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Publié le 08 mars 2013
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Langue Français

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Comment l’Église catholique élit le pape Et Jésus dit à Simon Pierre: « …. j’ai prié pour toi afin que ta foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. » (Luc22, 32) Le pape, Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, Chef du collège des évêques, Serviteur des serviteurs de Dieu. Le processus de sélection d’un nouveau pape a lieu à Rome. À cet endroit, le collège des cardinaux (les principaux conseillers du pape) se rassemblent pour élire l’évêque de Rome… « principe perpétuel et visible, fondement de l’unité tant des évêques que de la masse des fidèles » (Lumen Gentium, n° 23). Lorsqu’un pape décède Lorsqu’un pape décède, les cardinaux à la tête des diverses agences de la Curie romaine (les services administratifs et judiciaires du Vatican) abandonnent leur fonction à l’exception du camerlingue (le chambellan de la Sainte Église romaine). Ce dernier est chargé de l’administration des affaires du Saint-Siège, pendant l’interrègne (période entre la mort d’un pape et l’élection de son successeur). Il organise les funérailles du pape et dirige l’élection du nouveau pape, avec le concours de certains cardinaux préalablement choisis. Questions fréquemment posées Est-ce que saint Pierre était réellement le « premier évêque de Rome »? Les évêques sont les successeurs des apôtres. L’évêque de Rome est donc le successeur des apôtres sur le siège ou la cathèdre de l’Église de Rome. On dit généralement de l’évêque de Rome qu’il est le successeur de Pierre et de Paul, parce qu’ils ont témoigné de leur foi par le martyre. L’Église de Rome les honore comme ses fondateurs et ses patrons. Leur fête est célébrée ensemble le 29 juin de chaque année. Le Christ a choisi saint Pierre pour être le premier parmi le groupe des disciples. Même si les textes du Nouveau Testament ni ses contemporains n’ont pas attribué le titre d’évêque à Pierre (ce n’est qu’à partir du deuxième siècle que les documents lui accordent ce titre), on l’honore depuis en tant que premier évêque de Rome. Depuis quand l’évêque de Rome est-il appelé « pape »? Le mot « pape » qui veut dire père nous vient du grec ancienpapas. C’est un terme affectueux pour désigner un père de famille. Le mot a été emprunté par le haut latinpapacomme signe de respect. Lors des premiers siècles de l’Église, c’était un titre ecclésiastique s’appliquant à tous les membres du clergé en tant que chefs de familles spirituelles.
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Dans l’Église latine, le terme en est graduellement venu à être réservé aux membres du clergé en position d’autorité. Au cinquième siècle, le mot latinpapaétait utilisé tout spécialement pour désigner l’évêque de Rome, mais pas exclusivement. Ce n’est que depuis le huitième siècle qu’il est utilisé en Occident pour désigner l’évêque de Rome. Le pape Grégoire VII (1073-1085) a rendu officiel l’usage de ce titre, le réservant à l’évêque de Rome pour l’Église d’Occident. En Orient, certains évêques portent encore ce titre de pape. Qui est éligible à devenir pape? Le nouveau pape n’a besoin que d’être un homme baptisé vivant en règle avec l’Église. Cependant, c’est généralement l’un des cardinaux membre du Collège cardinalice qui est choisi comme nouveau pape. Si la personne choisie n’est pas un évêque, elle est ordonnée avant d’accéder aux fonctions pontificales. Qui élit le pape? Seuls les cardinaux de l’Église catholique romaine peuvent élire un pape; c’est un droit exclusif qu’ils détiennent depuis 1059. Les cardinaux électeurs, par l’entremise desquels l’Esprit Saint choisit le pape, doivent être âgés de moins de 80 ans pour avoir droit le vote. À l’heure actuelle le nombre des cardinaux électeurs s’élève à 118. Qui sont les cardinaux? Les cardinaux ne font pas partie des ordres conférés par l’Église au même titre que les évêques ou les prêtres. Ainsi ils ne sont pas ordonnés comme cardinaux, mais c’est le pontife romain, le pape, qui leur confère ce titre. Les cardinaux sont des évêques « remarquables par leur doctrine, leurs mœurs, leur piété et leur prudence dans la conduite des affaires » (Code de droit canonique, art. 351, par. 1). S’ils ne sont pas déjà évêques lors de leur nomination, ils doivent recevoir l’ordination épiscopale, à moins d’obtenir du pape lui-même une dérogation à cet effet. Est-ce que le pape peut choisir son successeur? Non, même si la légende prétend que saint Pierre a peut-être influencé le choix de son er successeur, saint Clément I . L’histoire nous démontre que certains papes ont désigné des candidats à leur succession. (Grégoire VII, par exemple, l’a fait en 1085.) Mais il n’est jamais survenu qu’un pape nomme son successeur. Les procédures par lesquelles un pape est choisi ont évolué au cours de l’histoire de la papauté. Quand un nouveau pape est-il choisi? Les règlements de succession stipulent qu’un conclave (une réunion à huis clos des membres électeurs du collège des cardinaux pour élire un pape) doit être convoqué de 15 à 20 jours après le décès du pape. Le matin de l’ouverture du conclave, les cardinaux concélèbrent la messe. Pendant l’après-midi, ils se dirigent vers la chapelle Sixtine où ils font le serment de garder le secret, avant de commencer à délibérer et à voter. Qu’est-ce qu’un conclave? Le mot « conclave » vient du latincum clavequi signifie « avec une clé ». Le terme est utilisé suivant la pratique d’enfermer les cardinaux à clé dans la chapelle Sixtine pendant leurs délibérations. Cette pratique de fermer les portes à clé, pour prévenir les délais et pour assurer le secret, a été instituée par le pape Grégoire X en 1274. Son élection avait été retardée pendant deux ans et neuf mois.  2
Aujourd’hui, cette pratique est l’une des nombreuses mesures prises pour assurer le secret de la réunion, y compris celles en place pour empêcher l’utilisation d’appareils d’écoute dans la chapelle Sixtine. Les cardinaux qui participent à l’élection demeurent dans la Maison Sainte-Marthe, une résidence située à l’intérieur du Vatican, afin qu’ils ne soient pas soumis à des influences externes. Pendant toute la durée de l’élection, ils doivent s’abstenir de communiquer avec le monde extérieur, par écrit, par téléphone ou par tout autre moyen de communication (Universi Dominici Gregis, n° 44) . Comment les cardinaux choisissent-ils le pape? Les cardinaux choisissent le pape par scrutin secret. Avant de voter, ils font le serment de garder le secret. Seuls ceux qui sont activement impliqués dans le conclave peuvent demeurer dans la chapelle Sixtine pendant le vote et le décompte du scrutin. Autrefois, il existait trois moyens d’élire un pape: a) par inspiration ou acclamation, c’est-à-dire lorsque les cardinaux sont unanimes dans leur choix et qu’ils proclament le nom de l’élu à voix haute; b) par compromis, lorsque tout le monde s’engage à respecter la décision prise par un groupe de trois, cinq ou sept cardinaux ayant été unanimement choisis pour représenter tous les autres; et c) par scrutin secret, la procédure normale d’élection. Quelle est la majorité requise pour l’élection du pape? Depuis 1179, les règlements stipulent qu’il faut la majorité des deux tiers des suffrages au Collège des cardinaux pour être élu. Cette exigence a été réaffirmée par le pape Jean-Paul II dans la constitution apostoliqueUniversi Dominici Gregis. Cependant il a précisé que, si aucun cardinal n’a reçu les deux tiers des votes après un certain nombre de tours de scrutin, les cardinaux peuvent accepter d‘élire le pape à majorité simple des voix (cinquante pour cent plus une) au lieu d’exiger la majorité des deux tiers. Est-ce qu’un cardinal peut « faire campagne » pour être élu pape? Non. Il est interdit de discuter de la succession du pape avant le décès de ce dernier. Même après sa mort, on décourage les cardinaux de faire campagne. C’est un fait que, malgré toutes les spéculations faites dans le grand public, le choix des cardinaux crée souvent des surprises. Est-ce qu’un élu peut refuser de devenir l’évêque de Rome? La tradition stipule que le doyen des cardinaux demande au nouvel élu : « Est-ce que vous acceptez votre élection canonique en tant que souverain pontife? » On dit qu’il y a eu des cas où certains ont refusé leur élection. Cependant, le secret entourant les événements du conclave ne permettent pas de confirmer ces allégations. Qu’arrive-t-il après que le nouveau pape ait accepté son pontificat? Dès qu’il a accepté son élection comme souverain pontife, il devient immédiatement l’évêque de Rome. On lui demande alors sous quel nom il veut être connu. Une fois certaines formalités accomplies, le nouveau pape accueille la foule et il offre sa bénédictionurbi et orbi(à la ville et au monde). Est-ce que tous les papes ont terminé leur pontificat par la mort? Non, il y a eu des papes qui ont démissionné. Lors du premier millénaire, il est survenu certaines démissions, mais les détails demeurent obscurs. En 1294, le pape Célestin V a promulgué une loi canonique stipulant qu’un pape peut se démettre de ses fonctions, et il a choisi lui-même de le  3
faire environ cinq mois après son élection. Auparavant, il avait vécu en ermite et se considérait indigne d’assumer les fonctions papales. Il a survécu deux ans à sa démission. Le dernier pape à démissionner fut Grégoire XII en 1415. Il l’a fait pour mettre un terme au schisme d’Occident (époque où il existait trois prétendants au trône pontifical) et pour permettre la libre élection de son successeur.
Le droit canon actuel fixe les conditions de validité d’une démission papale, et stipule qu’elle doit être « faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit » (Code de droit canonique, art. 332, par. 1). Une prière pour le pape Dieu, source éternelle de vie et de vérité, donne à ton pasteur N. l’esprit de courage et la rectitude de jugement, l’esprit de connaissance et d’amour en menant avec fidélité ceux dont il a reçu la responsabilité. Fais que lui, le successeur de l’apôtre Pierre et le Vicaire du Christ, édifie ton Église dans un sacrement d’unité, d’amour et de paix pour le monde entier. Accorde-nous cette faveur par l’entremise de ton Fils Notre Seigneur Jésus Christ qui vit et règne avec toi et avec le Saint-Esprit, Dieu unique pour les siècles des siècles. Amen. Le saviez-vous? – Saint Pierre (mort vers 64), notre premier pape, (même s’il n’était pas connu sous cette appellation pendant sa vie) est sans doute le pape dont le pontificat a été le plus long? La période s’étendant entre la commission qu’il a reçu du Christ et son martyr couvre à peu près 35 ans. – En 66, élection du premier pape italien : saint Lin. – En 79, saint Anaclet est devenu le premier romain à être élu pape. – Une légende populaire prétend que saint Fabien, dont le pontificat dura de 236 à 250, a été choisi par le Saint-Esprit pour diriger l’Église. Selon la légende, comme le clergé était rassemblé pour élire un successeur au pape, une colombe se posa sur la tête de Fabien, poussant tous ceux rassemblés à le proclamer pape. er – Trois papes ont reçu le titre de « Grand » : il s’agit de saint Léon I (440-461), saint er er Grégoire I (590-604), saint Nicolas I (858-867). On les a surnommés ainsi à cause de la grande influence qu’ils ont exercé sur l’Église. – La tradition qui veut qu’un pape prenne un nouveau nom a commencée en 533 alors que Mercurius (nommé en l’honneur d’un dieu romain) prit le nom de pape Jean II. – L’élection du bienheureux Grégoire X en 1271 a mis fin au plus long interrègne (presque trois ans) dans l’histoire de l’Église, après que les cardinaux aient été soumis à une diète au pain et à l’eau pour les inciter à prendre une décision.
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L’élection d’Urbain V (décédé en 1389) en 1378 marque la dernière fois qu’un candidat à la papauté qui n’était pas encore cardinal fut nommé pape. En 1621, Grégoire XV fut le dernier pape à être élu par acclamation. À Venise en 1800, Pie VII fut le dernier pape à être élu dans un conclave qui s’est déroulé à l’extérieur de Rome. L’élection du bienheureux Pie IX en 1846 fut la dernière qui se soit déroulée hors de l’enceinte de la chapelle Sixtine. Elle eut lieu à Rome mais dans le palais du Quirinal. Pie IX exerça ses fonctions papales pendant près de 32 ans, soit entre 1846 et 1878. Il s’agit du plus long pontificat dont nous soyons sûrs des dates historiques. Le bienheureux pape Jean XXIII (1958-1963) a convié le deuxième concile du Vatican, mettant ainsi de l’avant plusieurs réformes progressistes dans les pratiques de l’Église.
Paul VI (1963-1978) fut le dernier pape à porter la tiare papale, la couronne à trois étages symbolisant l’autorité du souverain pontife. Il déposa ce symbole d’office et en fit cadeau aux pauvres, en signe d’humilité et dans l’esprit de renouveau du concile Vatican II.
– Jean-Paul II, le premier pape d’origine slave, fut celui qui a le plus voyagé dans l’histoire de l’Église catholique romaine. On dit qu’il a contribué à l’effondrement du communisme en Europe centrale et de l’Est. – Suite à chaque session du conclave, tous les bulletins de vote, les notes et les feuilles de comptage sont brûlés. S’il n’y a pas de consensus, une fumée noire s’élève de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant à la foule rassemblée qu’il n’y a pas encore de pape. Auparavant, on obtenait ce résultat en ajoutant de la paille mouillée au brasier, aujourd’hui le même résultat est obtenu par l’addition de pastilles chimiques. Par contre, lorsqu’un pape a été élu, une fumée blanche annonce la bonne nouvelle au monde entier. – Avant de prendre la parole devant l’assemblée des fidèles, le pape nouvellement élu est d’abord revêtu de ses vêtements pontificaux. Comme on ignore quelles seront les dimensions du nouveau pape, on confectionne à l’avance des vêtements de plusieurs tailles différentes. Saint Pierre, le disciple principal Jésus dit à Simon : «… Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. » (Matthieu16, 18) Les évangile synoptiques de Matthieu, Marc et Luc nous parlent d’un pêcheur nommé Simon (Matthieu16, 17) qui fut choisi par le Christ pour être son premier disciple. Jésus lui donna un nouveau nom : Pierre (Cephas, qui signifie « roc» ;Matthieu16, 18), il lui donna aussi un nouveau ministère : celui de « pêcheur d’hommes » (Marc1, 17 etLuc5, 10). Parmi ses contemporains, le statut de Pierre en tant que premier d’une succession et premier choisi a sûrement inspiré un certain respect pour son autorité. L’évangile de Matthieu nous parle de Pierre comme possédant un rôle et un statut particulier. Il marche sur l’eau (Matthieu14, 28-29), reçoit des révélations (Matthieu16.17) et prend part à des événements miraculeux (Matthieu17, 27). C’est Pierre qui pose à Jésus plusieurs questions
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fondamentales (Matthieu15, 15;17, 25-26). On parle même de lui comme du roc sur lequel Jésus veut bâtir son Église. Et c’est lui, Pierre, qui reçoit le premier les instruments d’autorité pour admettre ou exclure (Matthieu16, 18-19).
