NOIR ET BLANC N° 424 du 08 avril 1953

Collectif

Description

Revivez avec le journal intégral de l'édition du magazine "NOIR ET BLANC N° 424" et découvrez pour votre plus grand plaisir les titres de l'actualité du 08 avril 1953.
Venez découvrir a la une de cette chronique de 1953, les sujets chauds des actualités de cette époque :
-LE DUC DE WINDSOR DIT-IL ADIEU A L'ANGLETERRE ?CHEZ LES GUERISSEURS QUI GUERISSENT.

Informations

• Publié par: NOIR-ET-BLANC
• Publié le: 08 avril 1953
• Nombre de lectures: 22
• EAN13: 3607910040026
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 14 Mo

Extrait

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BELGIQUE : 8 Fr.
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CANADA : 25 Ct s /
5 LE POKE R AU LABORATj l NON-VIOLENC E ET ADULTÈRE / £
Depuis plusieurs semaines, dans ''" -nL'Inde, terre où triompha la non-violence lslaboratoires de l'université de ^onna°" chère à Gandhi, se montre depuis quelque ass l déroulent du matin au soir de ptemps particulièrement violente à l'égard de
parties de poker. ses citoyens coupables d'adultère. |, pnii ' • iif Vous direz sans doute qu'il n'y a Ainsi certains députés ont estimé que la loi
bien extraordinaire : les étudiants "«' Wjjjjjr prévoyant que tout homme qui donne un coup
eu u n penchant pour les distractions LE MAL FRANÇAIS de canif dans le contrat est passible d'une e fines et. quiconque a usé ses fonds "peine de prison pouvant aller jusqu'à cinq ans n l sur des bancs universitaires a, auétait encore insuffisante et ils ont déposé
N a ainsi nommé — abusivement — cette maladie
internationale que Christophe Colomb a, paraît-il,
ramenée en Europe dans sa caravelle. Le mal fran-O çais est aujourd'hui le spectacle que donne notre
pays à ses alliés comme à ses anciens ennemis. Cela s'appelle wt
le manque de sérieux, et cela prend des proportions burlesques.
Je ne demande qu'à croire que mon pays est encore une
grande nation. Et chaque fois que je me détourne des pou-RU RWTCIL
voirs établis pour regarder les Français au travail, je le crois
fois dans sa vie, joué à la belote ou" dernièrement, un texte additionnel visant, à sans peine. Neuf sur dix travaillent avec tout leur cœur. Cela taille navale pendant les cours... j. « erétendre ces poursuites aux femmes, pour 1Toutefois, ce qui différencie le P° in; suffit pour l'avenir : l'exemple vaut n'importe quelle encaisse- t« complicité d'adultère ».
l'université de Wisconsin des jeu t * Après d'âpres discussions, ce projet vient or dans les caves d'une banque d'Etat. Mais le jeu politique
venons de parler, c'est qu'au lieu û® d'être abandonné. Comme on l'imagine volon- edestin, il est au contraire encourage er est toujours aussi affligeant. etttiers, ce sont ies députés du sexe faible qui ont iLpar plusieurs professeurs. Il s'ag ' ' #ir cfait preuve de la plus grande combativité en d'expériences destinées à fournir a, fi-3Depuis décembre, nous attendons une politique monétaire cette occasion, mais leurs arguments ne
cormaître R. Greighlon Buck des éleme ^ respondent pas tout à fait à ce que l'on et une politique du crédit clairement définies, et mises en pra- formation pour étayer son
courpourrait croire. « théorie des jeux s. " |;k' tique. Nous ne voyons qu'esquives et fuite devant les respon-Ce n'est pas au nom du droit des femmes à
Les joueurs-cobayes ont une jflC disposer d'elîes-mêmes qu'elles ont lutté contre sabilités. Noire premier ministre donne le premier coup de
d'action : ils peuvent' tricher, bluffer. ® f. liela nouvelle loi. Elles n'ont pas mis en avant la pioche à un nouveau barrage, prononce un discours rassu- en colère, jurer, etc., exactement co j i.
liberté, mais au contraire 1 esclavage. |e U joueurs ordinaires. Cependant ilrant, s'aperçoit qu'il n'a pas la trésorerie nécessaire à sa fin — Aujourd'hui encore, a déclaré une des lerdit d'en venir aux mains. . ^ ji«f coratrices, la femme est chez nous un paquet de 1de mois, et prend l'avion pour l'Amérique. — Mais, demanderez-vous, à quoi A ji' ' chair humaine abandonnée à son sort. Elle est peut-il servir et pourquoi des savan considérée comme )a propriété privée de ; Peut-on avouer plus clairement qu'il n'existe pas de solu- ressent-ils à cette « théorie des jeu* -'j,.l'homme et dépend de lui pour toute sa vie
lrind'X' V Parce que les réactions de '""""m p" tion nationale ? Est-il excessif de demander si cette solution matérielle. Dans de telles circonstances, on ne
révèlent en pleine lumière et . i;K saurait parler de fidélité ni exiger d'elle une r : a été cherchée depuis 1945 de façon concrète ? Il existe, sans étant un jeu dans lequel on prend <> - , Cvertu exemplaire... 0considérables (sous forme d'arg '^pof. doute, des engagements antérieurs à la fin de la guerre. Pour-Au cours du débat, il fu t souligné qu'il est
lequel on essaie en permanence de w |U>. difficile aux épouse» de demeurer fidèles quoi en avoir fait un secret de polichinelle ? Le M.R.P., qui e d'intimider l'adversaire, il p r ' f fnes > quand des fillettes de dix ans sont soumises à breux points communs avec certain® est si lourdement responsable de la confusion d'idées actuelle, un homme de quarante ou même de cinquante
humaines d'un sérieux indiscutable, ans, ou quand il est permis à des hommes ose demander un référendum sur l'armée européenne.
InforPar exemple, le commerce ou bien,^, ii fld'avoir quatre ou cinq femmes, ou, enfin,
mez d'abord la nation, mettez tes électeurs en mesure de se politique internationale, ou la strates quand des fillettes sont vendues comme
esclaves par leurs propres parents. taire. .trih faire une opinion, avant de vous adresser à leurs passions, à
Et les jeux de l'université de Ainsi que nous l'avons dit, la loi fut rejetée. m rjp 1-3 t v leurs rancunes, pour leur arracher un vote. préparent d'autres, d'une plus g " jnt"Néanmoins les hommes adultères continuent ilS n'est Pet dans lesquels, hélas ! il toujours à être emprisonnés. Pour leur
Quant aux fins de mois difficiles, elles ont actuellement d'en venir aux mains... apprendre sans doute à considérer les
femmes comme un « bien privé »... paralysé l'économie française. Il serait temps de faire savoir
Trop tard ! au pays si la situation présente peut être assainie, ou si chaque vffi
teL'enfer du jeu Dans une réception, à l'heure ,:fc Français doit retenir une place dans un avion transatlantique
ec'est-à-dire au moment où les dig | ' jesti — comme d'autres ont déjà retenu leur place pour la pre-Parmi les innombrables déclarations d'as- on contrôle difficilement ses pensée ,f|3"
sociations qui paraissent quotidiennement., intimes, u n écrivain chevronné nous mière fusée à destination de la Lune.
nous avons relevé celle-ci : secret : ,é* an'" « Déclaration à la préfecture de Montau- Voyez-vous, j'ai mis quinze
ban. Amicale des supporters de la jeunesse r. découvrir que je n'étais pas doue Jean VALDEYRON reyniesienne. But : aide matérielle et morale littérature, mais, à ce moment-là, '.J
aux joueurs. Siège social:mairie de Reynies. » lard pour changer de métier : J
Enfin des gens qui se penchent avec sollici- célèbre !
tude sur le sort des malheureuses victimes du Et après un temps, il soupira :
baccara, de la roulette et. du taotl ! Car s'il ei)l
— Et je ne suis malheureusem s'agissait de joueurs de football ou de .rugby,
•Ha m seul dans mon cas... cela aurait été sûrement précisé...
PETITS CONTES DE PAQUES, pa r Jean Effel
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