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Elias Samo, professeur de relations internationales dans des universités américaines et syriennes.
Il y a deux visions contradictoires de la Syrie. Selon la première, la Syrie est un rabat-joie, une nation mystérieuse, énigmatique, radicale, belliciste, opposée à la paix, un parrain du terrorisme, un membre de l’axe du mal, etc.
La seconde, mettant de côté les slogans politiques et la gesticulation idéologique utilisés à des fins nationales et régionales, considère que la Syrie est pragmatique, un chasseur de primes, un dur négociateur et un décisionnaire, sans doute le meilleur d’entre tous. Ces caractéristiques font partie du patrimoine génétique syrien, et remontent à plusieurs milliers d’années, aux anciens souks et bazars d’Alep et de Damas, dont certains existent encore aujourd’hui.
Rien n’est jamais noir ou blanc et, dans le cas de la Syrie, les deux opinions se valent.

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Publié le 10 octobre 2011
Nombre de lectures 283
Langue Français

Extrait

Politiques méditerranéennes |Le Moyen-Orient Syrie :un aperçu de la situation
Elias Samo Professeur de relations internationales dans des universités américaines et syriennes (Ret.)
Dans un Moyen-Orient en proie au tumulte, aucune déclaration ne souligne la centralité de la Syrie au-tant que celle d’Henry Kissinger, il y a plus de 30 ans, selon laquelle les Arabes ne peuvent faire la guerre sans l’Égypte et la paix sans la Syrie. On pourrait élargir l’affirmation de Kissinger et dire que ni la paix israélo-arabe ni la stabilité régionale ne sont envisageables sans la Syrie. Ayant résisté aux tempêtes voisines qui ont marqué la décennie, la Syrie se sent, à raison, au cœur des événements de la région, en étant mêlée à tout. Pour le pays, 2009 a été une excellente année dans une mauvaise décennie. Le temps où la Syrie était un pa-ria, une nation isolée, calomniée, ignorée et considé-rée par le Président américain George W. Bush comme « un fruit mur prêt à être cueilli » est révolu. Les appellations d’« État voyou » et d’« axe du mal» ne sont plus d’usage et ont été remplacées par des ouvertures amicales ainsi qu’un processus d’enga-gement émanant de sources auparavant inamicales, pour ne pas dire hostiles, dont les États-Unis, l’UE et certains pays arabes. La Syrie a quelques atouts dans son jeu qu’elle uti-lise pour s’attaquer aux conflits régionaux, le proces-sus de paix israélo-arabe, la stabilité du Hamas au Liban avec le concours du Hezbollah, la stabilité en Irak avec l’aide des divers baassistes, les groupes sectaires et ethniques que la Syrie a soutenus par le passé, des liens étroits avec l’Iran, ainsi que son hé-ritage et son efficacité dans la lutte contre le terro-risme. À vrai dire, il convient de préciser que c’est feu le Président Hafez Al-Assad qui a distribué les cartes et que c’est son fils, le Président Bashar Al-Assad, qui a nourri le jeu, aidé en cela par les erreurs
de tiers, en particulier les incursions violentes des Américains en Irak et ailleurs ainsi que les folies is-raéliennes malencontreuses au Liban et à Gaza. Le leader syrien a abattu ses cartes en faisant preuve de finesse, et en conjuguant idéologie et pragma-tisme.
Un aperçu régional
En proie au tumulte, le Moyen-Orient est le théâtre de trois grands conflits : le conflit israélo-arabe, ce-lui entre les sunnites et les chiites ainsi que le conflit arabo-perse. La Syrie peut jouer un rôle crucial dans chacun d’entre eux. Toutefois, ce qui importe à ses yeux, c’est la façon dont son rôle dessert ses intérêts nationaux, lesquels forment un cadre repo-sant sur trois piliers : 1) la récupération du Golan, probablement dans le cadre d’une paix israélo-arabe globale, 2) la reconnaissance de la centralité de la Syrie dans la région et 3) la sécurité de la Sy-rie dans un contexte de paix et de stabilité régio-nales. Afin de concrétiser ses objectifs, la politique étrangère syrienne mélange idéologie et pragma-tisme, ce dernier étant capital. C’est peut-être ce pragmatisme qui explique comment la Syrie peut s’allier à l’Irak sunnite et en réalité avec d’autres groupes irakiens dont les chiites et les Kurdes, en plus d’épauler le Hezbollah chiite au Liban. Les liens étroits de la Syrie avec l’Iran, le Hezbollah et Ha-mas, qu’Israël aimerait tous voir disparaître, peuvent sembler en contradiction avec la volonté de la Syrie de faire la paix avec Israël. L’alliance entre la Syrie et la Perse chiite peut sembler contraire à l’arabisme de la Syrie sunnite. Celle de la Syrie avec les deux principales puissances non arabes de la région, à savoir la Turquie, qui a des relations stratégiques avec Israël, et l’Iran, qui souhaite la destruction de l’Israël, peut sembler incongrue. Cela en dit long sur
le pragmatisme de la Syrie et, contrairement à cer-ce monde, les traces qu’ils ont laissées sur le conflit tains malentendus, la Syrie n’est ni insensible ni dis-israélo-arabe et d’autres questions régionales sont posée à se réaligner, à moins que les circonstancesencore bien marquées. À la lumière des nouveaux soient favorables.développements dans la région, dont l’invasion amé-ricaine de l’Irak, le conflit entre les sunnites et les chiites ainsi que la montée des aspirations hégémo-Le fossé arabo-arabe. Un aperçuniques de l’Iran, la balance arabe, en particulier par-mi les Arabes du Golfe, a penché vers le modèle de Les relations arabo-arabes ont de tout temps connuSadat et la manne américaine. Par conséquent, la des hauts et des bas, empêtrées dans les tensionsSyrie a été tenue à l’écart de la tripartite tradition-résultant d’opinions divergentes sur des questionsnelle irrégulière entre l’Égypte, l’Arabie saoudite et la régionales. À l’heure actuelle, les Arabes sont divi-Syrie. Quoi qu’il en soit, le récent rapprochement sés en deux groupes, avec d’une part les modérésentre la Syrie et l’Arabie saoudite est un prélude au et, de l’autre les radicaux, soit ceux qui prônent lerepli de la Syrie. Dès lors, le fossé arabe actuel tient consensus contre ceux qui préconisent la résis-davantage dans l’opposition entre l’approche con-tance. Le fossé qui les sépare est dû à leurs pointssistant à mettre tous ses œufs dans le panier améri-de vue différents sur les trois grands conflits : lecain et celle prônant de « ne pas mettre ses œufs conflit israélo-arabe, celui entre les sunnites et lesdans un même panier ». Cependant, ce qui importe chiites et le conflit arabo-perse. Pour la Syrie, c’estavant tout pour la Syrie, c’est son voisinage im-le conflit israélo-arabe qui prévaut. Quant aux deuxmédiat. autres, elle rejette la notion d’un conflit chiite-sunnite sectaire et estime que le conflit arabo-perse doit être traité par la voie du compromis et la résolutionLiban pacifique des questions litigieuses. De l’avis de Damas, le fossé entre les Arabes en ceÀ l’ouest, le Liban, à savoir le talon d’Achille de la qui concerne le conflit arabo-israélien est le fruitSyrie, se situe dans la sphère d’influence de cette d’une lutte entre le modèle de Sadat et le modèledernière ; ce qui explique le caractère asymétrique d’Assad. Damas et Le