Selon les évangiles synoptiques, Pierre fait partie avec Jean et Jacques des proches de Jésus. Ils sont témoins avec Jésus de la résurrection de la fille de Jaïre (Marc5, 37), de la Tranfiguration (Marc9, 2). Pierre est parmi ceux à qui Jésus fait un adieu spécial sur le mont des Oliviers (Marc13, 3) et pour qui Jésus offre ses prières à Gethsémani (Marc14, 33). Pierre semble être le porte-parole des disciples (Matthieu15, 15; 19, 27; etc.) dans leur recherche de la signification des paraboles (Luc12, 41). Pierre révèle l’identité réelle du Christ en tant que « Messie » (Marc8, 29). Les évangiles nous parlent aussi des défaillances de Pierre. Il est le disciple qui réprimande Jésus lorsque ce dernier commence à parler de sa mort prochaine à Jérusalem, ce qui l’amène à être appelé « Satan » par Jésus (Marc8, 33). La foi de Pierre faillit lorsqu’il commence à marcher sur les eaux (Matthieu14, 30-31). Il se vante de sa loyauté envers Jésus (Marc14, 29-31;Jean13, 37) avant de renier le Seigneur par trois fois (Marc14, 66-72). C’est pourquoi Jésus prie pour que la foi de Pierre ne défaille pas, pour qu’il soit en mesure de fortifier ses frères (Luc22, 31-32). Plus tard, après les événements de la passion et de la résurrection, Jésus demande à Pierre à trois reprises : « Est-ce que tu m’aimes? » avant de le nommer comme son successeur et le bon pasteur de ses disciples (Jean21, 15-19). Dans les premiers temps de l’Église, Pierre a joué un rôle spécial, Selon Paul, c’est à Pierre que Jésus est apparu le premier après sa résurrection (1 Corinthiens15, 5). On le décrit comme l’un des piliers de l’Église de Jérusalem (les autres étant Jacques et Jean), et le chef de mission chez les circoncis (Galates2, 7-10). Pour ceux qui n’appartenaient pas à l’Église, il était le témoin principal de Jésus (Actes2, 14-36; 4, 7-12). Pour ceux qui étaient au sein de l’Église, il était un juge (Actes 5, 1-10), un missionnaire (Actes9, 32-42) et celui qui réglait les disputes (Actes15, 7-11). C’est Pierre qui a identifié le besoin de remplacer Judas par un nouvel apôtre digne de ce titre (Actes1, 15-22). C’est Pierre qui a expliqué que la loi juive obligeant à consommer de la nourriture cachère ne s’appliquait plus aux disciples de Jésus (Actes10, 13-15). Et c’est encore Pierre qui a reçu l’appel d’envoyer une mission chez les Gentils lorsqu’il a baptisé Corneille et les membres de sa famille (Actes10, 44-48) . Pierre n’est pas demeuré à Jérusalem, mais il s’est rendu à Lydda, Joppé et Césarée (Actes9-10). Il a aussi voyagé à Antioche (Galates2, 11) et peut-être à Corinthe (1 Corinthiens9, 5). Une très ancienne tradition veut qu’il se soit rendu à Rome où il a été crucifié au pied de la colline du Vatican, vers l’an 64, pendant le règne de l’empereur Néron. Des découvertes archéologiques sous la basilique Saint-Pierre ont mis à jour ce que l’on croit être son tombeau. Nous connaissons très peu de chose sur le rôle de Pierre à Rome. Les écrivains du premier et du deuxième siècle nous disent que Pierre et Paul ont joué un rôle important dans la fondation et la conduite de l’Église à Rome. Le ministère de saint Pierre et de ses successeurs L’unique mission qu’a reçu Pierre en tant que chef de la communauté apostolique est connue sous l’appellation de ministère pétrinien. L’Église nous enseigne que c’est saint Pierre lui-même qui continue d’exercer son ministère par l’entremise du pape.
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L’évêque de Rome poursuit ce ministère particulier, comme Pierre, – en étant témoin de sa foi confessée par Pierre; – en conservant l’intégrité de cette foi à mesure qu’elle est répandue dans les Églises locales; – en aidant ses frères, les évêques, à défendre cette foi lorsqu’elle est menacée; – en encourageant et supervisant les activités missionnaires de l’Église; – lorsque c’est nécessaire, et sous la conduite de l’Esprit Saint, en parlant au nom de tous les évêques pour proclamer la vérité révélée au nom de toute l’Église. Toute l’Église catholique, en communion avec les Églises locales, est présidée par l’évêque de Rome. Il porte la responsabilité de préserver l’unité du collège des évêques et de venir en aide et soutenir ses frères évêques. Pour plus de renseignements Constitution apostoliqueUniversi Dominici Gregis(Pasteur de l’ensemble du peuple de Dieu) qui porte sur la vacance du sein du Saint-Siège et l’élection du souverain pontife (22 février 1996, pape Jean-Paul II) etRomano Pontifici Eligendode Paul VI.
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