Djomeh de Yektapanah Hassan
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
Djomeh
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D O C U M E N T
des faits, de la modeste (et secrËte ambition du jeune Djomeh : se trouve une Èpouse iranienne car il est tricar dans son pays. De mÍme, sur le plan d rÈcit proprement dit, Yektapanah s garde des intrigues ‡ double ou ‡ tripl fond. La mise en abÓme, trËs peu pou lui. Il filme avant tout avec une prÈcisio documentaire le travail des mÈtayers les soins prodiguÈs au bÈtail Ð, les alter cations de Djomeh et son compatriot irascible, les choses et les lieux, quÕ cadre et fige comme un peintre. LÕaspect le plus rÈussi est de lÕordre rituel, de la rÈpÈtition propre aux contes Une dimension courante dans le cinÈm iranien o˘ les actions, les paroles son cycliques. Voir dansLe vent nou emportera, la course du hÈros vers l haut de la colline pour rÈpondre au appels sur son portable. DansDjomeh il y a bien s˚r la rÈpÈtition du travail lÕachat du lait aux paysans Ð, mais su tout les trajets incessants de Djomeh e vÈlo ‡ travers la campagne jusquÕ‡ lÕÈ cerie villageoise o˘ officie celle qui lui tapÈ dans lÕÏil. Et dans le magasin lui mÍme, il y a la scËne du choix des fou lards auquel le jeune homme fait partici per la belle, en lui prÈsentant successi vement, posÈment, les tissus bariolÈs CÕest de cette dialectique presque ab traite, algÈbrique ou gÈomÈtrique, d ces arabesques que dÈcritDjomehdan lÕespace rural que provient la poÈsie d film, Ètranger ‡ la causalitÈ prosaÔqu des fictions occidentales o˘ tout es assÈnÈ, logique, mais finalement san mystËre car tout concourt ‡ alimente lÕÈconomie narrative. En Orient, cÕest chemin qui compte, pas le but. Vincent Ostri Les Inrockuptibles - 7 Mars 200
(É) Oui, Yekta d'Abbas Kiaros appris auprËs d du temps, de l' la prÈsence d Mais non, Djo Kiarostami", e Kiarostami". P dont la plus im film est m˚ p jamais au cent deO˘ est la m dÈsir amoureu une grande pu et une grande dont le dÈroul compte les no sions (socia morales, esthÈ auxquelles ren les Èliminer Ð font la riches l'Ïuvre Ð mai perspective ‡ p Djomehest a DËs lors, les t Afghan immigr comme ouvrie s'enchaÓner en toiements du l'ombre de la g frontiËre, celle phobie ici ou l'app‚t du gai des rapports employeurs et tions, entre Comment ? Ma monde. En fil s'endimanche se lance dans vÈlo, en filman une route dan neige, des vieu C'est tout bÍte plus rare, et d lorsque la just transfigure le un splendide d temps que la
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
La rÈussite deDjomehtient ‡ ce qu'ici l'acuitÈ et l'exigence de deux regards convergent et se multiplient l'un par l'autre : celui du rÈalisateur, qui, sans artifice aucun, semble capable d'en-chanter le monde en le cadrant dans sa camÈra, et celui du personnage, qui fait bouger toutes les lignes de comporte-ment pour construire un monde accordÈ ‡ son dÈsir Ð avec cette idÈe Ù combien fÈconde, aussi par rapport ‡ l'histoire du cinÈma, de faire de l'idylle deDjomeh une "deuxiËme fois", aprËs l'Èchec d'une premiËre histoire d'amour. Celle-ci se rÈvËle Ítre la vÈritable raison de son dÈpart de son pays, et non pas les rai-sons politiques ou Èconomiques suppo-sÈes d'emblÈe, et qui guident son com-pagnon de travail et aÓnÈ, incarnation du personnage du film sÈrieux qu'aurait d˚ ÍtreDjomeh. Mais, et de l‡ naÓt le bonheur qu'inspire ce premier film,Djomehn'est pas sÈrieux, pas plus que Djomeh, son per-sonnage : ses motivations ne sont pas des grandes causes morales, son com-portement n'est pas raisonnable, ses intentions sont aussi indÈcidables que le sens de cette porte sur laquelle s'attar-de le dernier plan, ouverte ou fermÈe. La maniËre de filmer de Yektapanah donne ‡ tout ce qui apparaÓt dans le cadre une valeur qui gratifie chacun, le cinÈaste sait pourtant tirer aussi parti de la qualitÈ de jeu de ses acteurs, par des chemins peu usitÈs et avec des effets Ètonnants. Ainsi de l'intervention limi-tÈe, c'est le moins qu'on puisse dire, de la jeune fille objet des ardeurs de Djomeh, et pourtant riche de nuances, de sensualitÈ et d'humour. Ainsi surtout du patron auquel le garÁon conte ses infortunes sentimentales : admirable, le travail du comÈdien (Mahmoud Behraznia) faufile les rapports de classes, de nationalitÈs et de gÈnÈra-tions dans les dialogues entre les deux hommes, avec une Èmotion et une gÈnÈ-rositÈ exceptionnelles. Jean-Michel Frodon -
D O C U M E N T
Djomeh, jeune garÁon vacher d'origin afghane, n'a pas fui son pays pour rai sons politiques, mais ‡ cause d'u amour impossible. ´DËs que tu arrive quelque part, il faut que tu tombe amoureuxª, lui reproche son cousin. Si Djomehn'est pas un dÈcalque kiarosta mien comme on commence ‡ en voi beaucoup, c'est justement parce qu Yektapanah introduit un ÈlÈment neu dans - littÈralement - le paysage : l ronde amoureuse. Dans un village voi sin, une jeune ÈpiciËre a retenu l'atten tion de Djomeh, et ses trajectoires e pensÈes sont dÈsormais rÈgies par ce amour tout rÈcent. Petite silhouette bur lesque ‡ vÈlo, Djomeh parcourt, bille e tÍte, les collines et les ruelles caillou teuses. Le cinÈaste suit avec minutie l pÈrÈgrinations de son amoureux per tuel. Les plans sont sereins, limpid ÈtudiÈs tout spÈcialement pour lais au personnage la simple latitude don a besoin. Les discussions en voit entre le hÈros et son patron sont int minables (on retrouve l‡ l'hÈritage maÓtre), mais la teneur en est, ici, qu rohmÈrienne. Peu ‡ peu, l'Ètat Djomeh s'Ètend au film. (É) ClÈlia Coh Cahiers du CinÈma n∞555 - Mars 20
Propos du rÈalisateur
Sur le rÈalisme JÕai concentrÈ tous mes efforts pour qu Djomehsoit un film rÈaliste, ce qu jÕespËre avoir rÈussi. JÕai essayÈ rendre la camÈra aussi discrËte que pos sible afin que les dialogues, le jeu des acteurs et tout le reste soient aussi proches que possible de la vie quoti dienne.
Sur la solitude Djomehraconte les relations entre troi personnages qui ont la particularitÈ dÕÍtre trËs seuls. Nous savons tous c quÕest la solitude et en faisons tou lÕexpÈrience, comme lorsquÕon atte
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Le rÈalisateur
Hassan Yektapanah est nÈ en Iran en 1963.Djomehest son premier film. Il a travaillÈ auparavant en tant que premier assistant rÈalisateur surLe go˚t de la cerisede Abbas Kiarostami,Le miroir de Jafar Panahi etLe petit hommede Ebrahim Forouzesh. Il fut Ègalement pre-mier assistant sur plusieurs films des rÈalisateurs iraniens Ali Hatami et Tahmineh Milani. Dossier distributeur
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