MEPJUIN 2002 en cours
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VUE D'ENSEMBLEConsommation alimentaire :Selon les Comptes nationaux établis bilans d’approvisionnement du taux (huiles et margarines) progressepar l’INSEE, la consommation ali- SCEES qui évaluent la consommation fortement jusqu’à la fin des annéesmentaire des ménages à domicile (éta- humaine globale de chaque matière 70, ralentit sa croissance sur les annéesblie en volume et pondérée par les première. 80, puis diminue fortement sur la der-prix d’une année de référence, ici ceux nière décennie, en raison de l’attitudede 1995) a augmenté en volume de La consommation de féculents vis à vis des problèmes de santé. Ce2,2 % en moyenne par an de 1960 a est en nette diminution... comportement entraîne l’apparition2000. À noter cependant que dans le de produits nouveaux allégés tels quemême temps, la population française a On observe une baisse continue pour le beurre, margarine et pâtes à tartineraugmenté de 0,6 % par an. Les pain et les pommes de terre, avec (formules mixtes), moins riches endépenses de consommation à l’exté- cependant une stabilisation sur la matières grasses. On note aussi unerieur, cafés, restaurants, cantines, dont période récente. Selon les bilans, au augmentation de la consommationle montant a fortement progressé sur cours des dernières années, les pro- d’huile d’olive, réputée meilleure pourla période sont comptabilisées dans duits transformés (chips, purée en flo- la santé.un autre poste. La consommation des cons, pommes de terre ...

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Langue Français

Extrait

VUE D'ENSEMBLE
18
AGRESTE - CONJONCTURE - JUIN 2002
1400
1600
1800
2000
2200
2400
campagne 2002/2003
campagne 2001/2002
campagne 2000/2001
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Estimation provisoire pour avril 2002
1 000 t
Selon les Comptes nationaux établis
par l’INSEE, la consommation ali-
mentaire des ménages à domicile (éta-
blie en volume et pondérée par les
prix d’une année de référence, ici ceux
de 1995) a augmenté en volume de
2,2 % en moyenne par an de 1960 a
2000. À noter cependant que dans le
même temps, la population française a
augmenté de 0,6 % par an. Les
dépenses de consommation à l’exté-
rieur, cafés, restaurants, cantines, dont
le montant a fortement progressé sur
la période sont comptabilisées dans
un autre poste. La consommation des
ménages à domicile progresse forte-
ment, de l’ordre de 4 % dans les
années 1960-1973. Ensuite, la demande
alimentaire arrivant progressivement à
saturation, le rythme de croissance
ralentit (3 % dans les années 1970) et
devient très modéré depuis les années
1990 (environ 1 %), soit du même
ordre de grandeur que l’évolution de
la population. Le changement de
mode de vie des français (urbanisa-
tion, travail féminin, allongement des
temps de transport domicile-travail)
a modifié le comportement d’achat
des ménages. Leurs achats se dépla-
cent de plus en plus des produits agri-
coles ou faiblement transformés vers
des produits plus sophistiqués à plus
forte valeur ajoutée, même si les
matières premières évoluent peu.
Les achats alimentaires des ménages
peuvent s’étudier par grands types
d’aliments, correspondant plus ou
moins à des matières premières agri-
coles et à des filières agroalimentaires.
On a retenu : les féculents (pommes
de terre, farines, pâtes alimentaires,
pain), les corps gras (beurre, huiles et
margarines), les protéines animales
(viandes, poissons frais et poissons
préparés, crustacés, œufs), la filière
« sucre » (sucre brut et produits
sucrés : biscuits, pâtisserie, chocolat,
confiserie), les fruits et légumes frais et
préparés, les produits laitiers et enfin
les boissons (alcoolisées et non alcoo-
lisées). Dans ce cadre, les données
peuvent être complétées par celles des
bilans
d’approvisionnement
du
SCEES qui évaluent la consommation
humaine globale de chaque matière
première.
La consommation de féculents
est en nette diminution...
On observe une baisse continue pour le
pain et les pommes de terre, avec
cependant une stabilisation sur la
période récente. Selon les bilans, au
cours des dernières années, les pro-
duits transformés (chips, purée en flo-
cons, pommes de terre surgelées,
pommes noisettes, dauphines, purée)
remplacent les pommes de terre de
conservation. Les pâtes, le riz sont en
progression sur toute la période, en
raison d’une diversification des pro-
duits, des présentations et de modes
de cuisson plus rapides. De plus, la
consommation, au petit déjeuner, de
céréales transformées explose sur la
période 80-90.
… ainsi que celle des corps gras :
La consommation de corps gras, tant
animaux (beurre, saindoux) que végé-
taux (huiles et margarines) progresse
fortement jusqu’à la fin des années
70, ralentit sa croissance sur les années
80, puis diminue fortement sur la der-
nière décennie, en raison de l’attitude
vis à vis des problèmes de santé. Ce
comportement entraîne l’apparition
de produits nouveaux allégés tels que
beurre, margarine et pâtes à tartiner
(formules mixtes), moins riches en
matières grasses. On note aussi une
augmentation de la consommation
d’huile d’olive, réputée meilleure pour
la santé.
Les produits sucrés compensent
la consommation de sucre brut
La consommation de sucre brut dimi-
nue fortement depuis le milieu des
années 70. À partir des années 1990,
l’utilisation des édulcorants de syn-
thèse se développe en place du sucre
brut. Par contre, la consommation de
produits sucrés (pâtisserie, biscuits,
chocolat, confiserie) progresse conti-
nûment, en raison de la modification
des habitudes de consommation
(grignotage, repas rapides) et de
l’innovation (diversité des produits
Consommation alimentaire :
1999
1996
1993
1990
1987
1984
1981
1978
1975
1972
1969
1966
1963
1960
Indice de volume base 100 en 1995
La consommation de féculents
et de graisses ne suit pas
l'augmentation générale
Source : Insee - Comptes nationaux
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Graisses
Sucre
Boissons
Fruits et légumes
Produits laitiers
Protéines animales
Féculents
Source : Insee - Comptes nationaux
Indice de volume base 100 en 1995
Pâtes, riz, céréales transformées
relaient la consommation de pain
et de pommes de terre
1999
1996
1993
1990
1987
1984
1981
1978
1975
1972
1969
1966
1963
1960
0
20
40
60
80
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120
140
Céréales transformées
Riz
Pâtes alimentaires
Pain
Pommes de terre
VUE D'ENSEMBLE
AGRESTE - CONJONCTURE - JUIN 2002
19
– 300
– 250
– 200
– 150
– 100
– 50
0
50
100
2002/2003
2001/2002
2000/2001
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J
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1 000 t
*
*
moins de féculents et de graisses
par les présentations, multiplication
des arômes, segmentation suivant les
âges, avec par exemple le développe-
ment de la confiserie de poche et des
barres chocolatées). De ce fait, la
consommation globale de sucre
s’équilibre sensiblement sur longue
période. D’après la méthode des
bilans établis par le SCEES pour
Eurostat, la consommation globale, y
compris produits sucrés, est stable à
environ 35 kg par an et par habitant
sur la période 1993-2001.
Les surgelés et plats cuisinés
compensent les fruits et légumes frais
La consommation de l’ensemble de
la filière « fruits et légumes » pro-
gresse, mais ralentit en fin de période.
De plus, le développement des
légumes surgelés et des préparations à
base de légumes (jardinières, rata-
touille, préparations à base de
pommes de terre) prend le relais des
légumes appertisés et des légumes
frais. La consommation de jus de
fruits a explosé grâce à sa consom-
mation au petit déjeuner et à la mul-
tiplication des parfums.
Les produits laitiers
progressent nettement
La consommation de produits laitiers
a fortement progressé sur toute la
période, à l’exception des laits en
poudre et des laits concentrés en net
recul depuis les années quatre-vingt.
La consommation de fromages et de
produits frais (yaourts et desserts lac-
tés frais) s’est fortement développée,
grâce à la diversité des produits (inno-
vation des produits, des textures des
goûts, produits allégés).
La consommation de lait liquide s’est
stabilisée depuis 10 ans. Par contre,
celle de crème est toujours en pro-
gression, tirée par le développement
des produits UHT longue conserva-
tion et des crèmes allégées, plus
faciles d’utilisation et de conserva-
tion que la crème fraîche épaisse.
La consommation de glaces et sor-
bets s’est fortement développée, grâce
à la multiplicité des parfums et des
présentations (glaces à partager et
parts individuelles).
Les protéines de poisson profitent
de la baisse des viandes bovines
La consommation de protéines ani-
males est en forte progression jusqu’à
la fin des années quatre-vingt. Elle se
stabilise sur les dix dernières années.
La consommation de viandes, le prin-
cipal poste, est en forte croissance
jusqu’au début des années quatre-
vingt, croissance qui se ralentit dans les
années quatre-vingt pour aboutir à
une stabilité ensuite. La baisse de
viande bovine est compensée par la
progression de celle de volaille, moins
onéreuse. La consommation de pois-
son frais se développe jusqu’aux
années quatre-vingt, puis est relayée
par les produits congelés plus pra-
tiques à utiliser et à conserver. Depuis
les crises de la vache folle, ces pro-
duits profitent d’un report de consom-
mation au détriment de la viande
bovine. La consommation d’œufs est
relativement stable depuis le début
des années quatre-vingt.
Boissons : le vin transformé en eau
Selon les bilans, la quantité de vin
consommée par habitant se réduit
fortement (de 73 litres par habitant et
par an à 57 litres sur les dix dernières
années). Cette réduction s’ac-
compagne d’une substitution partielle
des vins d’appellation, plus chers, aux
vins de consommation courante. La
consommation de boissons alcoo-
liques distillées progresse, en raison
du développement des achats de spi-
ritueux et de whisky, alors qu’ils se
réduisent pour les liqueurs. De
même, les achats de champagne et
mousseux se développent fortement,
avec un pic pour les festivités de l’an
2000. La progression la plus forte
concerne les boissons rafraîchissantes
(sodas, boissons aux fruits, colas,
tonics) et les eaux de table, notam-
ment les eaux de source, plates et à
bas prix. La consommation de bière
est stable, tout en progressant vers
des segments haut de gamme (spé-
ciales et spécialités).
Œufs
1999
1996
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1960
Source : Insee - Comptes nationaux
La consommation de viande
et d'œufs atteint un plafond
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Poissons
et produits de la mer
Industrie des viandes
Produits de la pêche
Indice de volume base 100 en 1995
Source : Insee - Comptes nationaux
Indice de volume base 100 en 1995
L'émergence
des boissons non alcoolisées
1999
1996
1993
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1987
1984
1981
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Eaux et boissons rafraîchissantes
Boissons alcooliques distillées
Bières
Vins
Champagne et mousseux
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