Les Vitelloni de Fellini Federico
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Les Vitelloni I Vitelloni  Les Inutiles FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
Critique
1953, annÈe-tournant:Les Vitelloni Voyage en Italiede Roberto Rossellini et l'ouvrage collectifLÕamour ‡ la vill (surtout l'Èpisode d'Antonioni Tentative de suicide) marquaient, di ans aprËs sa naissance, I'Èclatemen dÈfinitif du nÈo-rÈalisme originel dan des voies rÈsolument divergentes et so renouvellement, ‡ un moment o˘ il com menÁait ‡ s'Èpuiser ‡ la simple descrip tion naturaliste de la rÈalitÈ.(...) La sim plicitÈ, la pudeur, I'Èmotion vraie de c tÈmoignage (qu'estLes Vitelloni), san nul doute tiennent-elles essentiellemen au fait qu'il s'agit d'une autobiogra phie.(...) Le regard de Fellini sur s propre jeunesse est lucide, cruel mÍme mais jamais mÈchant : il sourit de se personnages mais ne les mÈprise point irresponsables quÕils sont de ce culte d dÈsÏuvrement et des plaisanteries stu-pides o˘ les incline une sociÈtÈ mesqui ne et maladive. Le gÈnie propre d Fellini, c'est aussi sa dÈcouverte du pay sage-Ètat d'‚me: plages dÈsertes bat tues par les vents, places nocturne envahies par le mystËre, ‡ l'image d vide intÈrieur de ces tristes hÈros et d leur vague ‡ l'‚me. Cela est mis e valeur par une conception ouverte e limpide du rÈcit visuel, o˘ le montag n'intervient plus comme une reconstruc tion intellectuelle de l'espace et d temps, mais bien plutÙt comme le vec teur direct de la rÍverie ‡ travers le sen timent presque douloureux de la durÈ qui fuit sans retour. Et la participatio envo˚tante de Nino Rota est lÕun de ÈlÈments dÈterminants de la fascinatio profonde exercÈe par ce chef-d'Ïuvre mÈconnu. Les Lettres Francaises - 9 fÈvrier 196
(...)Ce film ne possËde pas une ride
son caractËre autobiographique (d lÕaveu mÍme de Fellini), demeure to jours aussi attachant, de mÍme que l peinture de ces mÈdiocres qui ne son pourtant pas ravalÈs au niveau de pan tins, de mÍme que la description d lÕatmosphËre dÕune ville engourdi dÈserte et lugubre. Les ÈlÈment comiques et satiriques sont engluÈ dans une reprÈsentation obsÈdante d lÕennui et de la bÍtise. Les obsessio de Fellini sÕy retrouvent ‡ peu prË toutes : behaviorisme de la description solitude, onirisme de la nuit et d lÕespace, tendresse acide et amËr lueur dÕespoir, Ètude de moeursÉ Quatorze ans aprËs sa crÈation, ÒI VitelloniÓ rejoint les classiques d lÕÈcran et nous le prÈfÈrons mÍme ‡LÒ StradaÓ et aux ÒNuits de CabiriaÓ. Jean Barrea La Saison CinÈmatographique196
Fellini tout entier se retrouve dans l film avec ses hantises et ses thËme plastiques, dont le temps constitue l milieu et le vÈhicule. Les Vitelloni sau ront-ils prendre conscience ou continue ront-ils ‡ laisserpasser le temps? Car comme le remarque AndrÈ Bazin (Radi CinÈma, n∞ 403) Òles hÈros fellinien nÕÈvoluent pas. Ils m˚rissentÓ. Et c'est travers leur nÈant que Fellini nous fait, notre tour, prendre conscience de c nÈant. Il nous promËne ‡ travers de vies sans intÈrÍt parce qu'elles fuient l responsabilitÈ. Sur le ton de la chro nique, il donne ‡ chacun des garÁon sonmoment, tout en les suivant ave une entiËre luciditÈ et une pitiÈ sourian te. En puisant dans sa propre expÈrien ce, Fellini poËte baroque, se montr aussi moraliste rigoureux. Jacques Meillan -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
Plus on voit ce film, plus on lÕaime.(...) CÕest un regard sur lÕoisivetÈ de copains qui ne font rien de leur vie, qui rÍvent leur avenir et se trouvent satisfaits de leur lÈthargie. Le miracle est que le regard que pose Fellini sur ces ‚mes mortes est un regard vif et pÈnÈtrant : le regard ambigu dÕun homme qui est ‡ la fois critique et complice. Mais le morali-sateur et le sociologue sÕeffacent devant le poËte. La ville, les gens, la fÍte costu-mÈe, les promenades nocturnes qui se prolongent au petit matin, lÕirruption de personnages saugrenus sont autant de rimes riches. On les dÈguste avec dÈlec-tation, mÍme si, une fois le film fini, on Èprouve une impression de mÈlancolie, comme lorsquÕun rÍve sÕachËve. Gilbert Salachas TÈlÈrama n∞2600
(...)On a reprochÈ au film de ne pas expliquer pourquoi ces jeunes gens sont ainsi. En vÈritÈ, il a suffi ‡ Fellini de les situer dans la petite bourgeoisie provin-ciale car, Ècrit Renzo Renzi: Òil a super-posÈ ses propres complexes ‡ des Èpi-sodes que lui rappelait, de maniËre dÈformÈe, sa mÈmoire, non pour racon-ter autrui mais pour se raconter lui-mÍme. Des ÒvitelloniÓ comme ceux de Fellini nÕexistent pas. Mais il existe un Ètat dÕ‚me analogue, de dÈfiance et dÕinspirations insatisfaites, de rÈvol-te...Cet Ètat dÕ‚me fut, en somme, la plus vÈridique explication du filmÓ. CÕest en effet par l‡, par ce souci de recherche psychologique que Fellini sÕÈloigne dÈj‡, discrËtement, de lÕortho-doxie nÈo-rÈaliste.
Roger Boussinot
D O C U M E N T
La plupart des grands cinÈastes italien d'aprËs-guerre se sont affirmÈs par leu maniËre d'inventer puis de dÈpasser le leÁons du nÈorÈalisme. Federico Fellini ne fera pas exception ‡ cette rËgle.Le Vitelloni, son troisiËme long mÈtrag rÈalisÈ en 1953 - aprËsLes Feux d music-hall(corÈalisÈ par Albert Lattuada) etCourrier du cÏur- ressor sur les Ècrans en copie neuve et peu Ítre considÈrÈ comme une Ètape essen tielle dans la carriËre du cinÈaste. Au prÈsent de l'engagement social et d la description de l'Italie d'aprËs l second conflit mondial, qui a caractÈris un des plus importants mouvement esthÈtiques du cinÈma, s'est substitu un rÈcit au passÈ, sombre et mÈlanco lique derriËre l'apparente futilitÈ de personnages. La voix off d'un narrateu invisible dÈcrit l'existence oisive et futi le de cinq trentenaires d'une petite vill de la riviera romagnole, une existenc faite de dÈambulations nocturnes et d refus de toutes les implications sociale suscitÈes par les exigences des parent et des femmes. Les Vitellonicommence, et c'est l coup de gÈnie du film, par ce qui consti tuerait la fin d'un film classique : u mariage, celui d'un des personnages Franco, avec une femme enceinte de se Ïuvres. Une union obligÈe qui met un terme ‡ l'insouciance d'un Don Juan d province contraint dÈsormais de t vailler pour nourrir sa famille. Fell insËre, dans ce qui ne pourrait Í qu'une vision nostalgique et rÈalis une fÈerie discrËte, un enchantem morbide du rÈel. Ceux-ci prennent forme d'un carnaval de petite ville, d' vieil acteur de music-hall homosexu d'un petit cheminot : une maniËre dÈpasser les exigences du nÈorÈalis sans les dÈtruire. A quoi s'ajoute l'ut sation de la musique de Nino Rota dÈplace les sensations dramatiques. Le burlesque caustique et le drame vol d'une statue pieuse, les correcti administrÈes par le pËre de Franco ‡ s fils) se cÙtoient et se confondent parf
dans une sorte d'Ètrange imprÈcisio des sentiments. Le rÈcit ralentit plu d'une fois, semble perdre ses marque et, rÈguliËrement, se ressaisit dans la gestion d'un court suspense.(...) Les Vitelloniinaugure une catÈgorie d films qui connaÓtra une fortune impor tante : le rÈcit nostalgique des annÈes de jeunesse. Ce en quoi pourtant il rest indÈpassable consiste sans doute dans la faÁon dont l'attendrissement, piËge facile, est sans cesse combattu par un certaine cruautÈ. En dÈbutant le film pa le mariage de Franco, en envoyant gr‚c ‡ la voix off le rÈcit dans un passÈ indÈ-terminÈ, un espace dÈj‡ rÈvolu a moment du rÈcit, Fellini saisit la fin d'une pÈriode, et semble dire que le jeux sont faits. Le spectateur n'est pas renvoyÈ ‡ un passÈ fait d'insouciance et d'enfance mais ‡ la destruction mÍm de ce passÈ. Jean-FranÁois Rauge
Le Monde - 19 dÈcembre 200
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Disons dËs lÕabord quÕil est malaisÈ de parler dÕun tel film, quÕil est impossible de ne point lÕaimer.IVitellonine nous Ècrase dÕadmiration ni sous son poids Èpique ni par de sÈculaires roueries psy-chologiques. CÕest un film proche, qui nous concerne, sÕadressant ‡ nous ‡ hauteur dÕhommes. On rit. Et lÕon com-prend. Son sujet, parfaitement choisi, est lÕimage ironique de ce que fut un moment, plus ou moins, chacun de nous. (...) La force desVitelloniest que le dÈtail nÕy paraÓt jamais sÈlectionnÈ pour lui-mÍme, mais quÕil figure avec insou-ciance dans la foule prodigue des autres petits faits vÈcus. Les Èpisodes ici ont ÈtÈ choisis comme pÍle-mÍle, tout chauds, dans le creuset en gestation de la mÈmoire. Finalement,I Vitelloniest un film rÈaliste parce quÕil a su Ítre sub-jectif et partisan, non pas tÈmoin objec-tif et myope. Pour Ítre vrai, il faut com-mencer par savoir dire ÒjeÓ. (...) Il entrait peut-Ítre dans le propos des auteurs plus dÕattendrissement (lÈgitime) que de froide auto-critique ou de volontÈ de ÒleÁonÓ. Mais le film peu ‡ peu prend son sens. Le mutisme de Moraldo finit par reprÈsenter la position de lÕauteur - vis ‡ vis - de ce passÈ : un jugement sÈvËre sans doute en dÈfiniti-ve, mais qui nÕest jamais profÈrÈÉ (...) B.ChardËre et R.Tailleur
D O C U M E N T
Le rÈalisateur
NÈ en 1920, mort e Federico se sauve d joint au cirque du cl doit s'occuper dÕ Pendant la guerre, il l'Italie avec une tro ambulants pour laq sketches. Il s'installe ne et Ècrit pour l'hed tiqueMarc Aurelio. E radio il fait la connai Masina quÕil Èpouse l'arrivÈe des AmÈrica ÒFunny Face ShopÓ caricatures et des p CÕest l‡ quÕen 19 contre et lÕengage c Rome, ville ouverte
Casanova1976 Filmographie Prova d'Orchestra1978 Luci del Variet‡195 RÈpÈtition dÕorchestre Les feux du music-hall La citt‡ delle donne1980 Lo Sceico Bianco195 La citÈ des femmes Courrier du coeur ou Le Cheik blanc
I Vitelloni195 Les Vitelloni ou les Inutiles
E la nave va Et vogue le navire
Ginger e Fred UnÕAgenzia Matrimoniale Ginger et Fred troisiËme sketch deL'amour ‡ l ville Intervista La strada195 Il bidone195 Le Notti di Cabiria195 Les nuits de Cabiria La dolce Vita195 Le Tentazioni del dotto Antonio196 deuxiËme sketch deBoccace 70 Huit et demi196 Giuletta degli spiriti196 Juliette des esprits Toby Dammit196 troisiËme sketch deHistoire extraordinaires
Fellini Satyricon
I clowns Les clowns
Fellini-Roma
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1983
1985
1986
196 197 Documents disponibles au France Les cahiers du cinÈma n∞35 197 CinÈma action n∞94
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