Les Désarrois de l’élève Torless de Schlondorff Volker
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Les dÈsarrois de lÕÈlËve Tˆrless Der junge Tˆrless de Volker SchlÏndorff FICHE FILM Fiche technique
RFA - 1966 - 1h30 N. & B.
RÈalisateur : Volker SchlÏndorff
ScÈnario : Volker SchlÏnd dÕaprËsDie Verwirrun des Zˆglings Tˆrless Robert Musil
Musique : Hans-Werner Henze
InterprËtes : Mathieu CarriËre (Tˆrless) Marian Seidowsky (Basani) Bernd Tischer (Beineberg) Fred Dietz (Reiting) Barbara Steele (Bozena) Jean Launay (Professeur de mathÈmatiques)
L E
D O C U M E N T
jeunes gens de bonne famille. quelques exceptions prËs, les ÈlËve appartiennent tous au mÍme corps social et ils le savent, mÍme si le cabaret local leur offre parfois lÕoccasion de quelqu dÈbauches et sÕils acceptent de se pli aux caprices dÕune fille de village. E apparence Tˆrless ne tranche guËre su le groupe. Il accepte dÕailleurs fort bie ses lois et ses rites tout en restant avar de son amitiÈ et rÈservÈ quant ‡ sa ´par ticipationª. Il y a en lui lÕÈmotion vrai dÕune adolescence inquiËte, mais jalo sement dissimulÈe sous une impassibili tÈ apparente, une grande fiertÈ qui accompagne le mÈpris pour ceux qui nÕont pas pour eux-mÍmes semblabl exigence. Beaucoup dÕindÈcision auss sinon dÕabsence de volontÈ. Tˆrless s veut spectateur, et spectateur lucide, il veut comprendre, trouver un sens au autres, ‡ leurs gestes et en dÈfinitive ‡ l vie. Il est dÕabord le tÈmoin indignÈ (?) vaguement amusÈ de la vie secrËte d collËge. Puis, la pÈnÈtrant un pe mieux,il est de plus en plus concernÈ, d plus en plus attentif et angoissÈ devan ce quÕelle rÈvËle de cruautÈ et de viole ce. CÕest que ses amis, ´meneursª de l classe, font rÈgner une justice qui, peu peu, devient persÈcution systÈmatique e vÈritable torture. Et Tˆrless est aussi dÈconcertÈ par cette soif du mal que pa la passivitÈ de leur victime : un Juif cou pable dÕun larcin qui leur sert de tÍte d Turc et qui accepte toutes les humilia tions et bientÙt tous les sÈvices corpo rels. EcÏurÈ et lui-mÍme victime dÕu chantage, Tˆrless nÕaura la volontÈ et l courage que dÕune demi rÈvolte: il rÈso dra ses problËmes de conscience dans l fuite avant dÕÍtre rÈcupÈrÈ - ‡ tous l sens du mot - par sa famille. AdaptÈ dÕun roman de Musil publiÈ e 1906,Les dÈsarrois de lÕÈlËv Tˆrlessest un film qui se situe ‡ diver ´niveauxª sans quÕaucun nÕÈpuise s significations, ces diffÈrents thËme sÕentre-croisant et se mÍlant comm pour lui offrir constamment de nouvelle perspectives. Au premier ´niveauª, n
sommes en prÈsence dÕun documentaire un collËge austro-hongrois ‡ la fin d siËcle dernier isolÈ dans une bourgad endormie, de vieux murs oppressants des mÈthodes dÕÈducation dÈsuËtes, l vie cloÓtrÈe des adolescents et leur rares sorties-exutoires. Ces adolescents nous les dÈcouvrons peu a peu sur l plan psychologique: des portraits se des sinent, des caractËres se dÈfinissent, de relations sÕÈclairent, des conflits s nouent. Sur cette analyse psychologiqu et sur cette trame dramatique pren naissance peu ‡ peu un tableau plu complexe : celui des rapports entre per sÈcuteurs et persÈcutÈ, celui de leurs dif fÈrentes motivations, tableau qui, pre nant de lÕampleur, devient, ‡ lÕÈche adolescente, une