SEMAPHORE-BOUES DP déc09
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1. L'immersion des vases de la Trinité. DOSSIER DE PRESSE. Vendredi 11 décembre 2009. Contact presse : André Dorso, président de Sémaphore : 06 37 39 ...

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     L’immersion des vases de la Trinité  DOVSenSdrIeEdi R11  dDécEe mPbrRe 2E00S9 SE                              Contact presse : André Dorso, président de Sémaphore : 06 37 39 02 53  Le blog de Sémaphore : http://semaphore-morbraz.blogspot.com/   1
 Historique de la mobilisation contre l’immersion des « vases » de La Trinité :   En 1999 le Conseil général du Morbihan fait le choix de li’mmersion des sédiments des dragages des ports de plaisance dans la Baie de Quiberon.  En 2007 un dossier de déclaration est déposé en préfecture pour le dragage du port de La Trinité-Sur-Mer, et le rejet des déchets entre le Grand Mont à Saint Gildas de Rhuys et l’île d’Houat. Le 28 août 2008 un arrêté préfectoral fait des prescriptions spécifiques à déclaration relative aux travaux de dragage et d’immersion dess édiments du port de plaisance de La Trinité-sur-Mer réalisés par le syndicat mixte des ports et bases nautiques du Morbihan. En novembre 2008 une pétition du collectif « Alerte aux vases » est diffusée et recueille plus de 3000 signatures demandant l’intervention des élus afin de ne pas rpocéder aux travaux d’immersion. Après le rejet du recoursg racieux le collectif engage un recours en référés suspension (dont le portage juridique a été assuré par l’asscoiation Grains de sable) auprès du Tribunal Administratif de Rennes afin de demander la suspension de l’arrêté préfectoral du 28 août 2008. Des manifestations : le 21 décembre 2008 à Saint Gildas de Rhuys et le 13 février 2009 à la Trinité-sur-Mer montrent une forte mobilisation de la population contre le projet d’immersion en mer. Une ordonnance du Tribunal Administratif le 3 mars 2009 rejette sans motivation le recours des associations.  Le 06 avril 2009 la Préfecture met en place un comité de pilotage afin d’élaborer un schéma départemental de référence des dragages en Morbihan. Le 20 novembre 2009 se réunit le comité de suivi des dragages de l’est du Morbihan. Le 27 novembre 2009 les élus de la Communauté de communes de la presqu’île de Rhuys expriment leur inquiétude sur la programmation de la seconde tranche des travaux de dragage du port de La Trinité.  L’association Sémaphore diffuse le3 0 novembre un document intitulé « 10 raisons de refuser l’immersion des « vases » du port de La Trinité-sur-Mer dans la Baie de Quiberon ».  Le mardi 8 décembre près de 200 personnes sont présentes lors d’une réunion d’information publique à Saint Gildas de Rhuys ave cbeaucoup d’élus communaux et de représentants d’associations locales.  18 associations dont la fédération nationale France Nature Environnement FNE appelle à une manifestation le 12 décembre 2009 à 15 heures à VANNES pour demander l’arrêt de la deuxième tranche des travaux.  Pour en savoir plus consulter le blog de Sémaphore : http://semaphore-morbraz.blogspot.com/             2
  Carte de la Baie de Quiberon avec la zone d’immersoin                    3
Ouest-France / Bretagne / Vannes / Saint-Gildas-de-Rhuys / Archives du vendredi 10-07-2009 Sémaphore garde un oeil vigilant sur les dragages ! - Saint-Gildas-de-Rhuys vendredi 10 juillet 2009    Trois questions à... André-Dominique Dorso, Pierre-Emile Durand, Dominique Lefebvre-Raude.  Membres fondateurs de l'association Sémaphore.  Quel est l'objet de votre association, lancée il y a un peu plus d'un mois ? Le point de départ, c'est à l'automne 2008. À cette époque, plusieurs milliers de mètres cubes de vases ont été transférés depuis le port de la Trinité-sur-Mer, pour être déversés au large de la presqu'île de Rhuys. Nous nous étions mobilisés, tous les trois, pour manifester contre cette décision. Tous trois amoureux de la mer, nous avons donc voulu monter une association pour promouvoir la protection des espaces maritimes et côtiers et proposer d'autres solutions. Le but est d'empêcher que se renouvellent de tels dragages, désastreux pour l'environnement.  Vos premières actions ? Nous sommes intervenus auprès des groupes de travail du Grenelle de la mer, qui livrera sa synthèse dans quelques jours. De nos cinq propositions, trois ont été retenues ! La plus importante : la possibilité d'interdire les rejets et immersions des boues et déchets de dragage. C'est une première avancée, mais il faut continuer ! Le dragage de Port-Haliguen est déjà en prévision. Nos actions sont également soutenues par les rapports réalisés par Laurent Labeyrie, océanographe spécialiste des questions de sédimentation des vases.  Quelles sont ses conclusions ? Les méthodes de dragage sont totalement dépassées ! Les déversements doivent être impérativement plus réguliers, plus fragmentés et mieux répartis. Actuellement, le dragage des ports se fait très rarement, voire jamais, et les vases sont déversées dans des zones totalement inadaptées. Le clapage des vases doit se faire au-delà de Belle-Ile pour éviter leur reflux dans les ports.  contact : Association Sémaphore, 27, chemin du Goh Vras, à Saint-Gildas-de-Rhuys.  4 
 Le télégramme  Saint-Gildas-de-Rhuys Vases de LaTrinité-sur-Mer. Une contamination pointée  23 octobre 2009 – L'association Sémaphore a rendu public, hier, un rapport de suivi de la qualité du milieu réalisé par l'Ifremer, à la demande de la Sagemor, pendant les opérations de dragage des vases dans le port de LaTrinité-sur-Mer et leur dispersion par clapage au large de la presqu'île de Rhuys. Ces opérations remettant en suspension des sédiments, des prélèvements ont été réalisés pendant la durée du chantier sur les concessions ostréicoles de LaTrinité-sur-Mer et dans la zone d'immersion. Sur le plan de la microbiologie (contaminants fécaux), les résultats «attestent d'une absence d'impact des travaux de dragage sur la qualité sanitaire de cette zone de production de coquillages».  Pas de métaux lourds... Pour ce qui concerne la contamination chimique, mercure, cadmium et plomb ont été analysées sur des coquillages étant sur site depuis six mois avant le début des travaux. Les analyses n'ont pas mis en évidence de contamination. Le suivi des gisements sur le site d'immersion des vases a été réalisé à partir d'échantillons de coquilles Saint-Jacques prélevées sur deux stations à proximité de la zone et sur une station témoin «hors influence des rejets de dragage». Ces analyses ont été menées de janvier à avril.  ... Mais du TBT Les analyses ont porté sur cinq métaux lourds et n'ont pas révélé de contamination. En revanche, la présence de TBT (tributylétain, contenu autrefois dans les peintures antifouling) a été mise en évidence avec des «teneurs significatives» et pourrait traduire, selon le rapport, «une contamination du milieu par les sédiments immergés». Toutefois, l'Ifremer indique que le site pourrait avoir été exposé avant le commencement des travaux. La présence de DBT,qui est un dérivé dégradé du TBT, a en effet été décelée. Une information qui appelle la conclusion suivante, d'André Dorso, président de Sémaphore: «Au regard de ces analyses et contrairement à ce qui a été dit et écrit par le maître d'ouvrage il y a quelques mois, les vases de LaTrinité-sur-Mer étaient polluées et contenaient du TBT».            5
    Ouest-France / Bretagne / Vannes / Saint-Gildas-de-Rhuys / Archives du samedi 24-10-2009 Les vases déversées au large étaient polluées - Saint-Gildas-de-Rhuys samedi 24 octobre 2009 L'affaire des vases déversées au large de Saint-Gildas-de-Rhuys n'a pas fini de faire parler d'elle. En début  d'année, 35 000 à 40 000 m 3 de boues ont été extraits du port de La Trinité-sur-Mer avant d'être largués au large de la presqu'île de Rhuys. L'opération avait déclenché une grosse polémique relancée en cette fin de s« eAmparinèes  puanr el' aéstsuodcei atsiéorni eSuésme aept haorpep rào lfao lnedciteu red ud ud dooccuummeenntt,  dlee sl' Ifcrreaimnetre rse ldateasn tp loeps ualnatailoysness,  ddeess  véalsuess .e t des laas scoocniactliuosnios ns ognét ncéoranlfeo rtdéue ss, ueisvtii mdee l'sa scsooqciuaitliloens  dSe adinétf-eJnasceq duee sl' esnvuirr olnen esmitee nt d'Siémmmaeprhsoiroen.. .I.l  Ssiu ffciet rtdaei lnieres  smueivsiu rréevs ènlee  dmeest tteennt epuarss  eenn  éTvBiTd esnicgen ifdiec actiovnetsa (m1i)n..a. tiqouni  pà opurroraxiiemnitt ét rdaud usiirtee  ud'niem cmoenrtsiaomni,n «a tipoanr  cdou ntmrieli, elue  par des sédiments immergés ». lAeus  rveagsaersd  ddee  Lcae sT riannitaél yséteasi eent t cpoonltlruaéirees meet ncto àn tceen aqiuein ta  déut éT dBitT .e t écrit par le maître d'ouvrage il y a quelques mois, Am ipxtaer tidr edse  pcoert sd odcuu Mmoernbti, hSaén,m eat pihnfoorre mvear  dleesm éalunsd eert  lsa esm ipsaer teenn apilraecse.  d'un comité de suivi au président du Syndicat i(n1t)e rLdeit  eTnB Tr aiessot n udne  psrao dnuoict ivqituée  sl'uor nl etsr omuivliaeitu xd amnasr ilness.  peintures antifouling de bateau avant, qu'en 2004, il soit   Le Télégramme Saint-Gildas-de-Rhuys Vases. L'association Sémaphore «restera vigilante» 27 octobre 2009 Dans un communiqué, l'association Sémaphore indique «avoir pris acte» de la décision du ministre Jean-Louis Borloo, et du président du syndicat mixte des ports de plaisance du Morbihan, Gérard Le Tréquesser, de suspendre les opérations de dragage des vases et d'immersion des vases du port de LaTrinité-sur-Mer entre le Grand-Mont et l'île d'Houat.  «Un premier pas» «C'est un premier pas, qui est sans doute motivé par les résultats des premières analyses de suivi contenues dans le rapport d'Ifremer, qui sont connus par le maître d'ouvrage et les services de l'Etat depuis juin. Le principe de précaution, qui semble s'être imposé dans le traitement par le ministre d'Etat dans ce dossier, a permis de prendre une sage décision», indique André Dorso, président de l'association.  «Suspension ne veut pas dire arrêt» «Notre association restera vigilante sur le dossier, ajoute-t-il. La suspension ne veut pas dire l'arrêt total et définitif sur le site d'immersion en baie de Quiberon. Au regard des analyses du suivi sur la zone d'immersion et sans doute de l'état initial avant travaux qui, bizarrement, ne nous a pas encore été transmis, nous demandons   6
l'abandon définitif de cette zone comme lieu de dépôt des ?vases?». «30.000m³ de ?vases? contaminées au TBT (*) ont été déversées dans la baie, et les problèmes demeurent des conséquences sur la biodiversité de la zone d'immersion et à l'extérieur en fonction de la dispersion et des effets sur les productions marines», poursuit André Dorso.  «Réunir en urgence un comité de suivi» «Le syndicat mixte doit maintenant assurer le ?service après-vente?. C'est pourquoi, dès ce jour, nous demandons à son président de réunir en urgence un comité de suivi qui devra examiner les résultats des analyses officielles, appelle le président de Sémaphore. Nous demandons des analyses complémentaires indépendantes, afin de mesurer les effets de cette contamination plusieurs mois après les opérations dans la baie et la remise de l'état de fin de travaux prévu dans l'arrêté d'août2008».  «Des solutions à trouver en concertation» De plus, «les populations côtières et les professionnels de la mer doivent avoir toutes ces informations comme la loi le prévoit. Le principe de précaution doit aussi être soulevé dans le suivi de cette zone, après des opérations qui, selon les promoteurs, étaient sans risque pour la biodiversité et les personnes», ajoute-t-il. «Des solutions doivent être trouvées avec une concertation de tous les acteurs. L'initiative de la préfecture du Morbihan pour la mise en place d'un schéma départemental va dans ce sens». (*) tributylétain  Ouest-France / Bretagne / Vannes / Saint-Gildas-de-Rhuys / Archives du lundi 23-11-2009   7
Vases : la colère après l'installation du comité de suivi - Saint-Gildas-de-Rhuys lundi 23 novembre 2009  Le comité de suivi des vases (notamment celles du port de La Trinité-sur-Mer déversées au large de Saint-Gildas) a été installé vendredi après-midi à la préfecture au cours d'une réunion de près de trois heures. Présidé par le sous-préfet de Lorient, ce comité compte parmi ses membres : les maires de Saint-Gildas-de-Rhuys, Sarzeau, Arzon, Houat, Hoedic et les associations Eau et Rivières, Bretagne vivante, Alerte aux vases, Grains de sable, Sémaphore, la section régionale conchylicole de Bretagne Sud et le comité local des pêches d'Auray-Vannes. Sans oublier les administrations et les représentants des usagers, de l'État, de l'Ifremer et des concessionnaires des ports.  Bilan de cette première réunion ? L'association Sémaphore ne semble pas convaincue. « Les analyses sur la contamination au TBT (1) après l'immersion de l'hiver dernier ont été confirmées ainsi que le caractère sain d'un point de vue environnemental de la zone avant le clapage. Par ailleurs, nous avons contesté les études sur le benthos (ce qui se trouve au fond de la mer) qui sont insuffisantes et limitées au périmètre », rapporte l'association de protection de l'environnement. Les représentants des associations et les élus, à commencer par Dominique Vanard, maire de Saint-Gildas, sont montés au créneau « sur les risques de ces clapages sur la biodiversité de la baie et l'image de la presqu'île ». André Dorso, de Sémaphore, déplore « qu'aucune réponse satisfaisante n'ait été apportée aux questions sur les risques sanitaires et environnementaux, les arguments utilisés par les services techniques ont été contestés avec des éléments précis tirés de documents officiels. » Pour Frédéric Pinel, président de Grains de sable, « la préfecture a pris trois heures pour nous emballer à l'aide de chiffres et de tableaux indigestes et incompréhensibles son cadeau de Noël, à savoir la deuxième tranche des travaux de La Trinité à partir de mi-janvier. Ce qui devait être dit l'a bien été mais la position des uns et des autres n'a pas changé », déplore-t-il. Les deux associations regrettent que leur demande d'annuler le dragage prévu mi-janvier du port de La Trinité et les rejets au large de la presqu'île n'ait pas été prise en compte. « Malgré les réactions des populations, malgré les analyses scientifiques officielles qui mettent en évidence les contaminations, le syndicat mixte des ports du Morbihan s'obstine. C'est inacceptable et nous prendrons des initiatives rapidement afin que les habitants concernés puissent exprimer leur mécontentement », annonce André Dorso. Frédéric Pinel appelle la population à se mobiliser. « Jusqu'à présent, on parlait de psychose. Désormais, on peut parler de colère sur la presqu'île. Les réactions vont être très fortes », prédit-il. (1) Substance toxique présente dans les peintures antifouling et interdite depuis 2003.  .C.L     8
Saint-Gildas-de-Rhuys Vases. Sémaphore appelle à la mobilisation de la population 30 novembre 2009 – Le Télégramme Suite à la réunion communautaire de vendredi dernier, André Dorso, président de Sémaphore, indique: «Une réunion sur la stratégie de l'État pour les aires marines protégées est programmée mardi 1erdécembre». Dominique Vanard, maire de Saint-Gildas, a cité des extraits du dossier «qui mettent en valeur la richesse de la biodiversité du Mor Braz et la nécessité de mettre en place un parc naturel marin. Elle a mis en évidence l'incohérence entre d'un côté le déversement de sédiments contaminés et le discours de protection d'une zone remarquable». «Il reste peu de temps pour décider l'arrêt de l'opération de dragage des vases, programmé à partir du 15janvier. Chacun devra prendre ses responsabilités. Quant à nous, dès le début de la semaine prochaine, nous Quant à nous, dès le début de la semaine prochaine, nous prendrons, avec les opposants aux travaux d'immersion, des initiatives avec la population».   Saint-Gildas-de-Rhuys Sémaphore. Un ultime courrier contre l'immersion des vases 1 décembre 2009 – Le Télégramme L'association Sémaphore a publié hier une ultime lettre ouverte au président du conseil général du Morbihan, dénonçant « un grave déni du principe de précaution » dans le dossier dragage des vases. Ce courrier était accompagné d'un document de treize pages récapitulant «dix raisons de refuser»l'immersion des vases du port de La Trinité-sur-Mer dans la baie de Quiberon. Ces dix raisons sont : 1. Une étude de faisabilité caduque (datant de 1999). 2. Un choix de site fait dans la discrétion. 3.Un accès à l'information sur la première opération de dragage entravé. 4. Un état initial environnemental du site de bonne qualité (cf: rapport In Vivo). 5.Une zone située au milieu de sites protégés. 6. Des mesures de contamination des sédiments contestables, «aux conséquences inquiétantes». 7.une contamination au TBT et après immersion attestée par l'Ifremer. 8. Un suivi insuffisant des opérations de dragage et d'immersion. 9.Une absence d'analyse des sédiments durant les travaux. 10. Une opération contraire aux orientations du Grenelle de la mer.     9
Le Mensuel du Golfe du morbihan Vases trinitaines : appel à manifester, samedi dans les rues de Vannes Dragage du port trinitain Lu 122 fois.      Publié le 7 décembre 2009 à 19h38. Actualisé le 8 décembre 2009 à 10h37.  Comme en février dernier à La Trinité-sur-Mer, les opposants au dragage vont manifester leur colère. L'appel est lancé pour ce samedi 12 décembre à Vannes. Réunion publique mardi soir, manifestation samedi… Les opposants au dragage du port de La Trinité-sur-Mer passent à l’action. Avec force et démonstration, à l’instar de leur vide-grenier des fonds marins prévu aux portes du conseil général. A compter de la mi-janvier 2010, la pelleteuse devrait à nouveau plonger son godet dans le port de La Trinité-sur-Mer. La seconde tranche des travaux de dragage reste inscrite à l’agenda du conseil général du Morbihan etd u syndicat mixte des ports et bases nautiques du département. Une décision qui s’apparente à une obstination pou rles associations opposées à ce chantier. Elles y voient et dénoncent « un grave déni du principe de précaution ». Dans leurs rangs, la colère gronde et la fronde s’organsie. Au menu, réunion publique et manifestation.  « La mer n’est pas une poubelle  »Ce mardi 8 décembre, à 19 h à la salle des fêtes de Saint-Gildas de Rhuys, les associations de la presqu’île, remontées contre l’immersion des vases trinitaines, invitenlt a population à une réunion publique. « On souhaite expliquer les raisons de notre opposition à ce chantier », indique André Dorso, président de Sémaphore. Elus de la presqu’île, professionnels de la mer, scientifiques, citoyens y interviendront, histoire de galvaniser la mobilisation en vue de la manifestation programmée quatre jours plus tard.  Une montagne de « monstres » Samedi 12 décembre, 15 h place des Lices à Vannes. Le mouvement prendra du corps et du chœur en défilant dans les rues de la préfecture « contre le déversement des vases contaminées dans la baie de Quiberon ». Treize associations, dont France Nature Environnement, signent cet appel à manifester. Le cortège rejoindra le parvis du conseil général où les organisateurs prévoient le déballage d’un gran dvide-grenier des fonds marins. L’idée : déposer dveant les grilles du Département une montagne de « monstres », des macro-déchets types carcasses de vélos, pneus, chaussures… que chaque manifestant est invité à apporter. « Lors du désenvasement du port trinitain, les déchets ne sont pas triés. Tout est balancé en mer. Ce qui représente quelque 6 000 T de « monstres » clapés au large de Rhuys. A notre tour, nous souhaitons déposer des macro-déchets pour bien illustrer que ces travaux de dragage sont réalisés n’importe comment », explique André Dorso. La manifestation se prépare déjà sur le site de l’sasociation Sémaphore où une centaine de sympathisants, à travers la France, ont d’ores et déjà apporté leur soutien.  > Réunion publique, mardi 8 décembre 2009, à 19 h à la salle Kercadarec (salle des fêtes) de Saint-Gildas de Rhuys > Manifestation, samedi 12 décembre 2009, à 15 h place des Lices à Vannes               01
Le Télégramme   MORBIHAN Presqu'île de Rhuys. La pression monte contre les dragages 9 décembre 2009   ·  ·  ·  ·Réunion de mobilisation contre les vases, hier soir, à Saint-Gildas-de-Rhuys, avant la manifestation prévue samedi après-midi à Vannes. L'annonce de la reprise de l'immersion des produits provenant du dragage du port de LaTrinité-sur-Mer au large de la presqu'île de Rhuys suscite une nouvelle vague de protestation, particulièrement à Saint-Gildas, dont le maire, DominiqueVanard, a réclamé, hier, «un moratoire», applaudie par les 110 personnes participant à cette réunion. 30.000 tonnes de vases restent encore à extraire du port de LaTrinité. Le Syndicat mixte des ports du Morbihan, maître d'ouvrage, entend reprendre les travaux, à la suite d'un accord donné par le préfet, François Philizot. Les opposants font de leur côté monter la pression pour stopper l'opération et obtenir de nouvelles études. «Les dragages sont nécessaires mais il faut qu'ils aient lieu plus souvent et dans des quantités moindres», a souligné, hier, Dominique Vanard, regrettant que «desquestions scientifiques restent sans réponse», notamment en ce qui concerne le TBT. La présence de cette substance chimique utilisée autrefois dans les peintures antifouling des bateaux de plaisance a été mise en évidence par des analyses d'Ifremer sur la zone de dispersion, sans qu'on puisse toutefois dire si ce TBT, à l'état de traces, est dû aux vases immergées ou s'il existait déjà.  «Dix raisons de dire non»  «Ce TBT atteste d'une contamination», souligne André Dorso, président de l'association Sémaphore, qui a développé «dix raisonsde dire non» à la poursuite de l'opération. Alain Raud, adjoint aux maires de Sarzeau, a indiqué que les cinq maires de la presqu'île vont prendre bientôt «une décision commune».               11
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