Horizons perdus de Capra Frank
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 68
Langue Français

Extrait

Horizons perdus Lost horizon de Frank Capra FICHE FILM Fiche technique
USA - 1937 - 2h18 N. & B.
RÈalisateur : Frank Capra
ScÈnario : Robert Riskin dÕaprËs le roman de James Hilton
Musique : Dimitri Tiomkin
InterprËtes : Ronald Colman (Robert Conway) Jane Wyatt (Sondra) John Howard (George Conway) Margo (Maria) Thomas Mitchell (Henry Barnard) Edward Everett Horton (Alexander P. Lovett) Isabel Jewell (Gloria Stone)
L E
D O C U M E N T
Dans les montagnes du Tibet, IÕappare est obligÈ dÕatterrir en catastrophe, et l pilote meurt dans la manÏuvre... Les cinq passagers, perdus ‡ des milliers de kilomËtres de la ´civilisationª se croient vouÈs ‡ une mort certaine... mais une caravane de lamas leur porte secours et les conduit dans la citÈ de Shangri-La, nichÈe dans la vallÈe de la Lune Bleue, vÈritable paradis cachÈ entre les montagnes. L‡ rËgnent la paix et lÕabondance, et la vie se dÈroule sou lÕinspiration de la sagesse et de la bea tÈ. Point de religion sinon celle du res-pect mutuel et de la tolÈrance, point dÕapp‚t du gain ni de soif du pouvoir. Les habitants ne sont reliÈs au monde extÈrieur que par une tribu de porteurs vivant ‡ 800 kilomËtres de l‡ ! Ils vien-nent tous les deux ou trois ans ‡ Shangri-La, apportant tout ce qui est nÈcessaire ‡ la communautÈ en Èchange dÕor, dont la vallÈe regorge... Conway et ses compagnons ne tardent pas ‡ comprendre quÕils ont ÈtÈ conduit ici ‡ dessein, et quÕils sont prisonnier dans une geÙle sans barreauxÉ Comment ces purs produits de la civilisa-tion occidentale vont-ils rÈagir dans cet univers aux antipodes du leur ? Vont-ils sÕy adapter et se nourrir de sa philos phie, ou bien essaieront-ils de le modi-fier ? Vont-ils tout bonnement tenter de le fuir ? CÕest toute lÕintrigue du film... Comme dit plus haut, cÕest un film Èto nant, un hymne vibrant ‡ la paix et ‡ lÕamour universel. On pourra Ítre tent de ricaner devant une telle candeur mais la sincÈritÈ de Capra est si Èvidente, si communicative quÕelle emporte aisÈme lÕadhÈsion. DÕautant plus que les imag sont magnifiques et les acteurs excel-lents, Ronald Colman en tÍte, comÈdien subtil et ÈlÈgant, trËs grosse vedette ‡ lÕÈpoque mais malheureusement oubli depuis... La gazette dÕUtopia n∞17
24 Sept. au 28 Oct. 1997
LesHorizons perdusnÕest pas raco table. Le sujet est trËs artificiel, dÕu symbolisme chrÈtien trop emphatique. Le livre dont le film est inspirÈ relËve de la pure parabole fÈerique. Et pourtant, le film a du charme et ´fonctionneª, du moins le temps de sa projection. Ce
charme provient essentiellement de l symbiose Ètrange qui sÕopËre entre l acteurs, tous convaincants, et les dÈcor ouvertement stylisÈs de Stephe Goosson que Capra filme le plus simple ment possible. Jeu et direction artis tique tendent vers une dimension oni rique que Capra porte ‡ son point culmi nant dans les deux scËnes avec le gran lama, filmÈes dans la pÈnombre, alter nant la lumiËre ‡ contre jour provenan dÕune fenÍtre et celle issue dÕune sim bougie, le tout baignÈ dans la grand douceur qui Èmane de la voix de Sa Jaffe. Tout est fondÈ sur une lente pro gression vers lÕimprobable que Capr veut rendre cinÈmatographiquemen acceptable. DÕo˘ lÕouverture du fil traitÈe de maniËre trËs rÈaliste, selo son habitude (cf.Loin du ghetto,L ruÈe), de mÍme que lÕÈpisode de lÕac dent dÕavion dans lequel Capra a tenu visualiser la respiration de ses inter prËtes dans le froid des montagnes autre facteur de rÈalisme intervenan dans un environnement factice qui lui permet, tout juste aprËs, dÕimposer l caractËre plus irrÈel de son Shangri-La. ArrivÈ ‡ ce stade dans le domaine d lÕillusion, Capra continue dÕentrete cette impression de dÈpaysement e introduisant par petites touches de nou veaux personnages Ènigmatique (Sondra, Maria) et en gardant ‡ distanc le dÈtenteur du secret (le grand lama par le moyen dÕun intermÈdiaire (Chan magnifiquement interprÈtÈ par H. B Warner, IÕun des acteurs de prÈdilectio de Capra). Le spectateur, comme lÕaud teur dÕun conte, veut en savoir davant ge et est enfin satisfait quand H. B Warner cËde la place ‡ Sam Jaffe. L message devient alors planÈtaire, so christianisme fondamental ne se limi tant plus ‡ sa portÈe morale occidental mais devenant un appel direct ‡ la prÈ servation de la paix mondiale, appel qui en 1937, prÈsentait une dimension prÈ monitoire certaine (Sondra, peu aprËs pince Robert pour quÕil se rende bie compte quÕil nÕest pas en train de rÍv Capra est en pleine utopie (Lovett pro nonce dÕailleurs le mot) et ne fait quÕu versaliser ses propres croyances e espÈrances, quÕil avait traitÈes jusquÕ de maniËre ponctuelle et uniquemen amÈricaine comme dansLÕextravaga
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
M. Deeds. LÕidÈalisme du joueur de tuba de Mandrake Falls est donc tout simplement repris et magnifiÈ dans Les Horizons perdus, puis portÈ ‡ son point extrÍme, celui dÕune nouvelle uto-pie appliquÈe ‡ un continent dont lÕhumeur est ‡ nouveau belliqueuse. Amour et bontÈ ‡ lÕÈgard de son pro-chain, nous dit Capra, peuvent vraiment Ítre les bases de la coexistence paci-fique entre voisins. Le rejet du pouvoir entraÓne enfin la modÈration en toute circonstance. Et la fuite de la civilisation (involontaire au dÈbut, voulue ‡ la fin) ne peut que ramener lÕhomme ‡ lÕEden de ses origines. Ainsi va laShangri-La way of life. Ainsi pourrait aller le monde des annÈes 30. Les cloches de la lama-serie peuvent sonner lÕavËnement pos-sible de la fÈlicitÈ sur terre. Capra, en faisant de ce sujet lÕaboutis-sement ‡ la fois logique et dÈmesurÈ de son exploitation (maintenant permanen-te dans ses films) du Sermon sur la mon-tagne, a br˚lÈ les Ètapes et, sans sÕen rendre compte, a ÈpuisÈ les ressources de sa philosophie humaniste. Les Ïuvres qui suivront souffriront de cette dÈmesure, car elles ne pourront que sÕinspirer des grandes lignes de cette utopie tibÈtaine pour les appliquer suc-cessivement au monde des finances amÈricaines (Vous ne lÕemporterez pas avec vous), ‡ celui de la politique amÈricaine soumis aux pressions de ces mÍmes finances (M. Smith au SÈnat, LÕHomme de la ru,eLÕEnjeu), ‡ celui de la propagande antinazie (PrÈlude ‡ la guerre), ‡ celui du documentaire scientifique (Our Mr. Sun). En dÕautres termes, aprËsLÕExtravagant M. Deeds et LesHorizons perdus, Capra avait tout dit. Confirmation nous en est four-nie par les futures paroles de lÕange Clarence ‡ George Bailey dansLa vie est belle, en tout point semblables ‡ celles du pËre Perrault. Frank Caprapar Michel Cieutat Rivages/CinÈma
Propos du rÈalisateur
Juste avant quÕon ne commence le tour-nage deMr. Deeds, Harry Cohn invita un groupe de personnes travaillant ‡ la -
D O C U M E N T
ball opposant Standford ‡ lÕU.S.C., Palo Alto. En cherchant au kiosque de l gare quelque chose ‡ lire pendant l voyage, je tombai sur un livre don Alexander Woollcott avait dit grand bie ‡ la radio,Lost horizon, Ècrit pa lÕAnglais James Hilton. Je le lus ; no seulement je le lus, mais jÕen rÍvai tout la nuit. Je fus tout particuliËrement frap pÈ par un passage o˘ Robert Conway, l ministre des Affaires ÈtrangËres de l Grande-Bretagne, kidnappÈ, rencontre l Grand Lama de Shangri-La - une inac cessible lamaserie tibÈtaine o˘ des gen dÕorigines diverses vivaient jusquÕ‡ ‚ge incroyablement avancÈ et rÍvaien lÕimpossible rÍve. Dans ce passage fa cinant, le Grand Lama, qui avait deu cents ans, expliquait le rÍve et la raiso dÕÍtre de Shangri-La, et pourquoi lÕint lectuel brillant et sensible quÕÈta Conway avait ÈtÈ choisi et enlevÈ a monde pour succÈder au Grand Lama qui se mourait lentement, et faire e sorte que le rÍve devienne rÈalitÈ. Le lendemain matin, je tendis le livr Lost horizon‡ Harry Cohn en lui disan que cÕÈtait lÕhistoire la plus fantastiq que jÕeusse jamais lue - un drame pui sant et mystÈrieux qui se dÈroulait a Tibet- que, selon moi, il nÕy avait quÕ acteur au monde capable de jouer l rÙle du Grand Lama, Ronald Colman, e que le film co˚terait probablement deu millions de dollars. (É) A New York, les administrateurs de la Columbia pensË rent que Cohn Ètait complËtemen piquÈ. Mais, intuitivement, Cohn Ètait encor plus convaincu que moi queLost hori-zonserait un succËs, et cela bien quÕ nÕait jamais lu le livre. Laissant ‡ Riskin le soin dÕÈcrire le sc nario, je me mis en devoir de recherche le maximum dÕinformations possible s le Tibet : les lamaseries, les lamas, le moines, les gens ; les coutumes, le habits, la nourriture, les meubles ; le animaux, les vÈhicules, les armes, le intruments de musique. Nous e˚mes la chance de pouvoir nou assurer les services de Harrison Forma - le cÈlËbre explorateur-Ècrivain-photo graphe du Tibet - qui nous aida en tan que conseiller technique. Le premier problËme auquel nous Ètion confrontÈs Ètait de savoir comment n
allions ´ -crÈerª et filmer Shangri-La, une lamaserie magnifique perchÈe a bord dÕune falaise et surplombant la va lÈe verdoyante de la lune bleue - un paradis sur terre, isolÈ, protÈgÈ, coupÈ du reste du monde et de ses vents froid par un anneau de haute montagne, a point que le temps, dont personne n suivait la progression, offrait ‡ la vie sa plus savoureuse richesse. Nous reproduisÓmes la vallÈe de la Lune bleue, IÕanneau de montagnes q lÕentourait, le village paisible auprËs d ruisseau paisible, surplombÈ par l lamaserie sur son bord de falaise- l tout en miniature. Nous construisÓmes lÕextÈrieur de l lamaserie, grandeur nature cette fois, a ´ranchª de la Columbia, ‡ Burbank. Se murs ensoleillÈs Ètaient couverts dÕun vigne vierge centenaire dont les fleurs retombaient en cascades parfumÈes son escalier rose Ètait une invitation ‡ franchir le portail; ses hectares de toits blancs rÈpartis sur diffÈrents niveaux luisaient au soleil. Stephen Goosson, le dÈcorateur, sÕacquitta admirablement d sa t‚che en dessinant et en faisant construire les dÈcors deLost horizon. Ses croquis et ses maquettes d Shangri-La et de ses habitants ornent encore les murs de nombreux amateur dÕart. (É) Toutes mes scËnes dÕavant les ´aurÈolesª devraient Ítre filmÈes avec un rÈalisme quasi documentaire. Tout devrait paraÓtre vrai, tout devrait Ítr vrai: IÕincendie de Baskul, le dÈcollage i extremis de lÕavion menacÈ par un foule de Chinois en armes, le plein d carburant fait par des montagnards mongols, son ascension glaciale au-des sus de lÕHimalaya couvert de neige, l panne dÕessence et lÕatterrissage catastrophe sur un glacier, suivi de la montÈe Èpuisante vers Shangri-La dan le froid br˚lant et le blizzard - il fallait que tout cela soit vrai. La glace, la neige, les montagnes et, tout particuliË rement, le froid devaient Ítre rÈels. Ce qui voulait dire quÕon devait pouvoir vo lÕhaleine des acteurs. Ce qui voulait dir quÕon devait tourner dans une tempÈr ture infÈrieure ‡ -5∞ C. Mais o˘ ? JÕavais une idÈe de gÈnie dont je nÕos faire part ‡ qui que ce soit. Art Black, -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
tÓmes donc discrËtement en reconnais-sance dans le centre industriel de Los Angeles pour voir sÕil Ètait possible de la mettre en application. CÕest l‡ que nous le trouv‚mes : un han-gar frigorifique isolÈ. Ses dimensions : cinquante mËtres de long, vingt-cinq mËtres de large et huit mËtres de haut -un vÈritable petit studio de cinÈma dans lequel rÈgnait en permanence une tem-pÈrature ambiante de -10∞ ! Cela nous co˚ta les yeux de la tÍte, mais nous lou‚mes le hangar frigori-fique et lÕutilis‚mes comme plateau de cinÈma. Pendant six semaines, nous tourn‚mes toutes nos sÈquences ´froidesª (environ vingt pour cent du film) dans une tempÈrature ambiante infÈrieure ‡ zÈro, alors que dehors il fai-sait plus de 40∞ C ‡ lÕombre. Mais cela souleva des dizaines de problËmes tech-niques difficiles quÕil nous fallut rÈsoudre. Dans ce bon vieux hangar, nous tourn‚mes toutes les scËnes se dÈroulant ‡ lÕintÈrieur de lÕavion, IÕacci-dent, les longues marches dans la neige, les blizzards, IÕavalanche qui emportait les porteurs, la scËne o˘ Margo deve-nait tout ‡ coup une vieille femme, le suicide de John Howard et lÕerrance sur-humaine de Colman cherchant son Shangri-La perdu. Harry Cohn organisa une avant premiËre ultra secrËte deLost horizondans un cinÈma chic de Santa Barbara : ce fut une catastrophe. Pendant les deux jours qui suivirent, je fis les cent pas dans un Ètat de transe. Cent fois, mille fois je reconstruisis mentalement le film, passant chaque scËne, chaque regard, chaque mot au crible pour essayer de trouver lÕintrou-vable clef psychologique qui faisait de Lost horizonun film captivant lorsquÕil Ètait vu par quelques-uns, ridicule quand il Ètait vu par un grand nombre. Le matin du troisiËme jour, je fonÁai aux studios au volant de ma voiture, fis irruption dans les salles de montage et dit ‡ Gene Havlick, mon chef monteur, de sÈparer le gÈnÈrique de la premiËre bobine et de le monter au dÈbut du la troisiËme bobine. Rien dÕautre. Le film serait ainsi raccourci de quelque vingt minutes et commencerait avec lÕincen-die de Baskul. Ensuite je montai voir
D O C U M E N T
yeux. Je lÕinformai de lÕunique changTramp,The stro ment que jÕavais apportÈ au film et lpants, est admirable demandai dÕorganiser une autre avanlui un sens innÈ du premiËre - le soir mÍme ‡ San Pedro.retrouvera dans cert Le mÍmeLost horizon, le mÍme film quideArsenic and old avait reÁu un accueil Èpouvantable ‡comÈdie de lÕaprËs-Santa Barbara, illumina de nouveaudÕHarry Langdon n lÕÈcran ‡ San Pedro - mais amputÈ dessentielle dans le ch ses deux premiËres bobines. Pour laces vieilles bandes du Columbia, cÕÈtait le moment de vÈritÈ...Le vrai Capra, peut-nÕy eut pas un seul rire, pas un sechercher, non da gloussement dÈplacÈ ! Ni pendant lesPourquoi nous c dix premiËres minutes ni pendant lesfilms de montage ce trois heures que dura le film ! Le publicment tout ‡ fait impe Ètait subjuguÈ.des Ïuvres nÈglig Un petit changement, apparemment insi-miracle woman, fu gnifiant, avait fait dÕun film impossiblesectes religieuses q montrer, impossible ‡ distribuer, leLostaux Etats-Unis,The horizonauquel le monde entier allaitral Yen, merveilleus rÈserver un accueil enthousiaste, le filmqui voyait un cruel se au sujet duquel des milliers dÕadmirdans la Chine de la teurs allaient Ècrire plus tard dans leurspour les beaux y lettres : ´Je lÕai vu plus de vingt foisª.Stanwick, ou encore Extraits deHollywood Storyburlesque ÈchevelÈ. par Frank CapraPrince de la comÈ moralisatrice, Capra dÕargent. Encore u son Ïuvre : les bon Le rÈalisateur toujours rÈcompensÈs RÈalisateur amÈricain dÕorigine italienn Dict nÈ en 1897, mort en 1991. Capra incarne la comÈdie amÈricaine. Singulier paradoxe si lÕon songe quÕil nÈ ‡ Palerme, a ÈmigrÈ aux Etats-UnisFilmographie avec sa famille en 1903 et a vendu des journaux pour pouvoir payer ses ÈtudesFultah fisherÕs boa et nourrir les siens. Le monde sophisti-Tramp, Tramp, Tra quÈ de la comÈdie amÈricaine, il nePlein les bottes lÕaura donc rencontrÈ, ce rital, que danThe strong man les studios de la Columbia.LÕathlËte incomplet Est-ce la raison pour laquelle ses comÈ-Long pants dies les plus cÈlËbres, celles quÕil tournSa premiËre culotte pour la Columbia, avec Robert RiskinFor the love of Mik pour scÈnariste, agacent parfois parLÕhomme le plus laid leurs truismes (LÕargent ne fait pas lThat certain thing bonheur) ou leur moralisme (CapraSo this is love adore les grands discours sur la dÈmo-Un punch ‡ lÕestoma cratie) ?Vous ne lÕemporterez paThe matinee idol avec vous,LÕextravagant monsieuBessie ‡ Broadway Deeds ouMr. Smith au SÈnatnÕeThe way of the stro continuent pas moins ‡ faire rire ou pleu-Say it with sables rer.Submarine En revanche, le Capra des dÈbuts, leLÕÈpave vivante gagman dÕHal Roach puis de Sennett, lThe power of the p collaborateur dÕHarry Langdon dont il miThe younger gener en scËne les longs mÈtrages, ces chefs-Loin duhetto dÕÏuvre que sontTramp, Tra
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Flight Ladies of leisure1930 Rain or Shine Dirigible1931 The miracle woman La femme aux miracles Platinum blonde La blonde platine Forbidden1932 Amour dÈfendu American madness La ruÈe The bitter tea of general Yen La grande muraille Lady for a day1933 Grande dame dÕun jour It happened one night1934 New York Miami Broadway Bill La course de Broadway Bill Mr. Deeds goes to town1936 LÕextravagant monsieur Deeds Lost Horizon1937 Horizons perdus You canÕt take it with you1938 Vous ne lÕemporterez pas avec vous Mr. Smith goes to Washington1939 Mr. Smith au SÈnat Meet John Doe1941 LÕhomme de la rue W h yw ef i g h t: pr e l u d et ot h e war1942 Pourquoi nous combattons The nazis strike Divide and conquer The battle of China1944 Arsenic and old lace Arsenic et vieilles dentelles ItÕs a wonderful life1947 La vie est belle State of the union1948 LÕenjeu Riding high1950 Jour de chance Here comes the groom1951 Si lÕon mariait Papa A hole in the head1959 Un trou dans la tÍte A Pocketful of miracles1961
Documents disponibles au France
Dossier Films sans FrontiËres Frank Caprapar Michel Cieutat
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents