Mercredi, folle journée ! de Thomas Pascal
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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FICHE FILM
Mercredi, folle journÈe !
Vincent Lindon (Martin Socoa) et Victoria Lafaurie (Victoria)
D O C U M E N T
enfants. PËre tendre mais absent, Èter nel ado, Martin l'immature s'est jusque l‡ rarement occupÈ de sa fille, Victoria Cette fois, il a promis. Entre ses obliga tions de pËre et ses mauvais penchant (le poker et les courses), il va devoir jon gler. ForcÈment, il s'en passera de vertes et des pas m˚res. L'Èbullition est ici le moteur du film. S raison d'Ítre. Pascal Thomas a choisi une forme polyphonique, une brassÈe d rÈcits entrecroisÈs, ‡ l'image de la ville de son activitÈ et de sa circulation encore ‡ Èchelle humaine. Au cours d cette journÈe chargÈe, tout le monde es par monts et par vaux. Outre Martin e Victoria, on fait la connaissance d mËres ÈthÈrÈes et de leur progÈnitur pragmatique, d'un instituteur ´anarcho syndicalisteª, d'une kleptomane e guerre avec le grand capital. On pass d'une aventure sur la riviËre, en compa gnie d'un quatuor d'enfants, au boulo du commissaire Pelloutier, totalemen dÈbordÈ, et vers lequel tous les person nages convergent ‡ un moment ou ‡ u autre. Cette pÈrÈgrination enjouÈe est un fable sociale, trËs attachÈe au servic public (flic, militaire, institÉ), et qui embrasse toutes les couches de l sociÈtÈ (de l'avocat au SDF). Sur l papier, c'est culottÈ. Mais Pascal Thomas, un cas dÈcidÈment ‡ part dan le paysage du cinÈma franÁais, nous depuis longtemps habituÈs ‡ ce genr de dÈfi. Deux ans aprËs le succËs deL dilettante, il s'en tire encore une foi trËs bien, Èvitant pas mal d'Ècueils, pre nant mÍme le risque de notes tragique ‡ l'intÈrieur de la comÈdie. Tout n'est pas parfait. On pointera pa exemple quelques formules de poÈsi un peu trop poÈtiques (´elle me fait l'ef fet d'une femme qui traverse la vie su des pattes de colombeɪ) qui dÈton nent au milieu d'un film naturellemen poÈtique, simple comme bonjour. O pourra aussi tiquer sur le prÍchi-prÍch un peu cucul (aimons la vie, reston enfants, etc.) qui sous-tend l'ensemb
Mais curieusement ces faiblesses parti-cipent aussi au vrai charme de cette fan-taisie lunatique. (É) C'est bÍte ‡ dire, mais il fait bon vivre dansMercredi folle journÈe !Le film donnerait presque envie de dÈmÈ-nager, d'aller habiter Nantes, un person-nage ‡ lui tout seul. Cela faisait belle lurette, si l'on met de cÙtÈ l'exception marseillaise, qu'une ville de province n'avait ÈtÈ si dorlotÈe et choyÈe, sans que la description vire au dÈpliant d'offi-ce du tourisme. Le film sillonne le centre mais aussi la pÈriphÈrie, se perd dans des coins dÈsolÈs. Le tout en couleurs chatoyantes, avec parfois l'ombre de Jacques Demy qui plane. Douce utopie, le cinÈma de Thomas semble s'inscrire dans une tradition oubliÈe, celle des artisans franÁais, de Guitry ‡ Rozier. CinÈma archaÔque et dÈsuet ? On s'en moque. On est simple-ment touchÈ de voir un film ainsi prÈfÈ-rer la dÈpense ‡ l'Èpargne, l'instant au lendemain, l'inutile ‡ l'utile. Vous Ítes aussi comme Áa ? Allez-y ! JurÈ crachÈ, vous ne serez pas dÈÁu. Jacques Morice TÈlÈrama - 28 Mars 2001
Ayant tournÈ ‡ Nantes, citÈ marquÈe une fois pour toutes du sceau de Jacques Demy, Pascal Thomas en cinÈ-phile dÈlicat a bien entendu ÈvitÈ la citation et le passage Pommeray. Ce qui ne l'empÍche pas de rÈaliser un film enchantÈ o˘ ‡ plusieurs reprises le dia-logue frÙle le duo, et le mouvement, la chorÈgraphie. De mÍme pour l'intrigue, comÈdie effrÈnÈe et surpeuplÈe qui n'oublie jamais un arriËre-monde de pro-fonde mÈlancolie. Comme la Loire ´qui n'est jamais l‡ o˘ on l'attendª. Monde parallËle. Le mercredi Ètant le jour des enfants, la folle journÈe de Pascal Thomas est d'abord la leur. -
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quelques zozos de plus ou moins dix ans que l'oisivetÈ scolaire incite ‡ quelques facÈties plaisantes (kidnapping, fugue, glande) et ‡ une corvÈe fondamentale : s'occuper des parents. Papa Martin, agent immobilier un brin dÈsordonnÈ, divorcÈ toujours en retard d'une pension alimentaire, flambeur plus soucieux de tiercÈ ‡ Auteuil que de baby-sitting, au point de pratiquement parier sa fille Victoria gagnante dans la cinquiËme. Mais aussi maman Antonella, bourgeoi-se lessivÈe qui traverse la vie sur des pattes de colombe, guidÈe par la canne blanche d'une toute petite fille-courage. Pascal Thomas se penche sur l'enfance mais n'y tombe jamais, Èvitant ainsi quelques dÈsastres consubstantiels aux films ´‡ enfantsª : le pittoresque publici-taire, le g‚tisme rÈgressif ou le cirque des singes savants. Pour lui, l'enfance est bel et bien un monde parallËle dont il se garde de percer les mystËres bien qu'il adore en suÁoter les boules de gomme. Pour preuve, une des plus belles ÈchappÈes du film : la virÈe de quatre gamins ‡ bord d'une pÈniche ‡ vapeur, sorte d'Atalante des enfants o˘ soudain, tout de gr‚ce, c'est le monde qui frