La Chartreuse de Parme de Jaque Christian

Centre De Documentation Du Cinéma[S] Le France

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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
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Extrait

La chartreuse de Parme  FICHE FILM

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D O C U M E N T

premiËre fois dÈment amo Rassi, ordon qu'il tient p d'empoisonn Il suppute q gnera de Pa consÈquent pourra ainsi ClÈlia, qui rÈ devinÈ qu'on la Sanseveri Ferrante Pall Fabrice. Mai ClÈlia, s'en autour de la rer ‡ nouvea Madone de j Èvasion rÈu acceptÈ le proposait so donne au Pri tion de son n ‡ vivre sans quitte Parme. la principaut Rassi, nomm l'ordre. Fabri ‡ ClÈlia. Ils unique fois d te sÕenfer existence ChartreuseÉ

Critique

Adaptation ambitieuse mais on ne peu plus rÈductrice de lÕÏuvre de Stendha Pierre VÈry, dans lÕun de ses moins bo travaux, a pris (ou a ÈtÈ obligÈ d prendre) un parti curieux. Il a supprim tout ce qui prÈcËde lÕarrivÈe de Fabrice Parme (Waterloo, etc.) pour dÈveloppe avec une relative abondance, mais aussi beaucoup dÕinfidÈlitÈ, les Èpisodes q suivent son Èvasion, cÕest-‡-dire la pa tie jugÈe de faÁon unanime la moin passionnante du roman. Ce parti pri aboutit ‡ une thÈ‚tralisation d lÕintrigue, resserrÈe autour de Parme de la tour Farnese, qui pourtant - et cÕe l‡ le paradoxe - ne confËre aucune forc aux sÈquences trËs ternes de lÕempr sonnement et de lÕÈvasion. En limita lÕespace de lÕintrigue, Christian-Jaq sÕest enfermÈ lui-mÍme dans un carca

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acceptables (mÍme si Parme est filmÈe ‡ Rome). Et puis surtout la prÈsence de GÈrard Philipe, qui aura ainsi durant sa brËve carriËre donnÈ son interprÈtation des deux principaux hÈros stendhaliens, transcende tous les dÈfauts du film pour livrer de Fabrice une vision intense et originale. CÕest un Fabrice situÈ au bord du fantastique, hantÈ par son amour, quÕincarne le comÈdien. Il a fait passer insensiblement son personnage dÕun cadre romantique franÁais un peu miËvre, un peu gravure de mode, ‡ une gravitÈ fantomatique, proche du roman- tisme allemand. Sa mince silhouette, ses traits ÈmaciÈs justifient le noir et blanc, la seule vraie beautÈ du film. Et la photo de Nicolas Hayer prend plaisir ‡ sertir dÕombre un visage ‡ moitiÈ dÈvorÈ par la mort, bientÙt inoubliable. (É) Jacques Lourcelles

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Le rÈalisateur

(PÈriode 1932-1944) Christian Maude est nÈ ‡ Paris en 1904. Ses Ètudes l conduisirent aux Beaux-Arts o˘ il fit l connaissance de son ami Jacque Chabraison. Avec celui-ci, il put entre comme affichiste chez ´First National et chez ´Erka prodiscoª, deux maison cinÈmatographiques. C'est l‡ qu'il choi sit son pseudonyme en reliant par u trait d'union son prÈnom ‡ celui de so ami. Au retour du service militaire, l rÈalisateur Henry Roussell leur propos les dÈcors du filmUne java, qu'il super vise. Leur travail ayant plu, AndrÈ Hugo et Julien Duvivier s'assurent leur colla boration. Jacques Chabraison va bifur quer, Christian-Jaque dÈcore neuf film de Hugon et trois de Duvivier. Dans l mÍme temps, il s'initie au journalisme crÈe la revue ´CinÈgraphª et, en 193 passe derriËre la camÈra en signan Bidon dÕo,rson premier film. Il va tour ner en huit ans, trente-deux films contribuer ‡ faire de Fernandel un grande vedette et rÈussir ‡ la fin de l pÈriode d'avant-guerre une Ïuvre aussi estimable queLes disparus de Saint- Agil, aussi rÈussie dans ses limites qu RaphaÎl Le TatouÈ. La confection toute vitesse des vaudevilles et de mÈlos a fait de lui un excellent techni cien dont Sacha Guitry a su se servi pourLes perles de la couronne. A la veille de la guerre, le prestige d Christian-Jaque s'est affirmÈ et son fil L'enfer des angesdevait figurer ‡ l'af fiche du premier Festival de Cannes. L dÈclaration de guerre anÈantit tout cel et interrompit le film dÕespionnage mar time quÕil avait commencÈ :Tourell trois, et dont il ne reste rien. Au dÈbu de l'occupation, Christian-Jaque est l'u des premiers ‡ Ítre sollicitÈ et ‡ retra vailler. Il signe alorsL'assassinat d PËre NoÎlo˘, de nouveau en compa gnie de Pierre VÈry, il ressuscite les fÈe ries et la magie de l'enfance. SuccË total que double bientÙt le triomphe d La Symphonie Fantastiqueo˘ souf

un enthousiasme romantique ‡ propo de la vie de Berlioz. Les tracasseries allemandes le font partir en Italie pour tournerCarmenvue sous les traits d Viviane Romance. Sa virtuositÈ Èclate dans l'attaque de la diligence, mais avec la complicitÈ de Jacques PrÈvert il allait dans l'hiver de 1944, rÈussir son film le plus chargÈ de poÈsie :SortilËges. (PÈriode 1945-1961) La LibÈration per met ‡ Christian-Jaque de prÈsenter un Boule de suif, pleine dÕallusions au ÈvÈnements et dÕune verve corrosiv Verve que retrouve le dialoguiste Henri Jeanson en cÈlÈbrant le retour e France de Louis Jouvet avecUn reve- nant, eau-forte satirique sur la bour geoisie lyonnaise. Des entreprises hasardeuses le font piÈtiner (La char- treuse de Parme-Singoalla), mai trois films aussi brillants queSouvenir perdus,Barbe Bleueet surtou Fanfan La Tulipeen font le type mÍm du rÈalisateur franÁais vif, moqueur et qui remporte les suffrages de tous les publics ; les SoviÈtiques, notamment, qui firent un triomphal accueil ‡Fanfa La Tulipeet ‡ son interprËte, lÕirrÈsi tible GÈrard Philipe. Puis vient pour le rÈalisateur lÕÈpoqu Martine Carol pour laquelle il dÈploi tous les artifices de sa technique et le brio de son savoir-faire dans des film qui ne sont finalement que de somp tueux Ècrins o˘ se blottit la vedette. TantÙt fille de pape et tantÙt courtisan grecque, hÈroÔne de Zola et favorit royale, Martine Carol promËne dÕÈbo riffantes toilettes, son air gavroche, sa beautÈ et son incontestable bonn volontÈ dans les colonnades italiennes deLucrËce Borgia, les boudoirs capi tonnÈs deNana, voire la Galerie de Glaces deMadame Du Barry. On peu la prÈfÈrer dans un film moins fastueu mais de belle humeur tel queNathalie. Christian-Jaque applique des recette semblables en transformant Brigitt Bardot en hÈroÔne de la RÈsistance abor dÈe par le biais de la comÈdie dÈbridÈ

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un bon sujet et deux interprËtes de choix avecLa loi cÕest la lo,i Ageet Scarpelli avaient travaillÈ au scÈnario en collaboration avec d'autres talents et Fernandel et Toto se renvoient la balle d'Èblouissante faÁon. PourLa franÁaise et lÕamou,ril rÈunit Annie Girardot et FranÁois PÈrier dans l'un des sketches,Le Divorce, sur un scÈnario de Charles Spaak, tandis qu'Henri Decoin signait celui de I'Enfance; Jean Delannoy, I'Adolescence; Michel Boisrond,La VirginitÈ; RenÈ Clair,Le Mariage; Henri Verneuil,I'AdultËreet Jean-Paul Le Chanois :La Femme Seule. En 1961, Christian-Jaque adapte - aprËs bien d'autres : tels Leonce Perret, en 1925 et Roger RichebÈ, en 1941, la cÈlËbre piËce de Victorien Sardou et d'…- mile Moreau,Madame Sans-GËne, avec Sophia Loren, qui incarne avec brio la pittoresque blanchisseuse promue grande dame de France. (PÈriode 1962-1981) Le rÈalisateur s'as- sagit. Il garde ‡ la fois son allure juvÈni- le et la jeunesse du cÏur (trois actrices : Simone Renant, RenÈe Faure, Martine Carol ont partagÈ sa vie) mais le rythme allËgre qui fut le sien n'est plus le mÍme. L'irruption de la Nouvelle Vague compte beaucoup dans ce ralentisse- ment. Elle dÈnonce des tics, des facili- tÈs, des redites qui peuvent en effet se discerner dans les Ïuvres de cette pÈriode : adaptations de romans ou de nouvelles, films d'aventures, bandes dessinÈes, opÈrettes cÈlËbres. Certains films sont abandonnÈs (Marco-Polo), d'autres suspendus mais non repris (Don Camillo et les contestataires) parce que Fernandel, le vieil ami, est mourant. Mais, toujours habile techni- cien et rompu aux exercices pÈrilleux, c'est lui qui renfloue une production mal partie (Les pÈtroleuses). Et puis la tÈlÈvision est l‡, qui le saisit, l'accapare, lui impose des sujets bourrÈs d'action, farcis de coups de thÈ‚tre qu'il va tourner sous d'autres cieux. A 76 ans, -

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l'avenir.Barbe Bleue1951 Filmographie Il faut considÈrer Christian-JaquFanfan la Tulipe comme le type mÍme du rÈalisateuAdorables crÈatures1952 Courts mÈtrages : franÁais, De 1930 ‡ 1950 il imposKÏnigsmark Le tendron dÕAchille193 l'image d'un rÈalisateur souriant eLucrËce Borgia Adhemar Lampiot dÈbrouillard, vif et dÈsinvolte, ne toisanDestinÈes1953 «a colle193 pas son Ïuvre d'un Ïil critique mais laMadame du Barry1954 Un bÏuf sur la langue lorgnant avec un dÈtachement certainNana La montre Sa devise aurait pu Ítre le dÈbut d'uSi tous les gars du monde1956 LÕatroce menace193 couplet cÈlËbre : ´Amusons-nous, fouNathalie1957 Vilaine histoire tons-nous de toutª. Il a su, comme en sLa loi, cÕest la loi1958 jouant, creuser diffÈrents filons de notrBabette sÕen va-tÕen guerre1959 Longs mÈtrages : cinÈma national : le vaudeville, quiLa franÁaise et lÕamour1960 imposa Fernandel et utilisa au mieuMadame Sans-GËne1961 Bidon dÕor193 Armand Bernard ; le film cocardier aveLes bonnes causes1962 Le pËre lampion193 sonneries de clairon et drapeaux claLÕÈchiquier de Dieu Compartiment de dames seules quant au vent ; la chronique historiquMarco-Polo La sonnette dÕalarme193 aimable rehaussÈe par son impeccabl(inachevÈ) Voyage dÕagrÈment technique, des histoires gonflÈes d'unLa Tulipe Noire1963 La famille Pont-Biquet poÈsie fraÓche et inspirÈe (rÈcits dLe gentleman de Cocody SacrÈ LÈonce Pierre VÈry, dialogues de JacqueLe repas des fauves1964 Sous la griffe PrÈvert) ; des morceaux plus amers oGuerre secrËte1965 On ne roule pas Antoinette193 plus acides fournis par Jeanson. E(Èpisode Djibouti) LÕÈcole des journalistes somme, il a imprimÈ aux films d'unLa seconde vÈritÈ Un de la lÈgion double dÈcennie la couleur du temps quiLe saint prend lÕaffut1966 Rigolboche passe et change peu ‡ peu, imperceptiDeux billets pour Mexico1967 Monsieur personne blement.Les amours de Lady Hamilton1968 Josette Fiche Monsieur CinÈmc o n t e s t a -e tl e sD o nC a m i l l o Les dÈgourdis de la onziËme193 taires1970 Les perles de la couronne (interrompu) A Venise, une nuit Les pÈtroleuses1971 Les pirates du rail Docteur justice1975 FranÁois Ier Les disparus de Saint-Agil193 Ernest le rebelle RaphaÎl le tatouÈ Le grand Èlan193 LÕenfer des anges Tourelle trois (inachevÈe) LÕassassinat du PËre NoÎl194 Premier bal La symphonie fantastique Carmen194 Voyage sans espoir194 SortilËges194 Documents disponibles au France Boule-de-Suif194 Un revenant194 GÈrard Philipepar Georges Sadoul - Èd. La Chartreuse de Parme CinÈma MÍme 194 Le DÕhomme ‡ homme194 GÈrard Philipe- Èd.JÕai Lu - Collection

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