Moubarak ou son système ? Faut-il sauver le soldat

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Moubarak ou son système ? Faut-il sauver le soldat

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• Publié par: ezirozox
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16 E CLAIRAGES Dimanche 6 Février 2011 DILEMME EN Faut-il sauver le soldat Par Pr Chems Eddine Chitour «Je voudrais dire au président Moubarak combien j’apprécie son expérience, sa sagesse et la vision modérée qui est la sienne. L’Egypteest pour la France un partenaire essentiel et le président Moubarak est, pour nous» un ami. (…) J’ai toujours pris mes responsabilités, je soutiens un gouvernement qui lutte contre le terrorisme.» eux millions de personnes sur la place Tahrir, on n’avait pas vu cela depuis s d a o n n s né D eèmblrop easncaessudrprèss,aomtrlade Nasser. Même son fils est venu encourager la pro- testa qui s’est déroulée majeur. L’armée ayant 300 personnes, que tout irait bien. Mouba- rak a tout le temps été soutenu bien avant 2001 avec le nouveau Satan de rechange. La raison ? Israël, avec qui elle a signé un traité de paix. Après 2001, un autre rôle a été dévolu à Moubaraktétanisé les poten- tats Arabes à travers sa Ligue arabe appendice du ministère des affaires étran- gères égyptien et ceci depuis 1945. Mou- barak pour la politique, Le roi Abdallah Baradeï, conforté par son titre de porte-sadeurs israéliens sont amenés à vendrel’étincelle pour exploser. Des millions de pour le pétrole et l’Opep. Les Arabes parole de l’opposition, lui a demandé deen boucle à toutes les chancelleries occi-gens de par le monde, qui ne supportent étaient alors considérés comme moins partir avant vendredi. Mohammed El Bara-dentales. pasl’injustice et l’ensauvagement de leurs que rien dans l’imaginaire occidental. On deï a prévenu que si le président «veutsociétés, ont regardé avec espoir, inquié- dit que Moubarak représente pour l’Occi- vraiment sauver sa peau, il ferait mieux detude et admiration ces Egyptiens défier, Un mal-vivre structurel dent lebarrage contre l’Islam politique. partir». «Quand un régime retire complète-malgré la peur, la fatigue, les gaz entretenu par l’Occident C’est moi où l’Algérie avait l’habitude de ment la police des rues du Caire, quandasphyxiants, des policiers en uniform noir Pour Sylvia Cattori, l’exemple de la marteler Moubarak quand on lui parla de les casseurs font partie de la policeou en civil, et réussir, en quelques jours Tunisie n’est que le détonateur d’un mal- démocratie et de GMO. secrète pour essayer de donner l'impres-seulement, à faire vaciller le régime trente- vivre structurel entretenu par l’Occident sion que, sans Moubarak, le pays plon-naire et brutal de Moubarak, le grand allié qui s’entête à soutenir des tyrans pourvu gera dans le chaos, c'est un acte criminel.d’Israël. Il est temps que les gouverne- L’Occident a peur qu’ils luttent contre l’islam politique. Lors- (...) S'il veut sauver sa peau, il ferait mieux ments des grandes puissances «démocra- Pour la première fois, l’Occident a peur que, le 17 décembre 2010, un jeune de partir», a estimé l'opposant dans unetiques» qui soutiennent ces régimes dicta- toute sa puissance déployée a été en diplômé tunisien, Mohamed Bouazizi, en interview publiée mardi dans le journal bri-toriaux rendent des comptes à leurs pro- quelques semaines rendue inopérante par proie au désespoir s’est immolé par le feu, tanniqueThe Independentpeuples. Car, sans le soutien qui leur. pres quelques petit grains de sable insignifiants qui aurait imaginé que son geste allait Par ailleurs, on apprend que l’ambas-a été fourni, au nom de la real politique, au qui ont endormi laméfiance de tous les bouleverser le cœur de millions de gens, sade américaine a discuté avec El Bara-nom de la lutte contre le «danger islami- stratèges occidentaux, et israéliensqui embraser la Tunisie, conduire un mois deï. Tout se passe comme si le discoursque», ces dictateurs n’auraient jamais pu les ont totalement minorés comme étant plus tard à la fuite de Ben Ali et à la chute de Moubarak sert à gagner du temps etrégner durant des décennies et mâter comme on les appelle en physique des de son régime, libérer des peuples entiers joue la montre, la lassitude de la popula-leurs peuples. (…) La propagande visant à perturbations du second ordre. Il est vrai de leur peur et les pousser à la révolte ? tion, le temps nécessaire pour procéder àsusciter la peur en brandissant la que les pays arabes avaient donné le «Si cette révolution qui est en train de cette transition voulue et orchestrée par«menace de l’intégrisme islamique» ne change en s’enfonçant dans une apathie s’accomplir a pu se - ’’ convaincplus. (…)Aujourd’hui, des mil- voire un comas profond. liers de gens de par le monde communi- Quels sont minuscules grains de sable quent, s’engagent de manière volontaire ? Il y a d’abord eu des signes avant cou- pour contrer la désinformation et écrire, reur de la misère morale des peuples du traduire, diffuser inlassablement sur la sud et dont la partie visible de l’iceberg est toile une contre-information. Et travaillent constitué par ces harraguas qui préfèrent d’arrache-pied pour construire des mourir en mer d’un coup que de mourirà réseaux de solidarité avec des peuples petits feux dansdes sociétésprofondé- bâillonnés et leur dire : votre combat est le ment inégalitaires. Les eldorados fantas- nôtre.» (1) «Les gens ne sont pas dupes. més ont barricadé leur frontière et les Ils regardent avec dégoût les propagan- rares rescapés des cauchemars en mer distes amis d’Israël se livrer à des manipu- sont repérés, délit de facies aidant, rete- lations pour tromper l’opinion publique, nus le temps qu’il faut et renvoyés dans crier au scandale, comme cela s’est passé leur pays où ils vont en prison. Après les en juin 2009 quand le président iranien harragas en mer, il y a les harragas au Ahmadinedjad a été réélu pour un second sens réel. Depuis le commencement des mandat avec 62,60 % des suffrages expri- manifestations les chancelleries occiden- més et que le candidat, soutenu par les tales n’ont cessé d’interférer, surtout les États-Unis, la France, la Grande Bretagne, Etats-Unis qui menacent, leur cauchemar a perdu. Or, ces agitateurs (comme, en étant l’arrivée des islamistes au pouvoir. France, BHL et Alexandre Adler) et ces La première détente a été de forcer Mou- États en guerre contre le monde arabo- barak à prendre un vice-président, ce qu’il musulman, nous ne les avons jamais vu n’a jamais voulu faire depuis 31 ans. Le broncher à l’annonce des scores farami- choix s’est porté sur le général Souleiman neux obtenus par Hosni Moubarak lors de qui dirige les services de renseignement. ses réélections successives, ni devant la On le dit proche de l’Occident et d’Israël et scandaleuse manipulation des élections le peuple le conteste. Moubarak, en parfait législatives égyptiennes de novembre- autiste, fait un discours décalé. Il annonce obsession, l’avenirdécembre 2010. Comme pour la Tunisie, deux fausses nouvelles. La première est ampleur, c’est bien évidemment parce d’Israël dans la région?Netanyahu l’ala stratégie qui consiste à susciter la peur qu’il ne se représentera plus, tout le que, dans de très nombreux pays arabes, bien compris et dit urbi et orbi que queldu «terrorisme» islamique a rendu les diri- monde étant convaincu qu’il préparait son le ressentiment populaire accumulé contre que soitle gouvernement égyptien il fautgeants occidentaux aveugles à la souf- fils. Ensuite, il fait comme s’il n’y avait pas des régimes tyranniques et corrompus est qu’il respecte l’accord de paix avec Israël.france et à la réelle aspiration de liberté de eu ce million de personnes qui ne lui un baril de poudre qui n’attendait que C’est en gros le message que les ambas-ces peuples. Tel-Aviv veut croire à la sur- demande rien sauf de partir. Même El

E CLAIRAGES 17 Dimanche 6 Février 2011 OCCIDENT vie du r M égime o Mouba u rak. (… b ) Car, a com r me ak ou son système ? l’avait ingénument avoué le vice-Premier ministre israélien Silvan Shalom : un monde arabe démocratique (…) serait gouverné par une opinion publique géné- ralement opposée à Israël.» (1) Justement, Israël semble sérieusement craindre le pire : la fuite de Moubarak. Jac- ques Benilloucheécrit : «Si un nouveau pouvoir arrive en Egypte et revient sur la paix signée avec Israël, l'Etat hébreux se retrouvera dans la même situation que lors de la guerre des Six jours en 1967 et la guerre du Kippour en 1973. Israël ne pourra pas se contenter d'être spectateur si un nouveau gouvernement, prenant le pouvoir en Egypte, optait pour une alliance avec les pays ouvertement hostiles. La situation ressemblerait alors à celle qui prévalait à la veille de la Guerre de Six jours. Le risque de devoir mener une guerre sur plusieurs fronts, au nord contre le Hezbollah et au sud contre le Hamas et l’Egypte, n'est pas stratégiquement accep- table par Israël. La restitution du Sinaï à l'Egypte n’avait été acceptée par Israël que contre la signature d’un traité de paix en 1979 qui a toujours été respecté par les nera l'Egypte vers les réformes et plus del’avènement au Moyen-Orient. (5) guerre en Irak, «menée en partie au nom deux parties, générant une situation de démocratie ? C'est l'inconnu.» (3) La politique étrangère des Etats-Unis de la démocratie», s’est heurtée à la fer- paix avec la plus grande puissance Thyerry Meyssan, faisant une analyse telle que la concevait le président George vente opposition des opinions publiques arabe.» (2) « Par ailleurs, le Hezbollah et plus profonde, dit que l’ordre américain au W. Bush a-t-elle quelque chose à voir avec arabes et a terni l’aura de la démocratisa- le Hamas pourraient profiter des troubles Moyen-Orient sera perturbé. Il rejoint les les manifestations en faveur de la démo- tion, écrivait récemment Shibley Telhami, en Egypte pour agir sur le terrain. Selon autres analyses quand il dit que les sau- cratie qui ébranlent aujourd’hui le régime spécialiste de l’opinion publique arabe. (5) les services de renseignement israéliens, veurs qui apparaissent sont ceux qui sont égyptien et contraignent le reste du monde «Quand un événement arrive par le Hamas profiterait des troubles en adoubés par Washington et Tel-Aviv. Il arabe à s’adapter ? Face aux événements hasard, vous pouvez être sûr qu’il aété Egypte pour augmenter le trafic d'armes à nous expliquer la médiatique du condition- de ces dernières semaines dans le programmé pour se dérouler ainsi», disait partir du Sinaï en direction de la bande de «Grand Moyen-Orient», il est naturel que nement des foules Les grands médias se Franklin Delano Roosevelt. Et si toutes ces Gaza par les tunnels de contrebande. La la politique étrangère du président Obama passionnent pour les manifestations en perturbations, ces grains de sable étaient chute de Moubarak pourrait revitaliser fasse l’objet d’une analyse attentive, de Egypte et prédisent l’avènement de la l’impression quevoulus ? Pourtant, on a tous ceux qui veulent en découdre avec même que les relations que les Etats-Unis démocratie à l’occidentale dans tout le les peuples arabes lèvent la tête et veulent Israël. Un changement de stratégie du ont longtemps entretenues avec le prési- Proche-Orient. Thierry Meyssan s’inscrit réellement êtreacteurs de leurs destins. nouveau gouvernement serait mesuré à en faux contre cette interprétation. Selon dent égyptien Hosni Moubarak. Mais de ce l’aune d’une reprise des relations diploma- On le voit, le soldat Moubarak ne sera pas lui, «des forces contradictoires sont en fait, un bras de fer, qui n’avait jamais vrai- tiques avec l’Iran, rompues avec Le Caire sauvé mais tout sera fait pour que ceux qui mouvement et leur résultante est dirigée ment pris fin et qui oppose