BASE DE DONNEES
52 pages
Français

BASE DE DONNEES

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
52 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

BASE DE DONNEES

Informations

Publié par
Nombre de lectures 86
Langue Français

Extrait

ETUDE PROSPECTIVENUTRITIONALSACE2015
B
ASEDED
1
ONNEES
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
SOMMAIRE
1. CONTEXTE SOCIO-ÉCONOMIQUE ..................................................................................................... 3
2. CONTEXTE GASTRONOMICO-CULTUREL ........................................................................................ 7 3. SITUATION NUTRITIONNELLE ............................................................................................................ 8
4. OFFRE ALIMENTAIRE ........................................................................................................................ 18 5. ETAT DE SANTÉ ................................................................................................................................. 24 6. ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SPORTIVE ................................................................................................. 31 7. DÉPISTAGE ET PRISE EN CHARGE ................................................................................................. 34 8. EDUCATION POUR LA SANTÉ .......................................................................................................... 38
9. ELÉMENTS DE CONTEXTE DU PROGRAMME D ACTIVITÉS DE L INPES DANS LE DOMAINE DE   LA NUTRITION (2003-2004).................................................................................................................... 44
2
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
1. Contexte socio-économique
1. La géographie physique de lAlsace est variée et favorable à lagriculture. 2. Plus etite ré ion de France métro olitaine a rès la Corse, lAlsace est très densément peuplée. 3. Les ace alsacien est rinci alement à dominante urbaine. Les ace rural nabrite ue 7 % de la population. 4. Fortement industrialisée par le passé, lAlsace opère progressivement une conversion vers le secteur tertiaire. Une rande art de la o ulation active reste néanmoins ouvrière. 5. Même si le chômage a fortement augmenté ces dernières années, il reste inférieur (7 %) à la mo enne nationale 9 % . La ré ion reste riche 67,7 % des ména es im osés en 2000 vs. 60,6 % pour la France métropolitaine) et attractive (variation de la population due au solde migratoire : + 0,26 % vs. 0,01 % en France). 6. Les niveaux de scolarisations sont lus faibles en Alsace ue dans le reste de la France. Ce constat est à nuancer par la forte existence de mode de gardes alternatifs avant trois ans. 7. La lan ue alsacienne reste très rati uée, en dé it dun re li certain. 8. LAlsace est une terre du bien vivre et du bien manger qui a subi à travers deux siècles linfluence de sa double culture franco-germanique. Les plats traditionnels qui constituent lart culinaire alsacien sont, dans lensemble, connus et a réciés ar les habitants de la province comme par les nombreux visiteurs qui bon an mal an y passent et sy arrêtent pour uel ues ours. Souvent le souvenir uils ardent de lAlsace est lié à la cuisine ré ionale, en plus des autres charmes et atouts de la région. 9. [] nous mangeons pour nous nourrir, pour être bien, mais aussi, plus fondamentalement eut-être, our nous dé asser. Paradoxalement, la lourdeur du cor s renvoie ici à la légèreté de lêtre. Comme si la pesanteur de lun, sa présence un peu lourde au sol, son étalement dans ses intérieurs, ermettait la liberté de lautre. Cest à ce oint récis ue le corps du mangeur rencontre son alter ego, celui qui partage sa table. 10. Il reste que, pour le nutritionniste, lAlsacien mange plus mal quautrefois de par son abandon des lé umes secs si riches en fibres com lexes et de ar sa faiblesse vis-à-vis des sucres rapides. Un regard en arrière pourrait conforter le paysage alimentaire régional et le rapprocher des objectifs de santé actuels et du mythique équilibre nutritionnel.
