Ay, Carmela ! de Saura Carlos
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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i Ay, Carmela ! de Carlos Saur FICHE FILM Fiche technique
Espagne/Italie - 1990 - 1h45 Couleur
RÈalisateur : Carlos Saura
ScÈnario : Rafael Azcona Carlos Saura
Musique : Alejandro Masso
InterprËtes : Carmen Maura (Carmela) Andres Pajeres (Paulino) Gabino Diego (Gustavete) Maurizio Di Razza (Lieutenant Amelio G. Ripamonte)
L E
Carmen Maura (Carmela)
D O C U M E N T
LÕaprËs-franquisme semble moins prÍte aujourdÕhui, ‡ la libÈration des dÈmons d passÈ quÕ‡ des interrogations sur le pr sent et lÕavenir.I Ay, Carmela !Èvit dÕailleurs soigneusement le parti pris rÈ liste, au profit dÕun ton de tragi-comÈdi plutÙt salutaire au film, qui remport outre-PyrÈnÈes un enviable succËs public. Pareille voie nÕÈtonne certes pas dan lÕÏuvre de Carlos Saura, mais on peu sans risque dÕerreur lÕattribuer ici pour u grande part au coscÈnariste Rafael Azcon qui, depuisEl Cochecito, a marquÈ bo nombre de scripts de son empreinte. San pouvoir juger de lÕintÈrÍt de la piËce do est tirÈ le film (piËce qui se dÈroule, elle sur plusieurs Èpoques) force es dÕadmettre que la portÈe politique d celui-ci ne renoue guËre avec la virulenc deLa chasseou deMaman a cent ans Au mieux avons-nous droit dÈsormais une vision centriste, humaniste, et s˚re ment dÈsabusÈe. Cette guerre civile, dan son absurditÈ humaine (mais pas histo rique, cette dimension-l‡ Ètant ici occul tÈe), est pour le cinÈaste, plus de lÕordr du vilain souvenir dÕenfance ‡ effacer qu du vrai propos dÕauteur. Reste alors c regard narquois sur une sottise humain qui ne serait que thÈ‚tre, comme le plu ringard des spectacles montÈ par un his trion dÕun autre ‚ge qui pourrait croir faire de lÕopÈra en ne livrant que la pir des farces. La rÈaction finale et condamna trice de Carmela (jouÈe par lÕactrice d choix dÕAlmodovar) tient probableme moins de la prise de conscience politiqu que du sursaut de dignitÈ de la comÈdien ne lasse dÕÍtre humiliÈe ‡ jouer les utilit de lÕhystÈrie du moment. Qui pourra savoir comment tout autre aurait rÈagi face ‡ pareil choix ? Carlos Saura ! Gilles Colpar Revue du cinÈma n∞475 Octobre 199
AprËsLa nuit obscure, biographie san qualitÈs de saint Jean de la Croix, Carlo Saura emprunte les chemins de lÕhistoir espagnole de ce siËcle.I Ay, Carmela ! cÕest le titre de la chanson favorite d
combattants rÈpublicains et des briga distes internationaux pendant la guerr civile - narre lÕaventure de Carmela Paulino, deux artistes de variÈtÈs chargÈ de divertir les soldats sur le front DÈgo˚tÈs par la violence, la faim et l froid, ils finissent par sÕenfuir, mais cÕ pour tomber entre les mains des fran quistes et des fascistes, et dans un tou autre type de difficultÈs. On compren que Saura, au-del‡ de lÕaspect historiqu a voulu sÕattaquer au rÙle de lÕartiste sein dÕun conflit guerrier.Toutefois, ni l personnage de Paulino, qui cherche avan tout ‡ sauver sa peau, ni celui d Carmela, qui sÕimplique, ne convainquen Le cinÈaste ne parvient pas ‡ cerner leu psychologie (Èvolutive ou non), et ils res tent sans vie, presque caricaturaux engoncÈs dans un contraste rigidifiÈ su une toile de fond qui suinte un thÈ‚tr poussiÈreux o˘ sÕenglue le film. Car no seulement Saura manque intellectuelle ment et sensiblement son sujet, mais avec ses teintes ternes, sa fixitÈ, il ne lui confËre ni originalitÈ ni attrait esthÈ tiques. MalgrË le succËs rencontrÈ par l film dans son pays, lÕex-chef de file d cinÈma espagnol nÕa toujours pas trouv de nouveau souffle. FranÁois Ramass
Positif n∞368 - Octobre 199
AvecI Ay, Carmela !sÕopËre une sort de synthËse des deux grandes lignes d force de lÕÏuvre de Carlos Saura : la pr occupation politique, et lÕart musical chorÈgraphique illustrÈ parNoces d sang,CarmenetLÕamour sorcie.rjouer sur les deux registres, le cinÈaste e oublie peut-Ítre lÕessentiel : une vrai perspective, autre que celle dÕune guerr civile ÈvoquÈe plus comme un mauvai souvenir ‡ exorciser que comme suppor dÕanalyse historique. En prÈfÈrant au rÈ lisme un ton de tragi-comÈdie bouffonne Saura cËde au pittoresque de figure emblÈmatiques (IÕofficier italien) ou sy boliques (Carmela) qui nous font entrevoi que cÕest lÕHistoire elle-mÍme qui est
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
thȂtre g
rotesque. Gilles Colpart Saison CinÈmatographique 1991
Entretien avec le rÈalisateur
... On a dit quelquefois que jÕÈtais un dis-ciple de BuÒuel. JÕaimerais mais cÕest impossible : impossible dÕimiter BuÒuel, impossible de suivre son cinÈma. Mais je crois que cÕest lÕhomme qui mÕa le plus influencÈ dans ma vie cinÈmatogra-phique. Pourquoi ? Parce quÕ‡ lÕÈpoque o˘ jÕai commencÈ ‡ faire du cinÈma, rien ou presque rien de ce qui se faisait en Espagne ne mÕintÈressait ; au niveau des thËmes, des questions soulevÈes, de la forme, je trouvais tout dÈtestable. Et puis jÕai vu ses films : jÕai vraiment dÈcouvert un cinÈaste qui avait trouvÈ exactement ce que je voulais et veux faire, ‡ savoir raconter des histoires ‡ partir de notre tradition et de toutes les choses qui exis-tent dans notre pays. Il tendait un pont entre le prÈsent de lÕEspagne, un prÈsent actif, dynamique, et un passÈ que lÕon pouvait rÈcupÈrer dÕune certaine faÁon. LÕaspect anarchique de BuÒuel mÕa tou-jours ÈnormÈment attirÈ, cette faÁon quÕil avait de critiquer - et le mot nÕest pas suf-fisamment prÈcis - la famille et la sociÈtÈ espagnole, IÕÈglise, et lÕhumour avec lequel il le faisait. De toutes faÁons, jÕai trouvÈ l‡ une fenÍtre ouverte sur une immensitÈ de possibilitÈs, et ‡ partir de l‡ je crois mÕÍtre senti plus s˚r... ... Carmen Maura est une trËs grande actrice. CÕÈtait lÕinterprËte idÈale pour I ay, Carmela !. DËs que jÕai eu lÕidÈe de faire le film, jÕai pensÈ ‡ elle. Mais cÕest curieux car jÕai travaillÈ avec elle il y a des annÈes : elle jouait un petit rÙle dansLes yeux bandÈs(une infirmiËre chez le dentiste)... JÕai voulu travailler avec elle en plusieurs occasions mais je nÕavais jamais trouvÈ le rÙle exactement adaptÈ ‡ Carmela. JÕai une trËs grande admiration pour elle...
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une sorte de dÈsir de nous opposer lÕun lÕautre et cÕest absurde... Je pense q cÕest quelquÕun de trËs intelligent qui f un cinÈma trËs particulier que jÕaim beaucoup quelquefois et dÕautres no Mais cÕest une chose qui mÕarrive av presque tous les metteurs en scËne d monde, il y a des films que jÕadore, extr ordinaires et dÕautres que je nÕaime p du tout. Il a un avenir fantastique e Espagne et dans le monde entier et jÕai u trËs grand respect pour lui. Il y a quelqu chose quÕon oublie trop souvent ‡ prop dÕAlmodovar,cÕest quÕil travaille Ènor ment : tout cet aspect frivole quÕil aim quand il tourne, cÕest tout le contraire. est obsÈdÈ par le travail, soucieux d moindre dÈtail... ... Je travaille beaucoup sur le souvenir. Bien s˚r, tout le monde le sait, il es impossible de rÈcupÈrer complËtemen les choses passÈes ; il est possible d rÈcupÈrer quelques fragments. A partir d l‡, ma prÈoccupation est imaginative. partir de cette fragmentation dÕimages o de choses, je commence ‡ imagine dÕautres choses, ‡ complÈter des imag et cÕest un matÈriel fondamental pour m dans mes films. Pas dans tous, car je n fais pas cela de faÁon mÈcanique; Á vient ou Áa vient pas... Mais si pour u personnage, jÕai des rÈfÈrences perso nelles, surtout celles de lÕenfance, ce pe sonnage je le prends et le connais trË bien, je peux le former, le modeler trË facilement, lui donner des attitudes et de comportements... ... Le surrÈalisme cÕest pour moi lÕinsol et lÕimaginatif, IÕaventure imaginative, subversion des valeurs normales... Le sur rÈalisme aujourdÕhui est pour moi un chose complËtement dÈpassÈe. Dans l futur, peut-Ítre devrait-on parler dÕu autre type de surrÈalisme. Mais celui de annÈes 20 est dÈpassÈ parce que toute les choses qui choquaient ‡ lÕÈpoque n choquent plus. BuÒuel lui-mÍme le disait aujourdÕhui il est inutile de traiter de l subversion des valeurs parce que tout l monde y est habituÈ. On doit au contrair faire du cinÈma trËs bourgeois qui, l
sera subversif ! (rires)... ... JÕadore photographier le paysage esp gnol et quelques rÈgions que jÕaime pl particuliËrement. Ce nÕest pas la Castill mais certaines formes de la Castille qu sont trËs liÈes pour moi, mÍme si cel semble contradictoire, avec la peintur flamande; certaines ponctuations et pa seulement lÕhorizon. DansI Ay Carmela !cÕest lÕhorizon parce que c un petit village trËs proche de Madrid. J nÕinvente rien, il existe tel quel. Mais j quand mÍme fait quatre ou cinq film dans un endroit trËs prËs de Segovia, u endroit magique, je ne sais pas pour quoi... ... On me reproche quelquefois de tra vailler encore sur le sujet de la Guerr dÕEspagne, car il y a des personnes po croire quÕelle appartient dÈj‡ ‡ la prÈhi toire. Personnellement, jÕai besoin dÕ parler, cÕest le grand thËme de ma vie. Toute mon enfance sÕest dÈroulÈe pe dant la guerre civile... CÕÈtait une guerr terrible et il y a une quantitÈ de choses raconter qui nÕont jamais ÈtÈ dite JÕespËre vivre quelques annÈes pour fair encore deux ou trois films sur cette guerre. I Ay, Carmela !est vraiment une adapta tion : le scÈnario est de Rafael Azcona e de moi-mÍme ‡ partir dÕune Ïuvre d thÈ‚tre du mÍme nom Ècrite par u auteur de Valence. CÕest une piËce tr intÈressante, minimaliste, avec seulemen deux personnages. Dans la piËce, IÕhisto re se dÈroule ‡ des Èpoques diffÈrentes et je crois que cÕest pour Áa que lÕauteu pensÈ que cÕÈtait une oeuvre idÈale po moi... Mais jÕai fait le contraire, une hi toire linÈaire, trËs simple ; elle est telle ment forte quÕy introduire des jeux sur l temps lÕaurait ‡ mon avis dÈtruite. CÕ donc un film trËs simple avec une grand Èconomie de moyens... DËs que jÕai vu l piËce, jÕen suis tombÈ amoureux ; je m suis ditquÕil Ètait vraiment dommage qu je ne lÕaie pas Ècrite moi-mÍme. Mais j me la suis appropriÈe pour faire le film ! (rires)
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de choses de moi. Cela semble peut-Ítre Ètrange parce que le traitement est diffÈ-rent, tragi-comique, un peu guignolesque, excessif, mais ‡ la fin, le changement de ton est total. Certains me lÕont reprochÈ mais je considËre que cÕest lÕunique solu-tion pour le film, cette espËce de catas-trophe qui Èclate trËs rapidement. «a sÕest passÈ comme Áa dans la vie de lÕEspagne ; tout Ètait normal, formidable en apparence, et lÕannÈe suivante cÕÈtait la Guerre Civile...
La reprÈsentation que vous donnez des fascistes italiens est comique, folklorique et grotesque : sÕagit-il dÔune reprÈsenta-tion des fascistes italiens ou une image des Italiens qui sont aussi des fascistes ? (rires) Le film est une sorte de tragi-comÈdie et je ne pense pas que les Italiens soient traitÈs plus mal que les Espagnols. JÕai en tous cas un grand amour pour les deux Italiens du film ; ce sont des personnages extraordinaires et les acteurs aussi, en tant quÕindividus. Pour moi, ils ne reprÈ-sentent pas lÕidÈologie car ils sont dans le film plus des victimes quÕautre chose. Dans une guerre civile ou pas, dans toutes les guerres, la majoritÈ des gens qui y participent sont des victimes qui ne savent pas exactement pourquoi on doit faire ceci plutÙt que cela. Et dans le film, les Italiens comme les Espagnols sont les victimes, on les a envoyÈs en Espagne pour faire une guerre qui ne les concerne en rien.
Auriez-vous pu faire ce film plus tÙt, au moment o˘ la censure commenÁait ‡ fai-blir sous Franco, ou avez-vous eu besoin dÔune maturation pour aborder la guerre civile de cette faÁon, pro-rÈpublicaine certes, mais nuancÈe ? Je crois quÕaujourdÕhui je suis en mesure de faire ce genre de film. On dit quÕil faut arrÍter de parler de la Guerre dÕEspagne, quÕon en a trop parlÈ. Mais en fait, ce nÕest pas vrai, on nÕen a trËs peu parlÈ, vraiment. Il y a peut-Ítre quatre ou cinq ;
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il y en a eu beaucoup sur la post-guerre mais de vraiment sur la guerre, Áa nÕexi te pas. Je voulais le faire.I Ay, Carmela ! en est peut-Ítre le plus proche... Pour rÈpondre ‡ votre question, je nÕaurais pa pu avoir ce point de vue ‡ lÕÈpoque d Franco...
Pour des raisons morales ? Peut-Ítre, mais surtout parce quÕ lÕÈpoque, jÕÈtais incapable de penser l choses comme Áa. Il y avait diffÈrentes possibilitÈs de raconter une histoire. CÕe peut-Ítre la maturitÈ mais ma vision sÕe un peu transformÈe, sans la passion. Il est clair pour moi que les franquistes convaincus sont des gens que je dÈteste et quÕil est impossible de sauver. Mais il en a dÕautres qui nÕÈtaient pas franquist de conviction, profondÈment. CÕÈtait de gens ´normauxª, sans conviction politique prÈcise de droite ou de gauche, qui sont passÈs en zone nationaliste parce que sinon ils auraient ÈtÈ tuÈs. Il y avait beau-coup de catholiques en zone rÈpublicaine qui furent persÈcutÈs par certains rÈpubli-cains stupides : ce fut une erreur histo-rique car il y avait ‡ lÕÈpoque des rÈpubl cains catholiques. Mais tout cela relËve des contradictions de la guerre... EnregistrÈ ‡ Montpellier - Nov. 1990
Le RÈalisateur
Carlos Saura Atares est nÈ le 4 Janvier 1932 ‡ Huesca, Aragon. AprËs avoir fait des Ètudes d'ingÈnieur, il se consacre ‡ partir de 1950 ‡ la photographie. En Novembre 1951, il expose ses Ïuvres ‡ la Real Sociedad Fotografica de Madrid. Il participe en outre ‡ des expositions col-lectives, notamment "I'Exposicion de Arte Fantastico ‡ la Galerie Clan de Madrid", ‡ "I'Exposicion Internacional de Arte Abstracto ‡ Santander (Ao˚t 1953)" et ‡ celle du "groupe Tendencias ‡ la Galerie Buchholz de Madrid (Mars 1953)", groupe qui comprend, outre Carlos Saura, sculpteur Edgar Negret et les peintre Jean Lecoultre, Santiago Lagun
Servando Cabrera, Tony Stubing e Antonio Saura, son frËre... Au cours de la saison 1952-1953, il entr ‡ I'l.l.E.C. (Instituto de Investigaciones Experiencas Cinematograficas) dont il sor diplÙmÈ en 1957 aprËs avoir rÈalisÈ u film de fin d'Ètudes durant lÕhiver prÈc dent. Il y donnera ultÈrieurement de cours.
Biofilmographie
Son premier filmLos golfosest consacr ‡ la jeunesse dÈlinquante. Il dÈvelopper dans les oeuvres qui suivent une critiqu acerbe de la sociÈtÈ espagnole. C'es avecCria Cuervosque vient enfin le suc cËs. A travers un agencement subtil d flashbacks et dans une atmosphËre bai gnÈe par la mort (mort de la mËre, mor du pËre dans les bras de sa maÓtresse etc.) c'est le monde des fillettes murÈe dans des univers imaginaires et portan sur les grands un regard sans indulgence qui nous est ÈvoquÈ dans ce film Ètouf fant et typiquement espagnol. Non moin fort et Èvocateur d'un autre monde clo Le jardin des dÈlicesest l'histoire d'u industriel frappÈ d'amnÈsie ‡ la suite d'u accident d'automobile. Sa famille s'achar ne ‡ lui faire retrouver la mÈmoire car lui seul connaÓt le numÈro d'un compte ban caire suisse. Mais l'infirme se mure dan son nouvel univers. AprËs la mort d Franco, Saura quitte cette inspiration mor bide, pour des films plus ouverts sino plus chaleureux commeMaman a cen ansou ce retour ‡ la jeunesse dÈsoeu vrÈe et dÈlinquante qu'estVivre vite Mais sa hantise "du retour en arriËre" s retrouve trËs vite dansDoux moment du passÈ. C'est l'Espagne du flamenc qu'il exalte dans saCarmendont la cho rÈgraphie de GadËs est admirable et dan un autre film dansÈ, d'aprËs Manuel d Falla,L'amour sorcier. Marcel Oms, Saura (1982
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Filmographie
Cuenca1958 Los golfos1959 Les voyous Llanto por un bandido1963 La charge des brigands La caza1965 La chasse Peppermint frappË1967 Stress es tres, tres1968 La Madriguera1969 El jardin de las delicias1970 Le jardin des dÈlices Ana y los lobos1971 Anna et les loups La prima Angelica1973 Cousine AngÈlique Cria Cuervos1976 Elisa vida mia1977 Elisa mon amour Los ojos vendados1978 Les yeux bandÈs Mama cumple cien anos1979 Maman a cent ans De prisa, de prisa1980 Vivre vite Bodas de sangre1981 Noces de sang Dulces horas1981 Doux moments du passÈ Antonieta1983 Carmen1983 Los Zancos1984 El amor brujo1986 L'amour sorcier El Dorado1988 La noche oscura1989 La nuit obscure
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