partisans et en 1980. Mais comme en 1967, les militai- sont comme lui émergent.Washington a contre l’ordre états-unien dans la région. adversaires de «l’agenda de la liberté» de res sont favorables à une guerre préven- toujours plusieurs fers au feu. Sauf que, (…) Les peuples du Proche-Orient ne veu- Bush, connaît un regain en Amérique tive plutôt que d'attendre que la menace cette fois-ci, les grainsde sable imprévisi- même. Si certains experts voient dans les lent pas remplacer les dictatures policières devienne trop grande, suivant en cela une bles peuvent être déclinés indifféremment bouleversements en Egypte une justifica- ou militaires qui les écrasent par des dic- opinion publique devenue majoritairement par des mots aussi simples que dignité, tion de sa volonté de hâter la démocratisa- tatures religieuses. Les médias occiden- à droite. Israël, qui a accepté de tempori- justice, travail et, pourquoi pas, vivre et tion dans la région, d’autres laissent taux se sont rués autour de Mohamed El ser dans son conflit avec l’Iran et ses être heureux.Est-ce trop demander à ces entendre que la politique de l’ancien prési- Baradeï qu’ils ont désigné comme leader ambitions nucléaires, se voit contraint de assoiffés de pouvoir et d’argent et à leurs dent a fait plus de mal que de bien aux for- de l’opposition. Cependant, objectivement, tenir compte, dans sa nouvelle stratégie, parrains ? ces favorables à la démocratie sur place. M. ElBaradeï, c’est l’eau tiède qui a reçu du risque à ses frontières sud. L’histoire Quelles que soient les visions de Bush, (5) Elliott Abrams, conseiller adjoint à la risque de bégayer.» (2) le prix Nobel de la paix pour que Hans Blix celle de la démocratie aéroportée ou celle sécurité nationale durant la présidence de ne l’ait pas». (4)«C’est surtout une per- d’Obama du soft power, la chute de Mou- Bush, explique que ce dernier était ferme- sonnalité sans aucun écho dans son pro- barak est inéluctable. C’est un régime qui Nous voilà fixés : ment convaincu que les Arabes éprou- pre pays. Il n’existe politiquement que agonise et qui jette toutes ses forces du Tel-Aviv avertit qu’il vaient le même désir de liberté que les parce que les Frères musulmans en ont mal en installant la guerre civile pour autres peuples et que les dictatures «ne n’abondonnera pas Moubarak fait leur porte-parole dans les médias occi- demeurer président qui le vomit. Les Etats- sont jamais vraiment stables». Les récents L'armée égyptiennejoue un rôle beau- dentaux. Les Etats-Unis ont fabriqué des Unis et l’Europe tiennent, comme le dit un événements en Tunisie, en Egypte et au coup plus important que son homologue opposants plus représentatifs, comme proverbe du terroir, la canne au milieu. Ils Yémen «sont apparemment une surprise» tunisienne, c’est la colonne vertébrale du Ayman Nour, que l’on ne tardera pas à sont à espérer que lesbartaguias(les pour le gouvernement actuel, qui a mis au régime, à la fois en termess de protection sortir du chapeau (…) Omar Souleiman hommes de main de Moubarak) comme rancart «l’agenda de la liberté»» comme des frontières et de l’économie et a eu un étant le principal artisan de la collaboration les nomme l’ancien recteur d’El Azhar, El étant trop «idéologique»», commente comportement énigmatique. Elle accepte avec Israël, Washington et Londres vont Qaradaoui, sur El Djazira, prennent le des- la survie du régime en acceptant que deux Elliott Abrams. S’exprimant dimanche donc le protéger comme la prunelle de sus. de ses généraux deviennent vice-prési- dans les colonnes du Washington Post, il leurs yeux. De plus, Souleiman peut s’ap- Le problème qui demeure entier est : dent et vice-Premier ministre. De l’autre cite un extrait d’un discours de Bush en puyer sur Tsahal contre la Maison-Blan- qui remplacera Moubarak ? Selon toute côté, la déclaration a été reçue dans la 2003 : «Tant qu’au Moyen-Orient, la liberté che. Il a d’ores et déjà fait venir des tireurs vraisemblance larévolution sera confis- liesse. Lundi soir, l'armée égyptienne a ne pourra toujours pas prospérer, la région d’élite et du matériel israéliens qui sont quée et l’on s’acheminera vers une per- déclaré que les revendications du peuple restera synonyme de stagnation, de res- prêts à tuer les meneurs dans la foule. En sonnalité qui est adoubée par les Etats- étaient «légitimes» et s'est engagée à ne sentiment et d’une violence qui ne définitive, l’Empire anglo-saxon reste Unis et Israël. Vraisemblablement Omar pas faire usage de la force à la veille de demande qu’à s’exporter.» Il ajoute que arrimé aux principes qu’il a fixés en 1945 : Souleiman. Aura-t-il la sagesse de passer marches géantes prévues pour marquer «la révolte en Tunisie, la vague gigantes- il est favorable aux démocraties qui font la main à la fin du mandat de Moubarak en une semaine de révolte sans précédent que des manifestations en Egypte et les «le bon choix» (celui de la servilité), il est septembre, voire plus tôt, et en faisant contre le président Hosni Moubarak. marches plus récentes au Yémen mon- est opposé aux peuples qui font «le mau- émerger, enfin, une véritable alternance Pour Mireille Duteil, Washington cher- trent toutes clairement que Bush avait rai- vais» (celui de l’indépendance). Par pour ce grand peuple harassé par des che un remplaçant à Moubarak mais tem- son et que le rejet de cette orientation par conséquent, s’ils le jugent nécessaire, décades d’injustice et de malheur ? porise. Les Etats-Unisveulent éviter le le gouvernement Obama n’est rien moins Washington et Londres soutiendront sans C. E. C. chaos à tout prix. Les jours du président qu’une tragédie.» (5) Shibley Telhami, spé- état d’âme un bain de sang en Egypte, Hosni Moubarak semblent comptés une cialiste du Moyen-Orient à l’Université du pourvu que le militaire qui l’emporte sur les (1) Silvia Cattori : «Égypte : un face-à-face semaine après le début de l'insurrection Maryland et membre de la Brookings Insti- autres s’engage à pérenniser le statu quo dramatique», populaire en Egypte. Et ce sont les Etats- tution, n’est pas de cet avis. Il assure que international.» (4) Reseau Voltaire 31 janvier 2011 Unis, alliés de toujours, qui lui ont peut- les Etats-Unis doivent à tout prix s’abstenir (2) Jacques Benillouche : être donné le coup de grâce. «Les réfor- d’imposer un résultat dans la région, aussi Bush avait-il raison avec «Israël : le syndrome mes annoncées ne sont pas suffisantes», démocratiques et favorables à la liberté a déclaré Hillary Clinton, le 30 janvier der- sa démocratie aéroportée ? que soient leurs propres idées. «Quand le de l’encerclement», Slate.fr (3) Mireille Duteil : «Egypte, le scénario nier, en demandant au président égyptien Les détracteurs de l’approche «prag- gouvernement Bush s’est servi de la d'assurer la transition en bon ordre. Est-ce guerre en Irak comme d’un vecteur de dif- matique» d’Obama, écritHoward LaFran- américain», Le Point.fr 31/01/2011 à dire qu'il doit céder la place pour éviter le chi dans leChristian Science Monitor, vis- fusion du changement démocratique au (4)Thierry Meyssan : «L’Egypte chaos ? C'est le souci majeur de Washing- à-vis des régimes arabes affirment que Moyen-Orient, écrit-il, le ressentiment à au bord du sang», ton. Le scénario concocté à Washington son prédécesseur avait raison de mettre la l’égard des Etats-Unis et la profonde Réseau Voltaire 31/01/2011 semble se mettre en place. Va-t-il réussir ? démocratie en avant, si besoin était par la méfiance qu’inspirent leurs intentions ont (5) Howard LaFranchi : Omar Souleimane va-t-il se contenter de force. D’autres soutiennent, au contraire, acculé à la défensive les authentiques par- «Et si Bush avait eu raison ?» ramener l'ordre ou sera-t-il celui qui amè- que la guerre en Irak n'a fait qu'en retarder tisans de la démocratie dans la région.» LaThe Christian Science Monitor 02/02/2011