3
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
Au carrefour des voies de passage entre le sud et le nord de l'Europe, l'Alsace a été maintes fois envahie et conquise. Au cours des deux derniers siècles, elle a été rattachée à deux reprises à l'Allemagne : Après la guerre de 1870 et lors du dernier conflit mondial.1
  La géographie physique de l Alsace est variée et favorable à l agriculture. « L'Alsace s'étend sur un territoire tout en longueur, orienté nord-sud, limitée à lEst par le Rhin, à l'Ouest par la crête des Vosges. Malgré sa taille réduite, la région offre des paysages variés. » Le climat alsacien, de type semi-continental, se caractérise par : Une forte amplitude thermique annuelle ; Une température moyenne estivale plus élevée que dans les régions voisines ; Un bon ensoleillement ; Une pluviométrie moindre. Tout ceci constitue un climat favorable aux cultures (vigne, tabac, maïs notamment).2
Plus petite région de France métropolitaine après la Corse, l Alsace est très densément peuplée. France métropolitaine après la Corse (8 280 km2, 1,5 % du territoire national).La plus petite région de dhabitants, soit 3,0 % de la population métropolitaine.1,73 millions Le territoire régional est deux fois plus densément peuplé que la moyenne métropolitaine avec 209 habitants au km²
   L espace alsacien est principalement à dominante urbaine. L espace rural n abrite que 7 % de la population. Des communes alsaciennes plus peuplées (36 % des communes ont moins de 500 habitants) que la moyenne française (58 %).  %662 communes rurales soit 73 des communes contre 83 % en métropole, pour une proportion équivalente de population (25 %). Double facteur daccroissement de la population dans 241 communes qui appartiennent au 89 agglomérations ayant gagnée 100 000 habitants entre 90 et 99 : Excédents des naissances et arrivée de nouveaux habitants. Trois alsaciens sur quatre vivent en agglomération.  %troisième région la plus urbanisée de France (93LAlsace est la la population vit dans lespace à dominante de urbaine).3 LAlsace présente un maillage important du territoire par des villes moyennes.
Fortement industrialisée par le passé, l Alsace opère progressivement une conversion vers le secteur tertiaire. Une grande part de la population active reste néanmoins ouvrière. en 2000 (troisième rang national après lIle-de-France et Rhône-Alpes).PIB par habitant denviron 24 000 euros Augmentation du PIB de 43% en valeur sur dix ans (6 points de plus que la moyenne nationale). Le tertiaire marchand a généré en moyenne la moitié de la richesse créée sur toute la période (hausse de plus de 47%, contre 42% au niveau national). activité industrielle diversifiée et toujours florissante (28% de la richesse produite).Maintien par ailleurs dune Quatrième rang des régions françaises pour les exportations et les importations (respectivement 6,3 et 5,7% du total national).4 1INSEE Alsace 2INSEE Alsace 3INSEE Alsace 4INSEE Alsace
4
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
Personnes de plus de 15 ans ou plus par catégorie socioprofessionnelle France Alsace Agriculteurs 642 167 1% 8 880 1% Artisans, commerçants 1 659 052 3% 40 004 3% Cadres, prof. Intel. 3 165 335 7% 86 648 6% Professions inter. 5 762 885 12% 178 280 13% Employés 7 809 091 16% 223 699 16% Ouvriers 7 061 742 15% 277 666 20% Retraités 10 634 443 22% 281 135 20% Autres inactifs 11 333 662 24% 318 635 23% Total 48 068 377 100% 1 414 947 100% Données INSEE RP99 Même si le chômage a fortement augmenté ces dernières années, il reste inférieur (7 %) à la moyenne nationale (9 %). La région reste riche (67,7 % des ménages imposés en 2000 vs.60,6 % pour la France métropolitaine) et attractive (variation de la population due au soldemigratoire:+0,26%vs.0,01 % en France). Nombre de commune(s)(1) EMPLOI- CHÔMAGE 903 Emploi total Superficie en km²(salarié + non salarié) 8 280 au lieu de travail en 1999(3)
 POPULATION Population sans doubles comptes en 1999(1) Densité de population (habitants au km²) en 1999(1) Variation de la population taux annuel moyen entre 1990 et 1999(1) dont variation due au solde naturel taux annuel entre 1990 et 1999 dont variation due au solde migratoire taux annuel entre 1990 et 1999 Population estimée au 1erjanvier 2002(2)
 LOGEMENT(3) Nombre total de logements
685 360 623 519 + 0,79 724 757 62 367 7,0
dont emploi salarié au lieu de travail en 1999 Variation de l'emploi total taux annuel moyen entre 1990 et 1999 1 734 145 Emploi total estimé au lieu de travail au 31 décembre 2001(5) 209 Nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) + 0,73 au 31 décembre 2002(6) Taux de chômage + 0,47 (au sens du BlT - révisé le 05/09/2002) au 31 décembre 2002(7) + 0,26 1 768 079 ENTREPRISES-ETABLISSEMENTS(8) Nombre d'établissements au 1erjanvier 2002 67 411 - Industrie 5Base de données Etude prospective nutrition Alsace
en 1999 Part des résidences secondaires (y.c les logements occasionnels) en 1999
 REVENUS FISCAUX(4) Médiane du revenu fiscal par U.C. en 2000 Part des ménages imposés en 2000
750 194 - Construction -Commerce et réparations 3,0 -Services dont 10 salariés et plus dont 500 salariés et plus 15 643,6
67,7
ND :information non disponibleS :information couverte par le secret statistiqueSources : (1) Insee - Recensements de la population (population légale) (2) Insee - Estimations localisées de population (3) Insee - Recensements de la population (exploit. principale) (4) Direction générale des impôts - Revenus fiscaux des ménages (5) Insee Estimations d'emploi - données provisoires -(6) DARES (7) Méthode nationale (8) Insee - Répertoire Sirène - Champ ICS
 © Insee
7 375 7 234 19 028 33 774 7 767 75
date de mise à jour : 03 novembre 2003
Les niveaux de scolarisations sont plus faibles en Alsace que dans le reste de la France. Ce constat est à nuancer par la forte existence de mode de gardes alternatifs avant trois ans. « LAlsace présente le taux de scolarisation des enfants à 3 ans le plus faible de France avec 17%, contre 41 % pour lensemble de la métropole; la région arrive derrière la Corse (23 %) et lÎle-de-France (28 %). À linverse, en Bretagne, les trois quarts des enfants de 3 ans sont scolarisés. Avec 12 %, le département du Haut-Rhin présente le taux de scolarisation à 3 ans le plus bas après la Haute-Savoie. [] Les jeunes terminent leurs études plus tôt en Alsace que dans le reste de la France : à 20 ans, moins des deux tiers des Alsaciens sont scolarisés (y compris en apprentissage), contre les trois quarts dans lensemble du 5 pays. » La langue alsacienne reste très pratiquée, en dépit d un repli certain. « Lalsacien, deuxième langue régionale de France, est parlé en Alsace par près de quatre adultes sur dix. Cependant, il est nettement moins pratiqué par les jeunes générations. Même sil résiste bien face au français, le dialecte se transmet de moins en moins de parent à enfant. Cette transmission se fait le plus souvent comme langue occasionnelle, en coexistence avec le français. [] 545 000 adultes parlent lalsacien en France, dont 500 000 en Alsace. Un quart des enfants nés en Alsace apprennent aujourdhui le dialecte de leurs parents, contre neuf sur dix au début du siècle. »6
5Chiffres pour l'Alsace · dossier n° 4 · LAlsace en cartes · janvier 2003 INSEE 6Chiffres pour l'Alsace · revue n° 12 · décembre 2002 INSEE 6Base de données Etude prospective nutrition Alsace
2. Contexte gastronomico-culturel
MARCHAEBERLIN, , PREFACE DEPETITEHISTOIRE DE LA CUISINE ALSACIENNE, A. BRAUN, G. LESER, B. SARG, J.-L. SCHLIENGER, EDITIONS DURHIN, MULHOUSE, 1995
LAlsaceestuneterredubienvivreetdubienmangerquiasubiàtraversdeuxsiècles linfluencedesadoubleculturefranco-germanique.Lesplatstraditionnelsqui constituent l art culinaire alsacien sont, dans l ensemble, connus et appréciés par les habitantsdelaprovincecommeparlesnombreuxvisiteursquibonanmalanypassent et s y arrêtent pour quelques jours. Souvent le souvenir qu ils gardent de l Alsace est lié à la cuisine régionale, en plus des autres charmes et atouts de la région.
PHILIPPEBRETON,AGREABLES LOURDEURS, SAISONS DALSACE, 1994, 126,P. 18-21.
[] nous mangeons pour nous nourrir, pour être bien, mais aussi, plus fondamentalement peut-être, pour nous dépasser.  Paradoxalement,lalourdeurducorpsrenvoieiciàlalégèretédelêtre.Commesila pesanteurdelun,saprésenceunpeulourdeausol,sonétalementdanssesintérieurs, permettait la liberté de l autre. C est à ce point précis que le corps du mangeur rencontre son alter ego, celui qui partage sa table.
JEANLOUISSCHLIENGER, PAYSAGE ALIMENTAIRE, SAISONS DALSACE, 1994, 126,P. 79-87.
Il reste que, pour le nutritionniste, l Alsacien mange plus mal qu autrefois de par son   abandon des légumes secs si riches en fibres complexes et de par sa faiblesse vis-à-vis des sucres rapides. Un regard en arrière pourrait conforter le paysage alimentaire régional et le rapprocher des objectifs de santé actuels et du mythique équilibre nutritionnel.
7
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
3. Situation nutritionnelle
  Bilan des visites médicales d admission des enfants de 6 ans à l école primaire 2001/2002 - ORSAL 2004
1. Dans lenvironnement des enfants de 6 ans, la télévision est dé à très résente, notamment endant les re as. 2. La part denfants de 6 ans très inactifs est très faible (moins dun enfant sur vingt). 3. Un uart des enfants de 6 ans ne rend as un etit dé euner satisfaisant en terme de composition. 4. Le fait de rendre le etit dé euner en famille est un facteur déterminant our la ualité de ce re as. 5. La grande majorité des enfants déjeune avec un adulte, dans un cadre privé. 6. La santé est avancée ar un uart des famille comme rinci al facteur dinfluence de la composition des repas familiaux. 7. La art de famille dont les re as de midi ou du soir com ortent uotidiennement un aliment de chacun des rou es recommandés est faible un uart . 8. 73 % des enfants vivent dans une famille où la consommation de sucre et de graisse est im ortante addition des fré uences4 fois .
Baromètre Santé Jeunes 2000, ORSAL 2002
9. Jusquà 17 ans la majorité des jeunes de 12/25 ans font du sport. 10. A rès 18 ans, la rati ue du s ort diminue, surtout chez les filles. 11. Le plaisir est la principale motivation à la pratique sportive. 12. Plus de 20 % des eunes ont re ardé la télévision lus de 3 heures la veille de len uête. 13. La majorité des jeunes de 12-25 ans prennent un petit déjeuner. 14. La majorité des jeunes prennent le repas du soir en famille, mais cette habitude diminue avec lâ e. 15. 27 % des jeunes de 12-25 ans ont sauté au moins 3 fois le petit déjeuner dans la semaine. 16. as. sautent des re les eunes et lus au mentePlus lâ e 17. Les mauvaises habitudes alimentaires sont moins redoutées par les jeunes que dautres risques.
8
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
Etude ALSANUT  ORSAL 1988
18. Dans la population bas-rhinoise, si la moyenne des apports caloriques est normale, la dis ersion des valeurs est im ortante : un tiers des hommes consomme lus de 3 000 kcal/jour. 19. Lapport en protéine nest satisfaisant en terme dorigine des protéines (73 % sont dorigine animale . 20. Lapport en glucide est globalement insuffisant et trop pauvre par ailleurs en glucides com lexes. 21. Lapport en lipide est trop important et insatisfaisant en terme de nature de lipide (excès dacides gras saturés). 22. La ort en cholestérol est tro im ortant our la moitié des hommes et un tiers des femmes. 23. La consommation en fibres alimentaires est insuffisante. 24. La santé est avancée par un quart des famille comme principal facteur dinfluence de la composition des repas familiaux. 25. Recommandations finales :  et moins sucré ; man er moins ras  manger plus vert ;  manger plus de pain et réhabiliter les féculents et les légumes secs ;  et de beurre tout en consommant davanta ras de lait ; e er man es moins de froma  moins de viande ; er man  leau à toute autre boisson. référer
Véronique Dam,Alimentation et football féminin, à propos dune enquête en Ligue dAlsace de football, Thèse de médecine, Strasbour , 1993.
26. Dans lensemble, le re as de la veille au soir est désé uilibré en nutriments dans 1/3 des cas. 27. Le petit déjeuner est insuffisant en calories ou inexistant dans 30 % des cas avec grande variation selon lâ e la art de etits dé euners insuffisants au mente avec lâ e . 28. Le repas de midi est déséquilibré dans 1/3 des cas (trop forte teneur en lipides notamment). 29. Le re as a rès le match est insuffisant dans 1/3 des cas as assez de calories ou de sucres rapides). 30. Problème majeur dhydratation insuffisante tout le long de la journée. 31. « 10 % des ben amines, 23 % des cadettes, 16 % des senior, ont des com ortements alimentaires aberrants sur 24 heures, cest-à-dire inadaptés et en désaccord flagrant avec les rè les de base dune alimentation normale. »
Muriel Derler, comportement alimentaire spontané chez 826 :Diététique et football eunes footballeurs de la li ue dAlsace, Thèse de médecine, Strasbour , 1993.
