L’intensité de la pauvreté à Madagascar.
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C'est une des résultats de l'enquête périodique auprès des ménages de l'année 2010. Cette situation aujourd'hui, n'est pas tenu compte de partout, où l'on parle de Madagascar à ce que je sache. On parle de Madagascar pour ses ressources minières plustôt que sa pauvretée. Alors que cette situation représente 11 millions de personnes pauvres. En effet, se sont des gens qui vivent en dessous de seuil de la pauvreté.

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Publié le 15 juin 2012
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Langue Français

Extrait

L’intensitéde la pauvretéàMadagascar.
L’intensité de la pauvreté à Madagascar, c’est-à-dire la moyenne des pourcentages des écarts des consommations des pauvres au seuil alimentaires, se situe à 34,9%. En regroupant les ménages par milieu de résidence, l’on fait le même constat qu’avec la variation des incidences de la pauvreté, ou la hausse est plus importante en milieu rural. Au niveau national, l’intensité de la pauvreté est au même niveau que celle de 2001. En milieu urbain, on retrouve la situation de l’année 1999.
En effet, la pauvreté extrême est définie comme une situation dans laquelle vit un individu qui possède un niveau de consommation agrégée en dessous du seuil alimentaire. Cela veut dire que cet individu n’a même pas la possibilité d’accéder au panier alimentaire minimal fournissant 2133Kcal/jour, évalué à 328162 Ar/an. Ainsi, un peu plus de la moitié, soit 56,5% de la population vivent dans la pauvreté extrême. Cela représente plusde 11 millions de personnes. C’est en milieu rural que l’incidence de la pauvreté est la plus élevée avec un taux de 62,1%, contre 34,6% en milieu urbain.
Le total des écarts par rapport au seuil de pauvreté est de 3298 milliards Ar. Cela représente entre 1/6 et 1/5 du PIB du pays. D’une manière simpliste, il faut donc distribuer cette somme, sans les frais de gestion ni les coûts de distribution, pour qu’il n’y ait plus de pauvre en 2010. Par rapport au seuil de la pauvreté extrême, cet écart est évalué à 1 375 milliards Ar. La part du milieu urbain dans ce total des écarts se chiffre à 151 milliards Ar contre 1 224 milliards Ar pour les ruraux.
Un modèle simple d’imputation montre que, sous une hypothèse de croissance démographique de 3,1% pour les pauvres, et de 1,8% pour les non pauvres – ce qui donne une croissance démographique de 2,8%, pour l’ensemble de la population -, la pauvreté ne reculera que si la croissance économique annuelle réelle est supérieure à 6%. Pour atteindre une incidence de pauvreté de moins de 5% en 2035, il faut une croissance annuelle de la consommation des pauvres de 10% en volume. Au vu des évolutions dans le passé, il faudrait donc une croissance économique annuelle d’environ 15% jusqu’à cet horizon.
Pour ce qui est de l’inégalité, les 10% les plus pauvres. Les plus pauvres consomment moins de la moitié du niveau de consommation des ménages médians. En comparaison avec la situation de l’année 2005, l’inégalité mesurée par le coefficient de Gini a augmenté en passant de 0,365 à 0,403. Ce constat est valable aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural. De 2005 à 2010, ces inégalités sont passées, respectivement, de 0,405 à 0, 418, et de 0,335 à 0,370.
A part l’analyse de la pauvreté, celle de la vulnérabilité constitue une autre approche des conditions de vie des ménages. D’abord, la majorité des ménages malagasy ont déclaré 1 avoir subi un choc les 12 derniers mois précédant l’enquête . Ensuite, l’on observe que les ménages pauvres, ceux résidant en milieu rural et ceux dirigés par un exploitant agricole, sont les plus vulnérables. Enfin, en allant un peu plus en profondeur, l’on constate que les principaux problèmes sont liés au climat et à l’environnement, notamment la sècheresse, l’inondation et les cyclones. Ces trois chocs touchent plus de la moitié des ménages concernés par la question de la vulnérabilité.
1 Source : EPM 2010/INSTAT/DSM Rapport Principal
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