Niveau: Secondaire, Lycée
ap de déséquilibres cytogénétiques cryptiques Disponible en ligne sur Pathologie Biologie 56 (20 Array-CGH for routine diagnosis of cryptic chromosomal imbalances J. Andrieux Laboratoire de génétique médicale, hôpital Jeanne-de-Flandre, centre hospitalier régional et universitaire, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille cedex, France Reçu le 10 mars 2008 ; accepté le 16 avril 2008 Disponible sur Internet le 2 juin 2008 Résumé La cytogénétique permet de détecter des anomalies génomiques quantitatives de 10 à 15 Mb pour la cytogénétique classique et de 3 à 5 Mb pour la cytogénétique haute-résolution. Ces techniques pangénomiques sont complétées par des techniques plus résolutives, mais ne couvrant pas la totalité du génome (FISH interstitielle, analyse pantélomérique). La CGH-array (puces ADN) permet une approche à la fois globale et hautement résolutive. Cette méthode rapide, sensible et automatisable permet de tester par hybridation compétitive un nombre très élevé de régions du génome. Les puces ADN BACs/PACs et oligonucléotidiques sont utilisées en cytogénétique constitutionnelle, oncohématologique et des tumeurs solides. Elles permettent une résolution pangénomique de 1 Mb à quelques kilobases pour la détection d'anomalies quantitatives et deviennent ainsi le « chaînon manquant » entre la cytogénétique et la biologie moléculaire. Malgré les variations polymorphiques du génome (CNV) et sans remplacer le caryotype, la CGH-array permet la détection d'anomalies infracytogénétiques (cryptiques) et constitue déjà l'examen incontournable de diagnostic pangénomique en génétique clinique.
- array- based comparative
- breast cancer
- cancer
- puce adn
- biologie moléculaire pour la détection de remaniements génomiques quantitatifs
- cytogénétique
- cgh array
- genomic hybridization
- anomalie