32. Dans lensemble, le re as de la veille au soir est insuffisant as de char e lucidi ue dans 38 % des cas et 1 % nont pas pris de repas. 9Base de données Etude prospective nutrition Alsace
33. Le petit déjeuner est insuffisant en calories ou inexistant dans 36 % des cas. 34. Le re as de midi est désé uilibré dans 41 % des cas et absent dans 3 % des cas. 35. Lapport calorique global sur 24 heures est en général suffisant. 36. Problème ma eur dh dratation insuffisante tout le lon de la ournée. En revanche, lors ue les enfants boivent, ils consomment principalement de leau.
M. Frank Hauser, J. Geisert, sur lalimentation des écoliers en AlsaceEn uête, Journal Médical de Strasbourg, 1981, 12 (5), p. 359-361.
37. Grande fréquence des fritures (3 plats sur 4). 38. Grande fréquence du porc. 39. Désé uilibre du menu : frites et âtisseries, saucisses en entrée et en lat , etc. . 40. Leau figure rarement seule sur les tables (32 % des cas). Les boissons sucrées sont résentes dans 36 % des cas. 41. Les internes mangent mieux que les demi-pensionnaires : la différence tient principalement au petit déjeuner (structuré en internat, souvent absent à la maison) et au repas du soir é uilibré en internat, charcuterie tartine et café au lait à la maison . 42. « En règle générale, les résultats de cette enquête traduisent une mauvaise organisation de lalimentation de nos enfants. Leurs re as sont désé uilibrés dans leur conce tion, mais aussi du fait des enfants eux-mêmes, qui négligent les crudités, les légumes cuits, le poisson, les fromages et les laitages, même s'ils figurent au menu. Les excès de sucreries, de féculents et de âtisseries sont encore lus im ortant ue nous le ensions. Ce déséquilibre est-il lié aux habitudes locales ou au manque d'information ? Très robablement les deux à la fois. Il devient ur ent de faire une éducation nutritionnelle au rès des parents, des enfants et du personnel responsable des cantines scolaires. »
10
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
BILANVISITESMEDICALES DADMISSION2001/2002 ORSAL 2004
Dans l environnement des enfants de 6 ans, la télévision est déjà très présente, notamment pendant les repas. Les Visites Médicales dAdmission réalisées pour les enfants en dernière année de maternelle ont donné lieu en 2001/2002 à un approfondissement de la question de lalimentation. La consommation de télévision nest pas a proprement parler un comportement alimentaire. Il convient cependant den présenter quelques éléments dans la mesure où il y une forte corrélation entre alimentation et consommation de TV. : - 36 % des enfants consomment plus dune heure de télévision par jour. - Près de 1 sur 5 prennent le petit déjeuner ou le dîner en regardant la télévision. - 13 % disposent dun poste de télévision dans leur chambre. - Seuls 3 % consacrent plus dune heure par jour aux jeux vidéo
  La part d enfants de 6 ans très inactifs est très faible (moins d un enfant sur vingt). Dans les modes de vies explorés, lactivité physique : - % des enfants nont pas dactivité physiques extrascolaires (activités organisées régulières). 56 -% des enfants jouent quotidiennement à lextérieur.  69 - % des enfants nont pas dactivité extrascolaire et jouent peu à lextérieur (une fois par semaine ou moins). 4
Un quart des enfants de 6 ans ne prend pas un petit déjeuner satisfaisant en terme de composition. Petit déjeuner : - 9% des enfants ne mangent rien le matin. - 80 % de ces enfants boivent une boisson lactée. - 4 enfants sur 5 prennent le petit déjeuner en famille.
Laliment solide le plus consommé : -Céréales : 57 % - Pain, biscottes : 45 % - nutella, miel : 38 % Confiture, La boisson la plus consommée : - lactée : 82 % Boisson - sucrée : 14 % Boisson
Il est possible de définir la qualité du petit déjeuner en se fondant sur la présence d'un aliment provenant de chacun des trois groupes suivants : - lait ou produits laitiers ; - céréales, biscottes ; pain, - ou jus de fruits. fruits
A partir de là, le petit déjeuner est considéré comme : -si un aliment de chacun des trois groupes est consommé ;  idéal, 11
Base de données Etude prospective nutrition Alsace
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents