Bright Star de Campion Jane
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 25
Langue Français

Extrait

FICHE TECHNIQUE
GRANDE-BRETAGNE/AUSTRALIE/ USA - 2010 - 1h59
Réalisatrice : Jane Campion
Scénaristes et dialoguistes : Jane Campiond’après l’œuvre d’Andrew Motion
Image : Greig Fraser Montage : Alexandre De Franceschi
Musique : Mark Bradshaw
Interprètes : Abbie Cornish (Fanny Brawne) Ben Whishaw (John Keats) Paul Schneider (II) (Monsieur Brown) Kerry Fox (Madame Brawne) Edie Martin (Toots) Thomas Sangster (Samuel Brawne)
BRIGHT STAR
DEJANECAMPION
Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète. Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids. John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n’est pas du tout impressionnée par la litté-rature. C’est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider. Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l’attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l’intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. «J’ai l’impression de me dissoudre», écrira Keats. Ensemble, ils partagent cha-que jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause... 1
Télérama - Aurélien Ferenczysuperbes, celui-ci par exemple. CE QU’EN DIT LA PRESSE La force du film est de provoquer(…) Sous les dehors convention-Excessif - Sophie Wittmer chez le spectateur une profon-nels de la biographie en costu-Un très beau film, prenant et tou-de empathie (...)Bright Star estmes, l’œuvre (…) est en réalité chant. un film qui rend irresistiblementpleine de rage et de fureur. amoureux de l’amour. La Croix - Arnaud Schwartz Libération - Didier Péron Cette très belle œuvre mérite 20 Minutes - Stéphane LeblancRetour en pleine forme de Jane pourtant tous les éloges. Pour la Sur le plan visuel, la réalisatriceCampion avecBright Star, récit de beauté de ses images, la fluidité deLa leçon de piano s’ensort àla passion entre le poète anglais de sa mise en scène, la qualité de merveille : coup de foudre filméet une jeune insolente. son interprétation, la profondeur sans recul en plans rapides, et la pureté des sentiments qui séquences lointaines qui souli-Première - Didier Roth-Bettoni s’y déploient. gnent la mise à distance vis-à-visBright Starun film de la sug- est de l’être aimé.gestion, jamais de l’exposition. Le Figaroscope - Emmanuèle Frois La meilleure preuve en est sans Un chef-d’œuvre absolu pour une Cahiers du Cinéma - N. Azalbertaucun doute la manière dont la divine et tragique idylle. Plus que par les poèmes de Keats,réalisatrice filme ce qui lie ses parcimonieusement distillés dansdeux héros, cette passion char-Le Monde - Thomas Sotinel le film, c’est par l’éclairage quenelle sans chair. Le film de Jane Campion rend à Bright Star retrouve l’essence ces clichés leur dignité d’images même de la vison romantique :Télé 7 Jours - Viviane Pescheux poétiques, leur force dramatique, lorsque le monde ne peut qu’êtreC’est grâce à la modernité de leur sensualité, leur violence. ou toute lumière ou toute obscu-leur jeu [les acteurs] et à la pré-rité. sencede l’Australienne Abbie Le Nouvel Obs - Didier Jacob Cornish que sa mise en scène Dans un film éblouissant, Jane Elle - Françoise Delbecq[Jane Campion], pourtant de factu-Campion raconte les amours du Une histoire d’un romantisme fou,re classique, s’affranchit du film poète anglais [Keats] et de Fanny que Jane Campion (…) sublime àestampillé d’époque. Brawne. l’écran (…) Allez-y, c’est formida-ble.Brazil - Johan Girard Marianne - Danièle Heymann Bright Star estun film en par-Lumineux retour que celui de la Journal du Dimanche - A. Campiontie raté. Exeptionnellement beau, réalisatrice néo-zélandaise (…) Un film romantique et singuliermais trop long (presque deux heu-Elle ose la poésie, le romantisme, dans sa façon de faire corps avecres). Emouvant et passionné, mais l’amour sublimé (…) elle réussit une poésie exaltée sans pouraussi lent que répétitif. une fois de plus un éblouissant autant délaisser l’efficacité nar-portrait de femme. rative.Les Inrocks - Serge Kaganski Jane Campion (...) signe ce qu’on Positif - Alain Masson Le Parisien - Marie Sauvionpourrait voir comme un «film de L’éclat individuel du plan dans Festin de douceur servi par desla maturité», au classicisme tran-Bright Starne trouble pas la clar-acteurs inspirés et délicats.quille et sûr de sa force, sous la té du récit, mais nombre d’images surface duquel brûle toujours le possèdent la grâce de l’inattendu L’Humanité - Jean Roymême feu féminin. et la force que confère l’unité. Campion [réalise] aussi des films 2
Ouest France - Pierre Fornerod Une mise en scène d’une exquise élégance travaille dans le raffine-ment du non-dit et dans la chas-teté des comportements.
