Mars Attacks de Burton Tim
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Mars Attacks ! de Tim Burton FICHE FILM Fiche technique
USA - 1996 - 1h45 Couleur
RÈalisateur : Tim Burton
ScÈnario : Jonathan Gems
Musique : Danny Elfman
InterprËtes : Jack Nicholson (Le prÈsident Dale/Art Land) Glenn Close (Marsha Dale) Annette Bening (Barbara Land) Pierce Brosnan (Donald Kessler) Danny De Vito (Le flambeur irascible) Martin Short (Jerry Ross) Sarah Jessica Parker (Nathalie Lake) Michael J. Fox (Jason Stone)
L E
D O C U M E N T
Critique
La sÈquence dÕouverture deMars attacks !pourrait Ítre celle dÕun Èpis de de X-Files, la sÈrie tÈlÈvisÈe culte. Une lueur dans le ciel, trois fermiers intriguÈs par une odeur de viande br˚lÈe et, sur une route de campagne, un trou-peau de vaches en feu qui fait soudaine-ment irruption. Image absolument magni-fique, dÕune poÈsie telle quÕon pourr croire, IÕespace dÕun instant, quÕil fau prendre trËs au sÈrieux. Comme dans un Èpisode desEnvahisseurs, nous savons que le cauchemar a dÈj‡ commencÈ. Cette inquiÈtude disparaÓt bien vite avec le gÈnÈrique du film, pure merveille gra-phique, qui, au rythme de la trËs belle musique de Danny Elfman, montre des soucoupes volantes se diriger vers la terre par milliers. On lÕa compris,Mars attacks !nÕest pasIndependence day, et la paranoÔa du film de Roland Emmerich cËde ici la place ‡ un dÈlire carnava-lesque o˘ Tim Burton dÈploie le monde dÕimages et de sons qui lui appartient. L rÈcit, ÈclatÈ entre plusieurs points de vue, reprend pourtant la trame dÕlnde-pendence day: on passe ainsi de la Maison Blanche ‡ Las Vegas, puis dÕun ferme isolÈe au pavillon de banlieue o˘ habite une famille noire. Ce qui frappe dÕemblÈe dans ces pr miËres sÈquences, cÕest le foisonneme de couleurs, dÕinformations, dÕÈlÈme picturaux dans les plans. Quand on sait que le projetMars attacks !est nÈ dÕune poignÈe de cartes illustrÈes de annÈes 50, on comprend mieux ce qui a prÈsidÈ au film : une sÈrie dÕimages san liens apparents, si ce nÕest la prÈsenc rÈcurrente de ´ petits hommes verts ª destructeurs : les martiens. A partir de ce pur dÈsir visuel, Tim Burton a essayÈ dÕorganiser son film en optant pour l construction la plus libre possible, alter-nant des histoires individuelles qui sont dÕabord prÈtexte ‡ cette succession d vignettes. Le paradoxe deMars attacks ! cÕest que le film, suivant un princip dÕaccumulation cher ‡ lÕauteu
Batman returns, enchaÓne les morceau de bravoure sans rÈel souci de hiÈrarchi dramaturgique, annulant progressive ment tout effet de surprise ou dÕÈme veillement. Certes, le projet est dans l logique dÕun processus de dÈmolition, q convoque ici tout ce qui fait le pire d lÕimagerie amÈricaine et de son mauvai go˚t : Tim Burton joue ainsi sur le seul registre de la dÈrision, de la parodie e se prive de ce qui, dans ce genre si cod de la science-fiction, peut souvent dÈga ger de la poÈsie ou de lÕÈtrangetÈ. (É) Chez Burton, cÕest la bÍtise mÍm qui contamine le film, pour en devenir l force motrice. Parce quÕil la dÈsign dÕemblÈe, Tim Burton prend le risque d la distanciation. Le but est de faire d public amÈricain le tÈmoin de sa propr dÈgÈnÈrescence.Mars attacks !est u film dÕune fonciËre mÈchancetÈ, ce q explique en partie son Èchec commercial outre-Atlantique. MÈchancetÈ qui consis te ‡ faire disparaÓtre Michael J.Fox ancien jeune premier deRetour vers l futur;au bout dÕune demi-heure, ou d dÈcouper en morceaux Pierce Brosnan, l nouveau James Bond. Tim Burton pren naturellement le parti des martiens, e dÈpit dÕun happy-end dont il est loi dÕÍtre dupe. Ce sont les hÈros du fil porteurs en eux dÕun dÈsir de destru tion qui est celui de tout enfant imagi nant que de vrais rayons sortent de so fusil laser en plastique. Les martiens d Burton sont les cousins desGremlinsd Joe Dante, anarchiques et destructeurs. Mais Tim Burton se laisse trËs vit prendre au piËge de cette machine infer nale. Le film ne prend jamais son rythme parce quÕil ne semble fonctionner que s la rÈpÈtition ‡ lÕinfini de son principe d dÈpart : Tim Burton nÕempÍche pasMar attacks !de saturer rapidement, prison nier de sa logique ou plutÙt de so absence affichÈe de logique. Cett dÈbauche dÕimages, ce kalÈidoscop monstrueux sÕinterdit tout rÈpit. Le fil sÕemballe, avec des moments totaleme inspirÈs, mais sans rÈel souci de tire
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
de bonnes pistes de rÈcit, comme ces deux petits garÁons noirs, passionnÈs de jeux Èlectroniques, qui protËgent le PrÈsident des griffes des martiens. Dans cette courte scËne, Burton effleure ce qui est peut-Ítre lÕautre sujet du film: la ren-contre entre le fantasme enfantin et son objet de terreur devient soudainement un moment de jouissance. LÕenfant est la sentinelle du monde des adultes, le seul ‡ pouvoir affronter la pire des situations, peut-Ítre parce quÕil sÕy est dÈj‡ prÈparÈ (par le jeu, par lÕimagination). LÕautre problËme deMars attacks ! tient aussi - ce qui nÕest pas le moindre de ses paradoxes - ‡ la qualitÈ de ses effets spÈciaux, rÈalisÈs par ordinateur, qui se retournent contre le projet, celui de renouer avec une esthÈtique des annÈes 50 dont le charme Ètait dÕabord celui de la maladresse. Les images sont bien celles des vieux films de Fred Sears (Earth versus flying saucers) ou mÍme dÕEd Wood, mais elles sont tuÈes par la perfection de lÕÈlectronique.Mars attacks !est donc tour ‡ tour dÈcevant et passionnant, ‡ cause de cette contra-diction Èconomique entre une imagerie pauvre et une technologie luxueuse. On peut lui prÈfÈrer lÕunivers volontiers plus disgracieux duEscape from L.Ade John Carpenter, film tout aussi politique et destructeur. Reste que lÕimagination de Tim Burton, nourrie de rÈfÈrences pic-turales ahurissantes, est par instant gÈniale. Les idÈes fourmillent, et elles sont souvent dÕune sidÈrante beautÈ comme dans la sÈquence nocturne de la Maison Blanche o˘ un martien dÈguisÈ en blonde pulpeuse (Lisa Marie) sÕintro-duit dans le palais prÈsidentiel: sa sil-houette glisse sur le sol comme un jouet mÈcanique, ‡ la fois troublante et fasci-nante. Il y a aussi dans le film toute une rÈfÈrence ‡ lÕEgypte des Pharaons, illus-trÈe par les Èdifices en forme de pyra-mides qui bouchent lÕhorizon de Las Vegas tandis que lÕarchitecture intÈrieure des casinos voit se juxtaposer hiÈro-glyphes et Ècrans vidÈo comme dans un ..
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La distribution du film est brillante, en particulier dans le choix des personnages secondaires, comme Rod Steiger mÈcon-naissable dans le rÙle dÕun militair quasi fasciste, ou encore Pierce Brosnan, en savant spÈcialiste des ovnis dont le jeu rappelle celui de Cary Grant dans le ChÈrie je me sens rajeunirde Hawks. Jack Nicholson pousse quant ‡ lui au plus loin son go˚t pour les doubles en allant jusquÕ‡ interprÈter deux perso nages antinomiques, le prÈsident et un escroc minable qui finissent par se rejoindre dans la mÈdiocritÈ. Une des images les plus fortes deMars attacks !rÈsume ‡ elle seule son ambi-tion et le sentiment nuancÈ quÕelle pe susciter. Les martiens se livrent sur les humains ‡ des expÈriences scientifiques. Ils greffent ainsi la tÍte dÕune jeun femme sur le corps dÕun chiot.Mars attacks !est le fruit - souvent impres-sionnant mais aussi un peu vain - de cette greffe impossible entre lÕesprit cr tique et dÈcalÈ dÕun auteur,et la mÈc nique parfois gratuite du spectacle. Nicolas Saada Cahiers du CinÈma n∞511-Mars 97
Eliminons peut-Ítre dÕentrÈe de jeu c qui semble Èvident et qui nÕest que tro peur. AvecMars attacks !, Tim Burton, mimÈtisme volontaire ou involontaire, aurait donc fait du Ed Wood. LÕinventivit de la mise en scËne, son intelligence sans naÔvetÈ, pour ne rien dire de lÕop lence du budget, infirment cette thÈorie absurde. Le surdouÈ Burton voyait dans le besogneux Ed Wood un reflet inversÈ, tout comme Chaplin, le clown milliardai-re, exorcisait lÕangoisse de lÕÈchec ‡ tr vers Calvero, le clown dÈchu. Les modËles invoquÈs dansMars attacks ! sont ceux quÕEd Wood rÍvait dÕÈgaler: haut de gamme de la production SF des annÈes cinquante, commeLa guerre des mondesde Byron Haskin ou, plus textuellement,Les survivants de lÔinfi nide Joseph M. Newman, auquel Burton emprunte ses envahisseurs - cerve
hypertrophiÈ apparent et rosÈ, silhouett gracile. Par ailleurs, il nÕy a aucune ri gardise dansMars attacks !: tout just la coquetterie de paraÓtre ringard. La rin gardise de surface renvoie ‡ la cible du jeu de massacre proposÈ : une attaqu aux allures de fresque contre la ringardi se idÈologique, un antidote vengeur ‡ Independence day. Mars attacks !reprend une idÈe chËr au cinÈaste : une AmÈrique qui croit avoir une dimension planÈtaire et qui nÕest quÕun village. Une miniature, dis Beetlejuice; une petite ville, corrigeai Edward aux mains dÕargent; un grande ville, surenchÈrissaient les deux Batman. Une province, concËde magna nimementMars attacks !. LÕÈlargissement gÈographique nÕe guËre le signe dÕune attÈnuation de l charge : plutÙt du caractËre galopant d la folie ambiante. Les valeurs s brouillent et les clichÈs se retournent. Il est aisÈ de reconnaÓtre dans le gÈnÈral Decker (Rod Steiger) le syndrome Jack D. Ripper cher ‡ Stanley Kubrick : dans toute politique-fiction, IÕaction irrespo sable du militaire fou est repoussÈ jusquÕ‡ la derniËre minute et son exÈc tion accidentelle provoque lÕapocalyps Ici, le militaire est peut-Ítre plus sensÈ quÕon ne le pense, et son action san cesse retardÈe nÕempÍche finaleme pas lÕapocalypse. Au pays du politiqu ment correct, Tim Burton brouille l donne en sÕinterrogeant sur le bien-fond du prÈjugÈ. Quant aux tergiversation hilarantes du prÈsident, elles renvoient trËs s˚rement ‡ la politique non-interven tionniste de Bill Clinton. AprËs une sÈquence dÕouvertur secouante et poÈtique (lestampedede bovins en flammes), mais qui restera nulle et non avenue, Burton dÈvelopp son conflit sur plusieurs fronts (Washington, New York, Kansas, La Vegas). Mais, bien vite, la fable se rÈsor-be en une opposition cÙte est/cÙte ouest, soulignÈe par une composition janusien ne et subtile de Jack Nicholson.
