Makibefo de Abela Alexander
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Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
Makibefo
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
Critique
Le premier long mÈtrage d'Alexande Abela est une adaptation deMacbeth C'est aussi une aventure peu banaleÉ OcÈanographe de profession, ce jeun Anglais est parti au bout du monde pou rÈaliser un vieux rÍve de cinÈma. Seul avec son ingÈnieur du son et 350 kilo de matÈriel, il a dÈbarquÈ un beau jou de 1999, dans le sud de Madagascar. A village de Faux-Cap, les habitants, le Antandroy (´ceux des Èpinesª) parlen un dialecte ‡ eux et vivent de pÍche isolÈs, sans tÈlÈphone, sans tÈlÈ, san cinÈma. Abela les a convaincus, en leu expliquant la piËce de Shakespeare ave des dessins, d'Ítre les acteurs de c drame de l'ambition et du pouvoir L'expÈrience est convaincante. Ell donne un film singulier, d'un noir e blanc somptueux, d'une beautÈ et d'un violence ‡ couper le souffle Shakespeare n'accordait, paraÓt-il, aucu ne importance ‡ ses textes Ècrits. Il le jetait l‡ pour Ítre jouÈs, les considÈran comme de simples canevas pour le acteurs. ´Je voulais me forcer ‡ l'adap tation la plus ingÈnue possible de l piËce, redÈcouvrir le langage de images ‡ l'Ètat brutª, raconte le rÈalisa teur. (É) Isabelle Fajard TÈlÈrama n∞ 2701 - 20 octobre 200
LÕenfance de lÕart, tout simplement. " voulais retourner aux bases des pion niers, ceux du cinÈma muet, et dÈcouvri le langage des images ‡ son Ètat pur" dÈclare Alexander Abela, rÈalisateu anglais de ce premier film exemplaire a micro-budget (É). En dÈpit de ces conditions de production, le film n dÈgage pas une impression de pauvretÈ Au contraire, cÕest une splendeur pla tique, une pantomime incarnÈe aux dia logues restreints, o˘ des corps noir ÈmaciÈs, mais aussi dÕune dignit inouÔe, sÕinscrivent magiquement sur l page blanche des dunes de sable qui constituent lÕhabitat de ces pÍcheur dÕun autre ‚ge. CeMacbethest e quelque sorte la transposition idÈale ment primitive, presque biblique, de l version de la piËce montÈe par Orso Welles il y a soixante ans avec de Noirs ‡ Harlem. Abela a donc resitu adÈquatement lÕÏuvre originale dans u monde tribal, o˘ des huttes de bran chages remplacent les ch‚teaux. Le plu beau, cÕest la maniËre dont le cinÈast intËgre la dramaturgie ‡ la nature en l synthÈtisant ; le monde devient vraimen une scËne. Un rÈcitant comment lÕaction en anglais (les pÍcheurs, eu sÕexpriment dans la langue autochton devant la mer en lisant un livre. Sa fonc tion, celle dÕun chÏur antique, est cell de replacer lÕhistoire dans son context mythique et thÈ‚tral. La camÈra restan fixe la plupart du temps, le cinÈaste tra vaille sur les diagonales, sur la gÈomÈ trie du cadre ; les limitations technique deviennent des atouts esthÈtiques. Le morceaux de bravoure de cette histoir de meurtre et de folie sont souven rÈduits au hors champ, ‡ lÕopposÈ exa de la version de Polanski, qui avait mis sur le rÈalisme et sur le gore. Ainsi Abela retrouve effectivement lÕessenc fantastique et onirique du cinÈma de origines, qui reposait sur la suggestion sur lÕinvisible. Vincent Ostri Les Inrockuptibles - 17 Octobre 200
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 DOC : 04.77.32.61.26 Fax : 04.77.32.07.09
Revenir aux origines. Celles du cinÈma comme celles du thÈ‚tre. C'est le che-min qu'a choisi Alexander Abela pour son premier long mÈtrage. (É) On pense Èvidemment ‡Tabou, le film que Friedrich Murnau et Robert Flaherty tournËrent ‡ Tahiti en 1931. Mais l‡ o˘ les deux cinÈastes se dÈchirËrent entre documentaire (sur les Maoris) et fiction (un mÈlo hollywoodien), Abela rÈalise, par le biais de cette tragÈdie classique, une insolite fusion entre ces deux genres, mais aussi entre deux mondes. Le jeune rÈalisateur britannique a eu la belle intuition de choisir cette Ïuvre universelle, situÈe par Shakespeare dans le royaume d'Ecosse, pour la faire jouer dans ce village qui ne connaÓt encore ni l'ÈlectricitÈ ni la tÈlÈvision. Mais ‡ qui une histoire de lutte ‡ mort pour le pouvoir n'est pas totalement ÈtrangËre. ´Un conte plein de bruits et de fureurª, ÈgrenÈ par un narrateur au livre ouvert, entre deux scËnes au verbe rare. S'il est peu ´parlantª, ce cinÈma d'Abela est riche des sons et des musiques du peuple Antandroy accompagnant la lente damnation de Macbeth et de sa lady. Une bande-son qui est une sorte de scintillante mise en musique de la poÈsie shakespearienne. Au rythme lan-cinant du pilon maniÈ par les femmes, au son entÍtant des chants d'enfants, les hommes s'affrontent des yeux et des lances, et l'on retrouve l‡ comme l'es-sence de la tragÈdie antique. Des hommes fragiles et beaux vÍtus de simples pagnes, courant ‡ leur perte dans une image surexposÈe, poussÈs par le chÏur des villageois, embarquÈs par le flux et le reflux d'un ocÈan fatal. Comme la vie selon Shakespeare, le film semble n'Ítre ´qu'une ombre en marcheª.
Annick PeignÈ-Giuly LibÈration - 17 Octobre 2001
D O C U M E N T
(É)Makibefoest un premier lon mÈtrage qui tÈmoigne d'une ambitio originale. Son auteur, Alexander Abela s'est rendu dans un village de pÍcheur ‡ Madagascar et a convaincu les habi tants d'y interprÈterMacbeth.Au cour d'un rÈcit entrecoupÈ par un narrateu qui lit des passages importants de l piËce, dans un noir et blanc surexposÈ les villageois miment ainsi les princi pales pÈripÈties du drame sanglant. L rÈsultat est curieux : une vision syncrÈ tique qui entremÍle mythe et grand rÈci ‡ une rÈalitÈ qui en paraÓt ‡ premiËr vue ÈloignÈe. On peut y dÈceler le proje d'une fusion des contraires susceptibl de rappeler, ‡ certains moments, l lyrisme magique et poÈtique d'u Glauber Rocha. Sans convaincre forcÈ ment ici le spectateur de la validitÈ, a terme de la projection, d'une telle tenta tive. Jean-FranÁois Rauge Le Monde Interactif - 17 Octobre 200
(É) Le rÈsultat de cette ÒimprobableÓ rencontre est donc ceMakibefoen noi et blanc, court film de mÍme pas un heure et demi qui transpose sur le conti nent africain, cette universelle histoir Ècossaise. Et d'universalitÈ, il est Èvi demment question ici. En effet, c'es probablement l'idÈe du rÈalisateur qu de montrer ‡ quel point des sentiment humains comme l'ambition, le remord ou la culpabilitÈ peuvent prendre corps Madagascar comme en Ecosse, au XXI e siËcle comme au XI. Et l'on est plutÙ convaincu par la dÈmonstration, d'au tant que ces pÍcheurs, qui n'avaien jamais jouÈ la comÈdie avant, investis sent leurs rÙles avec conviction et bon heur. C'est peut-Ítre le manque d souffle lyrique qui nous empÍche alor d'Ítre complËtement emballÈs par l projet. Le film se traÓne un petit peu e longueur bien qu 'il fasse l'impasse su de nombreux Èpisodes de la piËce d Shakespeare et peine quelque peu trouver son rythme. On n'est plus vrai
ment dans le thÈ‚tre ÈlisabÈthain et pa encore rÈellement dans le conte afri cain. David Nathanso
Fiches du CinÈma n∞162
Entretien avec le rÈalisateur
Quel a ÈtÈ fou parcours avant ce film ? Auparavant j'avais dÈbutÈ une carriËre d'ocÈanographe aprËs de longue annÈes d'Ètudes universitaires. Bien qu ma fascination pour l'ocÈan reste tou-jours la mÍme, j'ai dÈcidÈ en 199 d'abandonner cette profession pou accomplir un vieux rÍve d'enfance, rÈali-ser mes propres films. PlutÙt que de payer une Ècole de cinÈma j'ai prÈfÈrÈ apprendre ce nouveau mÈtier en produi sant moi-mÍme mon premier cour mÈtrage,The Gift, une fiction qui a Èt d'ailleurs primÈe comme le meilleur court mÈtrage au festival du film indÈ-pendant de Barcelone en 1997. LÕannÈ d'aprËs je produisaisI'd Rather B Flying, un documentaire sur la voltig aÈrienne en hommage ‡ un ami pilot qui s'Ètait tuÈ durant son entraÓnemen pour les championnats du monde de vol tige.Makibefoest mon premier lon mÈtrage.
Dans quel Ètat d'esprit est n Makibefo? Juste avant de me lancer dan Makibefoj'avais essayÈ de convaincr une chaÓne de tÈlÈvision britannique d m'aider ‡ produire un documentaire. Ils aimaient beaucoup le sujet et ont long temps hÈsitÈ avant de me donner un rÈponse nÈgative. Mon peu d'expÈrienc leur faisait peur. LÕattente m'avait Èno mÈment frustrÈ et le besoin de tourne commenÁait ‡ me dÈmanger. PlutÙt qu d'attendre encore deux ou trois ans pou mettre sur pied la production de long mÈtrages, j'avais dÈcidÈ de prendre le risque d'Ítre totalement indÈpendant e de rÈaliserMakibefoavec les moyen
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 DOC : 04.77.32.61.26 Fax : 04.77.32.07.09
‡ ma disposition. C'Ètait au dÈbut du mois d'octobre 1998. Trois semaines plus tard nous atterrissions ‡ Madagascar.
Quelle a ÈtÈ la dÈmarche pour ton pre-mier film ? Ce premier long mÈtrage Ètait un enjeu, je n'avais simplement pas les fonds ni le soutien nÈcessaires pour produire un film d'une faÁon conventionnelle et il fallait que je trouve une autre approche. Alors pour profiter au maximum de l'op-portunitÈ d'Ítre totalement indÈpendant, j'avais choisi de me dissocier de tout ce qui pouvait Ítre acquis dans le cinÈma d'aujourd'hui. Je voulais retourner aux bases des pionniers, ceux du cinÈma muet et dÈcouvrir le langage des images ‡ son Ètat pur. Capturer l'essence mÍme deMacbethet la rendre universelle par l'image plutÙt que par le dialogue reprÈ-sentait pour moi un dÈfi unique. Mais pour rÈussir, il fallait que je m'impose certaines conditions de tournage, non pas pour accumuler les difficultÈs mais pour me forcer ‡ l'adaptation la plus ingÈnue possible de la piËce. J'ai voulu tourner dans les conditions suivantes : - travailler avec des acteurs qui n'ont quasiment jamais vu de films ; - qu'il y ait une barriËre de langue entre les acteurs et moi ; - faire un film avec trËs peu de dia-logues ; - tourner dans une rÈgion dÈsertique, dans un dÈcor naturel dÈnudÈ ; - travailler avec une Èquipe technique rÈduite ‡ deux personnes ; - tourner avec un minimum de mouve-ments de camÈra ; -filmer en noir et blanc pour rendre l'image la plus dÈpouillÈe possible ; - Ítre isolÈ du reste du monde ; - et ne voir les rushes qu'‡ la fin du tournage ; Mais plus que tout, je voulais me servir de la portÈe universelle d'une piËce de Shakespeare pour travailler avec un peuple isolÈ du monde et partager cette unique expÈrience avec eux. J'ai eu la
D O C U M E N T
chance de pouvoir le faire.
Pourquoi as-tu choisi de travailler ave une Èquipe technique aussi rÈduite ? Il Ètait hors de question pour moi d dÈbarquer dans un village au bout d monde accompagnÈ de toute une Èquip technique avec tout ce que cel implique. Je tenais vraiment ‡ ce qu l'on soit minoritaire pour pouvoir mieu collaborer avec les acteurs qui d'ailleurs n'avaient jamais vu de film auparavant. On est donc parti ‡ deux Jeppe Jungersen et moi-mÍme. JÕÈtai prÍt ‡ assumer le rÙle de producteur, d rÈalisateur et de cadreur. Restait le son Il me fallait un ingÈnieur du son capabl de vivre cette aventure difficile jusqu'a bout, je l'ai trouvÈ en Jeppe. Nou avions dÈj‡ travaillÈ ensemble surTh GiftetI'd Rather Be Flying. Je savai que je pouvais compter sur lui. Il Ètai plutÙt dÈconcertÈ lorsque je lui ai propo sÈ de venir tourner une adaptation d Macbethavec moi ‡ Madagascar dan de pareilles conditions, mais il n'a pa hÈsitÈ une seconde. Il est certain qu sans son inestimable collaboration, j n'aurais jamais pu tournerMakibefo.
Comment as-tu choisi ce village ? Le village de Faux Cap rassemblait l'en semble des critËres que je m'Ètais impo sÈs. Il est vrai que j'aurais tout aussi bien pu tourner dans un pays d'Asie o d'AmÈrique du sud. En fait, au dÈpart, il Ètait question de tourner avec le Touaregs du Sahara, mais leur rÈbellio contre les gouvernements du Niger et d Mali ne me l'a pas permis. Le peupl Antandroy du sud de Madagascar pos sËde quelques-unes des caractÈristique qui m'avaient plu chez les Touaregs c'est un peuple guerrier, fier et nomade vivant dans une rÈgion dÈsertique, loi de tout - exactement ce que je cher chais. Il ne me restait plus qu'‡ trouve un village Antandroy o˘ tourner. Nou sommes arrivÈs dans le sud d Madagascar avec nos 350 kg d'Èquipe ment, sans pour autant savoir dans quel
village aller. Douze ans auparavan j'Ètais venu ‡ Madagascar mais je n connaissais rien au sud du pays, c'Ètai pour Jeppe et moi une nouvelle dÈcou verte. Nous avions louÈ un 4x4 avec u chauffeur pour nous conduire dans le terres Antandroy. Faux Cap est le pre mier village dans lequel nous nou sommes arrÍtÈs. C'Ètait si parfait qu nous avons dÈchargÈ notre Èquipemen de la voiture sans mÍme savoir si les vil lageois Ètaient d'accord pour jouer dan le film. Personne ne nous attendait Nous avons demandÈ au chauffeur d nous laisser l‡ et de ne revenir que dan six semaines pour nous ramener.
Comment s'est nÈgociÈ avec le village l tournage d'un film alors que ses habi tants nÕavaient jamais vu de film ? Le lendemain de notre arrivÈe ‡ Fau Cap, quelques villageois intriguÈs pa notre prÈsence Ètaient venus nous voir Gr‚ce ‡ l'intervention du dÈlÈguÈ a maire, un des seuls ‡ connaÓtre le fran Áais dans le village, nous avons rÈussi leur expliquer notre projet. La premiËr motivation des villageois Ètait la pers pective de gagner de l'argent. Le salair que l'on proposait Ètait maigre mai reprÈsentait l'Èquivalent de ce qu'il auraient gagnÈ en mer. Il faut savoir qu la tribu Antandroy est la plus pauvre d ce pays qui vit dÈj‡ dans la misËre. Le rÈmunÈrer par des salaires plus ÈlevÈ aurait pu avoir des consÈquences asse catastrophiques sur l'Èquilibre Ècono mique du village. C'Ètait une dÈcisio difficile ‡ prendre. Pour leur expliquer c qu'Ètait un film, on les a familiarisÈ avec l'Èquipement de tournage. On s'es servi de polaroids pour leur expliquer l principe de la camÈra. TrËs vite ils on compris ce que l'on attendait d'eux pou que le tournage rÈussisse.
Comment as-tu expliquÈMacbeth? Il fallait tout d'abord former les acteurs On avait crÈÈ pour Áa un atelier thÈ‚tral dans lequel on a commencÈ ‡ faire d nombreux jeux, ‡ travailler l'improvisa
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tion, ‡ leur apprendre ‡ jouer devant la camÈra. TrËs vite ces pÍcheurs sont devenus acteurs. Il fallait qu'ils soient suffisamment armÈs pour que je puisse leur expliquerMacbethet pour qu'eux puissent me donner leur interprÈtation de la piËce. Avec l'aide d'une bande dessinÈe sur Macbeth et des mises en situation nous avons rÈussi ‡ Ècrire un scÈnario en collaboration avec les acteurs, un travail de deux cultures rÈunies par Shakespeare.
Le rÈalisateur
Alexander Abela est nÈe en 1965 ‡ Coventry, Angleterre. Avant de devenir rÈalisateur il Ètait ocÈanographe et avait changÈ de carriËre en 1997. Il prÈpare aujourdÕhui son prochain long mÈtrage, Ventilator blueset co-ÈcritZarafah, un long mÈtrage en animation. Dossier distributeur
Filmographie
Courts mÈtrages : The gift IÕd rather be flying Amazir
Long mÈtrage :
1997 1998 2000
Documents disponibles au France
Revue de presse Cahiers du CinÈma - Octobre 2001
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