illustration de la dialec tique bourreaux-victimes, des liens entr la volontÈ de puissance et la soumission entre lÕexercice de la violence et la pass vitÈ. Cette prÈfiguration ‡ lÕ‚ge adult conduit ‡ une autre prÈfiguration, histo rique celle-la : celle des prÈmisses d nazisme avec son cortËge de persÈcu tions racistes. A lÕarriËre-plan don quelque chose qui annonce le Temps d MÈpris dans lÕAllemagne hitlÈrienn Mais le film dÈborde encore cette para bole : au-del‡ de la rÈalitÈ historiqu quÕil dÈcrit, au-del‡ mÍme des sym tÙmes dÕune crise et de la rÈalitÈ ‡ ven quÕil suggËre, au-del‡ en somme de so contexte germanique, il Èvoque tous le abus de pouvoir, tout ce qui peut pousse les hommes ‡ rechercher des victimes tout ce qui peut les entraÓner ‡ sÕaba donner ‡ la violence et ‡ la cruautÈ. AnalyserLes dÈsarrois de lÕÈlËv Tˆrlesscomme nous venons de le fair pourrait laisser penser qÕil sÕagit dÕ Ïuvre intellectualisÈe, voire mÍme dÕu film ‡ thËse. Il nÕen est rien. On pe trouver au film de Volker Schloendorff d multiples significations - psychologiques morales, politiques, etcÉ - mais ces significations ne sont jamais donnÈe comme telles. Le film nÕexplique, ni n dÈmontre. Schloendorff adopte un parti
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
vrai et authentique : celui de son hÈros. CÕest ‡ travers ses dÈcouvertes, ses hÈsi-tations, ses faiblesses, que le film dÈrou-le peu ‡ peu ses images, passe de la banalitÈ quotidienne ‡ une horreur - qui, pour Ítre constamment retenue, nÕen est pas moins saisissante. Jacques Chevallier La Revue du CinÈma n∞196 - juillet 1966
Transposition fidËle, le film de SchlÏndorff dÈpeint lÕexistence dÕun jeune bourgeois de seize ans, dans un collËge de province, ‡ lÕÈpoque de la monarchie austro-hongroise. Tˆrless sÕinstalle sans enthousiasme dans les travaux et les jours de lÕinternat, se fait des amis, bat le pavÈ les jours de sortie dans une bourgade sommeillante, sÕini-tie ‡ la vie secrËte du collËge, assiste en tÈmoin curieux puis effarÈ au singulier martyre dÕun voleur tÍte de Turc par des meneurs justiciers, et finit par trouver dans la fuite et la rÈcupÈration par la famille, une esquive ‡ ses troubles de conscience. LÕapparente nuditÈ de lÕintrigue, voire le caractËre rebattu du thËme (formation, enfances difficiles, vert paradis) ne doivent pas nous trom-per sur la richesse et lÕoriginalitÈ dÕune Ïuvre o˘ SchlÏndorff, en dÈpit dÕun inÈvitable Èpaississement, a su retrou-ver la complexitÈ du roman de Musil. Autour dÕun personnage dÕadolescent indÈcis ‡ la dÈcouverte des autres, incertain entre le consentement et la rÈvolte, se dessine la chronique dÕun petit monde dÈsuet, reflet lointain dÕune Allemagne qui sÕennuie avant de se livrer ‡ ses dÈmons. Si bien que cette peinture des jeux interdits de lÕadoles-cence se prolonge sans artifice par un constat lucide sur lÕirruption de la vio-lence dans une sociÈtÈ humaine. Parmi ces jeunes gens en uniforme couve dÈj‡ la flambÈe exterminatrice. Rien de forcÈ dans cette extension du rÈcit; loin de greffer, sur une promenade touristique parmi les enfants terribles, IÕhabituel
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cinÈma allemand, SchlÏndorff fait preu-ve dÕune entente profonde de Musi dont la prescience avait su dÈcouvrir dans la dÈliquescence de son Èpoque son romantisme extÈnuÈ, sa sensibilit sans emploi, les symptÙmes de la furi proche. MÍme si cette rÈsonance donne au fil sa vÈritable portÈe, rÈduireLes dÈsar-rois de lÕÈlËve Tˆrless‡ une parabol sur le nazisme naissant serait lÕappa vrir, en nÈgliger des aspects attachants tout dÕabord la justesse descriptive, l sensibilitÈ aiguÎ ‡ lÕatmosphËre, IÕÈ cation ‡ la fois discrËte et oppressant de ce cloÓtre dans un dÈsert quÕest u collËge de province. SchlÏndorff nÕes pas tombÈ ici dans le piËge des clichÈ poÈtiques, dans cette zone mi-figue mi raisin dÕune scolaritÈ spectrale o˘ le disparus de Saint-Agil font des incur sions dans le dortoir des grandes ni dans les notations pittoresques et atten dries ‡ base de chahuts sympathiques e de mauvaises graines bons cÏurs. Il est plus valablement attachÈ ‡ restituer pa petites touches progressives le clima dÕattente vague dÕapplication morose de plaisirs routiniers quÕest lÕexisten dÕÈlËves isolÈs sans autre Èvasion po sible que les escapades dans un Cha minadour assoupi avec ses ´gasthaus ses tripots minables et son heur Èblouissante ‡ prix fixe. Somnolenc des Ètudes du soir, tristesse rance de jours de congÈ dans un rÈfectoir dÈpeuplÈ tonitruants retours de bordÈe brusques montÈes de fiËvre dans un communautÈ qui Ètouffe entre ses mur : autant de moments vrais, saisis dan leur vif que viennent poÈtiser la douceu grise de lÕimage et les bouffÈes de lÕa tËre partition de Henze. La vie de pensionnaire aggrave Èvidem ment la coupure dÕavec le monde, l repliement sur soi-mÍme qui sont l propre dÕune adolescence prompte fabriquer, contre les grandes personnes ses lois et ses mythes et ‡ sÕenferm dans un ´ no manÕs land ª que les aÓnÈ cÙtoient sans le comprendre : le pr
vent, de faÁon caricaturale, lÕintervie ahurie du matheux, ou cette administra tion pontifiante bernÈe par la franc-maÁonnerie des potaches. LÕexistenc en circuit fermÈ favorise les compagnon nages un peu louches, canalise en dÈbauches sournoises, comme celle qui met Basini ‡ la merci de son tourmen teur, IÕexaltation diffuse de la sensibil tÈ; elle fait Èclore les remous collectifs et les complaisances solitaires, le jour-nal de bord de Tˆrless, les pactes et les complots entre ballons et dictionnaires. Elle sÕinvente surtout des retraite magiques, des catacombes inviolable pour ses messes noires, comme ce gre nier des fumeries dÈfendues et de rËglements de comptes, annexe de l ´chambreª de Cocteau, o˘ chaque soi recommence, avec le refus du sommeil imposÈ, lÕheure solennelle du zÈro d conduite. Mais lÕadolescence nÕest pas seulem le refuge enchantÈ, la derniËre cure de narcissisme inquiet avant la toge virile. CÕest aussi le temps des problËmes dÕ apprentissage prÈcautionneux; cÕest l passage ‡ lÕaffirmation de soi, un recherche Èperdue et maussade de l stabilitÈ. Marche trÈbuchante de l conscience encore vulnÈrable vers une assurance toute neuve, vers la terre pro mise dÕune ´maturitȪ dont Musil admirablement compris par SchlÏndorff - a su montrer quÕelle recelait des tr quenards et des gouffres plus inquiÈ-tants que les Èmois et le flottement d lÕ‚ge ingrat. Dans le tÍte-‡-tÍte entr Tˆrless promenant parmi ses condis ciples un regard attentif et vaguemen ÈcÏurÈ, et les acteurs de la comÈdie sadique dont il est tÈmoin et complice passif, se lisent les motifs essentiels de lÕÏuvre : la dÈcouverte par un esprit e quÍte de vÈritÈs solides et de certitudes adultes, des trous dÕombre qui menace la s˚retÈ des rapports humains; IÕappar tion en marge de la discipline scolaire et des chËres Ètudes dÕune sociÈt dÕhommes o˘ surgissent dÈj‡ les su