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pouvoir et le siËge du clinquant. Deux lieux touristiques qui continuent de se visiter malgrÈ lÕÈtat dÕalerte martienne. Ces deux grandes villes se rÈduisent ‡ deux dÈcors clos : la Maison-Blanche et lÕhÙtel-casino Luxor. SymbolisÈs par deux hommes Ègalement aveugles ‡ lÕhostilitÈ des Martiens : le prÈsident Dale, sou-cieux des apparences, et Art Land sou-cieux du profit. Valeurs Èminemment amÈricaines et vouÈes au mÍme lamen-table Èchec. Le tableau queMars attacks !nous donne de lÕAmÈrique est particuliËrement rageur. Reprenant le principe scÈnaris-tique du film-catastrophe (quelques per-sonnages, quelques lieux), Burton et Jonathan Gems, son astucieux scÈnaris-te, le dÈpouillent de tout son cÙtÈ arbi-traire. Les lieux sont emblÈmatiques, les personnages aussi. Le traitement kalÈi-doscopique que leur voue la mise en scËne les dÈsagrËge tous peu ‡ peu dans le mÍme nÈant. LÕÈlargissement mondial du conflit nÕest prÈsent que dans un gag (IÕintervention du prÈsident franÁais, Barbet Schroeder) : il sÕagit avant tout dÕune question amÈricano-amÈricaine. LÕÈclatement de lÕaction permet ‡ Tim Burton de diversifier ses cibles: la philo-sophie new age, dont Barbara Land est une adepte (elle frÈquente Ègalement les Alcooliques anonymes !), est brocardÈe avec la mÍme hargne que le matÈrialis-me de Marsha Dale. Si cÕest une calami-teuse version hawaienne du Chant dÕamour indien de lÕopÈrette Rose Marie qui a raison des envahisseurs, les der-niers mots de lÕhistoire (ou plutÙt les der-niËres notes) sont confiÈs ‡ Tom Jones, symbole de Las Vegas depuis la mort du King et la retraite dÕ´Old Blue Eyesª Sinatra : ´ ItÕs not unusualÉ ª (´Ce nÔest pas si rareɪ), comme si tout ce que nous venons de voir nÕÈtait finalement pas si loin du quotidien amÈricain. Est-il plus rassurant de savoir que lÕavenir est aux mains de Richie Norris et de Taffy Dale plutÙt que dÕArt Land ou du prÈsi-dent Dale ?
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tout entier ‡ sa fureur. La seule histoire dÕamour du film, entre le sÈduisant ma tianologue et la prÈsentatrice de tÈlÈvi-sion, en fait Ègalement les frais : la tÍte sans corps et sanguinolente du savant susurre des mots doux ‡ celle de la jeune femme greffÈe sur un chihuahua. Souvent Iyrique, le cinÈaste sÕampute i de la dimension ´dickensienneª qui, jusquÕ‡ prÈsent, Èpargnait ‡ ses hÈro toute abjection. Ed Wood, malgrÈ son manque de talent, et le Pingouin, malgrÈ sa soif de vengeance, Ètaient sauvÈs par la misËre de leur quotidien: leurs actions les plus mÈdiocres ou les plus viles y trouvaient une justification. Quant ‡ la candeur franciscaine dÕEdward, elle l vouait ‡ traÓner aprËs lui un mal de vivre aussi encombrant que ses mains-ciseaux. Les personnages deMars attacks !(on nÕose pas dire les hÈros) ne connaisse jamais ce genre de rÈdemption. Richie paraÓt plus niais que bon. Le salut (?) nÕintervient que par accident, causÈ p le g‚tisme de la grand-mËre. Seul Byron Williams pourrait Ítre porteur de quelque valeur positive, mais sa droiture a du mal ‡ avoir raison de lÕaccoutrement Ègyptie qui le ridiculise. Quant ‡ son triomphe sur les envahisseurs, il est lÕobjet dÕu telle dÈsinvolture filmique et scÈnaris-tique quÕil perd toute valeur exemplair DerriËre la vigueur de la charge, il est impossible de ne pas dÈceler un dÈsen-chantement, voire un pessimisme qui sÕavÈreront peut-Ítre cruciaux pour lÕav nir du cinÈaste. Comme si lÕaventure do quichotesque dÕEd Woodavait dÈfiniti-vement vidÈ Tim Burton de toute com-passion. Christian Viviani Positif n∞433, Mars 1997
Entretien avec le rÈalisateur
A quand remonte la gestation deMars attacks !? A 1989 ou 1990, je ne sais plus. Je suis tombÈ sur le jeu de cartes Topps con crÈes aux dinosaures, ´Dinos
Attacks !ª. Cela mÕa rappelÈ une sÈri voisine, ´Mars Attacks !ª, qui mÕava fait une forte impression quand jÕÈtai gosse. Je mÕen souvenais comme dÕ rÍve : ces cartes avaient-elles existÈ pou de bon ou seulement dans mon imagina tion ? Leur diffusion avait ÈtÈ brËve, just quelques mois en 1962. JugÈes trop vio lentes, elles avaient ÈtÈ retirÈes de l circulation. Censure parfaitement ridicu le. Encore sÕil sÕÈtait agi de vrais torti naires Ètripant leurs victimes, ou d tueurs abattant les gens ‡ bout portan avec un magnum ! Mais non, il sÕagissa de crÈatures fictives, de petits homme verts au cerveau dÈmesurÈ et qui tiren des rayons laser ! Autrement dit, de crÈatures archÈtypales du genre. DËs que jÕai retrouvÈ ces cartes, jÕai voulu en fa un film.
QuÕest-ce qui vous fascine dans la scie ce-fiction ? JÕai ÈtÈ nourri de films de science-fictio pendant ma jeunesse. Je vivais dans u milieu plutÙt stÈrile, disons austËre Quelque part du cÙtÈ de Burbank. Je m sentais ‡ lÕÈtroit, enfermÈ dans une cas Ces films vous enflammaient lÕimagin tion. Leur imagerie vous transportai ailleurs, vous ouvrait des horizons nou veaux. Dans les films de monstres, c que jÕaimais, cÕÈtait plutÙt leur cÙ conte de fÈes, avec des personnages qui sont perÁus dÕune certaine faÁon, mai en rÈalitÈ, sont tout autre chose e deviennent la victime de leur apparence CÕest un thËme qui est trËs importa pour moi. (É)
Vous avez toujours eu une prÈdilectio pour les ´monstresª. Et dans vos films, ces ´monstresª sont rarement ceux qu sont dÈsignÈs comme tels. Je crois que cÕest vrai de la plupart d films de monstres. Du moins ceux que j voyais ‡ lÕÈpoque. Les monstres susc taient beaucoup plus dÕÈmotions qu leurs partenaires humains, interprÈtÈ
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bien meilleurs rÙles ! Le thËme clÈ, jÕy reviens, le thËme commun ‡Mars attacks !et aux classiques du genre, cÕest que les choses ne sont pas ce quÕelles paraissent. CÕest vrai dans tous les domaines, mÍme si des tas de gens croient avoir tout ÈlucidÈ. Pour moi, les Martiens reprÈsentent tout ce que lÕon ne peut comprendre. Des choses absurdes, incomprÈhensibles, jÕen vois partout autour de moi, et je reconnais quÕelles me dÈpassent. Il nÕest pas dÈshonorant de ne pas tout savoir. (É) Entretien avec Michael Henry Positif n∞433 - Mars 1997
Le rÈalisateur
A lÕorigine tournÈ vers lÕanimation, Tim Burton, qui avait collaborÈ ‡Rox et Roukymet en scËne le sinistre comique Pee Wee Herman puis signe un film dÕhorreur rÈputÈ pour son humour noir, Beetlejuice.BatmanetEdwardcom-plËtent cette galerie de monstres.
Filmographie
Pee WeeÕs big adventure1985 Beetlejuice1988 Batman1989 Edward scissorhands1991 Edward aux mains dÕargent Batman 21992 Ed Wood1994
Documents disponibles au France
Positif n∞433 - Mars 1997 TÈlÈrama - Les meilleurs films de Cannes 1996 ‡ Cannes 1997 Les Inrockuptibles -
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