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Extrait

No53,avril 2005
 
 
 
Tsunami : le rôle de l'OIT
Bureau international du Travail
Genève
L ’ O I T D A N S L ’ H I S T O I R E Tsunami: le rôle de l’OIT
programme de création d'emplois et de ré-duction de la vulnérabilité socioécono-mique. Dans sa riposte aux catastrophes natu-relles, l'OIT accorde la priorité au réta-blissement de l'emploi, à la réorganisation de l'économie locale et à la réduction de la vulnérabilité économique de la population. Ainsi, non seulement elle répond aux be-soins immédiats, mais encore elle contri-bue à renforcer la résistance de la popula-tion à de futures catastrophes et à accélérer le processus de redressement. Pour l'OIT, une telle action est impor-tante, car les catastrophes naturelles et autres situations de crise risquent de com-promettre la réalisation de son objectif fon-damental : accroître les possibilités pour les hommes et les femmes d'accéder à un emploi et à un revenu convenables dans des conditions d'équité, de sécurité et de dignité. En effet, comme c'est parmi les po-pulations les plus pauvres et les plus fragi-les qu'elles causent le plus de dégâts, ces ca-L'OIT est entrée en action peu après l'ar- tastrophes risquent d'entraîner une recru-rivée du tsunami sur les côtes de l'océan In- descence des inégalités et de la précarité. dien, le 26 décembre 2004. Ses bureaux de La stratégie de l'OIT consiste à remettre Bangkok, de Colombo, de Djakarta, de New sur pied les régions touchées en décentra-Delhi et d'ailleurs, sans oublier le personnel lisant les activités de reconstruction natio-de Genève, se sont associés aux autorités nales et internationales, et en utilisant nationales ainsi qu'à l'Organisation des Na- les ressources locales, y compris la main-tions Unies et à ses institutions spécialisées d'œuvre. Elle vise en outre à revitaliser pour faciliter les opérations de secours et l'économie locale par des investissements commencer à préparer la longue période de dans des entreprises locales et un approvi-reconstruction à venir. Aujourd'hui, à une sionnement en biens et services, ce qui, de centaine de jours de la catastrophe, le mo- surcroît, permet de réduire la vulnérabilité ment est venu de dresser le bilan de ce qui face à d'autres situations de crise. a été fait et de ce qui reste à faire. Les catastrophes naturelles ne sont pas Depuis l année 2000, l'OIT est ainsi les seules situations de crise auxquelles ' intervenue après plusieurs catastrophes na- l'OIT ait eu à faire face. Sa participation à la turelles telles que l'ouragan Mitch en Amé- reconstruction de pays qui ont connu une rique centrale, les inondations du Mozam- guerre et à l'amélioration des conditions de bique en 2000, le tremblement de terre du vie de leur population est liée aux condi-Gujerat en 2001 et celui de El Salvador la tions de sa fondation, à la fin de la Pre-même année. En 2001 également, elle a mière Guerre mondiale, par le Traité de aidé l'Ethiopie à reconstituer les moyens Versailles (1919). Ce traité reconnaissait d'existence des populations touchées par la qu'agir en faveur de l'emploi était indispen-sécheresse et, en 2003, elle a aidé l'Algérie à sable pour construire une paix durable, créer des emplois après le séisme. En 2004, mission que l'OIT s'est depuis efforcée après le tremblement de terre survenu en d'accomplir, que les catastrophes soient Iran, l'OIT a mis en place dans ce pays un humaines ou naturelles.
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TRAVAIL, N° 53, AVRIL 2005
Le magazineTravailest publié trois fois par an par le Département de la communication et de l’information publique du BIT, à Genève. Aussi publié en anglais, arabe, chinois, danois, espagnol, finnois, hindi, japonais, norvégien, suédois et tchèque. RRDAÉEUCT: Thomas Netter EDITION ARABE: Khawla Mattar, Bureau de l’OIT à Beyrouth EDITION ESPAGNOLE: Réalisée avec le concours du Bureau de l’OIT à Madrid RESPONSABLE DE LA PRODUCTION: Kiran Mehra-Kerpelman RECHERCHE PHOTO: Marcel Crozet GRAPHISME: MDP, OIT Turin CUTREERVUO: M. Crozet, M. Montesano A RÉDACTIONSSISTANTE DE: Shahnaz Radjy Ce magazine ne constitue pas un document officiel de l’Organisation internationale du Travail. Les opinions exprimées ne reflètent pas nécessairement les vues du BIT. Les désignations utilisées n’impliquent de la part du BIT aucune prise de position quant au statut ju-ridique de tel ou tel pays, zone ou territoire, ou de ses autorités, ni quant au tracé de ses frontières. La mention ou la non-mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou procédé commercial n’implique de la part du BIT aucune appréciation favo-rable ou défavorable. Les textes et les photos du BIT peuvent être librement reproduits, à condition d’en mentionner la source. L’envoi d’un justificatif serait apprécié. Toute correspondance doit être adressée au Département de la communication et de l’information publique du BIT, CH-1211, Genève 22 (Suisse). Tél. +4122/799-7912 Fax +4122/799-8577 www.ilo.org/communication Imprimé par : OIT Turin ISSN 1020-0010
Tsunami Le séisme et le tsunami qui ont frappé l’Asie au mois de décembre ont fait des milliers de morts. De plus, en Inde, en Indonésie, aux Maldives, en Malaisie, au Myanmar, aux Seychelles, à Sri Lanka, en Somalie et en Thaïlande, quatre millions de personnes ont perdu leurs moyens de subsistance et risquent de s’enfoncer dans la pauvreté. L’OIT a mis en place plusieurs programmes pour aider les habitants à reconstruire leur vie. Ce numéro deTravailexamine les conséquences de la catastrophe et la riposte de l’OIT. Page 15
E N C O U V E R T U R E Après le tsunami: L’OIT aide les populations à reconstruire leur vie et à retrouver des moyens de subsistance A R T I C L E S G É N É R A U X Tendances mondiales de l’emploi 2004-05 Légère augmentation du nombre d’emplois, mais progression globale insuffisante Septième Réunion régionale européenne Les pays d’Europe et d’Asie centrale élargissent leur programme social Vérifiez votre salaire en ligne Vous avez le sentiment d’être sous-payé ? Consultez «Wage Indicator» en ligne ! Promotion des conventions et recommandations de l’OIT : Les coopératives Un avenir de prospérité taillé sur mesure pour le Cambodge Tanzanie: Egalité des sexes et travail décent à tous les stades de la vie
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R U B R I Q U E S Planète travail Les nouvelles  Visite de LL.MM. le Roi Juan Carlos I et de la Reine Sophie d’Espagne au siège de l’OIT  A l’ordre du jour de la 292esession du Conseil d’administration du BIT : la mondialisation, les droits des travailleurs, le programme et budget 2006-07  Le dernier rapport du Comité de la liberté syndicale du BIT cite le Népal, le Guatemala le Venezuela et le Zimbabwe  L’identité des marins devient plus transparente Entrée en vigueur d’une nouvelle convention sur les pièces d’identité des gens de mer  Construction automobile Les équipementiers prennent la place du conducteur  Le secteur de la chaussure de sport respecte mieux les codes de conduite que ceux de la distribution et de l’habillement  Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants 2005: Gros plan sur le travail des enfants dans les mines et les carrières Champs d’action L’OIT dans la presse Médiathèque
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40 44 46 L’Organisation internationale du Travail (OIT), créée en 1919, groupe les gouvernements, les employeurs et les travailleurs de ses 178 Etats membres dans une action commune pour l’avancement de la protection sociale et l’amélioration des conditions de vie et de travail partout dans le monde. Le Bureau international du Travail (BIT), à Genève, est le secrétariat permanent de l’Organisation.
