La Vieille dame et les pigeons de Chomet Sylvain
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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La vieille dame et les pigeons de Sylvain Chomet FICHE FILM Fiche technique
France - 1997 - 25 mn Court mÈtrage dÕanima-tion - Couleur
Auteur, rÈalisateur, anima-teur : Sylvain Chomet
DÈcors : Nicolas de CrÈcy
Montage : HÈlËne Girard Chantal Colibert
Musique : Jean Corti
suivi du court mÈtrage : LÕanniversaire de Bob Canada - 1994 - 13 mn
Auteurs, rÈalisateurs : Alison Snowden David Fine
L E
D O C U M E N T
Critique
Disons-le tout net, cÕest une petite me veille de dessin animÈ. Graphisme origi nal et trËs fort, dÈcors parisiens super bement fignolÈs et poÈtiques, scÈnari mystÈrieux qui mÍle humour et cruautÈ cÕest un grand moment qui a lÕÈlÈgan de ne durer que 25 minutesÉ Sylvain Chomet, auteur reconnu d bandes dessinÈes, travaille actuelle ment sur un long-mÈtrage dÕanimatio qui sÕappelleraLes triplettes d Belleville, composÈ de trois histoires dont la premiËre seraLa vieille dam et les pigeons. On dÈcouvrira les deu sÏurs jumelles de la vieille dame en question, dans des aventures tout aussi insolites et dÈrangeantes. On attend Á avec impatience, mais pour lÕinstant, o profite avec dÈlice de ce petit gran filmÉ Un vieil autobus, un air dÕaccordÈon, d bistrots, des rues pavÈes : le dÈcor es plantÈ, celui du Paris des annÈes 60 tou juste naissantes. Un policier, hirondelle des trottoirs drapÈ dans une cape bien trop vast pour sa maigre carrure, remarque u pigeon outrageusement gras et le sui dans un square : il y dÈcouvre le spec tacle fascinant et choquant dÕune minu cule vieille dame qui nourrit les oiseaux non pas dÕordinaires miettes de pai mais de g‚teries succulentes. Pou lÕagent de la force publique, cÕest ‡ fois un mystËre, une honte, et une dou leur viscÈrale : dans son misÈrable logi sous les toits, il crËve de faim, alors qu sÕempiffrent ces volatilesÉ Prenant en filature la mamie, le policie imagine une ruse abracadabrante pou profiter de ses gÈnÈrositÈs. CoiffÈ dÕun improbable tÍte de pigeon, fabriquÈe lÕancienne, il visite quotidiennement l vieille, qui le nourrit avec amour, dan son douillet appartement aux murs cou verts de photos de pigeonsÉ Elle le gave jusquÕ‡ lÕobÈsitÈ, et avec une p te idÈe derriËre la tÍte mais chut !, n dÈvoilons pas la surprise assez terrib
du dÈnouement... Manger ou Ítre mangÈ, telle pourrai Ítre la devise de ce petit bijou qui, dÕun histoire gentillette, fait peu ‡ peu u suspense puis un cauchemar drÙlatiqu et inquiÈtantÉ En premiËre partie de programme, il n faut surtout pas manque LÕAnniversaire de Bob, qui met e scËne un dentiste quarantenaire e mÈlancolique, mariÈ mais secrËtemen amoureux de sa secrÈtaire. Le brave gar Áon va transformer la fÍte dÕanniversair prÈparÈe en douce par son Èpouse en u formidable fiasco. CÕest hilarant et to chant ‡ la fois, Áa dure 13 minutes, e cÕest signÈ par deux anglais, Aliso Snowden et David Fine. La Gazette Utopia n∞18
Quelques airs dÕaccordÈon, une rue pi toresque de Montparnasse, un flic por tant une pËlerine, tout droit sorti dÕu vieux numÈro dePilote: il nÕen faudra guËre plus pour queLa vieille dame e les pigeonsrejoigne la cohorte de courts mÈtrages au pseudo-rÈalism poÈtique. CÕÈtait sans compter s lÕÈtonnant graphisme de Sylvain Chom (notamment les traits des visages) qui rÈussit ‡ transfigurer un univers et un histoire somme toute classiques. Un petite vieille jette des Paris-Brest e dÕÈnormes gigots aux pigeons, q engraissent de jour en jour. Non loin d l‡, un flic, le visage squelettique et l ventre criant famine, regarde ces scËne avec envie. Il quitte alors la panoplie d gendarme pour enfiler celle du pigeon et vient sonner tous les jours ‡ la port de la vieille dame pour se goinfrer. L suite est certes attendue, mais pouss le sadisme avec suffisamment de cruau tÈ et dÕÈtrangetÈ (surtout la sÈquenc finale) pour que ce film soit un peti moment de jubilation pure. Regretton simplement que lÕanimation serve su
