La Seconde fois de Calopresti Mimmo
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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La seconde fois La seconda volta de Mimmo Cal FICHE FILM Fiche technique
Italie/France - 1996 - 1h20 Couleur
RÈalisateur : Mimmo Calopresti
ScÈnario : Heidrun Schleef Francesco Bruni Mimmo Calopresti
Musique : Franco Piersanti
InterprËtes : Nanni Moretti (Alberto) Valeria Bruni Tedeschi (Lisa) Valeria Milillo (Francesca) Roberto de Francesco (Enrico) Marina Confalone (Adele) Simona Caramelli (Sonia) Francesca Antonelli (Antonella)
L E
Nanni Moretti (Alberto)
D O C U M E N T
turinois. Dix ans auparavant, Alberto fu victime dÕun attentat terroriste duquel a rÈchappÈ, mais avec une balle dans l tÍte. Alberto nÕa rien dÕun dragueur -est indiffÈrent aux manÏuvres de sa sÏur qui essaie de le caser avec une col-lËgue de bureau - mais le voil‡, un jour qui se met ‡ suivre une ´inconnueª dan la rue, pris dÕune passion aussi tenac que subite. Alberto poursuit avec zËle s filature de cette employÈe de burea apparemment comme les autres, allan jusquÕ‡ la raccompagner ‡ distance da la banlieue o˘ elle habite. Il finit pa abandonner au terminus de la ligne d bus et, songeur, laisse la jeune femm sÕÈloigner vers un ensembl dÕimmeubles. Plan suivant : cette femm Lisa (Valeria Bruni Tedeschi) est fouillÈ par une femme en uniforme, avant d rejoindre sa cellule en prison. LÕex-vict me a retrouvÈ son ex-bourreau terrorist : chaque personnage a endossÈ son cos tume, les rÙles semblent distribuÈs pou le grand film ‡ thËse... que nÕest heure sement pasLa seconda volta Calopresti contourne cette voie toute tra cÈe, et sÕapplique plutÙt ‡ brouiller l pistes, ‡ retourner le costume de ses per sonnages. Lisa, tout dÕabord, employÈ modËle le jour, et prisonniËre le soir. O encore : dans une Ètrange libertÈ le jour employÈe forcÈment modËle puisqu nÕayant droit ni ‡ la faute ni au retar dans une servitude bien rÈelle le soir, e prison, o˘ paradoxalement sa vigilanc peut enfin se rel‚cher. Alberto Sajevo, d mÍme, nÕest pas seulement la victim mais aussi celui qui dÈcouvre, surveill (et presque traque) la femme que, pen dant des annÈes, il a certainement rÍv de dÈcouvrir, surveiller et traquer ‡ so tour. Alberto est celui qui choisit lÕangl (le plus facile comme le plus cruel : l sÈduction amoureuse), le terrain et l moment dÕattaque. Hors de la prison, impose son regard, son point de vue su Lisa, il met en scËne les hasards, maÓtri se les rencontres, tente de reconstitue le puzzle de ce personnage fÈminin plutÙt insaisissable (la plupart du temps, Li
est en dÈplacement, en train de marcher en bus ou en taxi). Si le film ne prend pa parti pour lÕun contre lÕautre, il faut bi dire quÕAlberto, en maÓtre de cÈrÈmoni devient presque haÔssable, poussant Lis ‡ renoncer au privilËge de sa semi-liber tÈ. A ce petit jeu Èminemment cinÈmato graphique des doubles visages e doubles vies des personnages, le acteurs aussi dÈvoilent des facette quÕon ne leur connaissait pas, Moret tantÙt ´apicellienª tantÙt redoutablemen inquiÈtant, devant une Valeria Bruni Tedeschi toute en retenue. La seconda voltaa suscitÈ un certai nombre de polÈmiques en Italie, o˘ l film a visiblement