Baccalauréat S Liban juin 2005
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Description

Niveau: Secondaire, Lycée
Durée : 4 heures Baccalauréat S Liban juin 2005 EXERCICE 1 4 points Commun tous les candidats Pour chacune des huit affirmations (entre guillemets) ci-dessous, préciser si elle est vraie ou fausse. Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la mention « vrai » ou « faux ». Une réponse correcte rapporte 0,5 point, une réponse incorrecte enlève 0,25 point, l'absence de réponse ne rapporte ni n'enlève de points. Un éventuel total négatif sera ramené à zéro. 1. « Si a est un nombre réel quelconque et f une fonction définie et strictement décroissante sur [a ; +∞[, alors lim x?+∞ f (x)=?∞. » 2. Soient f et g deux fonctions définies sur [0 ; +∞[, g ne s'annulant pas : « Si lim x?+∞ f (x)=?∞ et si lim x?+∞ g (x)=+∞ alors lim x?+∞ f (x) g (x)=?1 ». 3. « Si f est une fonction définie sur [0 ; +∞[ telle que 06 f (x)6px sur [0 ; +∞[ alors lim x?+∞ f (x) x = 0 » 4.

  • affixes respectives des points a?

  • entier

  • reste de la division euclidienne de a141

  • ?z ?

  • repère orthonormal direct


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Publié le 01 juin 2005
Nombre de lectures 34
Langue Français

Extrait

Durée : 4 heures
Baccalauréat S Liban juin 2005
EX E R C IC Epoints1 4 Commun tousles candidats Pour chacune des huit affirmations (entre guillemets) cidessous, préciser si elle est vraie ou fausse. Le candidat indiquera sur sa copie le numéro de la question et la mention « vrai » ou « faux ». Une réponse correcte rapporte0, 5point, une réponse incorrecte enlève0, 25point, l’absence de réponse ne rapporte ni n’enlève de points. Un éventuel total négatif sera ramené à zéro. 1.« Siaest un nombre réel quelconque etfune fonction définie et strictement décroissante sur [a;+∞lim[, alorsf(x)= −∞. » x→+∞ 2.Soientfetgdeux fonctions définies sur [0 ;+∞[,gne s’annulant pas : f(x) « Silimf(x)= −∞limet sig(x)= +∞alors lim= −1 ». x→+∞x→+∞x→+∞ g(x) 3.« Sifest une fonction définie sur [0 ;+∞[ telle que 06f(x)6xsur [0 ;+∞[ f(x) alors lim=0 » x→+∞ x ³ ´ 4.On considère un repèreO,ı,du plan. « Sifest une fonction définie surRalors la droite d’équationx=0 est asymp ³ ´ tote à la courbe réprésentative defO,dans le repèreı,». ¡ ¢ 2x 5.« La fonctionfdéfinie surRparf(x)=x+3x+1 eest une solution surR x de l’équation différentielleyy=(2x+3)e ». 6.Soient A, B, C trois points du plan. On appelle I le barycentre des points A et B affectés respectivement des coefficients 3 et2. « Si G est le barycentre des points A, B et C affectés respectivement des coeffi cients 3,2 et 1 alors G est le milieu du segment [CI] ». 7.Soient A, B, C trois points du plan et G le barycentre de A, B et C affectés res pectivement des coefficients 3,2 et 1. −−→ −−→−−→ « L’ensembledes pointsMdu plan tels quek3MA2MB+MCk =1 est le cercle de centre G et de rayon 1 ». 8.Soient A et B deux points distincts du plan. On désigne parMun point quel conque du plan. « Le produit scalaireMAMB estnul si et seulement siM= A ouM= B ».
EX E R C IC Epoints2 3 Un fabricant d’écrans plasma teste une première fois ses appareils à la sortie de la chaîne de fabrication. Si le test est positif (c’estàdire si l’écran fonctionne correctement), l’écran est ache miné chez le client. Sinon l’écran retourne en usine où il est réparé puis testé une se conde fois. Si ce deuxième test est positif, l’écran est acheminé chez le client, sinon il est détruit. Une étude statistique a permis de montrer que le test est positif pour 70% des écrans neufs sortis directement des chaînes de fabrication, mais que parmi les écrans ré parés, seulement 65 % d’entre eux passent le second test avec succès.
Baccalauréat S 6 juin 2005
A. P. M. E. P.
On note T1l’évènement : « le premier test est positif ». On note C l’évènement : « l’écran est acheminé chez le client ». 1.ation.On choisit un écran au hasard à la sortie de la chaîne de fabric Déterminer les probabilités des évènements T1, et C. 2.La fabrication d’un écran revient à 1000(au fabricant si l’écran n’est testé qu’une fois. Cela lui coûte 50(de plus si l’écran doit être testé une seconde fois. Un écran est facturéaeuros (aétant un réel positif) au client. On introduit la variable aléatoireXqui, à chaque écran fabriqué, associe le « gain »(éventuellement négatif ) réalisé par le fabricant. a.Déterminer la loi de probabilité deXen fonction dea. b.Exprimer l’espérance deXen fonction dea. c.À partir de quelle valeur dea, l’entreprise peutelle espérer réaliser des bénéfices ?
EX E R C IC E3
8 points
Partie A On considère la suite (un) définie par : Z 1 n t pour tout entier naturelnnon nul,un=(1t) e dt. 0 t t 1.Montrer que la fonctionf:t7(2tune primitive de)e estg:t7(1t)e sur [0 ; 1]. En déduire la valeur deu1. 2.Montrer à l’aide d’une intégration par parties que, pour toutnnon nul,
un+1=(n+1)un1 (R)
Partie B On regarde d’abord ce qu’affichent deux calculatrices différentes pour les valeurs approchées des 25 premiers termes de la suite (un) en utilisant pour le calcul la re lation de récurrence (R) cidessus. Voici les résultats affichés par ces deux calculatrices :
Liban
2
Baccalauréat S 6 juin 2005
Valeur den 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Valeur deunaffichée par la première calculatrice 7,182 818 284 5E01 4,365 636 569 1E01 3,096 909 707 5E01 2,387 638 830 1E01 1,938 194 150 8E01 1,629 164 905 1E01 1,404 154 335 81E01 1,233 234 686 9E01 1,099 112 182 8E01 9,911 218 282 5E02 9,023 401 108 0E02 8,280 813 296 3E02 7,650 572 852 2E02 7,108 019 930 9E02 6,620 298 963 6E02 5,924 783 418 6E02 7,213 181 161 2E03 8,701 627 390 9E01 1,753 309 204 2E+01 3,516 618 408 5E+02 7,385 898 658 0E+03 1,624 907 704 7E+05 3,737 288 720 9E+06 8,969 493 030 2E+07 2,242 372 585E+09