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
des dÈbordements plus inventifs comme dans les dessins animÈs anglais (lÕexemple rÈcent du sublimeFlatworld de Daniel Greaves - ‡ quand une sortie en salles ?). A signaler en premiËre par-tie, la projection deLÕAnniversaire de Bob, dÕAlison Snowden et David Fine : avec cette sobriÈtÈ qui fait le gÈnie du dessin amÈricain, ce film trËs court raconte de maniËre drÙle et Èmouvante lÕhabituelle tragÈdie du petit-bourgeois quarantenaire soufflant ses bougies. Comme du Sautet revu par les Simpson. JÈrÙme Larcher Cahiers du CinÈma n∞525 - Juin 1998
PlongÈe sur les toits de Paris, pano aux pieds de la tour Eiffel. Travelling le long des rues, rapprochÈ sur un troquet au coin dÕun trottoir, contre-plongÈe sur une montÈe montmartroise, plan gÈnÈral sur un espace vert. (É) On se laisse irrÈsistiblement emporter, sur un air de musette agrÈmentÈ de roucoulades de tourterelles (une bande-son trËs Èlabo-rÈe au service dÕune minutieuse mise en scËne), dans les tracas et turpitudes de cette antique hirondelle agitant sa cape comme un oiseau, avec des accents hitchcockiens. Pour leur premiËre incursion dans lÕart du dessin animÈ, Sylvain Chomet et Nicolas de CrÈcy son compËre (auteur des dÈcors), dÈj‡ fort apprÈciÈs pour leurs fresques bÈdÈli-rantes, ont rÈuni tous les suffrages de prix dÕAnnecy ‡ Los Angeles, de Londres ‡ Toronto. On ne peut quÕapplaudir au choix des programmateurs dÕacoquiner cette trou-blante comÈdie (conÁue et montÈe Òcomme un film en prises de vues rÈellesÓ) avecLÕanniversaire de Bo,b les dÈsarrois dÕun quarantenaire vellÈi-taire, ballottÈ entre bobonne et dÕautres baudruches rondouillardes, entre son cabinet dentaire et sa rÈsidence bour-geoise. Les auteurs-rÈalisateurs-dialo-
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un duo anglo-canadien, sont Ègalemen constellÈs de distinctions, y compris u oscar ‡ Hollywood. Michel Roudevitc LibÈration - Jeudi 4 Juin 199
Il y a plus de fantaisie, dÕinvention et d plaisir dans ce moyen mÈtrage dÕanim tion quÕen vingt ans de dessin anim amÈricain. Simplement parce que lÕÈne gie crÈatrice de ses auteurs sÕest expr mÈe en dehors de la norme unique qui fini par accrÈditer - ‡ tort - lÕidÈe selo laquelle lÕanimation est un suppo exclusivement rÈservÈ aux trËs jeune enfants. Ce film prouve que lÕanimatio est ouverte ‡ tous les registres e sÕadresse ‡ tous les publics. Son attra repose autant sur lÕhistoire que sur un atmosphËre ‡ la fois familiËre et irrÈel le, ‡ la limite du souvenir et du fantas me. Visuellement, celle-ci est figurÈ par un dÈcor Èvocateur du Paris de annÈes 50, tandis quÕune bande-son trË sophistiquÈe est enrichi par la musiqu de Jean Corti, lÕun des accordÈoniste de Brel. LÕanimation est impeccable et la mis en scËne dÕune prÈcision cinÈmatogr phique. LÕune des grandes qualitÈs d film est sa forte identitÈ stylistique. Il est difficile de la qualifier sans fair rÈfÈrence ‡ une tradition franÁaise don Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet son les plus rÈcents reprÈsentants. Pour ren forcer la parentÈ, le film est lÕÏuvr dÕun duo composÈ de Sylvain Chome auteur du scÈnario et metteur en scËne et de Nicolas de CrÈcy, dessinateur d BD dont la contribution aux dÈcors es essentielle. GÈrard Delorm
PremiËre - Juillet 199
Propos du rÈalisateur
LÕanimation en elle-mÍme est la parti qui requiert le plus de personnages. Le animateurs rÈalisent ‡ peu prËs chacu un vingtaine de dessins par jour et fon jouer le film aux personnages dessinÈs. PourLa vieille dame et les pigeons il y avait 15 assistants-animateurs, 20 gouacheurs et leurs assistants, des gen pour le son, la musique, le montage, les dÈcors, la camÈra, et les bancs titres. Tous les postes qui existent finalemen en prises de vues rÈelles. CÕest un vr travail dÕÈquipe qui fonctionne mieu dans les pays anglo-saxons o˘ les gens acceptent plus facilement le principe d travail en communÉ Quand jÕai rÈalisÈ mon film, je lÕai pen et travaillÈ comme un film de prises d vues rÈelles, avec des mouvements d camÈra et au montage des raccord rigoureux entre les plans. Lorsque jÕ commencÈ le story board, je me suis dit : Òoh l‡, ce nÕest pas avec des petit dessins rigolos que Áa va marcher.Ó JÕ alors cherchÈ un ouvrage pour savoir o˘ positionner ma camÈra. Ce livre ÒLÕacteur et la camÈraÓ de P. Durand reste mon ouvrage de rÈfÈrence. JÕestime que le son et la musique revÍ tent une importance capitale dans le cinÈma dÕanimation. Je lÕai comp gr‚ce ‡ lÕun des films de Paul Driesse o˘ sur un Ècran blanc tout Ètait donnÈ voir, seulement avec le son sans quÕil ait une image ! Les Anglais sont trËs forts dans ce domaine, lÕune des raisons pour le quelles leurs dessins animÈs sont si effi-caces. RegardezWallace et Gromit Ècoutez ! Nicolas est quelquÕun do jÕadmire beaucoup le talent. Nous nou connaissons depuis treize ans. Nous nous sommes rencontrÈs ‡ lÕÈcole de B dÕAngoulÍme. Nous avons collaborÈ quelques projets au sein de lÕÈcole. O sÕest pas mal influencÈsÉ AprËs AngoulÍme, Nicolas est parti travailler chez Disney ‡ Paris. Il a rÈalisÈ son pre-
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
sÕest retrouvÈs ‡ Montpellier o˘ nous avons dÈcidÈ de partager un atelier avec Hubert Chevillard. A la mÍme Èpoque jÕobtenais lÕaide au dÈveloppement du CNC pour faire le story board deLa vieille dame et les pigeonset les quatre premiËres minutes. Je ne pouvais plus faire de BD, je nÕavais plus le temps donc jÕÈcrivais des scÈnarios, entre autres celui de ÒLÈon la cameÓ une BD que Nicolas dessinait et mettait en scËne. Sur certains albums il mÕest arri-vÈ de dessiner aussi dÕailleursÉ Nicolas lui, a fait tous les dÈcors du film et les mettait en couleurs en fonction de mon story board, et de ce que jÕavais prÈvu. Je ne pouvais pas mÕen charger car faire lÕanimation me prenait pas loin de 15h par jour. On a travaillÈ comme Áa, sachant quÕon avait pas mal de choses en commun. (É) La vieille dame et les pigeonsse dÈroule au dÈbut des annÈes soixante, graphiquement plus intÈressantes ‡ mes yeux. LÕarchitecture parisienne de lÕÈpoque et la qualitÈ de lÕatmosphËre, proche de lÕunivers de Doisneau. JÕai fait des recherches sur le Paris de cette Èpoque, lÕaprËs-guerre et son atmosphËre un peuÉ dÈsespÈrÈeÉ Un rapport nostalgique. JÕai sans doute tou-jours un peu fantasmÈ sur cette pÈriode. Un hommage pour un Paris que je ne connaÓtrai jamais. Et puis, mon gendar-me est une hirondelle ! Ce film met en scËne la rencontre de solitudes,Le locatairede Polanski mÕa inspirÈÉ les films de Duvivier, les films rÈalistes presque sinistres et lÕunivers de BuÒuelÉ Des films qui jouent sur le dÈcalage entre les personnages et une situation qui leur est donnÈe et qui peut Ítre absolument surrÈalisteÉ En ce qui concerne le jeu des person-nages, cÕest lÕunivers de Jacques Tati qui mÕa influencÈ. Il nÕutilise pas de dia-logue pour exprimer des sentiments et moi pour animer chaque personnage jÕai essayÈ de trouver un truc, un ticÉ le gendarme avec cette faÁon de marcher
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nourriture, la vieille dame est mignonn mais avec quelque chose de brutalÉ DÕautre part, je me sens proche de ge comme Caro et Jeunet qui eux aussi viennent de la BDÉ et qui ont su impri-mer dans leurs films leur origineÉ JÕai eu souvent du plaisir en salle e voyant du cinÈma dÕanimation. Je n pas visÈ un public, jÕai juste voulu repr duire le plaisir que jÕavais ÈprouvÈ pe sonnellement lorsque je voyais certain films. Lorsque mon film a ÈtÈ projetÈ au festi val dÕAngers, dont le public est constitu par des gens qui viennent voir des pre miers films, la rÈaction a ÈtÈ enthou siaste et jÕai vraiment ÈtÈ ravi que l film plaise ‡ un public de nÈophytes. Par ailleurs la rÈaction des enfants, qui Ètaient venus voir le film au forum car toons ‡ Arles, mÕa ÈtonnÈ. Je me sui aperÁu quÕils comprennent beaucou plus rapidement que les adultes. Ils son trËs ÒouvertsÓ ‡ tout ce qui est un p tordu, destroy. JÕavais peur en faisant le film que l ficelles ne soient trop grosses, convain cu que les gens allaient comprendre c qui allait se passer, trop viteÉ Áa nÕ pas ÈtÈ le cas. Ce sont les enfants qui ont compris au bout de 5mn que Òah Á va Ítre Áa et le monsieur va faire ÁaÓ etcÉ Les enfants ont sans doute plus de rÈfÈrences par rapport au dessi animÈ, plus lÕhabitude dÕen voir et c tainement moins dÕapriori intellectuels. Les films dÕanimation passent tardiv ment sur certaines chaÓnes et en sall trËs rarement. QueLa vieille dame e les pigeonssorte en salle est inespÈrÈ jÕen suis vraiment trËs trËs heureux. J envie que les gens aient la possibilitÈ d voir plus de dessins animÈs surtoutÉ en salle. On sait quÕen France, les ge aiment beaucoup lÕanimation, souvene vous de la sÈrie desShadoksÉ simple, basique. Tellement bien faite et drÙl que cela plaisait ‡ tout le monde. En fait moi ce que jÕaime cÕest racon des histoires, que ce soit ‡ travers l BD, le dessin dÕanimation, lÕÈcriture
un jour jÕai la possibilitÈ d en prises de vue rÈelles, j pasÉ Je vais continuer ‡ Ètoffer La vieille dame et les sÕagit dÕun long mÈtrage posÈ de trois sketches (do estLa vieille dame et l avec une histoire globale. tuleraLes triplettes de B vieille dame a en fait jumelles, lÕune, (deuxiË adoptÈ un enfant pendant l est fan de vÈlo et entraÓne l grandi, pour le Tour de Fran fia amÈricaine sÕen mÍle (troisiËme sketch) vit au Q dirige une auberge/pension ses hÙtes de ouaouarons, grenouilles capturÈes dans atterrit un jour un objet ve ceÉ Je vais travailler personn les dÈcors des deux derni car jÕaime faire Áa, il nÕy relaxant. Je confierai lÕani Èquipe dans la mesure o˘ j part me charger de la rÈ scÈnario, de la crÈation nages, et de la direction arti La musique, qui est dÕun capitale comme je lÕai dit par le mÍme musicien qu premier dessin animÈ. Il deux accordÈonistes de Ja aussi le premier contre Brassens. Il a en stock des dies. Pour le long mÈtrage morceaux plus jazzy et Horner ! En effet ce musici quÕ‡ une Èpoque elle fais France, juchÈe au sommet et entraÓnait les coureur public. (rires) Cela va me permettre de des situations un peu typi cet univers trËs particulier ses caravanes, ses mecs q les cyclistes, ses situati gantesÉ je ne crois pas que
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L‡, nous aurons un budget consÈquent car avec ce genre de film on ne peut pas faire dans la demi-mesure. Techniquement, je vais faire appel ‡ des gens qui sortent de lÕÈcole des Gobelins, talentueux et trËs motivÈs. Ils ont eu lÕoccasion de voirLa vieille dameÉ dans des festivals et souhaitent collabo-rer au long mÈtrage. Propos recueillis par Fabienne Ferreira Dossier distributeur
Filmographie
La vieille dame et les pigeons1997 Les triplettes de Belleville1998
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