Vidéosurveillance Infos

Martine Cadieu

Informations

• Publié par: orosykeh
• Nombre de lectures: 140
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

NUMÉRO 3– Août 2009

En France erie nationale quitte laLa gendarm défense pour l’Intérieu r Brice Hortefeux m ise sur la vidéosu rveillan ce pour réduire la délinquance

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Dans nos régions re de laMise en place un observatoi délinquance en SeineSaintDenis Am iens lance une évaluation de la vidéosu rveillan ce é :Diagnostic local de sécurit l’expérience de Toulouse

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Technologie Les réseaux d’assainissem ent : une opportunité pour le développem ent de la fibre optique

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Débat d’idées : reconnaissance faciale,Biom étrie jusqu’où peuton aller? La vidéosurveillance : une preuve judiciaire? éras des réseaux deLes cam transpo rt reliées à la police nationale. Page 6

Droits et devoirs Les réticen ces de la CNIL sur la Loppsi 2 Agenda

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LETTRE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE ET DE DÉBATS SUR LA VIDÉOSURVEILLANCE Vidéosurveillance Infos

Édito "Mobilisation accrue"… L’été venait à peine de commencer quand le ministre de l’Intérieur a enjoint aux préfets de "constituer un état major de la sécurité "dans chaque département,en insistant sur la nécessaire et totale mobilisation contre toutes les formes de délinquance. Suite aux résultats publiés parl'Observatoire National de la Délinquance, l’inquiétude est présente et les résultats de l’étude coordonnée par l’Inspection Générale de l’Administration, visant à évaluer et quantifier l'efficacité de la vidéoprotection, arrivent à point nommé : les crimes et délits baisseraient deux fois plus vite dans les villes équipées de vidéoprotection. Certes, la vidéosurveillance n’est pas une fin en soi, mais si l’impact répressif et dissuasif est aujourd’hui prouvé, alors oui, aidons les collectivités qui le souhaitent à s’équiper et oui, cet outil pourrait s’avérer utile aux forces de l’ordre qui vont devoir "apporter des résultats"à Brice Hortefeux en ce dernier trimestre 2009. La lettre Vidéosurveillance Infos est là pour permettre aux collectivités de trouver des réponses à leurs questions en découvrant les expériences et projets des autres collectivités, les technologies existantes et en s’appuyant sur des réflexions et débats constructifs (limites à ces progrès, réglementation, éthique…). Je vous souhaite une bonne lecture.  Virginie Cadieu

Tribune de l’AN2V

En quelques années la vidéosurveillance, autrefois réservée aux banques, centres commerciaux et autres lieux privés, s’est d éveloppée de manière significative dans l’espace public. Entre 2005 et 2 007, le nombre de villes équipées en système vidéo a quasiment doublé, passa nt de 812 à 1522. L’AN2V a réalisé en mai dernier une grande enquête nationale sur la vidéosurveillance urbaine. Parmi les nombreux résultats obtenus, on peut noter que 82% des communes équipées d’un système de vidéo protection ayant répondu au questionnaire considèrent que celuici a eu un impact important sur la délinquance dans les zones couvertes. Alors à l’heure où le nombre de cambriolages a augm enté de 12 % et les violences aux personnes de 4,3%, la polémique sur l’efficacité ou non de la vidéosurveillance a t’elle encore sa place ? Certes, la présence des forces de l’ordre, des forces privées, et des dispositifs de proximité est incontestablement primordiale mais pourquoi la vidéosurveillance n’estelle toujours pas reconnue comme un outil pertinent jouant un rôle de dissuasion, d’assistance rapide et bien souvent d’aide à l’identification des auteurs lorsqu’il y a passage à l’acte ? Pourquoi les caméras sontelles acceptées dans les lieux privés alors qu’elles dérangent dans les lieux publics? Pourquoi existetil toujours une dichotomie dans la presse : 1) les caméras sont liberticides, 2) sur tel délit, nous espérons avoir des images ? Pourquoi n’essayonsnous pas plutôt de réfléchir à la façon de rendre cette vidéoprotection plus efficiente, tout en œuvrant pour une meilleure acce ptabilité des dispositifs, comme la création systématique de comités d’éthiques par exemple ?... (avantmême que le dispositif ne soit déployé, ce qui est souvent reproché !) «Il n’existe pas d’étude sérieuse démontrant l’efficacité de la vidéosurveillance pour lutter contre la délinquance», liton régulièrement. Assez ! Quelles seraient les conditions pour que cette étude puisse être réalisée ? A mon sens, la réponse « simplement contre » ne suffit plus face aux enjeux, trouvons plutôt ensemble des solutions pour traiter l’évolution défavorable actuelle de la délinquance constatée.  Dominique Legrand

27 août 2009

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