gÍnÈ, relanÁant le dÈbats sur le terrorisme. Mimm Calopresti a pressenti le danger et a san doute voulu se montrer irrÈprochabl dans son traitement dÕun sujet sensibl Il contourne les pires dÈrives que sembl annoncer le titre, ‡ commencer par s connotation sexuelle.La seconda volt nÕest pas une machine ‡ prÈcipit Sajevo dans les bras, et le lit, dÕune e terroriste : le film Èvite par l‡ mÍme d nous refaire un (sale) coup ‡ laPortie de nuit, fuyant comme la peste tout scÈ nario o˘ la relation bourreau-victime s transformerait en fascination sado-maso Calopresti dÈsamorce pareillement un autre tentation, exorcisÈe par le titre Celui-ci promettant une ´seconde foisª on pense bien s˚r ‡ la premiËre, et o attend avec apprÈhension le flash-back Mais Calopresti filme le prÈsent et prÈfË re rajouter le poids du passÈ aux zone dÕombre des personnages, hors-cham prÈgnant souvent ÈvoquÈ et jamais mon trÈ - sinon fugacement par de vieille coupures de presse o˘ lÕon aperÁoit Lis au moment de son procËs. On compren ainsi pourquoi le film a pu gÍner en Italie et pourquoi il gÍnera sans doute e France. Dans le dossier de presse Moretti sÕavoue en effets´urpris de voi qu Ôil subsiste au sein dÕune petite par de la gauche italienne (..) une sort dÕesthÈtique du terrorismeª Calopresti
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
romantisme douteux, sans lÕaura trouble que dÕaucuns sont prÍts ‡ accorder, le recul aidant, aux terroristes dÕhier. Ainsi, lors de la rencontre tant attendue entre Lisa et Alberto - une ´seconde foisª Èga-lement dÈsamorcÈe, presque escamotÈe, rÈduite en peau de chagrin ‡ la fin du film - les explications de Lisa restent dÈfinitivement dÈrisoires, dÈsarmantes de simplisme.La seconda voltavise juste en dÈjouant toutes les attentes, parvenant ‡ parler du passÈ sans nosta-gie, et cette faÁon de restituer ‡ une tranche dÕhistoire sa dimension irrÈduc-tible, absurde - comme la balle dans la tÍte de Sajevo - est bien plus dÈrangean-te, et obsÈdante, que tous les films qui tentent dÕexpliquer et dÕexpier. A cÙtÈ du cinÈma de Moretti,La seconda volta ouvre, de maniËre discrËte, une brËche dans la lÈthargie du cinÈma italien dÕaujourdÕhui; autant dire que pour Mimmo Calopresti, cette premiËre fois est dÈj‡ la bonne. Pierre-Olivier Toulza Cahiers du cinÈma n∞502, mai 1996
Le terrorisme a laissÈ en Italie des sÈquelles dont les FranÁais ignorent en gÈnÈral lÕampleur. LÕhomme qui vit avec une balle dans la tÍte, tirÈe par une jeune femme qui en voulait ‡ sa vie, est devenu le tÈmoin des errements dÕun temps rÈvolu. Par idÈalisme rÈvolution-naire, par refus dÕ intÈgration dans la sociÈtÈ bourgeoise, des individus ont choisi la violence, une violence aveugle visant abstraitement lÕEtat et sÕincarnant concrËtement dans la mise ‡ mort dÕinno-cents. Ce terrorisme de gauche -Calopresti nÕ Èvoque pas les attentats perpÈtrÈs par les extrÈmistes de droite -avait ses idÈologues qui aujourdÕhui, publient des livres explicatifs cherchant avec le recul la justification du mouve-ment. Le professeur Sajevo, le hÈros du film, est la conscience douloureuse dÕun juste qui cherche ‡ comprendre le pour-quoi de ces gestes, le pourquoi du choix de sa personne par ceux qui avaient dÈci-.
D O C U M E N T
Habilement construit autour de la ren contre fortuite - douze ans plus tard - d la victime et de son agresseur,La secon-da voltaessaie de cerner les sÈquelle du drame, IÕhomme marquÈ dans sa cha et son esprit, Ia jeune femme que la loi autorise ‡ travailler hors dÕune priso regagnÈe chaque soir. Pour les deux, l passÈ est encore l‡, il conditionne leu vie. LÕun tente dÈsespÈrÈment dÕentr dans la normalitÈ dÕun emploi de burea IÕautre ne peut accepter lÕinacceptabl toute son approche du monde extÈrieur ses rapports avec sa famille, ses Ètu diants ou ses collËgues, demeure mar quÈe par ce souvenir ineffaÁable, affecti vement et intellectuellement. Car Sajev est un intellectuel, et le mal qui le tarau de est peut-Ítre plus dans son esprit qu dans son corps. Nanni Moretti interprËte le personnag avec une grande justesse, mais le poid de sa prÈsence physique dÈsÈquilibr quelque peu le film. Moretti ne peut aucun moment devenir un acteur comm un autre. Nous sommes trop habituÈs ‡ l force singuliËre de ses propres films pou ne pas avoir la sensation que telle o telle sÈquence est plus du Moretti que d Calopresti (sensation dÈj‡ ÈprouvÈe ave Le Porteur de serviettede Daniel Luchetti). Ainsi, Iorsque le professeu Sajevo lit avec rage les ouvrages autojus tificatifs des terroristes et engage un rÈflexion ‡ la premiËre personne sur c que lui inspirent ces textes, on ne peu plus croire ‡ la fiction; et, mÍme si Moretti nÕa pas une balle logÈe dans l tÍte, on entre de plain-pied dans cett dÈmarche si caractÈristique, celle dÕu cinÈaste jouant lui-mÍme des situation directement vÈcues et vis-‡-vis des quelles il exerce sa luciditÈ corrosive. Si le film se dÈsolidarise dÕun personnag qui regrette que lÕon accorde une sem libertÈ aux terroristes, on a tendance, pa mimÈtisme acquis, ‡ suivre le point d vue de Sajevo, y compris dans ses excËs. Cela dit, Ie dÈfaut est vÈniel et nÕÙte pa La seconda voltaune grande sensibi litÈ de traitement dÕun Èpisode refoul
lÕhistoire italienne. Mimmo Calopresti du talent, et sa maniËre de filmer Turi (ville assez peu utilisÈe par le cinÈma), et le PÙ la traversant, montre quÕil maÓtris la singularitÈ dÕun espace et la psychol gie dÕun lieu qui porte davantage au sile ce et ‡ la rÈflexion quÕ ‡ lÕexubÈrance discours. Les zones dÕombre de son fil les questions laissÈes en suspens sont le gage dÕun refus de simplification ‡ lÕÈg dÕune aventure humaine en partie ind chiffrable. Jean A.Gili . Positif n∞424, juin 199
Entretien avec le rÈalisateur
La Seconda Voltaest votre premie film. QuÕavez-vous fait avant? Une Ècol de cinÈma? Non, je suis autodidacte. JÕai rÈalisÈ pl sieurs films documentaires, presqu exclusivement en vidÈo. Certains pour la tÈlÈvision, dÕautres qui ont ÈtÈ prÈsentÈ dans diffÈrents festivals. JÕai travaill sur plusieurs thËmes que lÕon retrouv aujourdÕhui dans ´La seconda voltaª. JÕai fait des documentaires sociau notamment un travail sur les usines Fiat et leurs mutations, ´Alla Fiat era cosi - IÕinterview en vidÈo que montre lÕÈ diante au professeur Sajevo, dans ´L seconda voltaª, en est extrait. JÕ aussi travaillÈ en prison avec des anciens terroristes : ils mÕavaie demandÈ dÕanimer un stage de vidÈ JÕai rÈalisÈ un court-mÈtrage pour la R o˘ lÕon voyait un homme sortir de ch lui pour aller ‡ son travail, et lÕon se re dait compte finalement que sa maiso Ètait une prison... Au fond, jÕai toujour cherchÈ des choses que jÕaurais p mettre dans un long mÈtrage.
Comment sÕest dÈroulÈe lÕÈcriture ? sont vos co-scÈnaristes ? JÕavais rencontrÈ Heidrun Schleef Rome. CÕest avec elle que jÕavais Ècrit scÈnario sur les annÈes 70. Elle est diplÙmÈe du Centro Sperimentale
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rÈalisatrice. Francesco Bruni est un jeune scÈnariste, qui sort lui aussi de lÕÈcole de cinÈma. Il a collaborÈ ‡ ´Condominioª, de Felice Farina, et tra-vaillÈ avec de jeunes rÈalisateurs. Nous avons Ècrit le script, nous avons mÍme obtenu lÕarticle 28 - IÕÈquivalent de lÕAvance sur Recettes. Nous avons Èga-lement remportÈ le ´Premio Solinasª, un concours de scÈnarios. Entre-temps, Nanni Moretti avait dÈj‡ dÈcidÈ de pro-duire le film.
Vous le connaissiez dÈj‡? Oui, nous nous Ètions rencontrÈs au Festival ´Cinema Giovaniª, ‡ Turin. Je prÈsentais mon travail sur la Fiat, il Ètait dans le jury. Il Ètait en train de tourner ´La Cosaª, un documentaire sur la nais-sance du PDS, et je lui ai donnÈ un coup de main pour la partie turinoise. Ensuite, on ne sÕest plus vu pendant trois ou quatre ans. Et puis Angelo Barbagallo, son associÈ, et lui ont entendu dire que jÕavais Ècrit un scÈnario. Ils cherchaient ‡ produire un film, selon leur principe dÕalterner une mise en scËne de Nanni et un film de quelquÕun dÕautre. Ils ont demandÈ ‡ lire le scÈnario, et trËs peu de temps aprËs mÕont dit que cela les intÈressait et quÕils voulaient le produire.
Un rÍve, pour un jeune rÈalisateur italien ! Oui, effectivement. JÕavais vu dÕautres producteurs, qui tenaient touiours le mÍme discours : selon eux, il nÕy avait pas de public pour un film sur le terroris-me. Nanni nÕa pas rÈagi comme Áa. Il a aimÈ le scÈnario, nous avons parlÈ de la faÁon de le mettre en scËne, jamais des go˚ts du public.
Comment avez-vous choisi Valeria Bruni Tedeschi ? Paolo Branco, le producteur des ´Gens normaux nÕont rien dÕexceptionnªe,l Ètait passÈ ‡ Rome montrer le film ‡ Nanni pour quÕil le programme dans sa salle de cinÈma... On a vu le film, et jÕai aimÈ le travail de Valeria. Evidemment, il
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dÕelle dansL´a seconda voltaª, mais dËs que je lÕai rencontrÈe jÕai pen quÕelle pouvait aussi montrer un autr visage, moins expansif. JÕai vu en elle l possibilitÈ dÕune grande retenue. Un des premiËres choses que je lui ai dites, cÕest : ´Dans ce film, je ne voudrais pa que tu fasses lÕactrice ...ª. Et elle lÕa tr bien compris. Autre dÈtail plus tech-nique, le fait quÕelle ne soit pas connu en Italie rendait encore plus crÈdible quÕelle soit restÈe dix ans en prison.
Revenons ‡ lÕhistoire proprement dit Dans le dÈbat qui a suivi la sortie du film en Italie, la question sÕest posÈe d savoir si le scÈnario Ètait tirÈ dÕune hi toire vraie... Est-ce le cas? Non. Le personnage de lÕex-terrorist mÕest familier: jÕen ai rencontrÈ bea coup en travaillant en prison, et par la suite jÕai revu certains dÕentre eux lÕextÈrieur. Mais le personnage du pr fesseur est totalement inventÈ. Je nÕ jamais connu de victimes du terrorisme. Il y a un architecte, Lenci, qui se recon-naÓt comme lÕinspirateur du film. Il a Èt la cible dÕun attentat, et il en a gardÈ, l aussi, une balle dans la tÍte. Mais son histoire - quÕil a racontÈe dans un livre nÕest pas du tout la mÍme. Il a ÈtÈ grav ment touchÈ, et depuis sa vie est une tragÈdie. Moi, je voulais raconter une rencontre entre deux Ítres, pas lÕhistoir dÕun homme blessÈ... Quand je me sui posÈ la question du type de blessure quÕil pouvait avoir eu, la balle dans l tÍte Ètait simplement la meilleure solu-tion. Je nÕavais pas envie de reprÈsent un homme avec une blessure physique. Et cela justifiait aussi le fait que Lisa ne lÕait pas reconnu: il nÕest pas la person malade, diminuÈe, quÕelle a pu sÕima ner. Enfin, il y a une Èvidente portÈe symbolique : la blessure est intÈrieure.
Le montage a durÈ longtemps? Un peu moins longtemps que pour les films de Nanni. Nanni nÕest pas ven tout de suite en salle de montage. Mais comme elle se trouvait en dessous
son bureau, nous lÕentendions march au-dessus de nos tÍtes, et pour moi cÕÈtait comme sÕil avait ÈtÈ l‡ tout temps ! Je savais dËs le dÈpart que c serait un film court. Un scÈnariste pro fessionnel dira toujours quÕil est impo tant de donner des informations prÈcise sur les personnages. En thÈorie, cÕe vrai. Mais l‡, jÕai eu lÕimpression q plus jÕen enlevais, plus cÕÈtait fort, pl on Ètait pris par le mystËre de ces deu personnages. Voil‡ peut-Ítre lÕun de effets de cette libertÈ que Nanni mÕ apportÈ.
Vous mÈnagez aussi de fausses pistes. Les frustrations sentimentales de l compagne de cellule et de la collËgue d bureau de Lisa mettent ainsi dÕemblÈe l rencontre avec Alberto dans le champ d sentiment amoureux... CÕest aussi une piste rÈelle. Lisa e aussi une femme sans homme. Et aprË dix ans en prison, elle est troublÈe par l premier contact avec Alberto. CÕest donc un film dÕamour?... De sentiments. Amour est un bien gran mot. De sentiments et mÍme parfois d petits sentiments, petites rancÏurs, petites colËres... CÕest un film fait d petits dÈplacements, qui constituent par fois de grands changements dans la vi des personnes. Il ne se passe pas gran chose entre eux, rien dÕÈclatant: mais c petit mouvement compte beaucoup...
Les deux personnages ont-ils conscienc de sÕÍtre trompÈs ? Le terrorisme comm le capitalisme sauvage seraient finale ment des Èchecs... Aucun des deux nÕest encore prÍt reconnaÓtre quÕil sÕest trompÈ. Les de ont ÈvoluÈ, ne pensent pas exactemen la mÍme chose que douze ans aupara vant. Mais il Ètait important pour moi que Lisa dÈfende encore son passÈ d terroriste. Parce que cÕest justement a cours du film, ‡ travers leurs rencontres que leurs certitudes vont Ítre Èbran lÈes...
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renoue avec une tradition du cinÈma politique italien ? Non, je ne crois pas. Le propos est trËs diffÈrent de celui des films tournÈs dans les annÈes 70. Ce nÕest pas un film ‡ thËse, et je nÕai rien ‡ dÈnoncer. JÕaimais bien le cinÈma politique de ces annÈes-l‡, mais aujourdÕhui il a disparu. En outre, je crois mÍme quÕ‡ travers le personnage de Lisa - et le travail avec Valeria est allÈ dans ce sens - cÕest toute une conception romantique du terrorisme que nous attaquons.
QuÕavez-vous fait depuis la sortie du film en Italie? JÕai essayÈ dÕen Ècrire un autre. Avec difficultÈ... JÕai une idÈe que jÕessaie de transformer en scÈnario. Je travaille avec les deux co-scÈnaristes deLa seconda volta. Dossier distributeur
Filmographie
Il a rÈalisÈ de nombreux films documen-taires : ¥ pour la Rai Paolo ha un lavoro1991 Paco et Francesca1992 Remzjia1992 ¥ pour les Archives Audiovisuelles du Mouvement Ouvrier 1943 - La scelta1993 `43-Õ45 Pace e Libert‡1994 ¥ Plusieurs de ses travaux ont ÈtÈ prÈ-sentÈs dans des festivals internationaux Ripresi1987 Fratelli Minori1987 Alla Fiat era cosi1990
´La Seconda Voltaª a reÁu le Prix
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