Valeur deunaffichée par le deuxième calculatrice 7,182 818 284 6E01 4,365 636 569 2E01 3,096 909 707 6E01 2,387 638 830 4E01 1,938 194 152 0E01 1,629 164 912 0E01 1,404 154 384 0E01 1,233 235 072 0E01 1,099 115 648 0E01 9,911 564 800 0E01 9,027 212 800 0E02 8,326 553 600 0E02 8,245 196 800 0E02 1,543 275 520 0E01 1,314 913 280 06E+00 2,003 861 248 0E+01 3,396 564 121 6E+02 6,112 815 418 9E+03 1,161 424 929 6E+05 2,322 848 859 2E+06 4,877 982 504 3E+07 1,073 156 149 9E+09 2,468 259 144 8E+10 5,923 821 947E+11 1,480 955 486 9E+13
A. P. M. E. P.
Quelle conjecture peuton faire sur la convergence de la suite (un) quand on exa mine les résultats obtenus avec la première calculatrice? Et avec les résultats obte nus avec la deuxième calculatrice ?
Partie C Dans cette partie on se propose d’étudier la suite (un) à partir de la définition : Z 1 n t pour tout entier naturelnnon nul,un=(1t) e dt. 0 1.Montrer que pour tout entier naturelnnon nul,un>0. 2. a.Montrer que pour tout réeltde l’intervalle [0 ; 1] et pour tout entier na turel non nuln
n tn (1t) e6e×(1t) . e b.En déduire que pour toutnnon nul,un6. n+1 3.Déterminer la limite de la suite (un).
Partie D Dans cette partie, on se propose d’exploiter la relation de récurrence (R) vérifiée par la suite (un).
un+1=(n+1)un1 Étant donné un réela, on considère la suite (vn) définie par :
Liban
v1=aet pour tout entier naturel non nuln,vn+1=(n+1)vn1.
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Baccalauréat S 6 juin 2005
A. P. M. E. P.
1.En utilisant le raisonnement par récurrence, montrer que pour tout entier na turel non nuln,vn=un+(n!)(a+2e) oùn! désigne le produit desnpremiers entiers naturels non nuls. 2.Étudier le comportement de la suite (vn) à l’infini suivant les valeurs dea. (On rappelle quelimn!= +∞.) n→+∞ 3.En déduire une raison susceptible d’expliquer les résultats affichés par les deux calculatrices.
EX E R C IC Epoints4 5 Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité ³ ´ Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal directO,u,v. Unité gra phique : 0,5 cm. 2π i 3 On note j le nombre complexe e. 2 On considère les points A, B et C d’affixes respectivesa=8,b=6j etc=8j . π SoitAl’image de B par la rotation de centre C et d’angle. 3 π SoitBl’image de C par la rotation de centre A et d’angle. 3 π SoitCl’image de A par la rotation de centre B et d’angle. 3 ′ ′1.Placer les points A, B, C,A,BetCdans le repère donné. ′ ′′ ′′ ′ 2.On appellea,betcles affixes respectives des pointsA,BetC. ′ ′ a.Calculera. On vérifiera queaest un nombre réel. π ′ −i b.Montrer queb=16e . 3 En déduire que O est un point de la droite BB. c.On admet quec=7+7i 3. ′ ′Montrer que les droites (AA), (BB) et (CC) sont concourantes en O. 3.On se propose désormais de montrer que la distanceMA+MB+MC est mi nimale lorsqueM= O. a.Calculer la distance OA + OB + OC. 3 2 b.Montrer que j=1 et que1+j+j=0. c.On considère un pointMquelconque d’affixezdu plan complexe. 2 On rappelle quea=8,b=6j etc=8j . Déduire des questions précédentes les égalités suivantes :
Liban
2 2 ¯ ¯¯ ¯ (az)+(bz)j+(cz)j=a+bj+cj=22. ′ ′′ d.On admet que, quels que soient les nombres complexesz,zetz:
′ ′′′ ′′ ¯ ¯¯ ¯¯ ¯ z+z+z6|z| +z+z.
Montrer queMA+MB+MC est minimale lorsqueM= O.
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Baccalauréat S 6 juin 2005
EX E R C IC E4 Candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité 1.On considère l’équation (E) :
A. P. M. E. P.
5 points
109x226y=1 xetysont des entiers relatifs. a.Déterminer le pgcd de 109 et 226. Que peuton en conclure pour l’équa tion (E) ? b.Montrer que l’ensemble de solutions de (E) est l’ensemble des couples de la forme (141+226k, 68+109k), oùkappartient àZ. En déduire qu’il existe un unique entier naturel non nuldinférieur ou égal à 226 et un unique entier naturel non nuletels que 109d=1+226e. (On précisera les valeurs des entiersdete.) 2.Démontrer que 227 est un nombre premier. 3.On note A l’ensemble des 227 entiers naturelsatels quea6226. On considère les deux fonctionsfetgde A dans A définies de la manière suivante : 109 – àtout entier de A,fassocie le reste de la division euclidienne dea par 227. 141 – àtout entier de A,gassocie le reste de la division euclidienne dea par 227.
Liban
a.Vérifier queg[f(0)]=0. On rappelle le résultat suivant appelé petit théorème de Fermat : Sipest un nombre premier etaun entier non divisible parpalors p1 a1modulop. 226 b.Montrer que, quel que soit l’entier non nulade A,a227].1 [modulo c.En utilisant1. b., en déduire que, quel que soit l’entier non nulade A. g[f(a)]=a. Que peuton dire def[(g(a)]=a?
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