent par pur calcul électoral caraffirmation est de la pure manipulation :cette     La crise explique bien 1/3 de notre déficit. Dans son rapport de juin, la Cour des Comptes montre que sur les7,1 % du PIB de déficit en 2010,2,7 % sont dus à la crise.Ce déficit conjoncturel s’explique par la diminution des rentrées fiscales et par l’augmentation des dépenses pour financer le plan de relance. Le plan de relance était indispensable, car il a permis à la France d’amortir le choc de la crise. Grâce à ce plan, nos entreprises et nos compatriotes ont été mieux protégés qu’en Espagne, qu’en Grèce, qu’au Portugal qu’en Irlande, qu’au Royaume Uni: o Français a été intégralement préservée avec le sauvetage desL’épargne des banques sans que cela coûte un euro au contribuable. o Environ 3 millions de salariés ont conservé leur emploi au cœur de la crise : la mesure zéro charge dans les TPE a entraîné 1,2 million d’embauches, 1 million de contrats aidés ont maintenu en activité des personnes en situation précaire, le recours facilité au chômage partiel a évité plus de 500 000 licenciements économiques. o 10 millions de ménages modestes ont été aidés pour surmonter la crise: 5 millions de ménages ont notamment bénéficié d’une réduction d’impôt sur le revenu, et les familles les plus modestes avec des enfants ont reçu une aide exceptionnelle.   est insuffisant »Le PS, qui voulait à l’époque doubler le plan de relance jugé « d’une incroyable hypocrisie quand il joue aujourd’hui les vertueux en expliquant que le plan de relance a trop creusé nos déficits !
 
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 Le reste du déficit n’est pas imputable à Nicolas Sarkozy. Selon la Cour des Comptes, l’essentiel des 4,4 points de PIB restant (3,7 %) résulte d’un « déficit structurel », c’est-à-dire 30 ans d’incapacité à maîtriser les finances publiques. La gauche porte une responsabilité considérable dans ce déficit structurel, en ayant toujours fait le choix du laxisme budgétaire, y compris lorsqu’elle était au pouvoir en période de croissance –  souvenons-nous de la période Jospin !- :création massive d’emplois publics, retraite à 60 ans, 35 heures, allocations multiples. Ce sont ces « cadeaux » de la gauche dont nous payons toujours le prix aujourd’hui !  3/ Et quand les socialistes parlent d’une mauvaise gestion au cœur de la crise, ils oublient de dire que la France s’en sort beaucoup mieux que ses voisins. En 2010, le déficit en France a atteint 7% du PIB contre 10,5 % aux États-Unis, 10,4 % au Royaume-Uni et 9,2 % en Espagne !française a moins augmenté depuis 2007 que dans la moyenne des paysLa dette de l’OCDE.C’est la preuve que notre pays a été efficace dans la gestion de la crise. Tout l’enjeu des années à venir consiste à redresser nos comptes publics sans casser la croissance. Ce sera la responsabilité principale de nos dirigeants.Avec son projet d’un autre temps, économiquement immature et financièrement insensé, le PS n’en prend pas le chemin 000. Notre dette publique exploserait pour financer les 300 emplois jeunes de Martine Aubry (4 milliards par an), les 70 000 emplois dans l’Education nationale de François Hollande (2,5 milliards d’euros par an), les 10 000 nouveaux emplois de policiers (1 milliard par an), le « contrat de génération » de François Hollande (6 à 10 milliards selon L. Fabius), l’allocation d’autonomie pour les jeunes (12 milliards selon la Fondation Terra Nova), le retour à la retraite à 60 ans et la « contre réforme des retraites » (coût 45 milliards), la sortie du nucléaire (plusieurs centaines de milliards d’euros)…  4/ Aujourd’hui, l’UMP incarne la responsabilité, la solidité et le sérieux budgétaire. Le sérieux depuis 2007, c’est le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la réforme des retraites, la réforme des collectivités, le plan Fillon de rigueur qui génère 12 milliards d’économies, une trajectoire crédible d’assainissement des finances publiques (3% de déficit en 2013 ; 2 % en 2014) pour rétablir dès que possible l’équilibre des comptes, la proposition d’inscrire dans notre Constitution une règle d’or pour rendre hors la loi les déficits excessifs. Une règle d’or que la gauche rejette pour d’inavouables motifs politiciens, alors que les socialistes espagnols l’ont adoptée comme 90 pays dans le monde ! Cette politique de responsabilité protège le pouvoir d’achat et l’épargne des Français. La refuser comme fait le PS c’est mentir aux Français et mettre en péril leur niveau de vie.  
 
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