Les Français et la politique : sondage après les élections régionales
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Sondage réalisé par Odoxa pour Le Parisien - Aujourd'hui en France

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Publié le 15 décembre 2015
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Sondage post élections régionales
Sondage réalisé par
pour
Publié le 15 décembre 2015
Levée d’embargo le 14 décembre 2015 – 23H00Méthodologie
Recueil
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet le 14 décembre 2015.
Echantillon de 1 007 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
5% ou 10% ou 20% ou 30% ou 40% ou 50%Taille de
l’Echantillon 95% 90% 80% 70% 60%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].Principaux enseignements (1/1)
Régionales, les conséquences : Pour les Français il s’agit d’une élection sans réel vainqueur et finalement
sans grande surprise, qui aura un impact plus important à droite (dilemme sur la ligne à suivre) qu’à gauche
(pas de changement de Premier ministre).
Les Français ne veulent toujours pas de Hollande ni de Sarkozy comme candidat à l’élection présidentielle
de 2017… mais si le Président est désormais souhaité par son camp, l’ex-Président lui n’est plus souhaité
par le sien.
Principaux enseignements-clés :
1 - Contrairement aux « intox » de certains responsables politiques, le résultat de ces régionales ne
surprend pas les Français, mais il déçoit très nettement les électeurs du FN
2 - Une élection sans vainqueur. C’est la réalité objective et c’est aussi le sentiment d’une très large
majorité de Français. M. Le Pen est jugée tout de même la moins « perdante »
3 - Les Républicains : les Français – et les sympathisants de droite (hors FN) – disent « non » à la
droitisation
4 - Plus des deux-tiers des Français seraient favorables à un rapprochement de la gauche, du centre et de
la droite parlementaire pour faire des propositions communes pour le pays
5 – Les Français, et plus encore les sympathisants de gauche, ne souhaitent pas que soit nommé un
nouveau Premier ministre
6 - Présidentielle de 2017 : 8 Français sur 10 ne veulent ni de Hollande, ni de Sarkozy comme candidat à
l’élection présidentielle.Synthèse détaillée (1/6)
1 - Contrairement aux « intox » de certains responsables politiques, le résultat de ces régionales ne surprend pas
les Français, mais il déçoit très nettement les électeurs du FN
Annoncé par les sondages, dont ceux effectués par ODOXA pour le Parisien et BFM-TV avec un très large
retentissement, la montée du front républicain anti-FN qui fut l’élément le plus spectaculaire de ce second tour a
bien été parfaitement entendue par nos concitoyens. De la même manière, tous les sondages avaient aussi annoncé,
parfois au grand dam de certains candidats, que le Front National serait très nettement en tête au premier tour.
Conséquence logique de cela, une majorité de Français (52%) déclare ne pas avoir été surprise par les résultats de ces
élections régionales ; par ailleurs, ceux qui, minoritaires, disent avoir été « surpris en bien » sont à peu près aussi
nombreux que ceux qui ont été « surpris en mal » (27% contre 21%). Cette moyenne masque d’importantes
disparités.
Etant donné que le dernier souvenir est celui du second tour, et donc du soulagement des électeurs hors-FN de voir le
parti de Marine Le Pen ne remporter finalement aucune région, on note un fort clivage à ce sujet entre les électeurs
du FN et tous les autres électeurs. N’en déplaise aux leaders du FN qui ont essayé de faire bonne figure dimanche
soir, soit en refusant de parler de défaite, soit, en faisant passer une défaite pour une victoire (Marion Maréchal Le
Pen et Marine Le Pen), les électeurs du Front National, eux, ont été très majoritairement (60%) « surpris en mal » par
le résultat de ces régionales.
Oubliant le très bon premier tour réalisé par leur parti, ils ont vraisemblablement surtout retenu de ces régionales la
défaite du second tour à laquelle ils étaient parmi les rares à ne pas croire, tant leurs leaders leur avaient expliqué,
qu’ils allaient (eux aussi) « faire mentir les sondages ».
A l’inverse, et pour des raisons symétriquement opposées, les électeurs de gauche (47%) comme de droite
parlementaire (45%) ont été dans l’ensemble « pas surpris », ou l’ont été « en bien » (41% des premiers et 37% des
seconds).Synthèse détaillée (2/6)
2 - Une élection sans vainqueur. C’est la réalité objective et c’est aussi le sentiment d’une très large majorité de
Français. M. Le Pen est jugée tout de même moins « perdante » que N. Sarkozy ou F. Hollande
Décidément difficile à manipuler par la novlangue politique post-électorale (à les écouter, chacun est le gagnant mais
modeste du scrutin, ce qui devient un peu ridicule), les Français considèrent qu’il n’y a aucun vainqueur entre les
trois « champions naturels » de la gauche, de la droite et du FN.
46% de nos concitoyens estiment ainsi que ni Sarkozy, ni Hollande, ni Le Pen n’est la personnalité politique la plus
avantagée par le résultat de ces élections régionales.
Ceux qui veulent voir un vainqueur entre ces trois-là se répartissent à peu près équitablement, mais c’est tout de
même Marine Le Pen qui semble in fine la moins perdante : elle est citée par 24% des Français comme la gagnante
des régionales, devant Sarkozy (18%) et Hollande (12%).
Evidemment, ils ont raison : la gauche ne peut prétendre avoir gagné en ayant connu un recul électoral spectaculaire
et en n’ayant pas été capable de réunir, le plus souvent, plus de 40% d’électeurs sur ses listes au second tour (alors
qu’elle en comptait 15 à 20 points de plus il y a 5 ans). En plus, elle perd l’Ile-de-France, région la plus riche, la plus
peuplée et la plus symbolique.
La droite, ne peut prétendre non plus avoir gagné, tant il est décevant pour Nicolas Sarkozy qui visait le « grand
chelem » de n’avoir conquis qu’une courte majorité de régions, et encore dont au moins deux ont été uniquement
acquises grâce au concours des électeurs de gauche, alors que la gauche au pouvoir est en proie à une profonde
impopularité. Dans pareille configuration en 2010, lorsque Sarkozy était Président, la gauche avait remporté 20
régions sur 22.
Enfin, le FN, incontestable vainqueur du premier tour, ne peut être pleinement considéré comme le gagnant de ces
élections dans la mesure où il a été battu partout et où il a mobilisé contre lui des millions d’électeurs venus lui barrer
la route. C’est la preuve que le plafond de verre dénié par Marion Maréchal Le Pen existe toujours, pour le moment,
même s’il se décale de plus en plus élections après élections (20% en 2002 … 30% à 45% aujourd’hui).Synthèse détaillée (3/6)
3 - Les Républicains : les Français – et les sympathisants de droite (hors FN) – disent « non » à la droitisation
A la suite de ces élections, l’orientation politique à choisir pour Les Républicains sera bien difficile à déterminer, en
tout cas de façon consensuelle.
Il pourrait désormais sembler assez logique de ne pas chercher à concurrencer le Front National sur ses sujets de
prédilection –immigration et insécurité- pour faire porter

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