Jeune voix que Dieu fit éclore Comme un hymne au matin du jour, Chaque âme en ce triste séjour Pour toi fut un temple sonore Que tu remplis de sons, de délire et d’amour.
Bulbul ainsi que toi ne chante qu’une aurore : Mais il revient souvent au bois qu’il a quitté, Écouter si du roc la source coule encore. En soupirs aussi purs si le son s’évapore. Si la rosée y tombe aux tièdes nuits d’été.
Ah ! reviens comme lui, bel oiseau qui t’envoie ! Tu trouveras toujours un écho dans nos bois. Un désert dans nos cœurs qu’aucun bruit ne console. Et des pleurs dans nos yeux pour tomber à ta voix.