30° couleur - Dossier de Presse
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Description

Patrick est un homme rigoureux et borné. Élève brillant aux Antilles, sa
mère l’a envoyé à l’âge de dix ans pour faire ses études en «France».
30 ans plus tard, il est devenu un historien réputé et fier. Coupé de sa famille et de ses
traditions, il s’est intégré au point d’en avoir oublié ses racines...
Un noir devenu «blanc à l’intérieur»...
Apprenant que sa mère est sur le point de mourir, il part en urgence pour la Martinique,
avec sa fille unique, et y débarque en plein carnaval.
Durant trois jours, accompagné de son ami d’enfance, l’irrésistible Zamba, il va
être emporté dans un tourbillon de folie, d’émotion, d’humour et de situations
rocambolesques. Un voyage initiatique rythmé par l’ambiance et les couleurs du
carnaval. Trois jours qui vont changer sa vie.

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Publié le 09 mars 2012
Nombre de lectures 234
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

UAD résente
uien ANBAPTIST our MONTOUT
Un film érit et rélisé r uien ANBAPTIST  Pilie ARU
Ae MrieSon ONDÉ, Ml BRD, oren OOMBO Ae l rtiition e Ross e PAMA ns le rôle e BIANA
Une coproduction QUAD – France 2 Cinéma - Mars Films - Chaocorp - Zamba Productions et Scope Pictures Avec la participation du Ministère chargé de l’Outre-Mer - Avec le soutien de la Région Martinique, du Comité Martiniquais du Tourisme, de l’Acsé, de la PROCIREP Avec la participation de Canal+, France Télévisions, Ciné+ En association avec SOFICINEMA 7 - CINEMAGE 5
Distribution MARS DISTRIBUTION 66, rue Miromesnil – 75008 Pris Tél  0 56  67 0   0 5 6 5 0
Musiue oriinle lus BADT
SORTIE NATIONALE : 14 MARS 2012 Durée  
Reltions resse Isbelle SAUANON – MOTUR  8, rue e Moor – 7500 Pris Tél  0  56 80  isunonmior
Patrick est un homme rigoureux et borné. Élève brillant aux Antilles, sa mère l’a envoyé à l’âge de dix ans our aire ses études en «rance».  ans lus tard, il est devenu un historien réuté et fier. oué de sa amille et de ses traditions, il s’est intégré au oint d’en avoir oublié ses racines... n noir devenu «blanc à l’intérieur»... Arenant ue sa mère est sur le oint de mourir, il art en urgence our la artiniue, avec sa fille uniue, et y débarue en lein carnaval. urant trois ours, accomagné de son ami d’enance, l’irrésistible amba, il va être emorté dans un tourbillon de olie, d’émotion, d’humour et de situations rocambolesues. n voyage initiatiue rythmé ar l’ambiance et les couleurs du carnaval. rois ours ui vont changer sa vie.
COMMENT EST NÉE L’IDÉE DE 30° COULEUR ? LJB  L’ériture de LA PREMIÈRE ÉTOILE était oréent pus Lucien Jean-Baptiste :  Après LA PREMIÈRE ÉTOILE, j’avais epiriue puisue ’était on preier fi, né d’une histoire en tête une histoire de retour au pays nata depuis e jour où paersoonnsntreueti Ioni,  doun  a ét éa uptouusr  déetsh tordoiis ujoe,u rnse  seérsa i te eL unudei  draanss,  a ère ’avait annoné u’ee ne vouait surtout pas être enterrée en Martiniue, e ui avait été un véritae ho pour e Mardi ras et e Merredi des endres Et pour ea, i était oi  avais don iainé, à époue, histoire dun proesseur Pdhoinip pine dipsapretonusta eé tauit ono aiee  auun  aAnotriateosir eet  aru, e jêee sèi njee  antiais ontraint d’aer réupérer e orps de sa ère déédée ne vis pas au Anties, i y a des hoses ui ne e surprennent au Anties e vouais y reer es propres epérienes, a éonnaissane de a uture, de ’histoire et de ertaines pus uand je vais àas Aors ue e reard neu de Phiippe traditions antiaises Parer de et eet dévastateur et pervers a nourri es réations doe oen,  ppearsr oenneaep, eP,a triett,e  dsanèsn ee  où i  rend visite à ses voisins pour savoir s’is ont des indies sur a disparition du orps de sa ère et où, aors ue a téé est auée à pein voue, tout e onde ène une onversation de son ôté et e pus ort possie Ça, Phiippe ’a vraient LUCIEN JEAN-BAPTISTE & PHILIPPE LARUE véu dans a aison aiiae ave es des éapoes sur es utures d’oriine des popuations ui es voisins  oposent re, ’avais très envie de parer de tout ça, ais je PL  L’idée en tout as était d’être au pus près de ette uture ne e sentais vraient pas es épaues pour ’aorder artiniuaise pour tendre, à partir de à, vers ’universe Et eureuseent pour oi, sur LA PREMIÈRE ÉTOILE, j’ai eu a perettre ue se retrouvent dans notre histoire aussi ien e hane de renontrer Phiippe Larue, ui en était e onseier Martiniuais ue e rançais de étropoe ui a uitté Marseie à a réaisation  eui ui a toujours été près de oi pour e ou esançon pour Paris Ou tout autre dérainé, de ueue oriine uider tout en respetant es désirs on taent ’avait sauté u’i soit  au yeu Et un eau jour je ’ai appeé pour ui deander s’i PHILIPPE, QU’EST-CE QUI VOUS AVAIT DONNÉ ENVI DÉ était prêt à ’aopaner sur e nouveau projet On s’est E DE VELOPPER atteé à ’ériture de °OLER en nourrissant e sénario à CE FILM AVEC LUCIEN ? a ois de a propre histoire ais aussi de e déat sur ’ei et ’iiration, deu thèes ui nous sont hers, êe si nos  P u L e   jLaai  rtéhaéisaét iunu e ouurto n éatvraait ee, nvLieA dyE dTéIve, opuip rear Io nstee  treos udvie  parours à Phiippe et à oi sont diérents dernières inutes de a vie d’un andestin avant u’i soit tué e Philippe Larue :  e n’étais jaais aé en Martiniue Et on est ’avais d’aieurs ontré à Luien… parti tous es deu érire àas ’avais esoin de e onronter L B  à ette réaité pour érire ueue hose de rédie On a J Et j’ai peuré  oené à poser es randes ases de ’ériture à Paris  PL  ’ai vu ue ça ’avait touhé et i était don évident ue, a oonne vertérae du personnae de Luien et de eui êe si nos histoires personnees sont diérentes, on avait un de sa ère, ’envie ue son orps disparaisse après sa ort terreau oun Et ea ne aisait ue onfirer e u’on avait Mais enore s’aissaiti de trouver oent… rires En ait, pu ressentir en travaiant ensee sur LA PREMIÈRE ÉTOILE On on a érit e fi de a êe anière ue e spetateur est aie par eepe tous es deu e inéa itaien et don, on ensé vivre ette ation Et j’ai eu un privièe énore pour savait u’on aait raonter a êe histoire en se servant de déveopper ette intriue  eui de ’érire ave un oédien nos diérenes ar i joue intéraeent es sènes  e ui peret de vaider LJB  Et, pour oi ui rois au sine du destin, j’ai été en pus très instantanéent e u’on vient d’iainer et de deviner si ea heureu d’apprendre ue Phiippe avait travaié sur ARAAL, va ontionner sur e pateau ’est un ain de teps énore e fi de Thoas inent, oe preier assistant On était vraient ait pour réaiser e fi ensee 
EXPLIQUEZ-NOUS VOTRE PROCESSUS D’ÉCRITURE À QUATRE MAINS… LJB :  ais le coix n’a alors rien d’évident. n compare, on regarde les films produits par cacun… t puis, ’ai décidé PL :  Écrire à deux offre un avantage évident : cela permet un d’appeler ric oledano et livier aace que e connais ping-pong permanent. C’est là d’ailleurs que le film, dans depuis un petit moment. Ce sont eux qui nous ont conseillé de son ensemble, s’est réellement construit. Car on avait bien rencontrer les producteurs de uad, qui les produisent depuis conscience qu’il fallait que tout soit réglé avant d’arriver sur le leur premier long. t là, dès les premiers rende-vous, on a senti plateau où e serais derrière la caméra et ucien devant, et où qu’il  avait entre nous tous un lien évident, générationnel. n a lleé cdriiatluorgeu ed ud esviceénndarraiiot,  aolonr sd émoniinsss aéitv iddeonntc ,e natrue  mnoauxis.m uemn,d alents  donc coisi de partir avec eux. l L u JB m i:  èren s,a  lpeasr tcaagdér edse, sl ersé faéxreesn cdees  ccaommémraunes qui nous ont aidés OANM BPIETRIÇOONI FT ODRAMNESL LLEE.S  CIOMMAMGEESN TD LE A3V0E°ZC-VOULEUR UÉÉNEE  ?VÉRITABLE OUS CR dpeo urc loer steosne du lm.  ,   C,   LJB :  C’était en effet une volonté maeure et aussi l’une des raisons essentielles pour lesquelles ’ai voulu faire ce film avec PL :    constitue, pour moi, le principe du film, celui ilippe, car ’ai bien conscience que ’ai encore beaucoup à qui ustifie qu’à un moment, tout devient possible dans l’intrigue, apprendre tecniquement. ’ai des idées mais pas les moens même – et surtout  - le plus inattendu. ais pour en revenir à de leur donner vie, seul. ilippe m’a permis de le faire et la structure-même, on a construit cette istoire à partir de trois d’atteindre notre obectif. n voulait de la belle image car le personnages principaux : atric, amba et la fille de atric. suet, le carnaval et les lieux de tournage s’ prêtaient. C’est atric représente celui qui est parti, amba celui qui est resté pour cela par exemple qu’on s’est battu pour filmer en pellicule et lice celle qui ne connaît pas et va tout découvrir. t ces trois  mm, ce qui représente un luxe auourd’ui. npooiunst sr adceo nvtuoen sa.pportent trois angles différents à listoire que PL : a ricesse et la profondeur du  mm nous semblaient en effet importantes. t une fois les bases définies entre nous, on a LJB : n avait aussi touours présente dans un coin de nos têtes travaillé avec un opérateur, enaud Cassaing, qui a tout de suite cette problématique qui me tient vraiment à cœur : la notion plongé dans cette dicotomie d’univers que propose l’intrigue : d’identité. Car, pour l’avoir vécu, ’en ai ras-le-bol de cette aris d’un côté et les ntilles de l’autre. e film s’appelle ° istoire de «cul entre deux caises». l m’a fallu en tout cas C et il fallait donc être à la auteur de cette promesse  trop de temps pour comprendre qu’avoir une double culture est t pour  parvenir, on s’est appué sur la réalité : les codes du avant tout une force et non un andicap ou un nid à problèmes. carnaval qui sont très forts. a ournée du ardi gras, tout le t ’aimerais que beaucoup de gens, concernés par ce suet, en monde est en rouge. e ercredi des Cendres, c’est le noir et prennent conscience plus rapidement que moi. C’est évidemment blanc qui dominent. uant au undi gras qui est multicolore, on beaucoup plus simple à dire qu’à faire, mais il faut prendre des est parti sur une dominante de rose, notamment la couleur de deux cultures et refuser de renier l’une au détriment de l’autre. la voiture de amba. t cela s’applique aussi bien à l’ntillais qu’à l’lgérien ou au LUCIEN, ÉTAIT-IL ÉVIDENT DÈS LE DÉPART QUE VOUS JOUERIEZ arseillais dans mon esprit. t, dans toute cette pase d’écriture, PATRICK ? pour arriver au bout de six mois à un scénario qui nous séduisait, on a aussi été aidés par aurent eitoun, lun des producteurs de ri  uad, à qui l’on remettait caque nouvelle version.  LJ é B ri e:u  semui enpt,a rce es aqvauies  aui ldl épamrti tq ueé teai ts etrraoisp  actriecr .  aisr, else er défi a été de POURQUOI AVOIR CHOISI QUAD, LES PRODUCTEURS ENTRE AUTRES pqruei malilait ouer ambal.ui trouver son partenaire principal : lacteur DE L’ARNACŒUR ET D’INTOUCHABLES, POUR VOUS ACCOMPAGNER DANS CE PROJET ? LJB :  ’ai demandé à mon agent, regor eil, de faire savoir que COMMENT EN ÊTES-VOUS ARRIVÉ AU CHOIX D’ÉDOUARD MONTOUTE, ilippe et moi aimerions rencontrer différents producteurs. t là, QUE VOUS AVIEZ D’AILLEURS DÉJÀ DIRIGÉ DANS LA PREMIÈRE on a tout de suite été rassuré, toutes les portes se sont ouvertes. ÉTOILE ? PL :  C’est évidemment l’avantage de sortir d’un succès comme L u J n B   é:  nlo rfamllea icto nqturea,s tdeè sp la sipqreuem iaèvreec  scaètnriec, .o n r,p edreçpouiivse  làe  ldéépcraartn   È É. ,
on avait dans un coin de nos têtes l’idée d’Édouard. Même s’il soit sorti ut Édouard  ’était un tourillon, une tempête, capale ne correspondait pas apriori au personnage : trop parisien, pas de aire naître parallèlement l’émotion. l est alors apparu évident assez antillais… que ama serait interprété par Édouard, même si le personnage devenait du coup un peu moins antillais que ce qu’on avait v P o L i r:.  POonu lr an ed opnacs  aapvopier ldé ee rne lgurie te,x oplni qau qaunat nqdu ma êprmioer ie, uil  ennévitea itdep laes  imaginé. Mais lessentiel était là : le moteur.  le rôle, mais qu’on voulait lui aire passer des essais. LJB : t l’accent n’était vraiment pas un prolème à partir du moment LJB :  On lui a tout de suite expliqué qu’il  avait trois conditions : où e savais qu’Édouard n’allait pas essaer de le ouer scolairement. prendre  ilos, partir en immersion aux ntilles, non pas pour e tiens évidemment touours à privilégier le eu à l’accent pour, une avoir un accent parait, car c’est impossile en aussi peu de ois encore, être le plus naturel, le plus fluide possile. tleesm cpos,u ilmleasi s  poriurre sco mprendre la culture et ne pas nous casser COMMENT S’EST CONSTITUÉ LE RESTE DU CASTING, EN PARTICULIER LA FAMILLE DE PATRICK ? PL :  t il nous a répondu : les  ilos, e vais les prendre. es PL :  orena olomo, qui oue la fille de Patric, était déà ntilles, ’ cours. t e ne veux amais entendre la troisième présente dans  PMÈ ÉO. On l’avait donc dans un condition  rirescoin de notre tête. Mais cest nne arier qui, elle aussi, avait QUELLE SCÈNE LUI AVEZ-VOUS FAIT PASSER EN ESSAIS ? trta vaoirlelé nsau rs es tP impMosÈée  cÉomOme,  uqnuie  séveisdt enoccce uapuéxe  edsus aciassting. . PL :  a première, où apparaît ama, quand il vient accueillir Patric à l’aéroport. ar cette séquence est redoutale à ouer : LJB  : t pour le reste du casting, on a eu la cance d’aller en elle n’est aite que de rupture de ton et nécessite du soufle pour Martinique et de rencontrer des acteurs incroales qui nous ont tout encaîner. On savait que l’acteur qui serait capale de la ouer permis de carger le film en autenticité. e travail d’nne et aux essais en aurait sous le pied pour tout le reste. t parmi le de son assistante énédicte a été colossal et rice en surprises grand nomre de comédiens qu’on a auditionnés, le seul qui s’en magnifiques. omme osé almat, qui incarne le eaurère
intello de Patrick, celui qui essaie à tout prix de communiquer avec Patrick, autour de sa passion pour la culture, et se prend des vestes à chaque fois. PL : Certaines scènes ont aussi évolué au casting. Au départ, on ne devait par exemple avoir qu’un seul conseiller funéraire. ais comme on n’arrivait pas à choisir entre deux comédiens, on en a fait un duo. t ça raoute au côté urlesque et surréaliste de leurs séquences.
LUCIEN, COMMENT AVEZ-VOUS COMPOSÉ VOTRE PERSONNAGE DE PATRICK ? LJB : Philippe avait envie que ’évolue comme acteur. t inutile de vous dire que e partageais ce désir de m’éloigner de mon emploi haituel du “gentil lack”. urtout, audelà de mon cas, de faire évoluer les choses dans le cinéma français : ouer un oir qui occupe un poste important comme il  en a de plus en plus auourd’hui. r, Patrick a non seulement le savoir, mais aussi le pouvoir et l’argent. t, pour le ouer, e me suis donc imprégné de la manière dont ces gens de pouvoir se tiennent phsiquement avec une certaine droiture. Cela m’a permis d’aller à l’opposé du personnage de A PÈ É qui était, à sa manière un cliché : le oir qui n’a pas de travail, turfiste, fainéant… t on voulait montrer qu’en étant parfaitement integré on pouvait être confronté à d’autres prolèmes. es gens issus de minorités ont parfois tendance à en faire un peu trop lorsqu’ils réussissent. PL : C’est aussi l’entrée dans le costume qui a aidé ucien. out comme Édouard avec ama. ès qu’il s’est mis dedans, la posture est arrivée naturellement. Car ucien est vraiment dans la vie très éloigné de Patrick. LJB : ’ailleurs ma prolématique tout au long du tournage a été de ien rester Patrick et de ne pas redevenir le ucien déconneur.
COMMENT AVEZ-VOUS TRAVAILLÉ AVEC VOS COMÉDIENS ? LJB : Comme le rôle de Patrick était très difficile, il était hors de question que la direction d’acteurs se fasse sur le plateau. À partir du moment où l’on s’était mis d’accord sur les grandes lignes, Philippe allait tenir les rênes pendant le tournage, tout en venant discuter avec moi évidemment, s’il  avait un doute. ais on devait vraiment avoir tout réglé avant le premier clap. PL : out part en fait des répétitions où, là, on est en stéréo vis àvis des acteurs. t, une fois sur le plateau, on passe en mode «mono» pour que ce soit intelligile. LJB  : es répétitions ont duré  semaines. Cela constitue un moment vraiment essentiel car on n’a pas les moens d’arriver sur le plateau et de prendre  heures pour mettre chaque scène
en place, notamment sur ce film où on se retrouvait à tourner en plein carnaval, qu’on ne maîtrisait pas  n compense donc par du travail en amont. COMMENT S’EST JUSTEMENT DÉROULÉ LE TOURNAGE À L’INTÉRIEUR DU VRAI CARNAVAL ? PL : C’est une organisation militaire et romaine… LJB : … au cœur d’un gros ordel  rires PL : n commence par analser ce qui va se passer en rencontrant les acteurs de ce carnaval : les gens de la ission carnaval à ortderance, les différentes associations… n a même fait une conférence de presse avec elles pour expliquer en amont ce qu’on souhaitait faire. Ce travail d’imprégnation et d’implication locale a permis que les gens ne soient pas surpris de voir déouler une équipe de cinéma au milieu de cette fête. Puis, parallèlement, avec ucien, on a réfléchi pour savoir comment faire rentrer certaines parties du scénario dans ces trois ours. t l’on a divisé les scènes en question en trois groupes. Celles qu’on va voler, façon documentaire. Celles où l’on va tourner des choses précises au cœur de ce carnaval, essentiellement les moments en plans larges pour être le plus possile en immersion. t celles qu’on va reconstituer parce qu’on n’aura pas le temps de tout faire. JBL  : n n’avait vraiment, concrètement, que deux heures pour tout mettre en oîte. t, pour être efficace, Philippe s’est appué sur un principe qu’il avait expérimenté avec AAA : celui de la ulle. Pour tourner une scène, on fait pénétrer tous ensemle les acteurs principaux entourés de  figurants au cœur du carnaval qui défile et l’on fait ressortir tout ce petit monde, touours groupé, une fois celleci terminée. Puis on  retourne pour la scène suivante. t l’on a eu une chance énorme. n connaissait un garçon, Charlie, qui avait l’un des plus gros chars de la manifestation. n lui a donc demandé d’être à un endroit précis à h. l est arrivé pile à l’heure et a pu s’arrêter  minutes pendant lesquelles on a tourné tous les plans larges avec   figurants  OUTRE L’IMAGE, IL Y A AUSSI DANS VOTRE FILM UN SOIN PARTISCI ULLEISE RD IAFPFÉPORTÉS  À MLOA RMCEUASUIQX UQE.U COONMMENT AVEZ-VOUS CHOI RENT Y RETROUVE ? PL : n en a parlé, là encore, dès le scénario. LJB : t on est tout de suite tomé d’accord sur le principe de ase : le décalage. n décalage déà présent dans A PÈ É où la fille du personnage que ’incarnais ne chantait pas sur scène une chanson antillaise, mais du ean errat. à, on
souhaitait la même chose et Philippe a eu des coups de génie. lle a donc été orcément sensile au suet de °  et y De mettre du Iggy Pop comme du Tchaïkovski sur des scènes de a aussi mis eaucoup d’ellemême. carnaval. PL  : Tout cela, on le trouve par approimation, en tâtonnant DANS QUEL ÉTAT D’ESPRIT ÊTES-VOUS AVANT LA SORTIE DU FILM ? et, lorsue ça s’impose à nous deu, on ait le pari ue ça va LJB : ’aime ien laisser au gens leur lire interprétation. e sais onctionner à l’écran. évidemment pouruoi Philippe et moi avons ait ° , LJB : ar il n’y a aucune raison de mettre du reggae uniuement mais ’espère ue les gens vont s’en emparer, se aire leur propre parce uil y a des rastas à lécran  riresal cmo net etcrtoiuovnenré  munat ioèlri e ào uréueet idoann est  làe duisecl ucshsaicoun.n  pe epuet nssee  seurvoirn.  PL : ais, pour l’authenticité, il était aussi indispensale u’on ais l’un de mes grands espoirs est ue le côté universel du retrouve des morceau de musiue antillaise. t là, ucien est film sonne comme une évidence. oi, ’espère surtout ue le allé plonger dans ses souvenirs pour nous dénicher des perles film rencontre le succès pour ue Philippe puisse développer ses ui sortaient, là encore, des clichés et nous ont permis d’alterner propres proets de réalisateur. e suis heureu de ne pas avoir avec les titres non antillais. choisi le chemin de la acilité. LJB : à encore, il s’agit de miité  a orce est, e le répète, dans le métissage. PL  : t, comme ucien et moi sommes très partisans dun cinéma d’émotion et de plaisir, cette partie musicale est évidemment très importante.
AVEZ-VOUS VÉCU CE TOURNAGE TRÈS DIFFÉREMMENT DE CELUI DE LA PREMIÈRE ÉTOILE ? LJB  :  PIÈ ÉTI n’a pas été simple, mais le niveau d’eigence était ici eaucoup plus ort. Donc tout m’a paru eaucoup plus rude. PL  : Il y a aussi un élément ui ne se voit pas à l’écran : la artiniue n’est pas une terre de cinéma. n doit y tourner un film seulement tous les  ans, donc il n’y a pas d’inrastructure sur place. Il aut tout apporter y compris des grues pour tourner. a logistiue est par conséuent complee et coûteuse. ette ataille a été énorme, mais on est content d’avoir tenu on. n n’avait pas envie de sacrifier nos envies de cinéma et de réalisation à cet aspectlà. t nos producteurs avaient aussi cette amition de grand spectacle 
LE MONTAGE A-T-IL BEAUCOUP MODIFIÉ LE FILM ? PL : e film ne s’est pas vraiment réécrit au montage. ais on a, de mon point de vue, encore gagné en ualité. Toutes nos envies de cinéma ont été magnifiées par notre monteuse, ui a tout de suite saisi le ton du film. vec et grâce à elle, on a pu procéder à des austements en terme d’énergie et de rythme pour u’il soit plus eficace. LJB : t le hasard a ait ue éatrice erminie, la monteuse, a des origines guadeloupéennes, mais connaît mal cette région.
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