Brazil de Gilliam Terry
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Brazil de Terry Gilliam FICHE FILM Fiche technique
G. B. - 1985 - 2h22 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Terry Gilliam
Montage : Julian Doyle
Musique : Michael Kamen
InterprËtes : Jonathan Pryce (Sam Lowry) Robert De Niro (Harry Tuttle) Michael Palin (Jack Lint) Kim Greist (Jill Layton) Katherine Helmond (Ida Lowry) Ian Holm (Kurtzmann) Ian Richardson (Warren)
L E
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Gilliam. Chaque plan est composÈ comme un tableau, et la progression de lÕintrigue obÈit aux associations mÈt phoriques du collage ou du cartoon. Effleurant divers genres dont la satire sociale, le cauchemar secrÈtÈ par un monde fonctionnalisÈ ‡ lÕextrÍme, voir pourquoi pas, certaines prÈoccupations mÈtaphysiques comme la rÈdemption dÕÍtres qui ne seraient plus tout ‡ fa des hommes mais rÈpugneraient ‡ deve-nir des automates,Brazilfait figure de mÈtÈore dans le cinÈma contemporain si avare de recherche en tout genre. RaphaÎl Basson Saison cinÈmatographique 1985
Un ange du Quattrocento, sanglÈ et har-nachÈ comme un dessin de Vinci revu par Buck Ropers, plane et sÕÈlance ave une joie orgiaque au-dessus dÕune m de nuages primordiaux : cÕest lÕimag clÈ, rÈcurrente, obsessionnelle de ce film au titre trompeur (Brazil, ce vieux tube de Xavier Cugat, comme Casablancachez Michael Curtiz, a plu-tÙt ici une valeur dÕÈchappÈe, o dÕÈclaircie rÍvÈe). Mais ce film officialise un autre dÈcolla-ge : celui de Terry Gilliam, arrachÈ au cycle Monty Python, si incroyablement talentueux soit-il, jusquÕ‡ rejoindre l peloton des grands cinÈastes vision-naires, Kubrick, Boorman ou Fellini, dont cet envol inspirÈ le rapproche incontes-tablement. En sÕarrachant au groupe, revendique la singularitÈ, brigue lÕunique. Certes on pouvait sÕy attendre. Comm lÕon dit dans les polars, il existait d fortes prÈsomptions : Terry Gilliam Ètait le seul AmÈricain parmi ces Britanniques excessifs ‡ vouloir purger en lui ce go˚t de l'efficience technolo-gique et de lÕordre hygiÈnique hÈritÈ d son enfance californienne, le seul met-teur en scËne sauf un (IÕautre Ètait Terr Jones : les Pythons avaient en quelque sorte dÈcidÈ que ´quiconque sÕappell Terry peut dirigerª), le seul animat
aussi (on lui doit ces d sarcastiques et ravageur avalent leurs nounous, explosent et se dÈmultip sant tout lÕhorizon). Il È deux fables u JabberwockyetTi (´absolument pas Monty dÕun livre fracassant,A mortality, le dÈcorateur sÈquences spÈciales p Brianet leSens de la la Renaissance aux disci tives, il est musicien, ar nieur, miniaturiste, cela s chant immodÈrÈ pour lÕo les dÙmes, les galerie dÈdales et vestiges monu Mais rien ne nous prÈp chemar traumatisant, ara trophobique, ‡ ce dÈlug ciaux et de dÈcors baby balaient les uns les autre pension cataclysmique qu lise en permanence (on ´Apocalypse Always ª). sketches superbes pour s du petit matin (destinÈs, Palin, ´ aux insomniaque tuels et aux cambriole quÕune scËne panique Èvoque ici lÕabominable CrÈosote dans lÕineffa vie. La patte inimitable du concepteur qui fomen directement sur croquis et dessine tout le film av lement le diriger, dÈfinit crÈateur de sÈquences, successivement ‡ Will Menzies, Saul Bass ou Ri dessinateurs de gÈnÈriq toons que furent Heinz Dick Williams. Mais la vision est ‡ coup le, dÈmystifiante, polÈmi teur en perpÈtuel dÈra gÈnie cosmique qui fait vers fictifs plus vrais qu les explore en perspecti
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Cette histoire kafkaienne de bureau-crates fous qui se cannibalisent ‡ lÕinfi-ni, ce monde surcloisonnÈ et totalement intestinal qui se dÈglingue par ses tuyaux dÕaÈration et ses messages codÈs, ce fantasme peuplÈ de com-plexes dÕÎdipe galopants, de person-nages triples, dÕidentitÈs interchan-geables, de paperasseries infernales devenues dÈesses ex machina, de gÈants intermittents de gadgets et de hiÈroglyphes infonctionnels, dÈcrivent moins un enfer de lÕidÈologie (comme 1984ouMÈtropolis, auxquels on pense dÕabord) quÕun purgatoire de la commu-nication, de lÕefficacitÈ informatique dÈchaÓnÈe, des manipulations bureau-cratiques irrÈversibles. La mÈcanique interne de ce complot de la surinformation, ses implications poli-tiques (ou anarchiques) nous stupÈfient moins que son fabuleux impact visuel. VidÈoclip de lÕutopie socioculturelle punk dÈboussolÈe, ce film nous lave le regard dÕun bain rÈgÈnÈrant. A la sortie nous retrouvons le mÈtro avec une ‚me terroriste. Et nous nous surprenons ‡ fredonner cette rengaine nostalgique jusquÕ‡ lÕorgeat : ´Brazil, where hearts were entertained in June, We stood beneath an amber moon, And soft Iy murmured: someday soonɪ DÈj‡ Gilliam, par son Èlectrochoc ‡ ras de bÈton, nous a redonnÈ, contagieux comme la peste ou le Sida, leGo˚t de lÕazu.r P.S. - On aurait tort, sous le prime impact du visuel, de minimiser lÕapport au scÈnario et aux dialogues de Tom Stoppard, qui est tout de mÍme avec Pinter le plus grand nom du thÈ‚tre anglais contemporain. Ces dialogues, purement cinÈmatographiques, jouent leur rÙle dÈstabilisant: leur richesse nonsensique, leur sens paradoxal, leur analyse du jargon bureaucratique nous rappellent que Stoppard, magicien de la surprise, auteur notamment dÕAfter Magritte,JumpersouTravestiesest
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par lÕillusion et la transformation ‡ vu Reste que dans le souvenir (et Stoppard y a sa part) IÕimage domine, la patte d graphiste lÕemporte: on reste confond par le cÙtÈ physique de ces ascenseurs qui sÕenfoncent, de ces envolÈes q sÕengluent (IÕange retenu aux chevill par des mains de muraille) et qui combi-nent sans cesse le sentiment de frustra-tion inexorable ‡ un autre dÕexhilaratio irrationnelle incomparable. Robert Benayoun Positif n∞289 - mars 1985
Enfant terrible du dessin satirique, ancien membre des Monty Python, Terry Gilliam rËgle bien s˚r des comptes avec une AmÈrique que le culte du progrËs, de lÕarrivisme, de la jouvence et d lÕinvincible Superman rend maboul Mais cet iconoclaste sÕaffirme surtou ici, comme un visionnaire surdouÈ. Ses dÈlirantes fulgurances visuelles sont inspirÈes dÕOrwell, de Kafka, de Bosc et de Magritte, de Fritz Lang et de Kubrick, avec des zestes de Leonard de Vinci, de Goya, de Kurosawa et de Tex Avery. Cette dÈbauche dÕimages expre sionnistes et loufoques est dominÈe par la terrifiante verticalitÈ du bÈton, IÕinv sion tentaculaire des tuyauteries et le fantasme dÕun Icare tombant amoureu fou dÕune VÈnus ‡ la Botticelli. On repËre en filigrane des fascinations tenaces pour la quÍte du Bien, IÕÈvasio par les cieux, le combat contre oppres-sion et pourriture. ThËmes que lÕon ava pu dÈcouvrir dansJabberwockyet Bandits, bandits, et que lÕon retrouv ra dansLes aventures du baron de M¸nchausenetFisher king. Nagel Miller TÈlÈrama n∞2535 - 12 ao˚t 1998
Au dÈbut deBrazil, des bureaucrates en complet veston, vivant dans un monde ‡ la1984mais en plus soft, moins dur, sont secouÈs pendant quelques secondes dÕune espËce
danse de Saint-Guy, sur le rythme sud amÈricain de la cÈlËbre chanson exo-tiqueBrazil, qui est lÕobsession musical du film. Lequel sÕappelleBraziljust pour Áa. Il ne se passe pas au BrÈsil, encore quÕil ne se passe pas exacteme ailleurs. Cette indÈtermination, cett bougeotte, ces cascades de dÈplace-ments, ‡ lÕintÈrieur dÕun monde qui es la fois super-connotÈ, marquÈ pa dÕinnombrables traces de pneus d camions-films qui sont dÈj‡ passÈs l (Le procËsde Welles,Mon oncle, le diffÈrents1984,Stalker, certain Mocky,Le Jardinierde Sentier, cer tains Ruiz,MÈtropolis, etc...) et pa rapport ‡ ces autres films, pas prÈcisÈ, incertain, jamais dÈfini et sans cess redÈfiniÑcÕest lÕidÈe deBrazil. BrazilcÕest le rÍve dÕun film qui ´dÈ nageª comme on dit aujourdÕhui, q vivrait de dÈplacements, dÕexpulsion dÕirruptions, dans la joie et lÕangoiss monde dÕobsessionnel, bien s˚r. On se souvient queBandits bandits une belle rÈussite, illustrait lÕidÈe dÕ cinÈma qui ne tient pas en place, avec le voyage dans le temps.Brazill reprend, mais part dÕun autre postula celui dÕun monde un, dÕune Èpoque u mais changeants, imprÈvisibles. CÕe lÕimage de ce monde elle-mÍme (s reprÈsentation, IÕidÈe quÕon sÕen f son ´ambianceª) qui va bouger san arrÍt. Nul besoin de passer dÕÈpoque e Èpoque, de pays en pays. Le hÈros deBrazilsÕappelle Lowry, e dans ce monde plutÙt onirique, il fau tout de mÍme des rÍves dÕÈvasion q donnent matiËre ‡ des sÈquences parti culiËres. Ces rÍves sont donnÈs comm stÈrÈotypÈs : il se voit comme un super-hÈros volant de Stan Lee, tentant d dÈlivrer une princesse aux longs che-veux, ou combattant, dans une sÈquenc rÈellement effrayante (la plus forte du film, ‡ mon sens) un samouraÔ de ving mËtres de haut. Mais tout se passe comme si ce sÈquences de rÍve dans le rÍve venaien -
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tion du rÍve. De la faÁon dont elles sÕarticulent au reste du film, elles le banalisent, IÕenferment, le font tourner court. On est alors dÈÁu de voir Terry Gilliam, au fur et ‡ mesure quÕil sÕabandonne ‡ la gratuitÈ des situations et des rebon-dissements, ne pas mieux dÈfinir sa matiËre, ses signifiants et se contenter, pour peupler ses dÈcors tentaculaires, dÕamasser des objets, des idÈes, des tuyaux. Parlons-en de ces tuyaux : symboliques Èvidemment (phalIus, intestins, trous, communications entre lieux, etc.) on en a semÈ partout, et ils sont lÕÈlÈment dont la prÈsence relie Ies lieux les plus disparates de cette histoire. Ce sont eux qui amËnent lÕintervention cÈleste de Robert de Niro en ange gardien plom-bier, dans une trËs savoureuse composi-tion. Mais ce qui est dÈcevant, avec ces tuyaux hyper-signifiants, cÕest que Terry Gilliam les entasse et les filme nÕimpor-te comment alors que, dans ce genre de cinÈma, je crois quÕil faut, comme chez Tati ou Tazkowski, un minimum de fÈti-chisme, de soin ‡ disposer et ‡ filmer ses petites machines, ses petites sale-tÈs. Quant ‡ la rÈalisation, elle a ten-dance ‡ Ègaliser tous les espaces, toutes Ies perspectives, dans lÕemploi de lÕobjectif grand-angle. Tous Ies rythmes aussi, parce que les courtes focales ten-dent ‡ accÈlÈrer la perception des mou-vements, en exagÈrant les changements de dimensions des corps. Zulawski, qui est un maÓtre dans lÕemploi du grand-angle sait, lui, faire donner une grande variÈtÈ de rythmes, mais ici, dans Brazil, on est loin de cette variÈtÈ. Film talentueux, animÈ, brillant,Brazil souffre dÕune absence de point fort, de vÈritable vertige, dÕenjeu de vigueur qui se rÈfracte dans chaque scËne et dans la plupart des personnages. Jonathan Pryce, qui joue le hÈros, est trËs bien, mais tel quÕil est utilisÈ l‡, avec son phy-sique ‡ la James Stewart jeune (dont il a lÕair tracassÈ, IÕÏil humide, et parfois t
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pas trËs attachant. Non plus que sa parplonge vers la rue sur un fil ? Et lÕendro Le rÈalisateur tenaire, que lÕauteur ne rend convaio˘ a lieu la poursuite entre camions cante ni en princesse de rÍve, ni eCÕest Marne-la-VallÈe. JÕavais vu d camionneuse rÈelle. De la mÍme faÁonphotos des constructions de Boffill dan Le plus douÈ des Monthy Python. Peintre, le monde deBrazilun magazine et jÕai voulu ‡ tout prinÕest pas vraime corÈalisateur des deux premiers films du gris ni vraiment colorÈ, ni pas vraimentourner l‡. groupe, rÈalisateur tout seul de lÕun et lÕautre, mais ‡ force de locali Jabberwockypuis deTime banditset partout lÕindÈtermination qui le constQuelle a ÈtÈ la genËse du scÈnario ? enfin deBrazil. Mais sonM¸nchausen tue, qui le dÈfinit, ‡ force de ne rien insIl y a plusieurs annÈes que je travaill est infÈrieur ‡ celui de Baki et son crire, de jouer sur tous les tableaux ‡ lsur ce projet. Mon principal collabora Fisher KingdÈÁoit malgrÈ ses fois, le film perd en intensitÈ.Brazilteur a ÈtÈ Charles McKeown. CÕest u outrances. colmate sans arrÍt, alimente son rÈciÈcrivain et un acteur trËs douÈ, que jÕ en figures pittoresques, en trouvaillesconnu pendant le tournage deLa vie d retombe sur ses pieds, boucle, comme ilBrian, o˘ il tenait un petit rÙle. Dan faut, mais ne sÕouvre pas sur le risquBrazil, il joue le type dans le burea de la perte, sur la dÈrive. CÕest un filvoisin de celui de Sam. Au dÈpart qui ne vit pas sa vie vraiment.Charles et moi imaginions deux histoire Michel ChiotrËs nettement sÈparÈes, IÕune compl Filmographie Cahiers du cinÈma n∞369 - mars 8tement imaginaire, IÕautre agressiv ment rÈelle, prosaÔque, mais cette dis tinction sÕest effacÈe ‡ mesure que no Jabberwocky1976 tournions, que la rÈalitÈ devenait fantas tique. Il y a aussi quÕen cours de tourn Time bandit1982 ge nous nous Entretien avec le rÈalisateur Bandits,bandits sommes aperÁus que le film co˚tait d plus en plus cher et allait durer au moin Brazil a co˚tÈ trËs cher ? Brazil1985 quatre heures. Alors, ‡ la quinziËm Un peu moins de 15 millions de dollars semaine, nous nous sommes arrÍtÈ soit trois fois plus queBandits, ban The adventures of baron pour enlever pas mal de scËnes de fan dits. Mais je trouve quÕil a lÕair d M¸nchausen1988 taisie, rÈÈcrire, bref, faire un film asse avoir co˚tÈ 25, non ? Remarquez, de Les aventures du baron de M¸nchausen diffÈrent. Je procËde toujours ainsi sommes dÕargent comme Áa, cÕest vr dÕailleurs, en changeant tout ‡ mesur ment irrÈel. Ce qui est embÍtant, ave Fisher king1991 que jÕavance. Parfois le film y gagn un gros budget, cÕest lÕobligation dÕa dÕautres fois non. Dans le cas deBrazil du succËs, donc le risque de travaille Twelve monkeys1996 je mÕen rends mal compte, mais je n beaucoup moins librement. Par chance connais pas, de toute maniËre, dÕautr pourBrazil, le studio nous a laissÈ le mÈthode de travail. En tout cas, nou mains complËtement libres. Cela tenai avons enlevÈ beaucoup de dÈtails dÈli ‡ la fois ‡ lÕautoritÈ dÕAnron Milchan, rants du script originel : le ciel y Ètai producteur, et au fait que les patrons d volÈ, il y avait un navire de pierre, de la 20th Century Fox et dÕUniversal o paysages surrÈalistesÉ Mais la rÈalitÈ changÈ en cours de route, si bien que que nous montrions devenait elle-mÍm pendant que nous tournions, les gen tellement bizarre que ces dÈtails Ètaien qui nous avaient donnÈ tout cet argen superflus, puisque de toute maniËre o nÕÈtaient plus l‡. CÕÈtait vraiment u renonÁait au contraste entre un quoti grande chance dÕÍtre dans cet inte dien familier, ennuyeux, et des rÍve Documents disponibles au France rËgne. grandioses, puisque tout se fondait dan un climat dÕÈtrangetÈ gÈnÈrale. Positif n∞289 - mars 1985 O˘ avez-vous tournÈ ? Propos reccueillis par E. CarrËr Cahiers du cinÈma n∞369 - mars 1985 A Londres surtout, mais aussi ‡ Paris Positif n∞289 - mars198 Vous voyez lÕendroit o˘ habite S quand il sort de chez lui avec Tuttle,
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