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violences qui en sont la substance vÈnÈ-neuse. Tˆrless, dÈniaisÈ avec lÕaide dÕun initiateur par une prostituÈe sarcastique qui joue ‡ humilier ses clients, contem-plant dans une fascination nausÈeuse lÕavilissement du bouc Èmissaire Basini, ses complaisances de giton, ses abois de bÍte torturÈe, entrevoit avec stupeur la face nocturne et insaisissable de lÕÍtre humain, les glissades terrifiantes hors de la normalitÈ, la prÈsence en nous de ces ´nombres imaginairesª dont mÍme les mathÈmatiques ne peuvent se passer. Et les efforts spontanÈs de la troupe collÈgienne pour sÈcrÈter son ordre, celui dÕune hiÈrarchie o˘ domi-nent les fortes trempes, Beineberg et Reiting, celui de la justice expÈditive qui ch‚tie lÕacte malhonnÍte, dÈbouchent, par une gradation accÈlÈrÈe de la reprÈ-saille lÈgitime ‡ la bestialitÈ dÈchaÓnÈe, du tribunal ‡ la meute, sur cette sÈquen-ce presque insoutenable du Iynchage dans le gymnase dÈsert; la brimade des godelureaux excitÈs sÕachËve dans une contagion dÕhystÈrie meurtriËre. On voit bien alors que les bouleverse-ments de Tˆrless et les rites clandestins de la vie studieuse se chargent dÕune signification plus vaste qui dÈborde ‡ la fois le folklore labadens et le mal de la jeunesse. Le film de SchlÏndorff, davantage encore que le rÈcit de Musil, sÕarticule autour dÕune Ètude clinique suffocante de prÈcision visuelle et de rigueur dÈmonstrative : celle qui dÈmÍle au niveau de lÕexpÈrience la plus ordi-naire, les mÈcanismes conjoints de la tyrannie et de la dÈchÈance; qui exprime lÕÈtrange solidaritÈ de la victime et du bourreau dans un univers sans boussole o˘ le meilleur ni le pire ne sont pas tou-jours s˚rs. Le prÍche peut-Ítre trop insistant de lÕÈlËve Tˆrless, face ‡ un conseil de discipline ÈberluÈ, dÈnonce ce naufrage si inconcevable et si naturel dans les abysses de la fÈrocitÈ et de la veulerie. Mais avant cette ´moralitȪ, le crescendo des images lÕavait rendu sen-sible avec un mÈlange de violence cou-
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(description rÈaliste des humiliations e des sÈvices o˘ IÕon baigne peu ‡ pe partis dÕune banale mise en quaranta ne, dans la cruautÈ dÈmente du fouet du poignard et de la pendaison) et d raffinement subtil dans la peinture de caractËres : Reitin, soudard vulgaire qui satisfait sur les faibles ses convoitise et ses instincts pervers; Beineberg e son dandysme glacial, son art de l dÈgradation mÈthodique, sa recherch morbide du renchÈrissement dans l mal; Basini, leur victime, pantin affolÈ puis esclave presque hÈroÔque, en proi ‡ lÕhypnose de lÕindignitÈ absolue. comportement le plus rÈvÈlateur d cette psychologie vacillante demeur celui de Tˆrless, faux hÈros, don sÕÈtranglent bien vite les Èlans ou l rÈtractions sincËres. PartagÈ entre de accËs de pitiÈ pour un malheureux quÕ mÈprise, et des mouvements de rÈvolt contre un dÈlire qui captive sa curiositÈ il trace entre tortionnaires et souffre douleur la molle valse-hÈsitation de contemplatifs sans tempÈrament. E dÈfinitive, il se montre incapable d rÈagir autrement que par une dÈmission qui annonce lÕimpuissance des intelle tuels allemands ‡ lÕÈgard du fascism et peut-Ítre, plus largement, la l‚chet de tout un peuple devant ses dirigeants Mais ce salutaire rappel de fautes pas sÈes et de tentations toujours vivaces sÕil nous Èmeut aussi profondÈmen cÕest parce quÕil sÕincarne dans une fi re vivante, parce quÕil nous touche ‡ tr vers le lumineux visage de Mathie CarriËre, chÈrubin atteint trop tÙt par le fÍlures dÈcisives, et qui dÈrobe dÈj‡ sous le charme de lÕadolescence vellÈ taire, la luciditÈ atone de lÕhomme sa qualitÈs. Michel Flaco CinÈma 66 n∞107 - juin 196
Le rÈalisateur
Etudes de sciences politiques ‡ Paris puis lÕIDHEC; assistant de Malle et d Resnais. Retour en Allemagne en 1964 suffisamment prÈparÈ pour frapper u grand coup : cÕestLes dÈsarrois d lÕÈlËve Tˆrles,squi annonce l film rÈveil du cinÈma allemand. Robert Musil nÕest pas trahi dans cette Ïuvre intelli gente et techniquement maÓtrisÈe. Ave pour scÈnariste Margarethe von Trotta quÕil Èpouse, il donne plusieurs films q retiennent lÕattention par lÕacuitÈ lÕanalyse de la rÈalitÈ allemand (notammentKatharina Blum: un jeune femme qui a recueilli un anarchis te est victime dÕune campagne de pre se - elle tuera le journaliste et ser condamnÈe au nom de la libertÈ de l presse). Plus glacÈ,Le coup de gr‚ce dÕaprËs Marguerite Yourcenar, montr que SchlÏndorff nÕa cessÈ dÕaffiner technique. Sa virtuositÈ Èclate dan lÕÈblouissantTambour, adaptation d roman ‡ succÈs de G¸nter Grass dont l succÈs est d˚ ‡ la tÈnacitÈ dÕun gran producteur, A. Dauman. Cette gigan tesque fresque obtint la palme dÕor Cannes ex-aequo avecApocalyps Now.Un danger maintenant pou SchlÏndorff : la superproduction qui lÕÈloignerait de son gÈnie propre. lÕÈvite avecLe faussaire. Mais il os adapter Proust : on le lui fait payer cher AprËs Musil, Grass et Bˆll, il sÕattaqu ‡ Max Frish dansThe voyagersÕaffronte Sam Shepard et Julie Delpy. Jean Tular Dictionnaire du CinÈm
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Filmographie
Der junge Tˆrless1966 Les dÈsarrois de lÕÈlËve Tˆrless Mord und Totschlage1967 Vivre ‡ tout prix Ein unheimlicher moment (C.M.) Michael Kolhaas, der Rebell1968 Michael Kolbass Baal1969 Der plˆtzliche Reichturm der armen Leute von Kombach1970 La soudaine richesse des pauvres gens de Kombach Die Moral der Ruth Halbfass1971 Strohfeuer1972 Feu de paille Die verlorene Ehre der Katharina Blum1975 (CorÈalisÈ avec M. von Trotta) LÕhonneur perdu de Katharina Blum Der Fangschuss1976 Le coup de gr‚ce Deutschland im Herbst1978 (CorÈalisÈ) LÕAllemagne en automne Die Falschung1980 Le faussaire Der Kandidat Krieg und Frieden1983 Un amour de Swann1984 Death of a Salesman1985 Mort dÕun commis-voyageur A gathering of old men1986 ColËre en Louisiane Die Geschichte der Dienerin1990 La servante Ècarlate The voyager1991 Der Unhold1996
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