Le Père Noel Est Une Ordure, les répliques cultes
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Description

Grâce à ce document, retrouvez les répliques les plus cultes de cette fameuse pièce de théâtre adaptée au cinéma par Jean Marie Poiré, en 1982 : Le Père Noël est une ordure.
Synopsis :
La permanence téléphonique parisienne SOS détresse-amitié est perturbée le soir de Noël par l'arrivée de personnages marginaux farfelus qui provoquent des catastrophes en chaîne.

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Publié par
Publié le 19 octobre 2011
Nombre de lectures 3 784
Langue Français

Extrait

Mme Musquin
: Croyez-moi Thérèse, Homme en retard liaison dans le tiroir.
Mme Musquin
: Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'étais à deux doigts de m'agacer !
Félix
[en courant derrière son lapin]
: Pilouille, Pilouille
[...]
Mais va pas là-bas c'est
l'périph !
Thérèse
: Moi j'ai presque fini mes gants pour les p'tits lépreux de Jakarta. Je trouve ça
complétement inutile, c'est tout la Croix Rouge ça ! Ils me demandent de faire des gants à
trois doigts. Bah dites, vous ne croyez pas que j'aurai plus vite fait de faire des moufles ?
Pierre
: Mais bien sûr bien sûr ! Mais Thérèse, si je peux me permettre, une bonne paire de
chaussettes et hop !
[...]
Oh on dit de ces bêtises quelques fois.
Pierre
: Ecoutez Thérèse, je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, elle est
gentille.
Un dépressif au téléphone
: Comment vous appelez-vous ?
Thérèse
: Je m'appelle Thérèse.
Le dépressif
: Oui je t'encule Thérèse, je te prends, je te retourne contre le mur, je te baise par
tous les trous je te défonce, je te mets Thérèse je te mets.
Pierre
[en reprenant le combiné]
: Ça... Ça ne nous intéresse pas ! Arrêtez ça ! Ça ne nous
intéresse plus !
Le dépressif
: J'parle pas aux pédés, r'passe moi la gouine.
Le dépressif
: Mal entendu du cul vieille morrue, j'te pète la rondelle peau de couilles !
Mme Musquin
: Minuuuuteeeeriiiiiiie !
Mme Musquin
: Oh mais je vous vois, je vous vois très bien vous savez ! Ecoutez si vous
pensez me faire peur c'est complètement idiot alors allumez la lumière !
Pierre
: Téléphone Thérèse téléphone.
Pierre
: C'est cela oui...
[Pierre essaye de réparer l'ascenseur]
Pierre
[à Thérèse]
: Si vous pouviez faire levier sur le boîtier je pourrai peut-être arriver à
glisser un doigt. Tenez faites levier comme ceci.
Thérèse
: Mais Pierre pourquoi est-ce que vous n'avez pas retiré les trois autres vis ?
Pierre
: Mais parce que je n'ai pas de cruciforme sinon je les aurais retiré bien entendu. Allez
y pousser bien par là.
[Thérèse ripe, le boîtier se referme sur le doigt de Pierre]
Pierre
: WAHHH WOOOOH putain de ta mère salope donnes moi ça !!!! Oh putain de ta
mère salope OH OH !
[...]
Pierre
: Excusez-moi Thérèse, la douleur m'a fait dire des choses affreusement grossières
que je ne pensais pas cela va sans dire.
Thérèse
: Oui je l'entendais bien ainsi Pierre.
Pierre
: Nan c'était dit sans méchanceté je ne connais même pas votre mère.
Pierre
[tenant son cadeau]
: Écoutez de l'extérieur c'est déjà magnifique !
Pierre
[ouvrant son cadeau offert par Thérèse]
: Ooooh, ooooh, aaaaah, oh une serpillière
c'est formidable Thérèse, j'en suis ravi écoutez.
Thérèse
: Non Pierre c'est un gilet.
Pierre
: Ah oui, ah bah bien sûr, ah mais alors mais bien sûr c'est un gilet, y'a des trous plus
grands pour les bras.
[...]
Écoutez si vous saviez comme ça tombe bien, jme disais encore hier
qu'il manquait quelque chose pour descendre les poubelles ! Je suis ravi Thérèse.
Pierre
[avant de dévoiler la toile]
: N'y voyez pas le fantasme de l'homme, mais le délire de
l'artiste !
[Pierre montre à Thérèse la toile qu'il a peint pour elle et elle semble génée]
Pierre
: Bon c'est à dire qu'il faut le voir chez soit hein.
Pierre
[Après avoir dévoilé la toile pour Thérèse]
: C'est là que je me rends compte que,
malheureusement, je vous ai beaucoup moins bien réussi que le porc !
Mr Preskovitch
[avec la boite de doubitchous]
: Je vous ai apporté c'est un cadeau de mon
pays.
Thérèse
: Oh écoutez ça nous sommes confus surtout qu'on a rien prévu du tout Pierre.
Pierre
[à Mr Preskovitch]
: Bah oui pour vous non. C'est à dire on va vous parlez
franchement Mr Preskovitch, comme on le vous voyait plus dans l'immeuble on pensait que
vous étiez décédé.
Thérèse
[goûtant un Doubitchou]
