12Magazine mars 2015
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12Magazine, le magazine de toutes les cultures.
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Publié le 24 mars 2015
Nombre de lectures 4
Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 12 Mo

Extrait

numéro 6 Magazine le magazine de toutes les cultures
arts plastiques, arts graphiques, cinéma, théâtre, musique, littérature, mode ...
Jacques Julia Lionel Gachon David Peytavi Louis Donval Philippe Salaün Vlamir Cosma Pierre Soulages
Pôle Nord
Le pôle média
12MAGAZINE le magazine de toutes les cultures
TV12 la chaîne culturelle et pédagogique
STUDIO12 l’atelier de créations graphiques
Deux pôles de
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Sommaire
édito
Tandis que la presse recherche un modèle économique, DouzeFrance.com tente de s’imposer sur le créneau de l’actualité et des contenus culturels et pédagogiques. Les chiffres semblent démontrer que nous sommes sur le bon chemin. Notre start-up propose trois supports média: 12magazine bien entendu mais aussi bientôt une web radio (Fréquence 12) et une web télé (TV12). Je remercie toutes celles et tous ceux qui,correspondants en France ou dans les pays francophones, nous ont fait confiance depuis le début. Je remercie également les lecteurs, toujours plus nombreux qui nous font le plaisir de nous suivre sur le site web ou sur les réseaux sociaux, 82000 lecteurs pour le 12magazine de février ! Pour faire face à notre développement, nous sommes à la recherche de journalistes, pigistes, correspondants mais aussi juristes, développeurs et commerciaux. Dans le numéro 7 d’avril nous vous présenterons le projet inno-passion qui proposera d’aider des porteurs de projets liés aux métiers du numérique, de la presse, de la culture, de l’art... Réservez d’ ores et déjà votre soirée du mercredi 3 juin 2015 ce sera une grande soirée autour de TV12.. Mais avant la sortie du prochain 12Magazine,nous aurons le plaisir de vous présenter le petit dernier: Bibliobus, le nouveau magazine littéraire de DouzeFrance. Décidément, nous sommes vraiment bien avec vous !!!
Philippe Dupayage
douzefrance@gmail.com
image de couverture: abbey clancy by packwood
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Directeur de la rédaction : Philippe Dupayage Ont participé à ce numéro: Rédacteurs : Bernadette Salvador, Nelly Ma-rais, Thierry Berthou, Isabelle Chopin, Patricia Lété, Michael Guedj, Chahdi, Elizabeth Florin.
12MAGAZINE est une publi-cation de l’association La Dou-zième Vague. contact: douzefrance@gmail.com Le numéro précédent de ce ma-gazine a interéssé plus de 80.000 personnes. Merci à nos lecteurs pour cette conïance. Merci à vous !!!
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Peinture
Pierre Soulages Du noir, quelques autres rares couleurs... un peu de bleu, du brou de noix.
Bernadette Salvador
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Pierre Soulages, né le 24 dé-cembre 1919 à Rodez dans l’Aveyron, est un peintre et graveur français associé de-puis la ïn des années 1940 à l’art abstrait. Il est parti-culièrement connu pour son usage des reets de la couleur noire, qu’il appelle noir - lumière ou outre-noir. Ayant réalisé quelque 1 550 tableaux qu’il intitule tous du mot «Peinture», il est un des principaux re-prése n ta n ts d e la p e in -tu re in fo rm e lle .
Il commence à peindre dans son Aveyron natal avant de «monter à Paris» à dix-huit ans pour préparer le professorat de dessin et le concours d’entrée à l’école des beaux-arts. Il y est ad-mis en 1938 mais il est vite découragé par la médio-crité et le conformisme de l’enseignement qu’on y re-çoit . Pendant ce bref séjour à Paris, il fréquente le mu-sée du Louvre et voit des expositions de Cézanne et
Picasso qui sont pour lui des révélations, l’incitant à rentrer chez lui, à Rodez, pour se consacrer unique-ment à la peinture. Il est mobilisé en 1940, mais démobilisé dès l’année sui-vante. Il s’installe en zone libre, à Montpellier, et fré-quente assidûment le mu-sée Fabre. Après la ïn de la guerre en 1946, Pierre Soulages s’installe dans la banlieue parisienne et se consacre désormais en-tièrement à la peinture. Il commence à peindre des toiles abstraites,utilisant le brou de noix, le noir do-mine, toiles refusées au Sa-lon d’automne de 1946. Il les expose au Salon des su-rindépendants en 1947.
Peinture
Ses toiles sombres dé-tonnent au milieu des autres, très colorées: «Avec cela, vous allez vous faire beaucoup d’ennemis», le prévient alors Picabia. Dès le début des années 1950, ses toiles com-mencent à entrer dans les plus grands musées du monde comme la Phillips Gallery à Washington, et le Museum of Modern Art de New York, la Tate Gal-lery de Londres, le Musée national d’Art moderne de Paris, le Museu de Arte mo-derna de Rio de Janeiro etc. Aujourd’hui, plus de 150 de ses œuvres se trouvent dans des musées. Jusqu’en 1979, la peinture de Soulages est proche du style abstrait d’Hans Har-tung avec une palette res-treinte dont les effets de clair-obscur sont percep-tibles, y compris en trans-parence. Après 1979, ses tableaux font beaucoup appel à des reliefs, des entailles, des sil-lons dans la matière noire
qui créent à la fois des jeux de lumière et de couleurs. Car ce n’est pas la valeur noire elle-même qui est le sujet de son travail, mais bien la lumière qu’elle révèle et organise : il s’agit donc d’atteindre un au-delà du noir, d’où le terme d’outre-noir utilisé pour qualiïer ses tableaux depuis la ïn des années 1970. La lumière du noir
Le noir envahit l’espace de ses immenses toiles, ses polyptyques. La lumière magniïe son monde. Les surfaces se divisent visuelle-ment, selon l’intensité d’un panneau, la texture, l’épais-seur, les stries, le brossé des autres. Les toiles noires de Sou-lages se déclinent en une inïnité de variations, se dif-férencient d’un petit pas, les unes des autres. La particu-larité des tableaux de Pierre Soulages est dans la lumière du noir et les effets qu’elle procure.
Selon l’heure, la luminosité, la position du spectateur, chaque tableau se décline en des possibilités inïnies de tableaux. La lumière fait littéralement partie du ta-bleau. Cette caractéristique, cette spéciïcité des tableaux de Pierre Soulages m’inté-ressent et me fascinent au plus haut point, car j’ai tou-jours considéré un tableau, comme une surface qui ne doit pas avoir de cadre et qui se prolonge, ses im-menses toiles doivent se regarder de loin. Le visiteur doit pouvoir se déplacer tout autour, pour faire dan-ser la lumière sur la toile. La lumière est magniïée par le noir ou est-ce le noir qui est magniïé par la lumière ? L’outre noir me fait rêver, Oui je suis dans un autre territoire, sur une strate bien particulière de mon imaginaire, dans un autre champ mental. L’outre-noir
J’aime aussi sa peinture pour son économie de moyens: du noir, quelques autres rares couleurs : un peu de bleu, du brou de noix. Il utilise des pinceaux, des brosses, des couteaux ou râteaux pour créer ces effets de dents, stries, bros-sés…. Avec peu, la peinture de Soulages va à l’essentiel. La peinture de Soulages me correspond, car elle est dépouillée, empreinte de recueillement. Elle est un voyage dans l’imaginaire. Par ses variations, elle est répétition et différence.
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Peinture L’outrneanéczulaCncalenuitoniedpefable-erebmvocnteasn J’aime tout particulière- Suivant la position de l’ob-ment, même si ce n’est pas servateur et la lumière am- i un tableau, les vitraux detoile se modiïe,biante, la obstination la même mon-Conques. Dans cette abbaye l’œuvre est vivante. tagne Ste Victoire, mais ces Sainte-Foy de Conques, Le résultat est assez pro- variations nous apprennent Soulages était le seul à pou- digieux. La peinture, capte, toutes quelque chose du voir rendre cet endroit «lu- restitue la lumière de mille peintre, de son thème, et mière», à ne pas dénaturer façons différentes. Le résul- du sens de la lumière, qui son charme roman, sa so- tat est à la fois intéressant est aussi celle de l’esprit. Il briété, à conserver intact le et esthétique. continue de peindre, car il recueillement que dégage Pour moi L’intelligence et n’a toujours pas percé les l’abbatiale. le talent de cet artiste em- derniers secrets du noir. A l’aube de ses 96 ans, portent l’adhésion parce Un musée lui est consacré Pierre Soulages, ïgure deque dans son œuvre il peint à Rodez, il a été inauguré la peinture abstraite, re- l’émotion et la spiritualité le 30 mai 2014. Le musée cherche, sonde, prospecte se rejoignent. Et comme il Soulages est un musée d’art et investigue, depuis 65 ans, le dit lui-même ceux qui ne contemporain situé dans la le rapport entre le noir et la voient que du noir dans ces ville de Rodez, préfecture lumière. De ses premières tableaux l’ont surtout dans de l’Aveyron, en région Mi-toiles au brou de noix, en leur tête… En réalité on ne di-Pyrénées. Il est construit passant pas ses goudrons voit bien qu’avec son cœur pour y exposer les œuvres sur verre, pour ïnir parde Pierre Soulages.et l’art est d’abord chez ce- la période « Outrenoir » à lui qui regarde. partir de 1979 jusqu’à nos jours. En début de carrière, Pierre Soulages se sert du noir pour singulariser le blanc et la lumière à la ma-nière des clairs obscurs. Une toile ratée sur laquelle il n’aboutit à rien lui donne l’idée de couvrir sa toile d’un noir absolu. C’est le début de son concept «Outre-noir» où l’artiste réalise de grandes toiles mono-chromes. Il brosse, strie, aplanit, sillonne, tranche, … un noir matière, un noir re-lief, et joue ainsi avec l’ab-sorption et la réexion de la lumière, le brillant et le mat, l’aplat et le relief.
Peinture noir Ce musée accueille égale-ment de nombreuses ex-positions temporaires qui mettent en avant d’autres artistes contemporains. Les salles d’exposition perma-nentes comptent près de deux mille mètres carrés. Une seconde salle de 500 m2 accueille des événe-ments d’art moderne et contemporain. Le musée abrite la donation de Pierre et Colette Sou-lages accordée à la Com-munauté d’agglomération du Grand Rodez en 2005, l’une des plus conséquentes consenties par un artiste de son vivant, évaluée à plus de 35 millions d’euros, riche de près de 500 œuvres et do-cuments.
Soulages accorde, en 2005, avec son épouse Colette, une donation exception-nelle de 500 pièces à la Communauté d’aggloméra-tion du Grand Rodez. Les œuvres témoignent de la multitude de techniques et supports employés par l’artiste : le papier, la toile, le verre, le bronze ou le cuivre, l’œuvre imprimée (eaux fortes, lithographies, sérigraphies), les travaux préparatoires aux vitraux de Conques, des peintures sur toile et sur papier.
On a la chance d’admirer les œuvres d’un artiste mondialement connu. Rodez est la seule ville que l’artiste aie choisi pour y construire un musée à son nom. Paris, Montpellier… tous ont été refusés par Pierre Soulages.
Il est l’artiste Français le plus coté au monde sur le marché de l’art contempo-rain. Sa dernière toile s’est vendue à plus de 5 millions d’euros.
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Voyages
Handicap et culture L’équipe de 12Magazine a rencontré Lionel Gachon, directeur de l’IMED de Perpignan, l’Institut Médico-Éducatif Départemental, et Jacques Julia, éducateur, en charge des projets artistiques.
Philippe Dupayage
Partant du constat que l’art pouvait avoir une dimension éloignée des contraintes corporelles ou psychiques, nous avons posé la ques-tion à Lionel Gachon et à Jacques Julia qui travaillent au quotidien avec des per-sonnes présentant des han-dicaps.
L’art a toute sa place
Lionel Gachon : «Le rôle de la direction est un rôle de facilitateur, nous répondons aux projets proposés par les éducateurs. S’il nous faut bien entendu cadrer les activités en termes de budget et de sé-curité au travail, nous laissons toutefois une large part à l’ini-tiative des porteurs de projets. C’est ainsi que Jacques Julia a entamé un projet qui a duré plusieurs années autour du peintre Pierre Soulages. La place de l’art pour des per-sonnes en situation de han-dicap permet de pouvoir par exemple s’exprimer sans être jugé. J’attache beaucoup d’im-portance à la valorisation des personnes que nous enca-drons dans cet établissement.
Je suis intimement convaincu du bien-fondé de ce type d’ac-tivité et les résultats obtenus démontrent que l’art a toute sa place dans ce type d’éta-blissement.»Jacques Julia s’inscrit égale-ment dans cette démarche. Pour lui, les personnes han-dicapées sont dotées d’une grande sensibilité. Leur of-frir la possibilité de créer des œuvres leur permet de se plonger dans un univers sans jugement, en toute li-berté. Jacques Julia est un autodidacte passionné d’art.
D’une grande ouverture d’esprit, toujours à l’affût de ce qui pourrait inté-resser ses élèves, il fouille, rencontre, fourmille. Après Brancusi, Sonia Delaunay et Pierre Soulages, ce sera bientôt Nicolas de Staël qui sera son terrain de jeu. La démarche est rodée: une biographie, une étude, une réalisation sur un support céramique avec son ami Jean-Paul Azaïs, le tout dé-bouchant sur une expo-sition collective dans des lieux parfois prestigieux comme le musée de Col-lioure.
Voyages
Brèves de cinéma
Cinq ïlms français et co-productions sont présents à l’édition 2015 de ce nou-veau festival new-yorkais (du 16 au 22 mars) qui se concentre sur le versant humaniste du cinéma. Ce festival de New York est une nouvelle manifesta-tion, organisée depuis 2014, dont l’objet est la diffusion de ïlms à résonance so-ciale, en réponse à la proli-fération de la violence dans le cinéma contemporain. Cette année, 53 ïlms en provenance de 33 pays dé-montreront que le cinéma peut aussi être le relais de récits tournés vers l’hu-main: discrimination, envi-ronnement, droits , violence faite aux hommes et aux femmes, immigration et exil sont au centre des théma-tiques. Le festival s’ouvrira avec une coproduction Turquie/ Allemagne/France ,Were Dengê Min, de Huseyin Ka-rabey. Seront également projetés les longs métrages français ou de coproduction fran-çaise. Le Challat de Tunis, de Kaouther Ben Hania, et Nous irons vivre ailleurs, de Nicolas Karolszyk. Côté courts métrages, on pourra voir Umudugudude Giordano Cossu, et Zacharie Doesn’t Live Here Anymore, d’Alberto Segre (France/Italie).
Brèves d’Art
Pyrénées Orientales
Saint-Cyprien
Les Collections de Saint Cyprien présentent « Sant Vicens », mas perpignanais du mécène Firmin Bauby, foyer de la céramique d’art en Catalogne de 1943 à 1981. Sant Vicens, Foyer de la céramique d’art en Cata-logne. Jusqu’au 5 avril 2015.
Hérault
Marseillan
Samedi 28 mars de 10h à 12h et de 14h30 à 16h30 La «Compagnie du Sud» animera la médiathèque de lectures,de pièces de théâtre, de poèmes déclamés.
Brèves belge
Bruxelles
De l’iconographie du «shtetl», bourgade juive de la Russie impériale de sa jeunesse,à ses compositions monumentales des années 1960, l’œuvre du peintre d’origine russe Marc Chagall fait l’objet d’une importante rétrospective aux Musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles jusqu’à la ïn juin. 220 œuvres y sont exposées,réunies grâce à la collaboration d’une vingtaine de musées prestigieux, dont la Tate de Londres, le Thyssen-Bornemisza de Madrid, le MoMa de New-York ou le Centre Pompidou de Paris. Cet artiste dont la vie tra-verse l’intégralité du XXe siècle et dont le parcours est révélateur de ce qu’a été ce siècle assez barbare», ex-plique le directeur des mu-sées des Beaux-Arts, Michel Draguet et commissaire de l’exposition, qui rencontre un beau succès depuis son ouverture. L’exposition aborde les thèmes les plus chers à Chagall, comme la vie au «shtetl», ce village réservé aux juifs en Europe de l’Est. 11
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