TéléCinéObs - Olivier Bonnard Un film d’époque résolument moderne qui, s’il est presque trop beau pour bouleverser complè-tement, évite l’écueil de l’acadé-misme (…).
NOTES DE PROD. Bright Star, une histoire vraie L’amour qu’éprouva John Keats, ce grand poète romantique anglais, pour une jeune fille nommée Fanny Brawne lui inspira certaines des plus belles lettres d’amour jamais écrites. Fanny était la fille aînée de la famille Brawne, et John Keats la considéra tout d’abord comme une jeune fille effrontée et aguicheuse. Mais c’est à l’époque où il vécut dans la maison voisine de la sienne à Hampstead, un fau-bourg du nord de Londres, entre 1819 et 1820, qu’il connut une pro-digieuse explosion de créativité et écrivit trois de ses plus beaux poèmes, «Ode on a Grecian Urn», «Ode on Melancholy»et«Ode to a Nightingale». Le jeune couple se fiança en octo-bre 1819, sans que cela soit offi-ciel, mais John et Fanny ne purent jamais se marier. Frappé par la tuberculose, Keats partit en con-valescence pour un climat plus chaud sur le conseil des méde-
cins, et quitta l’Angleterre pour l’Italie en 1820. Il ne revit jamais Fanny et mourut à Rome en février 1821. Il n’avait que 25 ans et ne devint célèbre que bien après sa mort. Son ultime poème s’intitu-lait simplement«To Fanny». Fanny Brawne porta le deuil de John comme s’ils avaient été mariés, arborant une robe noire de veuve pendant trois ans et passant des heures dans sa chambre à relire ses lettres, ou bien errant seule à Hampstead Heath. En 1833, elle se maria, puis eut deux enfants, mais elle n’ôta jamais l’anneau que Keats lui avait donné. Elle con-serva aussi plus d’une trentaine de ses lettres d’amour. Certains de ces écrits étaient de simples notes, d’autres de longues chro-niques de sa dévotion envers elle. Ces lettres sont devenues célèbres et figurent parmi les plus belles lettres d’amour qu’un homme ait jamais écrites.
Bright Star,la naissance du film Le titre du film,Bright Star, a été inspiré par un poème d’amour écrit par Keats à Fanny Brawne sur la page de garde de son recueil d’œuvres de Shakespeare. Jane Campion rêvait de ce film depuis plusieurs années. Elle explique : «J’ai lu une biogra-phie de Keats écrite par Andrew Motion et j’ai été frappée par le moment où il rencontre Fanny. Je suis tombée amoureuse de leur histoire d’amour… J’étais fasci-née et profondément émue par leur souffrance et par la beauté et l’innocence de leur amour. Le
livre m’a bouleversée. Ils étaient si jeunes… C’était une histoire à la Roméo et Juliette. Le livre était extrêmement bien documenté, et pourtant je n’avais jamais entendu parler de cette histoire d’amour. A la fin de ma lecture, je me suis mise à pleu-rer. C’est une histoire tellement tendre et tellement tragique… Le livre m’a aussi mieux fait connaî-tre la poésie de Keats ; j’ai réali-sé qu’il avait écrit sur sa vie, j’ai compris ce qu’il avait traversé et éprouvé. A l’époque, je n’arri-vais pas réellement à visualiser le genre de film que l’on pouvait en faire. Je ne suis pas fan des biographies, et je pensais qu’il fallait trouver un angle spécifi-que.» Jane Campion a alors décidé de raconter l’histoire de Keats à travers les yeux de Fanny, cette jeune fille méconnue, inconnue même. Avec Fanny, nous rencon-trons Keats, nous découvrons sa poésie ; avec elle nous le per-dons, et tout cela en deux cour-tes années… L’histoire du film se nourrit de plusieurs sources, dont les lettres et les poèmes de Keats, et la biographie émouvante écrite par Andrew Motion.
Le personnage de Fanny dans Bright Star Jane Campion s’est inspirée en partie de sa fille pour le person-nage de Fanny Brawne. Elle con-fie :«Ecrire ce personnage a été très difficile pour moi. Ma fille Alice, qui a 13 ans, est passion-née et elle a la langue bien pen-due. Chaque fois que je butais 3
Le centre de Documentation du Cinéma[s] Le France, qui produit cette fiche, est ouvert au public du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h à 11h45 et accessible en ligne sur www.abc-lefrance.com Contact: Gilbert Castellino, Tél : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com sur quelque chose et que je mepersonnage. Abbie a un regard FILMOGRAPHIE demandais ce que ferait Fannyd’une franchise absolue tout en Bright Star 2010 dans telle ou telle situation, ilétant capable d’exprimer à la Chacun son cinéma 2007 me suffisait d’imaginer Alice à saperfection des sentiments juvéni-co-réalisatrice place. Cela m’a beaucoup aidée.les et incontrôlés. Avec elle, Fanny 8 2006 Elle a été un peu ma muse… Etpasse de cette jeune fille légère co-réalisatrice puis Abbie Cornish est arrivée.et insouciante que Keats décrit Le court des grands 2005 Elle a un esprit très singulier,comme frivole à quelqu’un ayant co-réalisatrice elle aurait tout à fait le courageune vraie gravité.»Abbie Cornish In the cut 2003 de faire ce qu’a fait Fanny, allera été attirée par le projet en rai-Holy Smoke 1999 contre la pression de toute lason de la force du scénario et Portrait de femme 1996 société bien-pensante et choisirdes personnages.«Je suis tombée La leçon de piano 1993 un partenaire qui allait inévita-amoureuse du scénario dès que Sweetie 1990 blement lui causer une immenseje l’ai lu. L’histoire a bondi des Un ange à ma table 1990 souffrance. Abbie est capable depages et s’est installée dans mon Two Friends 1986 tout rendre présent et réel. Je neesprit, et tout a commencé à pren-Film TV sais pas comment elle fait. Elle adre vie. Fanny est un personnage M i s h a p so fS e d u c t i o na n d ce don, cette faculté de transfor-extraordinaire. Elle commence Conquest 1984 mer les mots écrits sur la page entout juste à découvrir l’amour et A Girl’s own story 1984 quelque chose de réel, de présent,à se trouver elle-même à travers Passionless moments 1983 de vivant dans notre monde…ce sentiment. Keats l’ouvre à la Peau 1982 Je ne savais jamais à l’avancevie et je trouve cela magnifique. avec certitude ce qu’elle allaitC’est une merveilleuse histoire faire avec telle ou telle scène,d’amour.» Elleajoute : «Le par-mais ce dont j’étais certaine,cours qu’accomplit Fanny durant c’était qu’elle possédait totale-ces deux années m’intéressait ment le personnage. J’ai été nonaussi au plus haut point. Elle seulement surprise et émue partombe amoureuse, elle se fiance, la richesse de son interprétation,et l’homme qu’elle aime meurt. mais aussi par sa manière d’êtreLorsque vous jouez un person-drôle et légère, et parfois mêmenage qui a vraiment existé, vous de se moquer d’elle-même.»avez une grande responsabilité : Jan Chapman avait été produc-il faut le jouer le plus fidèlement trice exécutive du film qui avaitet le plus authentiquement pos-révélé Abbie Cornish en 2004,sible. Vous faites des recherches Omersault, et elle était convain-sur sa vie, puis vous vous efforcez cue que la jeune actrice austra-de traduire cela à travers votre lienne saurait maîtriser l’accentjeu, mais il faut aussi faire con-Documents disponibles au France anglais. Elle raconte :«J’étais trèsfiance à votre instinct.» Revue de presse importante enthousiaste en imaginant AbbieDossier de presse Positif n°581/582, 587 dans le rôle de Fanny. C’est une Cahiers du cinéma n°652 fille directe et vraie, et elle pos-Fiches du cinéma n°1946/1947, sède en outre une sorte de liber-1967/1968 té dans l’esprit et les actes, une Dossier pédagogique en anglais vivacité qui allait à merveille au 4
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents