Les Vestiges du jour de Ivory James
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Les vestiges du jour Remains of the Day FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
Critique
Devoir. Ce mot , Stevens le porte comme un corset, le ressasse comme un com-mandement sacrÈ. Devoir et dignitÈ. Dans le ch‚teau fastueux, Stevens rÈgente lÕordre immuable des chose Un objet dÈplacÈ, un souffle de poussiË-re menacent son honneur. Comme la percÈe dÕun sentiment amoureu comme toute opinion personnelle qui pourrait contrarier son maÓtre. Obsessionnel, Stevens Èpuise toutes ses forces ‡ servir. Il sÕempÍche de voir, d penser, de sentir. Au point de renvoyer deux servantes juives, lorsque son grand homme, aux sympathies pronazies, reÁoit en secret des dignitaires alle-mands. Anthony Hopkins, magistral, par-vient ‡ rendre cet implacable larbin tou-chant, discrËtement pathÈtique. Un frÈ-missement parcourt comme une onde ce grand corps rigide. Un infini de nuances chavire dans ces yeux bleus. AvecLes vestiges du jour, James Ivory pousse un peu plus loin, dans la cruautÈ subtile, ses thËmes favoris. Il dÈcortique une violence policÈe, Èternel rouage du pouvoir, qui, du plus humble au plus puissant, passe par lÕintÈrioris tion de la servitude. Mais il filme aussi, ‡ travers lÕhistoire dÕune vie g‚chÈe, lent naufrage dÕune aristocratie an chronique, orgueilleuse et dÈrisoire. CÈcile Mury TÈlÈrama n∞ 2561 - 10 fÈvrier 1999
Parmi les bonnes histoires quÕon se co portait entre amis il y a quelques annÈes, il en est une qui met en scËne une famille aristocratique anglaise, dont le dernier-nÈ est muet. Ainsi handicapÈ, il en est davantage chÈri de son entou-rage, qui rÈunit chaque annÈe une foule nombreuse de parents pour son anniver-saire. Pour ses vingt ans, la cÈrÈmonie qui se voulait encore plus prestigieuse que de coutume, est perturbÈe par
regrettable incident de service : l majordome, qui apporte solennellemen sur la table familiale le g‚teau couronn de ses vingt bougies, se prend les pied dans le tapis et sÕÈtale de tout son lon LÈger brouhaha dans lÕassistance e soudain, la voix du muet qui sÕÈlËve ÒEh bien, James, est-ce ainsi que lÕ vous a appris ‡ servir ?Ó Emoi gÈnÈral, p‚moison de la mËre, qui parvient ‡ articuler entre deux sanglots ÒMon fils, mais tu parles! Comment s fait-il que depuis vingt ans tu nÕaie jamais rien dit ?ÓEt le fils de rÈpliquer impavide :ÒMais il nÕy avait rien ‡ dir le service Ètait impeccable.Ó Cette histoire anglaise (comme on di une histoire belge) aurait incontestable ment sa place dans une version lou foque desVestiges du jour. Elle e exprime en tout cas, la signification pro fonde et legÈniedÕune Angleterre rÈv lue, ce gÈnie dont le film dÕIvory nou restitue les fragrances et les incongrui tÈs (...) Le film dÈgage un charme certain et dans un autre registre que celui d HowardÕs End, oeuvre avec laquelle il nÕentretient que des rapports extÈrieur il est plus vertÈbrÈ, moins maniÈrÈ, qu nombre de rÈalisations antÈrieures d cinÈaste. La forte prÈsence et lÕintell gence de lÕinterprÈtation dÕAntho Hopkins, dÕEmma Thompson, de Jam Fox et de tous les rÙles secondaire concourent aussi, pour une large part, la crÈdibilitÈ de lÕentreprise et, il faut l dire, compensent certaines faiblesse de lÕadaptation qui condamnent tro souvent le rÈcit ‡ sÕenliser dans un rÈpÈtition stÈrile. Le roman dÕIshiguro s prÈsente comme un long monologu intÈrieur de Stevens, le majordome d Darlington Hall ‡ la recherche de lÕinte dante, Miss Kenton, avec laquelle il jadis partagÈ la gestion du domaine a profit de son propriÈtaire. Le voyage es un bilan rÈtrospectif que le doute vien effleurer, sans toutefois fondamentale ment entamer la carapace de certitude
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
tant hautement symbolique de la sociÈtÈ britannique de lÕentre-deux guerres, sÕorganise en une vÈritablecosmogonie. Et, ‡ trop vouloir se recentrer sur le couple Stevens-Kenton, pour des raisons dramaturgiques, certes Èvidentes, le film oblitËre quelque peu son sujet pre-mier, qui fait toute lÕoriginalitÈ du roman, ‡ savoir cette reprÈsentation quasi thÈologique du monde qui est celle du majordome et dont le domaine de Darlington Hall figure lÕimage parfai-te, avec sa hiÈrarchie de valets, gouver-nantes, femmes de chambres, domes-tiques, qui reproduit en miroir celle des maÓtres comme une Eglise se veut la reprÈsentation du divin. Dans cette vision, lord Darlington est bien le Seigneur, aux deux sens du terme, et le majordome son ÈvÍque. Pour Stevens et ses pairs (les grands majordomes du royaume),Òle monde Ètait une route, qui tournait autour du moyeu formÈ par les grandes maisons, dont les dÈcisions pri-mordiales se rÈpandaient jusquÕ‡ tous les autres, riches et pauvres, qui tour-naient autour dÕelles...chacun de nous nourrissait le dÈsir de contribuer, dans la modeste mesure de ses moyens, ‡ la crÈation dÕun monde meilleur, et voyait que, dans le cadre de notre profession, le chemin le plus s˚r dÕy parvenir Ètait de servir les plus grands personnages de notre Èpoque, entre les mains de qui se trouvait le sort de la civilisationÓ. Par voie de consÈquence, la vie privÈe est lÕobjet, dans la conscience du major-dome, dÕunerationalisationpermanente, qui ignore ou interprËte les pulsions et les sentiments au bÈnÈfice exclusif de cet objectif supÈrieur. Du prÍtre, le majordome pratique lÕabnÈgation, lÕabs-tinence : il fait vÈritablement don de sa personne et quasiment voeu de cÈlibat. Le service, cÕest-‡-dire la gestion du domaine, aura toujours le pas sur les problËmes individuels, mÍme les plus intimes, au point que StevensdÈlËguera ‡ Miss Kenton la responsabilitÈ de fer-mer les yeux de son pËre, dÈcÈdÈ au -
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nale hÈbergÈe ‡ Darlington Hall. Pourtant le roman (le monologue intÈ rieur du majordome) comme le film doi vent nous laisser constamment sentir deviner ou dÈcrypter ce qui est sous jacent aux propos et aux comportement visibles et dÈclarÈs. CÕest ‡ cel quÕachoppe indubitablement le script d Ruth Prawer Jhabvala, scÈnariste attitr dÕIvory depuisShakespeare Walla (1965). Et mÍme si les regrets sont stÈ riles, on peut Ítre curieux de ce qu lÕadaptation du roman que Pinter ava rÈalisÈ pour Mike Nichols aurait apport dÕambiguÔtÈ ‡ un film que menace l rÈpÈtition, faute de cette nÈcessair opacitÈ. Handicap du cinÈphile, lÕimag nation navigue au fur et ‡ mesure d dÈroulement du film, alternativement d cÙtÈ de chez Losey (sÕil avait pu, de su croÓt, collaborer avec Pinter sur un tel matÈriau) et de chez Visconti (qui aurai su en tirer une sorte deGuÈpardde l domesticitÈ). Tel quel,Les vestiges du jourest u bel objet, qui ne dÈpare pas une filmo graphie dont la majoritÈ desopusparta gent un air de famille, qui est plus un marque de fabrication quÕun style, do la parentÈ des sujets et des partis pri cinÈmatographiques trahissent davanta ge un systËme de production, dÕailleur remarquablement cohÈrent, quÕune vÈr table esthÈtique. La rÈitÈration de thËmes, dÕune oeuvre ‡ lÕautre, le ret des techniciens et des comÈdiens lÕatelier Merchant-Ivory - affectent c cinÈma, toutes ces oeuvres cousines dÕune sorte de consanguinitÈ qui en fa tout le charme et qui, en mÍme temps les menace dÕÈtiolement. M.S Positif - Mars 1994, p.62-6
Le cinÈma de James Ivory n'est ni sur prenant, ni franchement inventif, mais il a le mÈrite d'arpenter, avec une lucidit rare, les terres dÈlaissÈes de la rhÈ
rique nÈo-classique, l'audace de prÈfÈ-rer les codes du cinÈma d'hier au signes de la modernitÈ. En adaptantLe vestiges du jour, Ivory a rencontrÈ u Ècrivain, contemporain pour une fois dont les prÈoccupations et la situation sont un peu comparables aux siennes, car le roman de Kazuo Ishiguro, Japonais arrivÈ ‡ lÕ‚ge de six ans dan une Angleterre dont il a adoptÈ la langue et la culture, est une longue mÈditation sur ÒlÕanglicitÈÓ, la traditi et la mÈmoire, une rÈflexion sur le go˚ du passÈ. En 1956, Stevens, majordom vieillissant (Sir Anthony Hopkins, o parle de lui pour lÕOscar), prend ses pr miËres vacances depuis trente ans afin de rendre visite ‡ lÕancienne gouverna te deDarlington Hall o˘ lui-mÍme offi cie encore. Cette Miss Kenton (Emm Thompson) fit un temps vaciller le coeur de Stevens, mais son mÈtier de major-dome, sa dÈvotion absolue ‡ Lor Darlington (James Fox), et plus large-ment au ch‚teau de Darlington, qui vau mÈtonymiquement pour lÕAngleterr (dÕailleurs il s'y trame des choses impo tantes pour lÕavenir du pays), lui interd saient dÕexprimer le moindre sentimen la moindre idÈe personnelle. Au cour de ce voyage vers la femme aimÈe e silence, Stevens se souviendra des heures glorieuses de son service duran les annÈes 30. Et cette odyssÈe de l mÈmoire sera l'occasion d'une confron tation avec la question qui guette tout homme ‡ l'approche de la mort : "qu'ai je fait de ma vie?" . A cette question, le film aura la curieuse idÈe de rÈpondre en deux temps, distinguant chez Steven le citoyen et l'individu, l'entendement et les sentiments. Bien s˚r, c'est la mÍme logique de l'effacement qui prÈvau dans les deux (Stevens n'a ni pensÈ ni vÈcu), mais les deux temps du rÈcit se confondent rarement. A vrai dire l "temps politique"est moins intÈressan pour son interrogation trËs dÈmonstrati ve sur la responsabilitÈ civique du majordome - peut-Ítre Stevens a-t-il
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avec ce cher Lord Darlington, diplomate ‡ ses heures perdues et ardent admira-teur des nazis ? - que par le climat qu'il instaure. Car il flotte dans ce film sur l'attachement, voire l'identification d'un homme ‡ une classe (I'aristocratie) et ‡ un pays en pleine dÈcadence (ce n'est pas pour rien que le propriÈtaire de Darlington Hall, en 1956, est amÈricain) des effluves viscontiennes qui font de Ivory le seul successeur digne du maÓtre italien. MaisLes vestiges du jourprend toute son ampleur lorsque James Ivory se concentre sur les sentiments de Stevens, parvenant ‡ investir le person-nage, ‡ l'instituer son porte-parole, le miroir de sa proprepratique cinÈmato-graphique, tout en lui laissant une part obscure, une vie intime pareille ‡ une forteresse imprenable. DËs les pre-miËres sÈquences, Stevens endosse le manteau de cinÈaste. Il dÈambule dans Darlington Hall dÈsert, regarde par la lunette dÕune porte battante, par la ser-rure dÕune porte fermÈe - autant de figu-rations possibles de lÕoeil de la camÈra -et cÕest alors que surgissent des fan-tÙmes, que palpitent ‡ la surface de la pellicule, lÕespace dÕun regard, les traces dÕune vie qui, un jour, anima ces lieux. CÕest par un mouvement identique que Stevens parcourt un lieu o˘ le temps, la mort ont fait leur oeuvre, et quÕIvory sÕempare dÕune forme caduque, acadÈmique si lÕon veut, avant dÕy injec-ter la vie ; par un mouvement qui tÈmoigne, ‡ tout le moins, dÕune conscience trËs aiguÎ de la prÈcaritÈ des choses et des Ítres. Le cinÈma de James Ivory est tout aurÈolÈ dÕun nimbe mortifËre, traversÈ, sous son apparence lisse, par une compulsion morbide qui lÕoblige ‡ pointer la mort sous ce qui paraÓt vivant. Et lÕon se souvient peut-Ítre du trËs beau dÈbut deRetour ‡ Howards End, qui fut ajoutÈ au roman de Forster, lorsque, ‡ la nuit tombante, la traÓne dÕune robe blanche glisse sur lÕherbe noire vers la maison illuminÈe,
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lÕoccurrence) retournait sur les lieux o˘ avait vÈcu. CÕest aussi quand il se concentre s cette dimension sÈpulcrale queLe vestiges du jourest le meilleur, e somme quand Ivory tente de percer l vie intime de Stevens. Car il nÕest pas d vie moins vivante, de visage plus ferm ‡ lÕexpressivitÈ, de corps plus raide, qu celui du majordome (Anthony Hopkin rÈussit un numÈro dÕacteur assez prod gieux). Stevens aurait pu aimer Mis Kenton mais cela aurait dÈrangÈ lÕordr de la maisonnÈe ; il aurait pu pleure son pËre, domestique lui aussi, mai celui-ci meurt pendant le service dÕu grand repas, et puis ‡ quoi bon pleure un pËre dont on est lÕÈpreuve contr typÈe, lÕimage exacte mais dÈcalÈe da le temps. Le rite, la tradition sont ce qui occupent Stevens avant tout, parce qu cÕest le legs que nous font les morts quÕil se sent leur lÈgataire, comme Ivo peut passer pour celui dÕun certai nombre de romanciers. Rien ne content plus Stevens quÕun ballet de valets bie rÈglÈ, et il y en a dÕassez beaux dans l film, les domestiques entrant et sortan du champ avec une prÈcision chronomÈ trÈe. La vie ne peut occuper que le espaces interstitiels, abandonnÈs par l rËgle, mais la vie rÈclame des mots nou veaux, des gestes inhabituels, e Stevens ne sait pas les dire, ne peut pa les faire, puisquÕil a dÈfinitivement cho si le camp de la mort, de la rÈpÈtitio mÈcanique et glacÈe. Il nÕest dÕaille pas le seul des personnages de Ivory choisir cet enfermement, ce devenir tombeau ; ‡ la fin deMauricedÈj‡ Clive renonÁant ‡ son homosexualit refermait les volets de sa chambre e disparaissait dans la prison conjugale condamnant ses sens ‡ un hiver san fin. SÕil fallait citer une scËne comp rable dansLes Vestiges du jour, jÕÈv querais celle o˘ Miss Kenton surpren Stevens en train de lire au cours dÕun d ses rares moments de repos. Elle vou drait bien connaÓtre ce quÕil lit, lui n veut pas le lui dire, elle sÕapproche
savoir, il part se terrer dans un coin d la piËce, elle sÕapproche ‡ nouvea jusquÕ‡ le toucher, accompagnÈe de l camÈra qui quitte sa rÈserve et sa dis tance coutumiËres pour suivre ses per sonnages au plus fort de leur trouble, o entend distinctement le froissement de tissus, on se dit que, comme dans le contes de fÈes, la gouvernante v rÈveiller le majordomme dÕun baise mais il se guinde plus encore, sacrifi son livre ‡ sa virginitÈ, et lÕÈlan de Mi Kenton retombe, la scËne la plus torrid du film est finie. StÈphane Bouque
Cahiers du CinÈma n∞478 - p.60-6
Le rÈalisateur
Le cinÈaste, d'allure si britannique, es en fait nÈ en 1928 ‡ Berkele (Californie). Il fait des Ètudes artistique ‡ l'universitÈ de Californie : aprËs u premier court-mÈtrage sur Venise, il tourne un documentaire ‡ Dehli et s prend de passion pour le pays. Il y ren contre deux personnages qui vont l suivre tout au long de sa carriËre, le pro ducteur Ismael Merchant et la romanciË re et scÈnariste Ruth Prawer Jhabvala. Le rÈalisateur amÈricain s'est trËs tÙ intÈressÈ ‡ la confrontation des civilisa tions, ‡ leurs influences rÈciproques et leur dÈcadence : ainsi, plusieurs de se films abordent les rapports entre l monde indien et occidental (Shakespeare WallahdËs 1965 o Chaleur et poussiËreen 1983...). Par la suite, il s'est tournÈ vers les civili sations amÈricaine et europÈenne d XIX∞ ou du dÈbut du XX∞ siËcle, le plu souvent pour Èvoquer la crise moral des classes dirigeantes, en adaptant de oeuvres littÈraires (les romans d'E.M Forster ou de Henri James en particu lier...). Ivory rÈalise ainsiLe
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Maurice, et surtoutRetour ‡ Howards Enden 1991 (interprÈtÈ par Anthony Hopkins et Emma Thompson...). Ce dernier film lui permet d'obtenir une reconnaissance internationale (trois Oscars, prix de la critique au festival de Cannes 1992) et le soutien financier des studios d'Hollywood. Le cinÈaste garde les mÍmes acteurs pourLes vestiges du jour, film tirÈ du roman de Kazuo lshiguro, Ècrivain britannique dÕorigine japonaise. Dossier ContreplongÈe
Filmographie
Shakespeare Wallah The guru Le gourou The Europeans Les EuropÈens Quartet Heat and dust Chaleur et poussiËre The Bostonians Les Bostoniennes A room with a view Chambre avec vue Maurice Howards End Retour ‡ Howards End The remains of the day Les vestiges du jour Jefferson in Paris
1965 1969 1979 1981 1983 1984 1986 1987 1991 1994 1995
Documents disponibles au France
Dossier ContreplongÈe TÈlÈrama n∞2302 - FÈvrier 1994, p.38-39 Le Mensuel du CinÈma n∞144 - FÈvrier 1994, p.24 ‡ 28 Les Cahiers du cinÈma n∞478, p.60-61 Positif - Mars 1994, p.62-63
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