L’Invitée de l’hiver de Rickman Alan
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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LÕinvitÈe de lÕhiver The winter guest de Alan Rick FICHE FILM Fiche technique
GB - 1997 - 1h48 Couleur
RÈalisateur : Alan Rickman
ScÈnario : Alan Rickman Sharman MacDonald
Montage : Scott Thomas
Musique : Michael Kamen
InterprËtes : Phyllida Law (Elspeth) Emma Thompson (Frances) Gary Hollywood (Alex) Arlene Cockburn (Nita) Sheila Reid (Lily) Sandra Voe (Chloe)
L E
Emma Thompson (Frances)
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et Lily, amies de toujours, bravent le intempÈries pour assister ‡ toutes le cÈrÈmonies funÈraires de la rÈgion comme pour conjurer le sort qui le attend inÈluctablement. Et puis Tom e Sam, deux gentils garnements qui on sÈchÈ les coursÉ Sur la plage battue par le vent, il sÕinterrogent dÈj‡ sur le sens de la vi une vie quÕils dÈfient du haut de le treize ans en sÕaventurant sur la surfac gelÈe de la merÉ Le comÈdien Alan Rickman, vu entr autres dansRaison et sentiments rÈalise, avec beaucoup de sensibilitÈ son premier film, adaptation dÕune piËc quÕil avait dÈj‡ mise en scËne a thÈ‚tre. Quelque part du cÙtÈ de chez Tchekov dans un dÈcor qui rend belle lÕangoiss et lourd de sens le moindre geste quoti dien, servi par des comÈdiens dÕune int me justesse, le film dit, avec dÈlicatess et profondeur, les dÈchirures et les joie infimes, les coups bas et les farces de diffÈrents ‚ges de la vie. Jamais larmoyante, saisissant l moindre occasion de sourire, cette bell chronique des ‚mes prises dans le glaces dÈlivre un souffle de vie gÈnÈ reux et diffuse une bouffÈe de plaisi serein. P.S : mËre et fille dans le film, Phyllid Law et Emma Thompson le sont Ègale ment dans la vie. La maman est un comÈdienne rÈputÈe, et avait particip dans le mÍme rÙle ‡ la crÈation de l piËce dont est tirÈLÕinvitÈe de lÕhiv.e La gazette Utopia n∞18
Autour de lÕestuaire de Fife, le littor Ècossais est pris sous la glace ; le villa ge de pÍcheurs au nom de conte d fÈes, Pittenweem, baigne dans un lumiËre de blancs bleutÈs austËres. E lÕespace de six heures, trois couple chacun dÕ‚ge diffÈrent, chacun isol ment, sÕaffrontent et se lient. Pour so premier film, Rickman, comÈdien expÈri mentÈ ‡ la scËne comme ‡ lÕÈcran, a fa appel ‡ des talents considÈrables, c
des interprËtes Thompson et Law, ainsi quÕ‡ son propre flair pour le graphism et pour lÕÈcriture. NÏud inaugural de l sÈrie de vignettes, la dialectique entr la mËre fusionnelle et la fille rebell donne, ‡ travers lÕarticulation commun de la douleur du deuil, de la rage contr la vieillesse, le ton saccadÈ, hivernal. L fils (et petit-fils) est ÈveillÈ, non san mal, ‡ la sexualitÈ par une brune sulfu reuse ; deux adolescents font lÕÈcol buissonniËre ; tout de noir vÍtues, Chlo et Lily sont des vÈtÈrans de lÕenterr ment, suivant avec dÈlectation les cor billards de la rÈgion, saupoudrÈes d givre. Dans ce froid, le corps, affamÈ d chaleur, se proclame. LÕappareil photo de la fille veuve, l tÈlescope de la mËre veuve seraient-il des indicateurs, une mise en abyme invi tant le spectateur ‡ rechercher une prÈ sence fÈminine mais occultÈe qui don nerait ‡ toutes ces ruptures, au angoisses ÈvoquÈes, une rÈponse Èclai rante ? (É) FÈru du parler local, du pittoresqu macabre et humoristique, le metteur e scËne et coscÈnariste aurait pu, m semble-t-il, sÕinspirer davantage encor de la cÈlËbre ballade en dialecte d Nord, The twa Corbies (Les Deu Corbeaux) : ´As I was walking all alane,/I heard twa corbies making mane :/ The tane unto the tither di say,/ ÒWhere shall we gang and din the day ?Ó Tandis que seul je me promenais, JÕentendis deux corbeaux qui gÈmi saient:/ LÕun ‡ lÕautre a ainsi fait,/ Ò irons-nous aujourdÕhui dÓner ?Ó Eithne OÕNei Positif n∞445 - Mars 199
Ce premier film dÕun comÈdien brita nique, construit en petites touche impressionnistes, rÈunit Emm Thompson et sa mËre dans la vie Phyllida Law : un duo Èmouvant. CÕest un petit port Ècossais, pris par l glaces. MÍme la mer, cet hiver-l‡, es
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
femme se h‚te. A la fois maladroite et dÈterminÈe. Elle a du mal ‡ retrouver son souffle, on a peur pour elle, mais elle ne tombe pas. Elle va rejoindre sa fille, Frances, ‡ laquelle elle ressemble beaucoup. Et quÕelle vient, elle qui pour-tant semble au bout du rouleau, rÈcon-forter. Parce que Frances a perdu son mari, quÕelle aimait passionnÈment,et que, malgrÈ la prÈsence de son fils ado-lescent, elle se laisse couler. Les deux femmes passeront la journÈe ensemble, dans le froid glacial, ‡ se chipoter, ‡ se retrouver. CÕest tout. CÕest tout et cÕest beaucoup. TirÈ dÕune piËce dÕune comÈdiennebritannique, Sharman McDonald, le film, prÈsentÈ en sÈlection officielle ‡ Venise en 1997, est le premier long-mÈtrage dÕAlan Rickman, comÈdien de thÈ‚tre interprËte notamment de Valmont dansLes Liaisons dangereuses, et de cinÈma, et cÕest, dÕabord un film de comÈdien(ne)s : la mËre, cÕest magnifique dans lÕobstina-tion, la naÔvetÈ et la force de quelquÕun qui est ‡ la fois au bord de la retombÈe dans lÕenfance et de la sÈrÈnitÈ de la fin de la vie, Phyllida Law, qui a crÈÈ le rÙle au thÈ‚tre. Et sa fille qui est aussi sa fille dans la vie rÈelle, cÕest, cÈlÈbris-sime depuis son oscar pourRetour ‡ HowardÕs endet ses rÙles dansLes vestiges du jour,Au nom du pËre, CarringtonetRaison et sentiments, Emma Thompson. MËre et fille ont ici, cette complicitÈ frondeuse, lasse et incompressible qui ne peut venir que de la vraie vie. Mais la prestation de deux magistrales interprËtes ne suffirait pas ‡ expliquer le charme de ce film lent et sans ´histoireª. Il y a, aussi, le dÈcor, insolite (le film a ÈtÈ tournÈ ‡ Fife, en Ecosse), o˘ lÕon a lÕimpression dÕÍtre enveloppÈ par un froid qui crËverait lÕÈcran. Et, tout au long de cette journÈe au bout du dÈsespoir, de la solitude, de lÕennui et de lÕhiver de lÕ‚me, les menues aventures des autres person-nages : Alex, le fils, rencontre son pre-mier amour, une Nita audacieuse qui le drague et le pousse dans ses retranche-ments de grand timide ; deux vieilles
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chaque jour, ‡ leur rendez-vous prÈfÈrÈ, un enterrement, et deux gamins font lÕÈcole buissonniËre et se retrouvent s la plage glacÈe pour parler des petits et grands mystËres de lÕexistence. Humou sensibilitÈ et pudeur sont au rendez-vous. Et en dÈpit de sa nonchalance, de sa maladresse parfois, ce film en forme de patchwork impressionniste Èmeut, et malgrÈ sa tonalitÈ hivernale fait finale-ment chaud au cÏur. Annie Coppermann
CinÈ rÈfÈrence - Saison 97/98
Quelle attitude avons-nous, de 7 ‡ 77 ans, face ‡ la vie, la mort, lÕamour ? Le personnages deLÕinvitÈe de lÕhiv, tous ‚ges confondus, sont tourmentÈs par des questions grandioses qui ne sont jamais que celles de lÕauteur, Ala Rickman, metteur en scËne de la piËce de thÈ‚tre du mÍme nom, questions auxquelles il nÕa par ailleurs que de rÈponses en forme dÕaphorismes d type : la mort arrive aussi vite et arbi-trairement que lÕenvol dÕune mouette, la vie est belle et fragile comme un enfant qui traverse une banquise. Le film navigue entre une grand-mËre censÈe redonner le go˚t de la vie ‡ sa fille veuve, un adolescent qui doit faire le deuil du pËre pour pouvoir conclure un flirt, et deux enfants qui ramassent des capotes sur une plage. Ajoutons que la grand-mËre est crispante, lÕadolesce est boutonneux, et la fille qui lui court aprËs, superbe et entreprenante. (É) Pascal Richou Cahiers du CinÈma n∞521 - FÈvrier 1998
La mer gelÈe, au large de cette petite ville dÕEcosse, sÕÈtend ‡ lÕinfini. rochers et les chemins dessinent des paysages proches de toiles mystÈ-rieuses, vaguement effrayantes. Une mËre et sa fille sÕy promËnent, se joua un miniQui a peur de Virginia Woolf ? permanent. La vieille dame (Phyllida Law, parfaite et cabotine) bousc
Frances (Emma Thompson, cabotine e parfaite). qui, depuis la mort de son mari, nÕest plus quÕun cÏur en hiv Mais cÕest pour mieux lui cacher so angoisse de la voir partirÉ Il y a ceux, comme Frances, qui hÈsitent ‡ vivre. Ceux qui commencent tout just - comme ces deux gamins qui ont sÈch lÕÈcole. Et ceux qui sÕaccrochent toutes leurs forces, tÈmoins ces deux vieilles amies qui, pour se persuader quÕelles ne sont toujours pas morte assistent ‡ tous les enterrements de l rÈgion. Avec la joie de savourer, aprË chaque cÈrÈmonie, un g‚teau dans la p‚tisserie la plus proche. CÕest fou c quÕun simple mille-feuilles vous ra sure sur votre existence ! Dans ces sÈquences, on nÕest pas loi dÕune cruautÈ insidieuse, jamais morb de, presque drÙle si on aime lÕhumo dÈcalÈ. En tÈmoigne aussi le dÈbut d film : lÕarrivÈe de la mËre chez sa fille, l faÁon dont Phyllida Law investit lÕappa tement, tout en soliloquant, alors quÕEmma Thompson, exaspÈrÈe ‡ lÕid de devoir lui montrer sa nouvelle coiffu re, exaspÈrÈe de la savoir l‡, tout sim plement, se rÈfugie dans la salle d bains, puis dans sa baignoire, illusoire refugeÉ Avec ce premier film, Alan Rickman (on lÕa vu, comme acteur dansTruly Madly, Deeply, dÕAnthony Minghell et dansRaison et sentiments, dÕAn Lee) tÈmoigne dÕun don certain po lÕÈtrange. CÕest lorsque lÕironie fait pl ‡ la rÈflexion. et la douleur ‡ la douceur, que sa mise en scËne se fait plus bana le. Pierre Mura TÈlÈrama n∞2510 - 18 FÈvrier 199
Notes de production
LÕinvitÈe de lÕhiver est le premier lo mÈtrage rÈalisÈ par Alan Rickman. AdaptÈ dÕune piËce de Sharma MacDonald que Rickman avait mise e
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Fife, en Ecosse, pendant lÕautomne et lÕhiver 1996. CÕest lors dÕune discussion avec Lindsay Duncan, sa partenaire dansLes Liaisons DangereusesquÕAlan Rickman sÕest rendu compte du rapport singulier que Lindsay entretenait avec sa mËre alors gravement malade. ÒJÕai ÈtÈ frappÈ par le fait que cette histoire ordinaire faisait partie des sujets rarement traitÈs.Ó Alan Rickman en a alors parlÈ ‡ Sharman MacDonald, qui, malgrÈ son dÈsir de ne plus Ècrire dÕÏuvre de com-mande, a acceptÈ la proposition de Rickman dÕen faire le sujet dÕune piËce. Au cours des annÈes suivantes Rickman et MacDonald ont travaillÈ sur dÕautres projets parallËlement ‡ lÕÈcriture de la piËce puis ‡ lÕÈlaboration du scÈnario. Bien que le texte final nÕait plus grand chose ‡ voir avec les conversations du dÈbut, tout le monde sÕaccorde ‡ recon-naÓtre quÕil doit beaucoup ‡ Lindsay Duncan et ‡ sa mËre Helen Sinclair Robertson Smith. Quand on a proposÈ ‡ Alan Rickman de mettre en scËne une piËce au thÈ‚tre Almeida, cÕest lui qui a suggÈrÈThe Winter Guest. CrÈÈe au West Yorkshire Playhouse de Leeds, elle sÕest ensuite jouÈe au thÈ‚tre Almeida ‡ Londres. (É) La piËce a ÈtÈ un vrai succËs cri-tique et public. Lipper avait trËs vite repÈrÈ les qualitÈs cinÈmatographiques de lÕÏuvre et avait lÕintention de la por-ter ‡ lÕÈcran plutÙt que de la remonter ‡ Broadway. Le lendemain de la premiËre, il propo-sait ‡ Emma Thompson, Phyllida Law et Alan Rickman de participer au film. (É) Alan Rickman a longuement rÈpÈtÈ avec les comÈdiens sur les lieux du tour-nage, avec le concours de certains membres de lÕÈquipe technique, comme le directeur de la photographie Seamus McGarvey et la crÈatrice des costumes Joan Bergin. Les choses se sont mises en place naturellement : ÒLes gens qui ont vu la piËce parlaient toujours de ses qualitÈs cinÈmatographiques, cÕÈtait donc une suite naturelle. Sharman a une maniËre dÕÈcrire si particuliËre, le cinÈ-
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Rickman. Phyllida Law a acceptÈ de jouer le rÙle dÕElspeth au thÈ‚tre aprË avoir ÈtÈ absente de la scËne pendant cinq ans durant lesquels elle sÕoccupa de sa propre mËre, morte ‡ lÕ‚ge de 9 ans de la maladie dÕAlzheimer. Sensibl aux Èmotions explorÈes par le texte, Phyllida Law connaissait aussi la maniË-re particuliËre de sÕexprimer des perso nages de Sharman MacDonald, ayant grandi ‡ Glasgow. Elle Ètait ravie dÕinterprÈter le personnage ‡ lÕÈcran. Avant de jouer aux cÙtÈs de Alan Rickman dans le film rÈalisÈ par Ang Lee, dÕaprËs sa propre adaptation d Raisons et sentiments, Emma Thompson avait dÈj‡ vu trois foisThe Winter Guest. Le personnage de Frances lÕattirait, elle le dÈcrit comme Èta Òprise dans les glaces de la douleurÓ, la suite de la maladie et de la mort de son mari : ÒCette femme ne vivait qu pour son mari et sÕest battue avec l maladie de celui-ci pendant des annÈes. CÕest son fils qui sÕoccupe dÕelle mai nant, mais il ne se sent pas proche dÕelle, et dÕune certaine maniËre il Èt tenu ‡ lÕÈcart de la relation unissant se parents. Elle a aussi une mËre extrÍme-ment envahissante qui elle-mÍme a besoin dÕaide.Ó Emma Thompson av dÈj‡ travaillÈ avec sa mËre dans cer-tains sketches de son Èmission pour la tÈlÈvision et dans les filmsPeterÕ friendsetBeaucoup de bruit pour rien. Bien que les relations entre Phyllida et Emma nÕaient rien ‡ voir ave celles de Frances et Elspeth, Emma Thompson espËre que leur interprÈtation est convaincante. La mise en scËne de Alan Rickman, dit-elle Òlaisse aux inter prËtes de lÕespace et crÈe une atm sphËre familiale. Il est trËs prÈcis et par-vient ‡ dÈlÈguer.Ó LÕaccent Ècossais e venu facilement ‡ Emma Thompson parce que, enfant, elle passait toutes ses vacances dÕÈtÈ en Ecosse. Phyllid Law raconte que ÒEmma et sa sÏur prÈ fÈraient se considÈrer comme des Ecossaises obligÈes dÕaller ‡ lÕÈcole Angleterre.Ó TournÈ dans lÕest de Neuk de Fife sur l cÙte nord de Firh of Forth en hiver,
film se dÈroule sur quatre heures pa une journÈe si froide que la mer a gelÈ LÕÈquipe de production a d˚ compos avec toutes les mÈtÈos possibles e faire constamment attention aux marÈe qui menaÁaient. Robin Don, le dÈcora teur, natif de Fife, se retrouvait en ter rain familier. AprËs avoir rÈussi recrÈer des paysages dÈsolÈs Èpoustou flants sur la scËne du thÈ‚tre Almeida, il a tout de suite acceptÈ le dÈfi de renver ser son travail original et dÕouvrir l dÈcor pour laisser lÕair entrer. Pittenweem, dans un endroit situ autour dÕun village de pÍcheur Rickman et Don ont trouvÈ le dÈcor idÈal pour une petite communautÈ, isolÈ pendant lÕhiver. LÕisolement est soulig par la camÈra qui suit les personnage tandis quÕils marchent dans des rue dÈsertes, sur des plages dÈsolÈes ou su le bord des falaises. Pour le producteur Steve Clark-Hall, qui a rÈcemment travaillÈ en Ecosse sur l tournage deSmall facesde Gillie Mackinnon,LÕinvitÈe de lÕhiv,ertourn en extÈrieurs et en hiver, Ètait un rÈel dÈfi logistique. ÒMonter une productio dans un endroit qui nÕa aucune infr structure adaptÈe prend ÈnormÈment d temps, mais on a eu lÕavantage dÕÍ accueillis ‡ bras ouverts par les habi tants.Ó Les gens de Pittenween et de Elie on ÈtÈ abasourdis quand ils ont vu leur maisons et leurs voitures couvertes d neige (artificielle) et la glace envahir l bord de mer. La mÈtÈo menaÁait tout l temps de mettre ‡ mal la continuitÈ d film. ÒCÕest vrai. En Ecosse, on peut fai lÕexpÈrience des quatre saisons en un seule courte journÈe dÕhiverÓ, confir Steve Clark-Hall. La question de lÕidentitÈ du personnag quÕon ne voit pas dans le film, lÕinvit de lÕhiver, a de nombreuses rÈponses ÒcÕest une personne qui vous invite vous diriger vers lÕhorizon. Il y a un hor zon dans la vie de chacun quÕon est e train de regarder ou vers lequel on s dirigeÓ, explique Rickman Òmais en dÈf nitive, lÕinterprÈtation reste ouverte.Ó
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Le rÈalisateur
AprËs ses Ètudes, Alan Rickman a tra-vaillÈ en tant que graphiste avant dÕobtenir une bourse dÕÈtude de la Royal Academy of Dramatic Arts. Il a ÈtÈ membre de la troupe de la Royal Shakespeare Company pendant deux ans et sÕest ensuite produit dans de nombreuses piËces contemporaines notamment au Royal Court Theatre, au Bush Theatre et au Hampstead Theatre Club. Il a jouÈ Valmont dansLes Liaisons dangereusesdans une mise en scËne de Christopher Hampton pour la RSC, ‡ Londres et ‡ Broadway o˘ il a ÈtÈ nomi-nÈ aux Tony Awards. CÕest ‡ ce moment l‡ que le producteur Joel Silver lÕa fait dÈbuter au cinÈma dansPiËge de cris-tal. On lÕa vu ensuite dansRobin des bois, prince des voleursde Kevin Reynolds pour lequel il a remportÈ un BAFTA award,Close my eyesde Stephen Poliakoff etTruly, Madly, Deeplyde Anthony Minghella,Bob Robertsde Tim Robbins,Raison et sentimentsde Ang Lee etMichael Collinsde Neil Jordan. AprËs avoir diri-gÈ la piËceThe Winter Guestau Almeida Theatre et au West Yorkshire Playhouse, Alan Rickman en a rÈalisÈ lÕadaptation au cinÈma.LÕinvitÈe de lÕhiverest son premier long mÈtrage en tant que rÈalisateur. Dossier distributeur
Filmographie
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Dossier Distributeur TÈlÈrama n∞ 2510 - 18 FÈvrier 1998
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