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Delphine

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• Publié par: ufuguqoj
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• Langue: Français

Extrait

ANCGE

5 avenue des Chasseurs

75017 PARIS

Tél

:

01.47.64.64.90

Fax

:

01.46.22.82.53

A

ssociation

N

ationale

des

C

hasseurs

de

G

ibier d’

E

au

Paris, le 06 juillet 2007.

Oiseaux d’eau : Chasseurs en colère

L’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau, représentant les 150.000 adeptes de cette

chasse spécialisée en France, déplore les atermoiements gouvernementaux voire les volte-faces à son

égard.

L’amélioration des dates d’ouverture de la chasse du gibier d’eau pour laquelle l’hyper Président

SARKOZY s’est engagé à moult reprises sur la base de travaux scientifiques attestés et d’évolutions

jurisprudentielles avérées, serait aujourd’hui reportée au lendemain du Grenelle de l’Environnement.

Un Grenelle qui n’a pourtant pas vocation à traiter de ce dossier déjà scientifiquement et

juridiquement bouclé.

Seules de basses considérations politiciennes et un intérêt aussi incompréhensible que démesuré

envers des groupuscules minoritaires et intolérants dont l’antichasse est l’unique credo, seraient à

l’origine de ce revirement que l’ANCGE ne saurait accepter.

Les améliorations notables, acquises au fil des années, en matière de dates de chasse, doivent jouer dès

l’ouverture d’août prochain sans attendre la pseudo-concertation écolo d’octobre.

Même constat quant aux mesures d’urgence visant le risque de propagation du virus H5N1 en France.

L’ANCGE demande instamment un réajustement en ce qui concerne les « appelants vivants ». Ces

canards sélectionnés et entraînés pour les qualités exceptionnelles de leur chant, objets de toutes les

attentions, doivent bénéficier, sans tarder, d’un statut réglementaire spécifique. Ces oiseaux n’ont rien

à voir avec la volaille élevée industriellement à des fins alimentaires. En deux années, la chasse

française a investi plusieurs centaines de milliers d’euros pour une identification et une traçabilité

parfaite de chaque individu : bagues numérotées, déclarations et registres de détention, contrôles à

répétition. Tout cela est actuellement en place.

Simultanément, un suivi sanitaire sur des dizaines de milliers d’appelants (à 15 € pièce le test !) a été

opéré entre la fin 2006 et le début 2007 pour obtenir cet éclatant résultat : aucun oiseau infecté ou

porteur du virus H5N1, des sujets en pleine santé, la preuve des vertus de l’élevage de plein air et, a

contrario, des dangers de la surconcentration industrielle des volailles.

Négliger ces évidences et vouloir généraliser les pratiques coupables et fautives du confinement,

responsables de la montée en virulence du virus, est totalement incompréhensible et ne pourra être que

contreproductif.

L’ANCGE appelle tous les chasseurs de gibier d’eau de France à dénoncer ces aberrations auprès de

leurs élus, nouveaux et anciens, nationaux ou locaux.

Les appelants et leurs détenteurs doivent, dès ce week-end, investir les permanences des

parlementaires pour que leur spécificité soit reconnue sans délai par le ministère de l’Agriculture.

Le chantier des dates d’ouverture pour août 2007 doit être ouvert sans perdre une minute pour

que les

améliorations promises par le Président SARKOZY puissent être mises en oeuvre, logiquement,

sereinement, justement, sans que l’ombre des magouilles politicardes vienne troubler la mise en oeuvre

de ces avancées légitimes et justifiées.

L’ANCGE appelle, partout en France, les chasseurs de gibier d’eau et leurs appelants à se mobiliser et

à quitter un instant leurs beaux marais pour faire la démonstration de leur mobilisation et de leur

exaspération.