Genèse d’un repas de Moulet Luc
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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GenËse dÕun repas de Luc Moullet FICHE FILM Fiche technique
France - 1978 - 1h57 N. & B.
RÈalisation, scÈnario et commentaire : Luc Moullet
Son : Patrick Frederich
Montage : Valeria Sarmiento
Image : Richard Copanset Guy-Patrick Sainderichin
L E
D O C U M E N T
les derniers travaux de Godard rejoignent GenËse dÕun repascÕest parce que c dernier, prÈoccupÈ actuellement par les problËmes de ´communicationsª, adopte une dÈmarche pragmatique qui a tou-jours ÈtÈ de rËgle chez Moullet. Cette introduction a pour but de situer lÕinscription deGenËse dÕun repasdans une dimension en mÍme temps indivi-dualiste et trËs didactique. Le point de dÈpart du film est un repas, composÈ dÕune omelette, dÕun peu thon et de bananes que le cinÈaste, en compagnie dÕune jeune femme, ´dÈgu teª. LÕidÈe lui vient, comme prÈcÈde ment dansAnatomie dÕun rappor,tfilm dans lequel il radiographiait sans pitiÈ sa vie privÈe, dÕinterroger la chaÓne infr structurelle de lÕalimentation ‡ traver trois produits-types, venant de zones gÈopolitiques trËs diverses. Moullet nÕobÈissant pas ‡ une demand idÈologique prÈcise commence par ques-tionner son dÈtaillant, IÕemballage de produits, la valse des prix entre produc-teurs et distributeurs. LÕindustrie du cin ma, comme celle de lÕalimentation, fa sant appel aux mÍmes mÈthodes de conception productive, Moullet, avec lÕhumour qui le caractÈrise, demande lÕune de lÕaider ‡ piÈger lÕautre. Il dÈcide donc de remonter la chaÓne en allant dans une ferme modËle normande, au SÈnÈgal chez les pÍcheurs de thon, en Equateur chez les travailleurs de la bana-ne. Tout le refoulÈ du produit, la partie immergÈe de lÕiceberg, le sang des tr vailleurs du tiers monde, est soigneuse-ment masquÈ par le publiciste qui enrobe les produits en provenance de ces pays dÕÈtiquettes franÁaises afin de ne pa heurter les prÈjugÈs racistes de sa clien-tËle. La boÓte de thon, recouverte dÕu emballage dÕo˘ ressort un bon visage d marin breton - marins et consommateurs franÁais sont implicitement et parfois explicitement, comme Moullet le dÈmontre par la suite sur la base de lÕinÈgalitÈ salariale, complices de cett opÈration -, ne fait pas mention d
ouvriers sÈnÈgalais que lÕon exploite. QuÕil sÕattaque ‡ la finition du produit France (les pÍcheries de Boulogne-sur Mer) ou ‡ lÕexploitation locale tant a niveau du thon sÈnÈgalais que de l banane Èquatoriale, Moullet nÕopËre p par pays, par catÈgories prÈcises mai saute, quand il le juge bon, de lÕun lÕautre. Les dures conditions de vie d pÍcheurs de Dakar obligÈs de travaille sans gants, les enfants de lÕ…quateur q commencent ‡ dÈcharger les banane dËs lÕ‚ge de huit ans, la dislocation gÈn ralisÈe de la famille par lÕexode saiso nier dans ces pays: tout cela le cinÈast le juxtapose, le mÍle, le Òmonte cinÈma tographiquementÓ. Comme les personnages d Montesquieu, ou bien celui de Sainvill dans le livre de Sade,Histoire d Sainville et LÈonore, parti ‡ la recherch de sa femme ‡ travers le monde et qui chemin faisant, dÈcouvre les mÏurs poli-tiques les plus Ètranges des pays quÕ visite, Moullet, en homme (faussement naÔf, nous livre, au fur et ‡ mesure de se dÈcouvertes, les mÈcanismes de lÕexplo tation capitaliste quÕil arrive ‡ saisir. GenËse dÕun repasnÕest pas un fil militant au sens strict du terme, car il n dÈfriche pas ces terrains au nom dÕun vÈritÈ idÈologique prÈexistante : les rÈa litÈs se font jour avec la progression d lÕenquÍte. Il ressort donc de ce film qu la notion de colonialisme nÕÈtait quÕu phase historique du capitalisme monopo liste, que lÕoppression Èconomique e encore plus efficace que la dictature mili taire, que les ouvriers franÁais, exploitÈ ‡ un certain niveau, sont eux-mÍmes le exploiteurs des travailleurs du tier monde (cf. lÕÈpisode o˘ le marin franÁai Ètabli ‡ Dakar, se vante de gagner quatr mille francs par mois alors que ses col lËgues africains nÕen gagnent, pour u travail identique, que mille). A la fin, Moullet nÕÈpargne rien ni pe sonne : le film est fait avec de la gÈlatin (qui elle-mÍme se rattache ‡ une chaÓn de production), la rÈalisation du film
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sentation des travailleurs qui se laissent filmer pour un pourboire, etc (É) Comme on le voit il sÕagit ici dÕun docu-ment exceptionnel sur les rouages intimes de notre civilisation occidentale, apprÈhendÈe par la dynamique filmique, elle-mÍme partie prenante du processus dÕexploitation : une Ïuvre Ètrangement lucide ! RaphaÎl Bassan CinÈma n∞347 -FÈvrier 1980
Depuis longtemps on entendait parler du projet de Luc Moullet qui, inspirÈ par la contemplation des menus dÈfilant dans son assiette personnelle, avait ÈtÈ pris par lÕenvie saugrenue de suivre ‡ lÕenvers le voyage de ces comestibles. Non sans quelque anxiÈtÈ, tout le monde sÕest demandÈ un jour en ouvrant son yaourt ce qui avait bien pu arriver ‡ ce lait depuis quÕil Ètait sorti du pis dÕune vache, pour quÕil finisse en cet Ètat dans ce petit pot de matiËre plastique. Eh bien, cÕest fait : Moullet a rÈalisÈ son projet et lÕon peut dÈsormais tout savoir des aventures de lÕÏuf, du thon, et de la banane. Avec un menu aussi dÈnuÈ de charme, Moullet a cependant rÈussi la gageure narrative dÕun ´Monde tour dÈtour trois aliments ª... Rien dÕÈcologique ni de diÈtÈtique, prÈci-sons-le tout de suite. Il nÕy a quÕune sÈquence o˘ lÕon voit Maria-Antonietta Pizzorno go˚ter deux boÓtes de thon de marques diffÈrentes, et elle le fait avec une telle subjectivitÈ, avec une telle absence de rigueur scientifique, que tous les honnÍtes militants de lÕ´Union des consommateursª sÕen voileront la face de honte et de colËre ! Moullet descend faire son marchÈ, et parle avec les commerÁants : ´Vous ven-dez des bananes, quÕest-ce que vous avez ‡ en dire ?ª Le commerÁant rÈpond avec des prix, des jugements sur la quali-tÈ, des critËres selon les origines. ´Bon !ª dit Moullet. ´Elles viennent dÕEquateur ?ª Et il va voir en Equateur.
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compare les rayons. Sous la tÍte hilare d pÍcheur breton qui illustre la boÓte d thon, il trouve Ècrit (en petit) que ce pro duit vient du SÈnÈgal. Et il part pou Dakar. Il nÕy a que les Ïufs qui le garde ront en France. Tout au long du film, son regard prend l produit comme prÈtexte pour mieux obser ver les exploitants et les exploitÈs qui lÕacheminent dans les assiettes fra Áaises. Ce faisant, il nÕassËne aucune vÈr tÈ mais, obstinÈment, ramËne ‡ de nom breuses questions Èconomiques et poli tiques. Il ne prÈtend pas donner une des cription soi-disant objective : il ne montr que parce quÕil dÈmontre. Son montag passe dÕun pays ‡ lÕautre avec dÕinc santes sautes spatiales, mais selon de thËmes dÈterminÈs qui mettent en relie des faits sÈriÈs. Un exemple particuliËrement Èvident : u marin franÁais gagne ‡ qualification Ègal x fois plus quÕun marin sÈnÈgalais ; or l prix de la boÓte de thon ‡ Boulogne et Dakar est le mÍme, ‡ quelques dÈcimale prËs. Un autre exemple, plus Ètrang celui-ci : en suivant lÕÈvolution du pri dÕune denrÈe depuis son origine, Moull bute en fin de chaÓne sur un ´trou noirª une marge inexpliquÈe ; Moullet ne dit pa que cette augmentation est injustifiÈe, il montre seulement quÕentre deux points d la chaÓne surgit un pourcentage dont on n lÕa pas laissÈ connaÓtre les bÈnÈficiaires. Les images sont du type ´interview tÈlÈvi sÈeª et ÔÕdocu-cul fauchȪ. Aucune en de mise en scËne, de se servir dÕaucu moyen pour faire dire quelque chose ‡ l composition. On sent que les opÈrateur se sont attachÈs ‡ mettre lÕobjet essenti au centre du cadre, sans se soucier beau coup de mettre en valeur des dÈtails (l dÈfinition est assez mÈdiocre, la lumiËr trËs plate). MÍme sÕil est nettement art culÈ, le montage a quelque chose d brouillon. Ce sont des notes ordonnÈes mais quÕon nÕa pas voulu (pas pu ?) rÈ ger. Le commentaire est passionnant et com plËtement ‡ la premiËre personn (Moullet lui-mÍme, bien s˚r, appar
rÈguliËrement dans lÕimage). Ainsi, aprË lÕinterview dÕun responsable qui alig plusieurs chiffres et informations, il sÕexclame : ´CÕest faux !ª . Et il repre les faits tels quÕil les a observÈs lui-mÍm Car malgrÈ tout, le film de Moullet nÕe pas un documentaire : cÕest un film d Moullet. CÕest un travail personnel q nÕexclut pas (‡ son corps dÈfendant) un certaine forme dÕÈmotion. Ces banane quÕon voit Ítre cueillies, coupÈes, triÈe emballÈes, portÈes, transportÈes, Ètique tÈes, ÈtalagÈes, dÈtaillÈes, critiquÈes, ÈpluchÈes, mangÈes - ces bananes ne nous sont plus indiffÈrentes. CÕest un fil quÕon peut rattacher ‡Terre sans pai de Luis BuÒuel, ou ‡Terres noiresd mÍme Moullet, et qui participe ambigu ment du documentaire et du fictionnel. Dans la plupart des films de Moullet, il y a un petit cÙtÈ masochiste,Anatomie dÕu rapportÈtant lÕexemple type. Cela tran paraÓt dans sa faÁon de se filmer lui-mÍm devant un dÈcor nu - alors quÕil a laiss toutes les personnes interrogÈes se place et sÕhabiller comme elles le jugeaient l plus seyant. Ou dans les rues de Dakar, quand il rase les murs pour ne pas se faire assaillir par les quÈmandeurs, et renonce aux ´possibilitÈs dÔaction concrËtesª qu avait sur place. Ou encore, lorsquÕil retou ne la camÈra contre elle-mÍme e sÕattaque ‡ la consommation cinÈmatogr phique - justement celle qui se veut un moyen de critique de lÕexploitation huma ne. NÕest-ce pas y participer que dÕutili la pellicule Kodak ? Il ne sÕagit pas cependant dÕune sim auto-critique ; elle contient une bonne dose de complaisance, une outrance, presque, qui la rend malicieuse et perver se (i.e. : dÈtournÈe quant ‡ son but). Elle devient aussi beaucoup plus intÈressante, car on y ressent, en-deÁ‡ de ses rÈelles qualitÈs cinÈmatographiques, une certain attirance obscure.
Pierre Jouve CinÈmatogaphe n∞5
De la production ‡ la consommation en
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de thon sÈnÈgalaise, dÕune omelette franÁaise, dÕune banane Èquatorienne et de la pellicule cinÈmatographique. Comment se fait-il que la concurrence entre les salariÈs du monde entier, acti-vÈe par le patronat, nuit ‡ la fois aux FranÁais, assez bien payÈs, mais au chÙ-mage en raison de cette compÈtition, et aux gens du tiers monde, qui trouvent du travail en contrepartie, mais sont horri-blement sous-payÈs ? - Comment se fait-il que le FranÁais mange, en moyenne, de 300 ‡ 600 calo-ries par jour en plus de ce quÕil devrait consommer, alors quÕen Afrique ou en AmÈrique du Sud, on en est ‡ 300 ou 600 calories de moins. - Comment se fait-il quÕen Equateur, la nuit du dimanche, des gamins de huit ans sont employÈs ‡ porter sur leurs Èpaules 15 ou 30 kilos de bananes des heures durant, sur des escaliers de fortune menant aux cales des navires, dans une atmosphËre moite et ‡ toute vitesse ? - Comment se fait-il que dans un monde o˘ un milliard dÕindividus sont insuffi-samment alimentÈs, plus dÕun cinquiËme de la production de bananes en Equateur soit jetÈ ou donnÈ en p‚ture aux vaches ? Comment se fait-il quÕon gagne quatre fois moins au SÈnÈgal quÕen France pour un mÍme travail, alors que le co˚t moyen dÕachat dÕun produit est 20 % plus ÈlevÈ quÕen France ? Fiche du catalogue UFOLEIS
Cri dÕironie swiftienne sur lÕhorreur de lÕexploitation de lÕhomme par lÕhommeÉ Un film in-dis-pen-sable. Philippe Collin Elle Un film politique drÙle, du premier cinÈaste non-conformiste de France Le Monde Logique donc. Celle dÕun humour glacÈ comme on trouve peu dÕexemple au cinÈma. CÕest aussi celle de Lewis Carrol. evidemment dÈsopliante, mais surtout inquiÈtante et terrifiante. Pierre Kast
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Entretien avec le rÈalisateur
LÕidÈe deGenËse dÕun repastÕe venue comment? CÕest simple : jÕavais un court mÈtra qui nÕÈtait pas encore sorti et q sÕappelaitUn steak trop cuit. Il es toujours difficile de faire sortir un cour mÈtrage en France. PourTerres Noire je mÕÈtais arrangÈ pour Ètablir un lie avecBrigitte et Brigitteet ils Ètaien sortis ensemble. Alors il fallait refaire l coup pourUn steak trop cuit. JÕai do eu lÕidÈe de remonter ‡ la source d aliments qui Ètaient dans ce petit film un steak, des tomates, des nouilles, de saucisses, etc.
Au dÈpart, il nÕy avait donc aucun proj de dÈnonciation politique ou quelqu chose comme Áa? Si si... pas dansUn steak trop cuit mais dans cette idÈe-l‡, oui ; elle n pouvait Ítre intÈressante que si on trai tait le problËme. DÈj‡, rien que le fait d remonter ‡ la source, cela avait u caractËre politique.
Mais cette idÈe de remonter la chaÓn jusqu'‡ la source venait dÕo˘? DÕavoir un long mÈtrage qui serait ins parable du court mÈtrage ‡ sortir. Pui jÕai abandonnÈ lÕidÈe de me servir d aliments du court mÈtrage : ils nÕÈtaie pas des plus intÈressants. Il aurait fall aussi que jÕaille chez le marchand ch qui jÕavais achetÈ les saucisses 18 a plus tÙt; or il Ètait mort, ‡ la place il y aujourdÕhui une boutique dÕassurance Áa posait des problËmes. A la fois il avait trop dÕaliments et ils nÕÈtaient p tous prodigieusement intÈressants. JÕe suis donc venu ‡ lÕidÈe de prendre d aliments sans rapport avec ceux dÕU steak trop cuit.
Les aliments retenus dansGenËse dÕu repasle sont dÕaprËs quels critËres DiÈtÈtiques? GÈographiques? Dans ce repas-l‡ il y a les trois prove nances: MarchÈ Commun (les oeufs),
Empire FranÁais (le thon), Tiers-Mond (la banane). Il nÕy a pas dÕÈlÈments co posites comme le serait une macÈdoin ou une choucroute. Chaque aliment une provenance gÈographique unique. eux trois, ils reflËtent les sources d lÕalimentation en gÈnÈral. Sans compt la distinction hors-dÕoeuvre, plat princ pal, dessert. Il y a eu un travail de choi par Èliminations successives. Au dÈbut je pensais faire Afrique-AmÈrique-Asie JÕy ai renoncÈ. JÕai remplacÈ lÕAsie lÕEurope, qui permet un contrepoint pl Èvident. Avec lÕAsie il y avait trop d rÈpÈtitions. JÕavais pensÈ au thÈ, mai je lÕai ÈliminÈ parce quÕen France il une connotation trop particuliËre. JÕÈtai parti aussi sur la piste de la farine d poisson au PÈrou. JÕavais aussi envisag lÕorange. Et ‡ la place de lÕoeuf, le ste de boeuf. Trop compliquÈ. Le circuit d la viande que jÕai ÈtudiÈ se divise e deux circuits, suivant que les opÈration de transformation se font ou non dans l rÈgion dÕÈlevage.
Y a-t-il eu dÕautres Èliminations? Oui. Pour lÕAfrique, lÕorange. Parce q fallait que ce soit le Maroc, qui a quan mÍme un statut privilÈgiÈ, ou lÕAfriqu du Sud, et lÕon tombait alors sur un pr blËme trËs particulier, qui ne reprÈsent que lui-mÍme, lÕapartheid. (É)
Les trois produits une fois choisis, com ment as- tu travaillÈ ? Par documentation ‡ Paris. JÕai fait l bibliothËques. JÕai Ècrit un projet d trente pages. Puis je suis parti faire de repÈrages dans les pays concernÈs. Pui jÕai organisÈ les voyages de lÕÈqui pour le tournage. Propos recueillis par Jean-Paul Fargie et Serge Le PÈro Cahiers du cinÈma n∞299 - Avril 7
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Le rÈalisateur
Excellent critique desCahiers du cinÈma, on ne contestera pas sa rÈelle culture cinÈmatographique, mais peut-Ítre fait-il trop preuve de dÈsinvolture dans ses films pour pouvoir Ítre pris au sÈrieux. Voir, ‡ titre dÕexemple, le traite-ment quÕil fait subir ‡ Billy the kid, hÈros de tant de westerns, de Vidor ‡ Penn, que joue ici Jean-Pierre LÈaud, tandis que la haute Provence tient lieu de dÈsert de la vallÈe de la mort. Retour avec uneComÈdie du travailqui rem-porte un succËs dÕestime. Jean Tulard Dictionnaire du cinÈma
Filmographie
Un steack trop cuit(CM) 1960 Terres noires(CM) 1961 Capito ?(CM) 1962 Brigitte et Brigitte1966 Les contrebandiËres1967 Une aventure de Billy the kid1971 Anatomie dÕun rapport1975 GenËse dÕun repas1978 Ma premiËre brasse1981 Introduction(CM) 1982 Les minutes dÕun faiseur de film(CM) Les Havres1983 Barres(CM) 1984 LÕempire de MÈdor1986 La valse des medias(CM) La comÈdie du travail1987 Essai dÕouverture1988 Les siËges dÕAlcazar1989 Aeroporrr dÕOrrrrly(CM) La sept selon Jean et Luc(CM) 1990 La cabale des oursins1991 Parpaillon1992 Toujours plus(CM) Foix Imphy, capitale de la France(CM) 1984 Le ventre de lÕAmerique(CM) Le fantÙme de Longstaff(CM) LÕodyssÈe du 16/9∞1996
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