La Vaquilla de Berlanga Luis Garcia

Centre De Documentation Du Cinéma[S] Le France

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

• Cinéma
• Fiches du cinéma

Informations

• Publié par: cinemavectoi
• Nombre de lectures: 181
• Langue: Français

Extrait

La vaquilla
de Luis Garcia BerlangaF
FICHE FILM
fiche technique
Espagne 1985 2h
Réalisateur :
Luis Garcia Berlanga
Scénaristes :
Luis Garcia Berlanga
Rafael Azcona
Musique :
Miguel Asins Arbo
Interprètes :
Alfredo Landa
José Sacristàn
Agustin Gonzalez
Résumé
L’action se déroule sur le front pen- la Vierge, diverses rejouissances vont
dant la guerre civile espagnole, qui a avoir lieu, dont un grand banquet, un
éclaté depuis déjà 2 ans. Républicains bal et une course de vaches.Cinq
et nationalistes, séparés par quelques combattants de la zone républicaine
mètres seulement, ne tirent plus un décident alors de s’emparer de la
seul coup de feu et les soldats somno- vachette. S’ils réussissent, ils auront la
lent, écrivent et jouent. Mais cette nourriture qui leur fait défaut, ils trou-
tranquillité est interrompue par le haut bleront la fête de l’ennemi et remonte
parleur de la zone nationaliste qui ront le moral de leurs compagnons.
annonce qu’à l’occasion de la fête de Réussiront-ils ?
L E F R A N C E
1D O C U M E N T S
plus mordante dans les œuvres sui-Filmographie de Luis GarciaCritique
vantes, au point que cet ancienBerlanga
élève de l’Institut du cinéma deTourné a Sos del Rey Catolico, à 118
Madrid eut, comme Bardem aveckm de Saragosse, ce film a fait appel Réalisateur espagnol né en 1921.
lequel il signa plusieurs films, desà 12000 figurants. Il offre une nou-
ennuis venus de la censure surtoutvelle vision de la guerre civile et a Paseo sobre una guerra antigua
pour Le bourreau, chef-d’œuvreobtenu un triomphe en Espagne. (avec Bardem, 1949)
d’humour noir. C’est Piccoli qui lui
redonna sa chance grâce a“La Vaquilla”, tourné à la veille du Esa pareja feliz (avec Bardem, 1951)
Grandeur nature, l' histoire d’un chi-cinquantenaire du soulèvement
rurgien dentiste qui tombe amou-franquiste, enfreint la consigne de Bienvenido, Mister Marshall !
reux fou de sa poupée en polyuré-discrétion souhaitée par le gouver- (Bienvenue, Mr. Marshall 1952)
thane, imitation parfaite dans tousnement socialiste de Felipe
les détails d’une femme réelle. CetGonzalez. Le film a obtenu une des Novio a la vista (1953)
amour le conduira à la déchéanceplus grosses recettes du cinéma
et au suicide. Les deux derniersespagnol. Pour une fois, Azcona et Calabuch (Calabuig, 1956)
films de Berlanga ont repris la miseBerlanga avaient un message à
en accusation de la société espa-faire passer: un plaidoyer humanis- Los jueves milagro (les jeudis mira-
gnole. Dans La escopeta nacional, ilte contre tout conflit fratricide. culeux, 1957)
narre les péripéties d’une partie de
chasse mondaine organisée par unDocumentation du cinéma Placido (1961)
industriel catalan pour s’assurer lesLe Zola
bonnes grâces des politiciens et
Les quatre vérités (un sketch, 1962)
des gens de la haute société. Ce
sera, après de terribles humiliations,
El verdugo (Le bourreau 1963)
un échec sans espoir : les politi-
ciens prévaricateurs sur lesquels il
La boutique (1967)
comptait sont balayés par un rema-
niement ministériel. Rafael Azcona,
Vivan los novios ! (1969)
scénariste habituel de Ferreri et de
Saura, a fignolé une étonnante gale-
Life Size (Grandeur nature, 1973)
rie de magouilleurs et de dégénérés
sexuels (le vieux marquis collec-
La escopeta nacional (La carabine
tionneur de poils pubiens) qui
nationale, 1978)
n’épargne ni l’armée ni l’Opus Dei.
Rappelons toutefois, pour la petite
Patrimonio nacional (Patrimoine
histoire, que, si l’on en croit Gomez
national, 1981)
et Montalban (Cine espanol),
Berlanga fut formé par les jésuites
Nacional III (1982)
et s’enrôla dans la Division Azul, qui
partit combattre le bolchevisme en
La vaquilla (1985)
Russie. Le cinéma aurait été son
chemin de Damas.
Moros y cristianos (1987)
Dictionnaire des réalisateurs
Jean Tulard
Son Bienvenue Mr. Marshall mar-
qua, en 1952, la résurrection du
cinéma espagnol.
Il s’y moquait avec gentillesse de
ses compatriotes. La satire se fit
L E F R A N C E
SALLE D'ART ET D'ESSAI
CLASSÉE RECHERCHE
8, RUE DE LA VALSE
42100 SAINT-ETIENNE
RÉPONDEUR : 77.32.71.71
2
77.32.76.96