Lutte contre la solitude : un nouveau défi pour tous les Français
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Argumentaire sur les propositions de l'UMP sur la lutte contre la solitude

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>ARGU FLASH<3 octobre 2011 LUTTE CONTRE LA SOLITUDE : UN NOUVEAU DEFI POUR TOUS LES FRANCAIS 1 Français sur 3 dit souffrir d’une expérience de vie solitaire douloureuse et 4 millions de nos concitoyens se trouvent en situation d’isolement objectif.nouveau « Ce», vraimal du siècle problème de société, entre encontradiction avec l’idéal de fraternité de notre République. Contrairement aux idées reçues, la solitude est un phénomène qui touche plus les jeunes (33% des moins de 25 ans) que les personnes âgées (28% des plus de 65 ans), les habitants de grandes villes (45% des habitants des 3 grandes agglomérations) que les autres, les femmes (34%) que les ère hommes (26%).fois qu’un parti politique consacre une convention au thème de laC’est la 1 solitude, grande cause nationale 2011.Parce que chaque Français compte, nous voulons lutter contre le sentiment d’inutilité pour vaincre la solitude.I.Depuis 2007, la majorité s’est engagée pour renforcer la solidarité nationale 1/ La création du service civique : un véritable engagement au service des autres. Le service civique permet à tous les jeunes de 16 à 25 ans de se mettre au service de la société, à travers une association, une ONG ou une administration.En 2010, ce sont plus de 10 000 jeunes qui ont choisi cet engagement pour la collectivité, vecteur de solidarité et de lien social entre les Français. L’UMP propose que ce service civique devienne obligatoire. 2/ La défense de la famille, cadre essentiel de la solidarité. Malgré la crise économique, le Gouvernement a maintenu son effort en faveur de la politique familiale: la France dépense aujourd’hui plus 100 Mds€ par an en faveur de la famille, soit l’équivalent de 5,1% du PIB, alors que la moyenne européenne est de 2,5%. Ainsi,depuis 2008, les allocations familiales sont revalorisées en fonction de l’inflation. Le Gouvernement a aussi créé leComité national de soutien à la parentalité, destiné à coordonner et fédérer les dispositifs d’aide à la parentalité existants. 3/ La solidarité en direction des plus faibles. Pour nos aînés, avec le lancement en 2008 du plan Alzheimer (1,6 Mds€), qui doit créer à terme 12 000 places en établissements spécialisés et qui a été salué par le Président de l’Association internationale Alzheimer comme un « véritable modèle pour le monde. » Pour nos concitoyens handicapés: l’allocation adulte handicapé a été revalorisée de 25% en 5 ans, 6000 enfants ont bénéficié de la prestation de compensation handicap (1300€ pour les aides humaines et techniques), et 200000 enfants handicapés sont désormais scolarisés au sein du cursus classique, soit 2 fois plus qu’en 2005. Pour les familles monoparentales, grâce au développement de l’offre d’accueil de la petite enfance : création des jardins d’éveil, développement des crèches Espoir Banlieue, augmentation de 10% de l’allocation du complément de mode de garde.
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II. Notrestratégie pour lutter contre la solitude: passer d’une logique de « guichet » à une logique de lien social En donnant l’impression de vouloir tout prendre en charge, notre modèle social conduit parfois à étouffer les solidarités de proximité et à déresponsabiliser les citoyens; on considère alors que la fraternité relève d’abord des politiques publiques, de l’Etat, de la sécurité sociale… La solitude ne se combat pas en donnant quelque chose à quelqu’un, mais en convainquant cette personne qu’elle peut aussi donner aux autres. 1/La solidarité passe par la famille, les relais de proximité ou les collectivités locales.C’est en nous appuyant sur ces acteurs que nous mettrons en relation ceux qui ont besoin d’aide et ceux qui peuvent en donner. Nos propositions visent 3 publics prioritaires : Les parents isolés, notamment les mères de familles monoparentales. Les personnes âgées isolées qui ont tendance à se sentir inutiles Les jeunes qui souffrent d’isolement dans leur famille ou parmi leurs pairs 2/ Notre stratégie se compose de trois objectifs: Donner aux parents isolés du temps pour développer une vie sociale et professionnelle. En favorisant la mise en place de relais parentaux de garde pour que les parents aient toujours un endroit où confier leurs enfants et en faisant en sorte que la priorité donnée aux parents isolés dans l'attribution des places en crèche soit respectée. En soutenant les réseaux d’entraide et d’échange entre parents. Multiplier les occasions de rencontres créatrices de lien social. En généralisant lesoffres de visite à domicile des personnes isolées en s’appuyant sur les services publics(facteurs, gendarmes...). En encourageant lessolidarités intergénérationnelles: lien maison de retraite/école, combinaison garde d’enfants/assistance seniors, logement intergénérationnel Redonner un sentiment d’utilité à chacun En prévoyant un volet « lutte contre la solitude » dans le service civique obligatoire. En proposant unecitoyenne »« heureune fois par moisla base du volontariat sur pour tous ceux qui veulent donner bénévolement de leurs temps. Les réseaux sociaux numériques serviraient à mettre en relation les personnes isolées et ces bénévoles. III. Lessocialistes croient encore en un modèle dirigiste, où c’est l’Etat qui décrète la solidarité. Contrairement au PS qui considère que le degré de solidarité se mesure à l’augmentation de la dépense sociale,nous pensons que la famille et la société civile sont les meilleurs filets de protection contre la solitude.La politique du PS est en fait tout l’inverse de ce qu’elle préconise: une solidarité «de guichet», déshumanisée, déresponsabilisante, prescrite à coup d’allocations et d’impôts qui ne remplacent jamais le lien social.Cette politique renforce l’isolement au lieu de créer du lien social.Et le projet du PS est à cet égard inquiétant :suppression du quotient familial, création d’une allocation d’autonomie pour les jeunes, qui participent à une même logiquede substitution de l’Etat à la famille; 300 000 emplois jeunes pour placer la jeunesse sous perfusion publique; retour à la retraite à 60 ans qui risque de miner la solidarité intergénérationnelle en opposant jeunes et seniors sur le financement de notre système.Aucune allocation ne remplacera jamais les chaînes de soins, les solidarités amicales et familiales.L’UMP valorise cette proximité, bien loin du concept flou de « care » proposé par Martine Aubry, ou du principe d’assistanat cher au PS qui fait de l’Etat un simple guichet d’aumônes.
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