Fievel et le nouveau monde de Bluth Don
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Fievel et le nouveau monde An American Tail de Don Blut FICHE FILM Fiche technique
USA - 1986 - 1h20 Couleur - Dessin animÈ
RÈalisateur : Don Bluth
ScÈnario : Judy Freudberg Tony GeissdÕaprËs le sujet de David Kirschner, Judy Freudberg et Tony Geiss, sur une histoire originale de David Kirschner
Musique : James Horner
DÈcors : Don Moor
L E
D O C U M E N T
Critique
Spielberg est un des premiers cinÈaste ‡ avouer cinÈmatographiquemen lÕinfluence et la fascination quÕexerc sur lui les dessins animÈs de Wal Disney. DËs lors, on ne sÕÈtonne pas qu produise son premier long mÈtrage dÕan mation et quÕil engage un rescapÈ de studios Disney, Don Bluth, pour le rÈali ser. Ce qui est un peu surprenant, cÕest l gueule de ce dessin animÈ. Je ne veu pas dire, bien s˚r, que lÕidÈe dÕutili des souris anthropomorphes soit origina le, mais nommer le personnage principal Fievel, comme le grand-pËre d Spielberg, et en faire le membre dÕun famille de juifs russes, les Mouseskevitz Èmigrant aux Etats-Unis ‡ la fin du siËcl dernier, cÕest une idÈe un peu audacieus par rapport aux productions Disney o˘ rÈgnait la volontÈ dÕuniversalitÈ et d neutralitÈ sociale et ethnique. Fair appartenir un hÈros de dessin animÈ ‡ u peuple, une religion et un milieu social prÈcis reste une idÈe de dÈpart ayan pour but de mettre un label sur le produi pour le diffÈrencier du reste. Car dans l film, les choses se dÈveloppent selon le schÈmas classiques. Fievel perd sa famil le durant le voyage en bateau, la promes se du pËre (´En AmÈrique il nÕy a pas d chatsª) sÕavËre fausse, et le petit Fiev part ‡ la recherche de sa famille, dan New York, poursuivi par une horde d chats fÈroces et sanguinaires. Si Fievel une belle petite frimousse de fouine, o ne peut pas en dire de mÍme des person nages secondaires qui sont beaucou moins travaillÈs, le point faible du fil Ètant les dÈcors de New York qui son fort plats. Mais lÕensemble nÕest p dÈsagrÈable, il offre mÍme quelque bons moments, comme la scËne de l tempÍte durant laquelle Fievel se perd et le duo ´TrËs loin l‡-basª quÕil chant avec sa sÏur se trouvant ‡ lÕautre bou de la ville par une nuit de pleine lune, u plan qui marche ‡ tous les coups. Iannis Katsahnia Cahiers du CinÈma n∞393 - FÈv. 1
La queue de la comËte
Etranges similitudes entre la derniËre production des studios Disney et la pre-miËre incursion de Steven Spielberg dans lÕanimation. Personnages-souris, Èv luant entre des pieds humains (le plan de la maison et de son trou de souris est prÈsent dans les deux films), ‡ la recherche de leurs parents, et en lutte contre un mÈchant rat (qui chez Spielberg est un chat travesti). Mais combien de diffÈrences Ègalement ! SiBasil dÈtec-tive privÈpÈchait parfois par un scÈna-rio sans grande originalitÈ, il Ètait bien construit et surtout fort bien animÈ : on y voyait une remise ‡ jour du dessin en O qui fut la recette Disney, et Basil ressem-blait fort ‡ un rongeur. Don Bluth, le ´dissidentª qui avait rÈalisÈ Brisby et le secret de Nimh, renoue dansFievel et le nouveau monde(An American tail) avec les souris ron-douillardes aux oreilles rondes, et son animation - dÕun niveau fort honorable semble plus traditionnelle, bien que cÈdant au binÙme ´effets spÈciaux + machines infernalesª qui semble servir dÕimage de marque ‡ toute productio Spielberg. Au rayon des thËmes abordÈs, Fievel apporte un certain renouveau, non nÈgli-geable. Les Mousekewitz fuient les pogroms de la Sainte Russie de 1885, pour Èmigrer aux Etats-Unis, ´o˘ les chats nÕexistent pasª. DÈmonstration e vite faite du contraire, et les souris fran-Áaises dÈcouvriront que les rues de New York ne sont pas pavÈes de fromage, et les souris italiennes que Don Gato sÈvit aussi outre-Atlantique. Cette dÈmystifi-cation originale est suivie dÕun appel ‡ l rÈvolte contre les exploiteurs et la cor-ruption. HÈlas ! ce renouvellement tour-ne court. TrËs vite lÕAmÈrique se pose e terre de libertÈ pour qui a la volontÈ et la dÈtermination : le titre ne trompe pas, qui joue sur les mots tail (queue) et tale (conte) mais affirme le ´rÍve amÈricain ª. Enfin lÕon nÕÈchappe pas aux poncifs :
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´Aristocatª) et les morceaux musicaux, qui nÕatteignent pourtant jamais la fan-taisie ou la poÈsie des grandes produc-tions Disney. Le scÈnario lui-mÍme sÕessouffle vite, manque de rebondisse-ments et de rythme. Don Bluth nÕa pas su transcender ni mÍme atteindre le style des studios de Burbank : si la technique et le savoir-faire y sont, IÕÈmotion est absente de ce qui devient une machine spielbergienne comme dÕautres, poussiËres derriËre lÕÈtoile Disney... Gilles Ciment Positif n∞316 - Juin 1987
CÕest aprËs avoir visionnÈBrisby et le secret de Nimh(1982), le premier long mÈtrage de Don Bluth, que Steven Spielberg eut lÕidÈe de produire un autre film de cette mÍme Èquipe. Lorsque com-menceFievel et le nouveau monde, nous sommes en 1885, dans les plaines enneigÈes de Russie, alors que les redoutables Chats-Cosaques sËment la panique parmi les souris ´juivesª, Fievel et toute la famille Mousekewitz sÕembar-quent pour lÕAmÈrique; l‡, selon la lÈgen-de, les rues sont pavÈes de fromage et les chats nÕexistent pas. Le rÈalisateur de La couleur pourpre(1986) entend retracer ici le cheminement de tous ces Èmigrants qui, ‡ la fin du siËcle dernier, vinrent tenter leur bonne fortune sur le sol amÈricain. Mais Don Bluth arrondit rapidement les angles de son sujet pour nÕen retenir que les aspects les plus Èdi-fiants. Au cours de son voyage, une ter-rible tempÍte arrache Fievel de sa pro-tection parentale. Toute la seconde par-tie oscille autour de cette sÈparation et de la recherche quÕelle entraÓne parallË-lement. Le souriceau rencontre pendant son pÈriple une cohorte dÕanimaux excentriques, notamment, Henri le pigeon, qui lui explique en chanson com-ment ne pas dÈsespÈrer et continuer de croire en sa bonne Ètoile. Sur le nouveau continent, en se regroupant et en tenant
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tous les vilains matous par le premie bateau en partance pour lÕOrient et, a croisement dÕune rue, retrouver, saine sauve, comme dans un conte de fÈes, s petite famille.Fievel et le nouvea mondese termine sur une Statue de l LibertÈ rayonnante, une exaltation volon tariste de la foi et du courage. Don Bluth ne nous propose pas grand chose, en contrepartie de toute cette gui mauve. Alors que les images animÈe devraient ouvrir les portes de lÕonirism entraÓner le spectateur le plus loin pos sible dans leurs sillages, les fonds d dÈcor et les personnages deFievel et l nouveau mondedemeurent imperturba blement monotones, sans aspÈritÈs. Chaque sÈquence procurant lÕimpressio de sÕajouter un peu laborieusement ‡ l prÈcÈdente, avec une prudence frileus quant au traitement de lÕespace, de lignes et des couleurs. Patrick CanniËr CinÈma 87 n∞ 387 - FÈvrier 198
DirigÈ par un transfuge de chez Wal Disney, qui avait auparavant signÈ l sympathiqueBanjo,The woodpile ca et le superbeBrisby et le secret d Nimh,An American tail(littÈralemen ´Un conte amÈricainª avec un jeu d mots sur ´taleª, ´conteª, et ´tailª ´queueª) se caractÈrise par la dÈlicates se et le raffinement du graphisme, la net tetÈ et la prÈcision du tracÈ, la soupless et la complexitÈ de lÕanimation, lÕÈtend et la subtilitÈ de la palette des couleurs la luxuriance et la diversitÈ des dÈcors, l soin apportÈ ‡ la reconstitution des quar tiers dÕimmigrÈs du New York de la fin d XIXe siËcle. Il tranche de fait radicale ment avec le tout venant de la productio actuelle et impose son auteur comme u des grands dans le domaine du dessi animÈ. Alain Garel Saison cinÈmatographique 198
Entretien avec le rÈalisateur
Don, diminutif de Donald. Quelle lourd hÈrÈditÈ ! Steven Spielberg est le producteur de c dernier film. Il avait vuNimh, avait Èt surpris de sa qualitÈ et de son budget limitÈ. Avec son Èquipe, ils avaient dÈci-de de prendre rendez-vous dËs quÕu sujet leur semblerait intÈressant. CÕe David Kirschner qui proposa cette histoi re ‡ Spielberg et ‡ Kathleen Kennedy. Au dÈpart, David Kirschner Èvoquai lÕimmigration de sa grand-mËre d Russie pour les Etats-Unis. Points com muns ‡ beaucoup dÕAmÈricains : car l Grand-pËre de Don Bluth vint de SuËd et celui de Spielberg, de Russie. Si, en plus, on Èvoque les problËmes des familles juives de lÕÈpoque...
Mais, comment, ‡ partir de cette aven ture amÈricaine, faire un dessin animÈ? Le pari a consistÈ ‡ identifier nos hÈros ‡ des souris. Parce que ce sont des Ítres sympathiques et, comme on voulait qu les spectateurs aient lÕenvie de protÈg notre petit hÈros, on lÕa affublÈ dÕ chapeau trop grand, dÕun pull trop larg et dÕun vÍtement rapiÈcÈ. LÕidÈe, nÕavait pas ÈtÈ exploitÈe, Ètait que no hÈros seraient des ´ souris juivesª. Vint, ensuite, le stade de la rÈalisation : 2 ans de travail. On a investi ÈnormÈ ment dans la musique avec 120 musi ciens et 32 voix. Spielberg voulai retrouver le style et la technique d Disney : orchestrer les couleurs. Que celles-ci puissent suivre le parcours et le volume de la musique afin de confÈre au film un plus grand impact drama tique. Ainsi, quand, dans ses errances new-yorkaises, Fievel entend la voix d son pËre, la couleur passera lentemen du bleu (couleur froide) jusquÕau ros rouge, puis continuera ‡ sÕilluminer, d plus en plus, vers davantage de chaleur. La musique, elle aussi, part dÕun so minime et tÈnu, puis grossit et s'ampli-fie pour faire coller en permanence l
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polychromie et la polyphonie. Un dessin animÈ est un film, un travail artistique. Chaque personnage doit avoir un caractËre prÈcis et bien marquÈ qui, ensuite, entraÓnera sa reprÈsentation imagÈe, Ceci est important pour que le public puisse sÕidentifier. En plus, on souhaitait, bien s˚r, toucher le jeune public, mais aussi, les adultes. On y est parvenu puisque le film a eu un gros succËs : 45 millions de dollars de recettes ‡ la premiËre sortie. CÕest le plus gros succËs jamais obtenu par un dessin animÈ pour sa premiËre exploita-tion. Steven Spielberg et le partenaire Universal ont ÈtÈ trËs satisfaits de ces rÈsultats. Maintenant, je prÈpare dÕailleurs un nouveau dessin animÈ produit par les mÍmes partenaires et Lucas. Sa sortie est prÈvue pour lÕÈtÈ 88. Mais, je tiens tout de suite ‡ vous dire que ce ne sera pas une suite dÕAmerican tail. Si dans Fievel il y a, ‡ la fin, une promesse : ´Je veux voir plus dÕAmÈriqueª, sachez quÕon y pense, mais ce ne sera pas dans lÕimmÈdiat. DÕailleurs, les personnages de ce prochain film ne seront pas des souris. Mais, je ne vous en dirai pas plus !É Pour en revenir ‡An American tail, Spielberg, aprËs plusieurs discussions, a voulu que le hÈros porte le nom de son grand-pËre Fievel. Il voulait, aussi, ‡ tra-vers Henri le Pigeon, reprÈsenter un FranÁais. On voulait un animal qui vole, parce que Áa nous semblait plus origi-nal. On a donc pensÈ ‡ une mouette, un albatros et lÕidÈe du pigeon ne vint quÕensuite. A ce pigeon, on a essayÈ dÕinsuffler la fiertÈ de la Statue de la LibertÈ due ‡ Bartholdi. Une petite anecdote : lorsque la statue est arrivÈe aux Etats-Unis, les AmÈricains ne savaient pas quoi en faire. On lÕa alors stockÈe dans un hangar. Plus tard, une fondation sÕest crÈÈe et on a recherchÈ auprËs des gens aisÈs le maxi-mum dÕargent. Mais il fallait construire un Ènorme socle et les dons restaient insuffi-
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quÍte ‡ travers toute IÕAmÈrique. On transportÈ, de ville en ville, le bras de l statue pour sensibiliser le public et cÕe ainsi quÕelle a ÈtÈ adoptÈe par le AmÈricains. Mieux, elle est devenue lÕho neur et la fiertÈ de notre pays. CÕest pou quoi on lÕa rÈcemment restaurÈe ‡ gran frais. Henri le Pigeon, cÕest Bartholdi Maurice Chevalier. Mais cÕest aussi l figure de Dieu, de lÕange gardien qui, d ciel, supervise tout. Le film nÕa pas ÈtÈ conÁu dans le cadre d cette rÈnovation. David Kirschner le voulai au dÈpart mais Spielberg a refusÈ. Il dÈsi rait que le film existe par lui-mÍme. Il es donc sorti en dehors du cadre des fÍtes. O lÕa retenu jusquÕen novembre. Comme je lÕai dit, le film a trËs bien ma chÈ. Spielberg espÈrait une recette de 3 millions de dollars, or elle atteint 45 mil lions alors que sa fabrication a co˚tÈ 9 mil lions et que le budget de publicitÈ investi par Universal a atteint 10 millions. Il y a e aussi, un support par des magasins comm Sears et Mc DonaldÕs qui en ont utilis lÕimage pour leur propre ´merchandisingª
Peut-on dire de Steven Spielberg quÕil e le fils spirituel de Disney ? Je ne sais pas, en tout cas. il en a lÕimag nation et lÕaspect visionnaire. En plus, adore les dessins animÈs.
Propos recueillis pa FrÈdÈric Moreau et Jean-Louis Mancea CinÈma 87 n∞387 - FÈvrier 198
Le rÈalisateur
NÈ ‡ El Paso (Texas), deuxiËme dÕun famille de sept enfants, Bluth entre comm assistant animateur chez Walt Disney dË la fin de ses Ètudes secondaires. Il travaill aux cÙtÈs du vÈtÈran John Lounsbery su La Belle au bois dormant, et aprËs u sÈjour de dix-huit mois chez Disney, s rend en Argentine pour prÍcher la religio mormone. A son retour aux Etats-Unis, il passe u diplÙme de littÈrature anglaise lÕUniversitÈ Brigham Young et dirige av lÕun de ses frËres un thÈ‚tre de Culver Cit En 1968, Bluth entre comme dessinateu aux Studios Filmation. Durant les troi annÈes qui suivent, il met aussi ses don musicaux au service dÕun groupe de jeun chanteurs, ´The New Generationª . En 1971, il retourne aux Studios Wal Disney, o˘ il travaillera jusquÕen 1979 s des films commeRobin des bois,Le aventures de Bernard et Bianca,Pete et Elliott Le dragonetRox et Rouky. Il consacre parallËlement ses loisirs ‡ rÈali ser, ‡ domicile, son propre dessin anim avec son collËgue Gary Goldman, auquel se joint en 1973 John Pomeroy. Six an plus tard, le trio achËve sa premiËre pro duction :Banjo, the woodpile cat, qui recevra notamment le Prix dÕExcellence d National Advisory Board. AprËs ce premier succËs, Bluth et son Èqui pe ouvrent leur propre atelier ‡ Studio City en Californie. Leur premier projet y ser une sÈquence animÈe de 2 minutes, illus trant la chanson ´DonÕt walk awayª du fil Xanadu. Bluth met simultanÈment en chantier so premier long mÈtrage animÈ :Brisby et l secret de Nimh, auquel il consacre 2 mois de travail. DistribuÈ en 1982, le fil remporte un succËs critique international La mÍme annÈe, le studio fusionne ave deux autres sociÈtÈs de production pou former la Magicom, Inc. et produire le pre
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teur et sera suivi des jeux ´Space Aceª et ´DragonÕs Laier ll, Time Warpª. ImpressionnÈ parBrisby, Steven Spielberg contacte Don Bluth pour un nou-veau long mÈtrage dÕanimation. Leur choix se porte surFievel et le nouveau monde. RÈalisÈ avec le concours de Peter Strauss, Dom DeLuise et Derek Jacobi, le film se classe immÈdiatement parmi les meilleures ventes vidÈo, et figurera plu-sieurs annÈes de suite parmi les dix titres les plus populaires de ce marchÈ. (É) Don Bluth appartient ‡ la section Courts mÈtrages de lÕAcadÈmie des Arts et Techniques du CinÈma. Il a obtenu le Saturn Award de lÕAcademy of Science Fiction, Fantasy and Horror Films pour Brisby et le secret de Nimh(couronnÈ meilleur film animÈ de lÕannÈe 82). Il a Èga-lement reÁu lÕlnkpot Award de la San Diego Comic Convention en 1983 ; le prix de la Minneapolis Comic Convention pour ´DragonÕs Lairª ; IÕArkie Award de la revue Electronic Games pour les effets sonores de ce mÍme jeu.Fievel et le nouveau mondea obtenu le Grammy de la meilleu-re chanson de lÕannÈe et de la meilleure chanson de film pour ´Somewhere out thereª.
Filmographie
Banjo the woodpile cat1974 Banjo The secret of Nimh1982 Brisby et le secret de Nimh An American tail1986 Fievel et le nouveau monde The land before time1988 Le petit dinosaure et la vallÈe des mer-veilles All dogs go to heaven1989 Charlie Rock-A-Doodle1991 Rock-O-Rico Don BluthÕs Thumbelina1993
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