La Dame d’onze heures de Devaivre Jean
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Nombre de lectures 39
Langue Français

Extrait

La dame d'onze heures
F de Jean Devaivre
FICHE FILM
fiche technique
France 1947 1h37
Réalisateur :
Jean Devaivre d'après
le roman de Pierre
Apestéguy
Scénario :
Jean-Paul Le Chanois
Claude Génia, Pierre-Louis et Paul Meurisse
Résumé CritiqueMusique :
Joseph Kosma Stanislas Octave Seminario, dit S.O.S., Dans un premier film extrêmement brillant.
neveu d’un juge d’instruction, enquête sur Devaivre passe du fantastique à la comé-
une affaire de lettres anonymes reçues par die policière, enchaîne une séquence de
la famille de son ancienne fiancée. Le film noir admirablement photographiée sur
Interprètes : frère, puis le père de celle-ci, seront vic- des plans oniriques ou néoréalistes,
times d’empoisonnements criminels avant s’amuse à changer de point de vue au
Paul Meurisse
que l’énigme soit résolue par le fringant milieu d’une scène, à faire brusquement
détective. parler des personnages à la caméra, à(S.O.S)
Fiche distributeur opposer images et musique, encore une
réussite de Kosma. Scène d’ouvertureMicheline Francey
anthologique où l’auteur intègre à un
savoureux pastiche de film-annonce de(Muriel Pescara)
fantasmagoriques marionnettes. Très
savoureux dialogue de Jean-Paul LeJean Tissier
Chanois et interprétation magistrale de
(Guillaume) Pierre Renoir, Palau (que l’on retrouve dans
La ferme) et surtout Jean Tissier.
Bertrand Tavernier
Sur une trame échevelée, caractéristique
des comédies policières de l’époque, "La
Dame d’onze heures" ménage temps forts,
L E F R A N C E
1D O C U M E N T S
suspense et séquences décalées par rates. Ils se trouvent, grâce au talent du Le réalisateur
leur humour saugrenu. En jeune premier, narrateur, enchaînés les uns aux autres
Paul Meurisse débute une carrière qui, par l’implacable logique du rêve. Rien de Décorateur puis assistant de Colombier
déjà, annonce l’imperturbabilité de ses gratuit dans cette intrigue qui retombe Tourneur et Billon, il a tourné de nom-
futurs Monocle. La richesse du reste de finalement sur ses pieds, satisfaisant breux courts métrages puis des bandes
la distribution, surtout avec la foison de l’esprit cartésien de certains amateurs commerciales d’où émergent "La ferme
seconds rôles, fait de "La Dame d’onze de romans policiers, sans pour autant des sept péchés, intéressant film-enquê-
heures" un petit régal. Devaivre multi- abolir l’effet de surprise et de dépayse- te sur l’assassinat de Paul-Louis Courier,
plie les situations étranges induisant de ment provoqués chez le spectateur par et "La dame d’onze heures" où les cli-
fausses pistes (la bibliothèque, le presti- la plupart des péripéties. Ce ton person- chés du film policier sont tournés en
digitateur, le ballet des distributeurs de nel devait se retrouver dans le film sui- dérision, sans parler d’un étonnant
lettres anonymes) et parsème son sujet vant de Devaivre, une biographie insoli- flash-back. Ses Caroline chérie ne pre-
de clins d’œil et de nombreux éléments te de Paul-Louis Courier ("La ferme des sentent en revanche qu’un médiocre in
provenant de sa propre vie. Ainsi, les sept péchés"). Interprétation homogène térêt.
dates inscrites sur la table du jardin sont dans sa diversité et dominée par le fleg- Dictionnaire des réalisateurs
celles de la mort de sa soeur et de son me et l’efficacité de Paul Meurisse Jean Tulard
incorporation sous les drapeaux, (paraissant ici dans ses dernières heures
I’article sur la septicémie que lit Gilbert de sobriété).
Gil fait écho à la maladie qui frappe Jacques Lourcelles
Filmographie
Devaivre après son accident de moto... Dictionnaire du Cinéma
Cette façon de faire est inhabituelle
Le roi des resquilleurspour des films destinés à la consomma-
(1945) tion du grand public.
Jean-Charles Lemeunier
La dame d’onze heuresPositif n°389-90
(1947)
La ferme des sept péchesBrillants débuts de Jean Devaivre. Le
(1949)film se situe au carrefour des récits de
détectives-séducteurs à la Raymond
Vendetta en CamargueRouleau et des intrigues poético-poli-
(1949)cières à la Pierre Véry. Il est suffisam-
ment original pour dépasser ses
L’inconnue de Montréalinfluences. Devaivre utilise un style de
(1950)récit (et de montage) très morcelé, dis-
continu et baroque, qui a pour effet de
Ma femme, ma vache et moimettre en valeur, en les détachant de
(1951)leur contexte réaliste, nombre d’images
Un caprice de Carolineinsolites et inquiétantes à la forte puis-
(1952)sance onirique. Habitants d’une villa
pétrifiés dans l’attente de lettres ano-
Alerte au Sudnymes, asile d’aliénés retentissant dans
(1953)la nuit des cris de ses pensionnaires ;
illusionniste prédisant une mort prochai-
Le fils de Caroline chériene à l’un de ses spectateurs ; chaton
(1954)brusquement empoisonné au contact
d’un médaillon et emporté dans un sac ;
L’inspecteur aime la bagarrepéniche lourde de secrets, baptisée d’un
(1956)nom de fleur et amarrée à la berge d’un
canal du Nord : tout le film regorge de
lieux, de personnages étranges et dispa-
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