Caire se livrent une partie dedes relations entre les deux États. À la lumière de bras-de-fer afin de déterminer qui symbolise et re-ses traditions démocratiques et de la présence présente l’arabisme. Les tensions entre les deuxd’une multitude de factions guerrières religieuses et États se sont accrues après la dissolution de la Ré-sectaires, le concept selon lequel le Liban est un publique arabe unie en 1961, suivie de la signatureÉtat improbable n’est pas totalement faux. Par par feu le président égyptien Sadat d’un traité deailleurs, même s’il devient probable, il ne peut se paix distinct avec Israël en 1979. Sadat était con-gouverner lui-même. Dans le cas contraire, c’est une vaincu 1) qu’il était peu probable qu’Israël concluebombe à retardement. Voilà une notion dérangeante un traité de paix global avec les Arabes et qu’il privi-pour la Syrie qui souhaite un Liban réconcilié, dirigé légierait une démarche progressive, la paix petit àpar un gouvernement d’unité nationale. Les factions petit et 2) que les États-Unis avaient en main touteslibanaises ont tenté, des mois durant, de s’entendre les cartes du processus de paix. Dès lors, en l’ab-sur la constitution d’un tel gouvernement, en vain. sence de toute implication régionale, Sadat s’estMais quand la Syrie a souhaité voir un gouvernement senti suffisamment fort, indépendant et confiantd’unité nationale au Liban cela s’est fait avec un pour mettre tous ses œufs dans le panier américaincoup de pouce de l’Arabie saoudite. Récemment, le et signer un traité de paix séparé avec Israël, qui se-Premier ministre libanais Saad Hariri s’est rendu à rait vraisemblablement suivi par d’autres.Damas pour faire part de ses regrets – ouvertement En comparaison, feu le président syrien Assad, limitéou non – s’agissant de ses indiscrétions et méfaits par des considérations régionales, convaincu de ladu passé, en quête d’un nouveau départ. Le dépla-futilité d’une paix progressive et conscient du rôlecement était par ailleurs un aveu de la part du diri-crucial des États-Unis tout en doutant de l’engage-geant libanais que la Syrie est le décideur politique ment américain dans le processus de paix, a optéau Liban, que l’armée syrienne soit présente ou non pour l’attentisme, l’empreinte de son approche pa-sur le sol libanais. Damas lui a réservé un accueil tiente. Bien que les deux dirigeants ne soient plus dechaleureux, mettant le passé de côté.
Irakcommencé à se réchauffer, en particulier après que le président Bashar Al-Assad ait succédé à son père À l’est, l’Irak a de tout temps été un rival de la Syrie.en 2000. Les tambours de la guerre se sont tus et Toutefois, avec l’invasion américaine en 2003, ceont été remplacés par une alliance, grâce au prag-pays est devenu une menace pour la sécurité comp-matisme des autorités à Damas et à Ankara. Outre te tenu de l’hostilité viscérale affichée à l’égard deles avantages mutuels bilatéraux, cette alliance pro-Damas et des rumeurs à Washington voulant que lacure à la Syrie une sécurité le long de sa longue Syrie soit la suivante sur la liste des ennemis. Néan-frontière au nord, lui permettant de se concentrer sur moins, grâce à la gestion calamiteuse de la guerresa frontière méridionale avec Israël, potentiellement par les Américains et au départ du président Bush,explosive. Au-delà des considérations bilatérales, la Syrie a disparu de la liste des ennemis de Wash-aux yeux de Damas, l’alliance de la Syrie avec l’Iran ington. Le président Obama sait qu’en usant deset celle avec la Turquie constituent un groupement bonnes mesures d’encouragement, Damas peutrégional tripartite. Reste à espérer que le récent rap-fournir des données utiles sur l’Irak – et d’autresprochement entre la Syrie et l’Arabie saoudite favori-pays – grâce aux liens qu’elle a entretenus par lesera la renaissance de la tripartite arabe entre la Sy-passé avec diverses factions irakiennes. La Syrierie, l’Arabie saoudite et l’Égypte. La Syrie peut jouer souhaite un Irak réconcilié, uni, stable, séculaire etle rôle de facilitateur et veiller à ce que les deux nationaliste dans les rangs arabes. Opposée à l’ori-groupes coopèrent aux fins de la paix et de la sécu-gine à l’invasion américaine, la Syrie plaide à présentrité régionales. pour un retrait des troupes américaines. L’ironie tou-tefois, c’est que, si sous l’administration de Bush la Syrie craignait qu’un succès américain ne déboucheIsraël sur une invasion militaire américaine de la Syrie, cette dernière a désormais peur qu’un échec desAu sud, Israël, ce géant militaire invincible, occupe le Américains et un retrait éventuel puisse laisser uneGolan syrien et constitue une menace perpétuelle vacance du pouvoir, et donc engendrer de poten-pour la fragile Syrie. Les relations israélo-syriennes tiels conflits sectaires nationaux entre sunnites etsont liées aux relations américano-syriennes ainsi chiites ainsi que des conflits ethniques entres lesqu’au processus de paix israélo-palestinien. Si Arabes et les Kurdes, en plus de conflits régionaux.chaque question peut être traitée séparément, au-Les États arabes et la Turquie visent un Irak réconci-cune ne peut être réglée individuellement : c’est un lié et uni, de préférence sous domination sunnite ettout. La récupération du Golan est un objectif majeur avec une maîtrise des aspirations d’indépendancede la politique étrangère syrienne. Le processus de kurdes. L’Iran désire quant à lui un Irak tourné vers lapaix israélo-syrien vient de connaître un recul magis-Perse et sous domination chiite.tral depuis ces jours prometteurs des années 1990 où il était question de négociations bilatérales axées sur quatre questions litigieuses : le retrait israélien La Turquiedu Golan, les dispositions relatives à la sécurité, la normalisation des relations et un calendrier pour la Au nord, la Turquie, une puissance régionale nonmise en œuvre du traité de paix. Israël et les États-arabe majeure et un voisin hostile depuis la dissolu-Unis ont désormais rendu le processus multilatéral, tion de l’Empire ottoman après la fin de la premièrele Hezbollah, le Hamas et l’Iran étant pris en compte Guerre mondiale et en particulier après la Deuxièmedans l’équation. Ce qui complique les choses, c’est Guerre mondiale et l’avènement de la guerre froideun gouvernement d’extrême-droite en Israël, dirigé qui a placé les deux voisins de part et d’autre dupar le Premier ministre Nétanyahou, qui a déclaré fossé créé par la guerre froide. Les hostilités étaientque « la frontière syrienne avec Israël est la plus sûre dues à un différend historique ainsi qu’à plusieursdont Israël dispose depuis 35 ans » ; aussi, pourquoi questions litigieuses ayant trait à des problèmesvouloir la réparer s’il n’y a pas de faille ? transfrontaliers, à la sécurité à la frontière, au par-Compte tenu de la position du président Bashar Al-tage de l’eau et au problème kurde. Les relationsAssad selon laquelle le Golan n’est pas négociable étaient à ce point tendues en 1998 que la guerre aet que la paix avec Israël est conditionnée par un re-été évitée de justesse. Les relations ont néanmoinstrait total d’Israël et compte tenu du fait que Nétanya-
hou refuse de se retirer du Golan – et peut-être uni-dispositions en matière de sécurité et à fournir les quement du Golan – on est en droit de douter d’unefonds nécessaires pour la mise en œuvre de l’ac-reprise quelconque des négociations dans un avenircord. Quoi qu’il en soit, pour que les États-Unis proche. Pour compliquer les choses, le processus des’engagent, Washington exige a priori une réorienta-paix israélo-palestinien, dans l’impasse, entre danstion stratégique de la Syrie notamment au niveau de l’équation israélo-syrienne. Néanmoins, si les exi-ses relations avec l’Iran, le Hezbollah, le Hamas, le gences minimales de paix devaient être satisfaitesLiban et l’Irak. Pour Damas, la paix avec Israël et la tant pour la Syrie que pour Israël, la question est denormalisation des relations avec Washington favori-savoir si le président Bashar Al-Assad signerait unserontde factoladite réorientation : c’est le fameux traité de paix séparé avec Israël, que condamnait Sa-paradoxe de l’œuf ou de la poule. date, en tenant ainsi à l’écart les Palestiniens, quiEspérons que le statu quo soit maintenu étant donné sont la cause de l’occupation du Golan, en particulierque la période d’attente va être longue au niveau du à la lumière de sa déclaration selon laquelle touteprocessus de paix israélo-syrien, et ce, pour les rai-paix dans la région est conditionnée par une paix glo-sons suivantes : 1) l’inquiétude d’Obama quant aux bale entre les Israéliens et les Arabes ? Ou refuse-nombreux problèmes nationaux et internationaux rait-il de signer un traité de paix séparé avec Israël,ainsi que son insistance sur le processus israélo-pa-signifiant ainsi son refus de récupérer le Golan, à sa-lestinien ; 2) l’intransigeance de Nétanyahou et son voir le principal objectif de la politique étrangère de larefus d’apporter une solution puisqu’il n’y a pas de Syrie ? Le dirigeant syrien est le seul à pouvoir ré-problème ; et 3) la patience légendaire de la Syrie soudre l’énigme et il cache son jeu. Chaque chosepuisque le Golan est occupé depuis quatre décen-en son temps, mais ce temps viendra-t-il ?nies et que Damas peut attendre encore plus long-temps s’il le faut. Entre-temps, Damas a le sentiment de peser sur la région tandis que certains dirigeants Les États-Unis sont les seuls àisraéliens rechignent à quitter leur cocon de crainte d’être arrêtés pour les crimes de guerre qu’ils ont pouvoir exercer une influence commis à Gaza. Cela ne fait que quelques années sur les deux camps. Quoi qu’il que la Syrie était considérée comme un paria inter-en soit, pour que les États-Unis national alors qu’Israël tirait les ficelles à Washing-s’engagent, Washingtonexigeton, en Europe et dans certains États arabes. À l’heure actuelle, Damas est devenu la Mecque des a priori une réorientation responsables occidentaux alors que les Israéliens stratégique de la Syrie sont évités de par le monde. notamment au niveau de ses relations avec l’Iran, le Hezbollah, Conclusion le Hamas, le Liban et l’Irak Il y a deux visions contradictoires de la Syrie. Selon la Tant la Syrie qu’Israël savent que Washington est lapremière, la Syrie est un rabat-joie, une nation mysté-pierre angulaire du processus de paix et pourraitrieuse, énigmatique, radicale, belliciste, opposée à la éventuellement rompre l’impasse. L’administrationpaix, un parrain du terrorisme, un membre de l’axe du Obama a éliminé l’opposition de la précédente ad-mal, etc. La seconde, mettant de côté les slogans ministration Bush à la reprise des négociations entrepolitiques et la gesticulation idéologique utilisés à la Syrie et Israël ; toutefois, la reprise de ces der-des fins nationales et régionales, considère que la nières dépend d’une amélioration des relations amé-Syrie est pragmatique, un chasseur de primes, un dur ricano-syriennes. Damas et Washington ont com-négociateur et un décisionnaire, sans doute le mei-mencé à s’engager peu après l’investiture d’Obama.lleur d’entre tous. Ces caractéristiques font partie du Un an a passé et il n’y a aucun résultat tangible. Lapatrimoine génétique syrien, et remontent à plusieurs Syrie est consciente que si les États-Unis ne s’impli-milliers d’années, aux anciens souks et bazars d’Alep quent pas, les négociations israélo-syriennes sontet de Damas, dont certains existent encore aujour-futiles. Les États-Unis sont les seuls à pouvoir exer-d’hui. Rien n’est jamais noir ou blanc et, dans le cas cer une influence sur les deux camps, à faciliter lesde la Syrie, les deux opinions se valent.
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