: Oui c'est fin c'est très fin ça se mange sans faim.
Mr Preskovitch
: C'est une fabrication artisanale
[...]
Oui oui c'est fait à la main, c'est roulé à
la main sous les aisselles.
Pierre
: Thérèse, c'est une catastrophe !
Josette
: Mais oui Thérèse, il est drôlement dangereux ! Il a mis ma télé à la consigne, il a
bouffé le ticket !!!
L'homme
: Tu avances quand je recule, comment veux-tu, comment veux-tu que je t'encule !
Josette
: Bah quoi qu'est-ce que c'est ?
L'homme
: C'est pas Thérèse ?
Josette
: Nan.
L'homme
: C'est une nouvelle ?
Josette
: Oui.
L'homme
: Comment tu t'appelles ?
Josette
: Heu moi c'est Josette.
L'homme
: Je t’encule Josette ! Je te mets, je te retourne je te rebaise et tu me suces tu
m'entends Josette !!! Je vais t'enfiler !!!
Josette
: Mais avec quoi tête de nœud fou moi la paix four à merde, encules toi tout seul
espèce de mal polich.
Me Musquin
: Donnez-moi ça poussez-vous vous ! Excusez-nous monsieur vraiment vous
n'aviez pas affaire à une répondante il y a eu un petit malentendu.
L'homme
: Un malentendu du cul vieille morue, j'te pète la rondelle peau de couille !
Me Musquin
: Très poétique, très très poétique, je ne connaissais pas toutes ces expressions.
Eh bien allez-y Monsieur insultez moi à loisirs nous sommes la pour ça.
L'homme
: Oui heu ...
Me Musquin
: Mais que ce passe-t-il ? Vous ne continuez pas Monsieur ? Vous en étiez à
peau de couille je crois.
Josette
: Et bah voilà, et bah voilà, eh bah ça c'est tout la sécu ça ! Ils vous donnent un
numéro, ça rentre même pas dans les cases !
Katia
: Oui ça évidemment, on vous demande de répondre par oui ou par non alors ça dépend
ça dépasse
Katia
: Profession de l'époux ?
Josette
: Oh la la il faut mettre quelque chose sinon ils vont me passer un savon eux. Oh
mettez ce que vous voulez tient !
Katia
: Eboueux ça vous va ?
Josette
: Eh dit donc pourquoi pas ramasser les poubelles tant que vous y êtes !!!! Ca va pas
nan ?! Attendez on va mettre autre chose on va mettre heu ... Oh bah vous avez qu'à mettre
burelier.
Katia
: Pardon ?
Josette
: Bah burelier celui qui travaille dans les bureaux.
Katia
: Ah oui vous voulez dire buraliste.
Josette
: Mais nan buraliste ça bosse dans un tabac !
Josette
: Mais dis donc vous avez fait des ratures partout ! Vous avez tout salopé ma feuille !
Sac à merde !!!
Katia
: Mais qu'est-ce qu'elle me dit la mongolienne là !
Le pharmacien
: Mais, mais qu'est-ce qui se passe ma... Ma veste est pleine de cambouis.
Mr Preskovitch
: Je vous présente toutes mes confuses.
Le pharmacien
:
[...]
Mais, mais qu'est-ce que... Mais qu'est-ce que c'est que cette matière ?
Mais c'est... Mais c'est d'la merde !
Mr Preskovitch
: Non non, c'est Kloug.
Josette
: Eh monsieur Pierre, y'a un monsieur très malpoli qui a téléphoné, il voulait enculer
Thérèse!
Pierre
: Oui mais c'est un ami !
Josette
: Ah bah ca va alors.
Pierre
: Franchement vous m'avez dépeint cette soirée au Dandise avec brio.
Katia
: Avec qui ?
Josette
: Parce que Félix il a un gros kiki !
Katia
: Vous êtes myope des yeux, myope du cœur, myope du cul !!!
Josette
: Oh du dessert !!! C'est une bûche ?
Mr Preskovitch
: Non, c'est Kloug
[...]
Thérèse
: Dites-moi Mr Preskovitch ce n'est pas le même Kloug que tout à l'heure ?
Mr Preskovitch
: Ah c'est parce qu'il a changé, je l'ai colmaté avec le schpouts.
Josette
: Oh le gateau il a pété !
Katia
[après avoir senti le Kloug]
: Écoutez en y réfléchissant moi je suis grasse comme un
loukoum.
[Katia est au téléphone avec un ami qui habite Tahiti]
Thérèse
[énervée]
: Mais je vous en prie nous avons la gentillesse de vous recueillir et pour
nous remercier vous téléphonez dans les dôôôm tôôôms !
Katia
: Mais pourquoi vous vous buttez sur cette femme, y'en a d'autres hein, je parle pas
pour moi mais tenez, prenez Thérèse par exemple.
Félix
: Eh nan eh c'est Chouchou que je veux pas la moche !
Pierre
: Mais je vous en prie ! Figurez-vous que Thérèse n'est pas moche, elle n'a pas un
physique facile ! C'est différent.
[Pierre soigne le pied de Katia qui vient de se faire tirer dessus pendant que Félix passe à
côté de la chambre avec le cadavre]
Katia
: Je ne suis jamais passée aussi près de la mort.
[...]
Katia
: Vous faites bien les pansements.
Pierre
: Ça serait malheureux, j'ai quatre ans de secourisme derrière moi.
[
Katia regarde derrière Pierre]
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