Corrige IEPP Culture generale 2005 BAC+1
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Entrer à Sciences Po > Epreuves des examens d'entrée Page 1 sur 4Examen d'entrée en deuxième année : rapport des correcteurs sur l'épreuve d'ordre général 2005 Avant propos - La dissertation - Le commentaire Cette année, les candidats qui ont choisi la dissertation sont aussi nombreux que ceux qui se sont tournés vers le commentaire. Pourtant, la moyenne de ce dernier exerciceest sensiblement supérieure à celle du premier sujet. Il faut dire que les problèmes posés par le commentaire ressortissaient, de façon classique, à la philosophiepolitique, domaine dans lequel les candidats sont en général bien préparés. En revanche, la dissertation, qui nécessitait notamment quelques connaissances enépistémologie, en histoire et en sociologie des sciences, s'est révélée plus difficile. Onpeut rappeler ici à l’intention des futurs candidats ce qui est dit de l'épreuve d'ordregénéral dans le « Détail des épreuves » : elle « sollicite les savoirs et les instruments intellectuels normalement acquis au terme d'une scolarité secondaire réussie, quel qu'en soit le champ (philosophique, littéraire, historique, scientifique) ». L'exigence de base est cependant la même dans les deux exercices : une attention rigoureuse et poussée au sujet proposé, une prise en compte scrupuleuse des termes employés et un examen précis des questions particulières qu'ils suscitent. C'est assezdire qu'il ne s'agit pas de réciter un cours, voire des fiches détaillées sur ...

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Langue Français

Extrait

Examen d'entrée en deuxième année :
rapport des correcteurs sur l'épreuve d'ordre
général 2005
Avant propos
-
La dissertation
-
Le commentaire
Cette année, les candidats qui ont choisi la dissertation sont aussi nombreux que ceux
qui se sont tournés vers le commentaire. Pourtant, la moyenne de ce dernier exercice
est sensiblement supérieure à celle du premier sujet. Il faut dire que les problèmes
posés par le commentaire ressortissaient, de façon classique, à la philosophie
politique, domaine dans lequel les candidats sont en général bien préparés. En
revanche, la dissertation, qui nécessitait notamment quelques connaissances en
épistémologie, en histoire et en sociologie des sciences, s'est révélée plus difficile. On
peut rappeler ici à l’intention des futurs candidats ce qui est dit de l'épreuve d'ordre
général dans le « Détail des épreuves » : elle « sollicite les savoirs et les instruments
intellectuels normalement acquis au terme d'une scolarité secondaire réussie, quel
qu'en soit le champ (philosophique, littéraire, historique, scientifique) ».
L'exigence de base est cependant la même dans les deux exercices : une attention
rigoureuse et poussée au sujet proposé, une prise en compte scrupuleuse des termes
employés et un examen précis des questions particulières qu'ils suscitent. C'est assez
dire qu'il ne s'agit pas de réciter un cours, voire des fiches détaillées sur des
problèmes souvent beaucoup trop généraux pour être pertinents sans une adaptation
intelligente au contexte. Un autre défaut majeur des candidats les moins rigoureux
consiste à rapporter systématiquement ce qu'ils croient lire dans les sujets à
l'actualité la plus récente ; les exemples choisis forment alors un catalogue de
banalités, de poncifs trop contemporains pour avoir été suffisamment pensés. Le
sujet « Peut-on contrôler la recherche scientifique ? » n'imposait pas ainsi les
lamentations convenues sur les OGM, le clonage ou l'irresponsabilité caractéristique
des scientifiques, que les correcteurs ont encore trop fréquemment rencontrées ; pas
plus que le propos distancié et mesuré d'Aron n'invitait à faire un procès conformiste
aux supposées " dérives " des démocraties occidentales actuelles.
Il est en outre regrettable qu'un nombre très important de copies se signalent par
une rédaction relâchée, une présentation déficiente et une orthographe
approximative. Même les meilleurs ne sont bien souvent pas exempts de reproches à
cet égard. Plus que jamais il convient de considérer que l'expression correcte et la
clarté de la présentation ne sont pas des ornements négligeables. Les carences
orthographiques sont presque plus inquiétantes chez des candidats qui devraient
avoir appris, après le lycée et une année d'études supérieures, à déjouer les pièges
les plus courants de la langue française : règles de l'accentuation, conjugaison des
verbes, notamment du deuxième groupe, usage des majuscules… Rien, en somme,
qu'une relecture circonspecte ne puisse éliminer à la fin de l'épreuve.
Enfin, deux points de méthode, communs aux deux exercices, posent de plus en plus
de difficultés : l'écriture de l'introduction et de la conclusion, d'une part, et l'utilisation
des exemples, d’autre part. L'introduction doit présenter avec précision les questions
qui seront traitées et dévoiler les contours du raisonnement qui s'ouvre par elle ; c'est
tout spécialement le moment d'une analyse lexicale, d'un travail de distinction
conceptuelle qui permette de cerner les directions possibles de la réflexion. Conclure
revient sans doute à résumer élégamment le développement (ce qui devient trop
rare), mais il faut aussi le justifier et montrer à quoi aboutit la pensée ici déployée :
une prise de position affirmée et personnelle, même si elle a demandé que l’on
convoque des références intellectuelles et culturelles. Or, ces références, exemples et
citations, s’ils manquent à beaucoup de commentaires, sont, partout, trop
régulièrement allusifs : choisir un exemple n'est pas difficile ; autre chose est de
prouver qu'on le possède suffisamment et qu'il convient pour illustrer le moment du
développement où il intervient ; trop de candidats, particulièrement quand ils
s’appuient sur une référence philosophique, négligent de situer son contexte et tout
se trouve dès lors mis sur le même plan, dans une confusion très dommageable. Les
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Entrer à Sciences Po > Epreuves des examens d'entrée
23/11/2006
http://www.sciences-po.fr/admissions/sinscrire/sujets/deuxieme_annee/2005/rapport_general.htm
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