TRAVAIL, N° 53, AVRIL 2005
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nts.GENÈVE Certse ,cse talp er pleblroe èmménuu orsednrid aegi lacloi,ion réatlpiodmets e serndtes lemos cean selaidnpmel edne,te  tl gérèmeme fois ladeuxiè ,eremêml rutuasteue qi  s ncer ceidlam noamegnéese andunule iuped siof erèimhô clee qu0 00s2cuae puosnadr ec c aptompoé  bur 5 p uo rectn registrée en2002nom euqine elaidncsaisroomonéce .4L 1 99trce aofemenseulpuist dee brtatodut om nluesneme ruotnecde 1,7 pntation ena guem ,ostiu esirtaen-mléppsu siolpmed snoil mil47,7les ns, mnioN aéat.tséluitatnemgua erègée drembnou  don si ,pmoleTdnnaales deLcesmondin  enoed tuqsseloi emp lemdans ;4002neé a elleamu pee e réioélf roetc orsiascnn dépit duneis ataut noil edéce o-onqumi le,. Semage chôt duifnagiinilsnerucr suT BIu lduenna troppar el noleaugmentne faibleép rau étm rauqets n  uemdoiplmon  erboitaud nsentvori fa- quicn esiasc oru enacpln  erettmes seuqitilop sed elesLa ré régionalmAréqiignod  e eheemn usplic radnesecniolpT».siua elq gesie rnla ptré fortlus nital eused te ebeaïar Cel cstse rectne  n0230à  8,6 pour cent eab eessi ud -ôhcgemade: ,3 9ou pété a iolpmeledn ioattusia  ldeoi nrotaémill aurs,ille4. An200-rap eitf tn tnoespédo (év dopeloconimsesnl seé dérée.Da plus mone agômlécurea t el ,)ehced xuaon eUniéennurop52p el sedl ya sdat  lnsPae fici eisS udE-due ts2 pour cent. EnAq eud  e,7 4 à,7oipl rs,del ems tnetenu érpe-nession déc progresl éhclevenaetà Le. lea-dion mlel ed serffihc srtésappooi remplt-oiupal aopà l ne negâ  ed vartllai, eronnprt taqieuemtnp saobugé, le pourcentatot egabatés lt ansslipo,861à ne truc 00 4ne2 re 6conten 21,7 ega  uinudc ôhamt recul 003.«Tou ,sèsiamp nurgoraldist eauveon m euverd epdrap sons  devs ne nouolpmed noitaérca  lue qitfae eljeumajeur pour lsid meueeru  nnecldée aranJuom Sd segiritnae ,»snérar gé BITl dul, evaaitcueiDernos,meeronev dusd nE« .t sertuaeberg. De delic eivislbalp raitt ese qull ene icif;»stsec éd« ondenutidimiune ne trimeseasn céas pitduinne agm-ôhc ed xuat udettn .aLb iass e, où quils exist edavarédlitneces ddé «cifi» tséileul itnoimanale en-tes qtellcnatropmmadnof etâs deà i deschmsine sem ed-acéi demndicffesaclin eixya,so  ùsouvent ste pas alupop sed eiv e pes cnsDas.onti uteveneedr evuaté dualila q de nd iaticrseupp aixoritamd sfin uloi et du chômag eenostnq eud seen-mpeop ces lt, serffihpmel edla pans rt dlupaya ssep vélened ou p,711à , rdNo ud euqirfA ne trcé  amoil ahe, avcn ner.tE crne3 3,urpostEà ,  eisl ed égnA neOrient eauMoyen-niisq uc ne,ta  ed ,duS,4 à 8,4ent  e4,u  dieAsertsse tc-ah éniur c7 po Il ent.ed é 5,6ruopnec e,qul  it essspaopruc ne tne2 00t en 2003 à 6,4 olsiepmnod aéitantsriges di, le-ruojua tneviod r leteatsi hudne2 00.4ruc ne t rapportDans sonérp esicel ,TIB e trcrlaue qou, 10,110 àr ce pouamgltn , natéru cre  duxceanssoid BIPud op 4,4 eune légère remonétee nfAiruq eusahbsieare,nnù  oe lip tséssa ed ÉRÉNXAU
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