L'art de la guerre au Moyen Age - COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Moine

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L'art de la guerre au Moyen Age - COMMUNIQUE DE PRESSE

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• Publié par: yxewatoh
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Pldliac - Ctes d’Armor 02 96 34 82 10 [e-mail] www.la-hunaudaye.com

Trait de l’art militaire de Vgce, 1290, BNF ms. fr. 1604 f.57 v.

Noyau d’arbalte Chteau de la Hunaudaye Coll CG22

L’art de la guerre au Moyen Age

La professionnalisation des armes Au Moyen Age, la guerre tait souvent faite d’une succession de siges, accompagns d’escarmouches et de dvastationsappeles  chevauches ,plus rarement de bataillesranges. Dans cetteguerre desige, les villesprsentaient plus d’obstaclesque les chteauxisols. Elles n’taient pasmieux fortifies, mais disposaient de ressources matrielles et morales et d’un espace plus favorables  une rsistance de longue haleine. L’art de la guerre s’est enrichi au contact des arabes lors descroisades et a connu de grands changements, notamment la fin duMoyen Age. Les guerres incessantes entre la France et l’Angleterre ont ncessit plus d’effectifs. Nanmoins,l’image des paysans enrls de force et sacrifis aux premires lignes est fausse. Mal arms, mal forms et peu motivs, ils ne formaient pas troupes efficaces. Leur gestion posait plutt des problmes. Pendant la guerre de Cent Ans, les villes reoivent l’obligation de fournir quelques soldats choisis parmi leurs habitants. Pour les mmes raisons, ces recrues se sont aussi releves de pitre qualit. Le seul moyen efficace de renforcerL’ost(service militaire obligatoire pour les e chevaliers) qui ne suffisait plus ds le 12sicle, a donc t de faire appel aux mercenaires. Nanmoins, une fois dmobiliss, les mercenaires avaient tendance  rester sur place et  ravager les campagnes et petites villes dj prouves par la guerre. e Paralllement, l’effectif des chevaliers a diminu  partir du 13sicle au profit des soldatsspcialiss, tels que les archers etarbaltriers, mineurs et matres desengins. Parmiles chevaliers, il faut distinguer les simples chevaliers des chevaliersbannerets. Ceux-ci disposaient d’un cu, dedeux chevauxet de cinq compagnonsd’armes, tandis que le chevalier plus modeste ne disposait que d’unseul cheval et de deux compagnons, appels cuyers.

Les armes Les machines de guerre taient de diffrents types. Parmi les machines de jet utilisant le contrepoids ou le balancier, il y avait la perrire, la bricole, le mangonneau, le trbuchet. Il y avait galementles machinesde sige : le beffroi, sorte de tour d’assaut sur roues, ctoyait le blier, la louve et le corbeau. En ce qui concerne les armes individuelles de jet, on trouve l’arc, la fronde, e mais galement l’arbalte, qui apparat au 14sicle. Cette dernire permettait d’atteindre une cible  une distance beaucoup pus importante que l’arc.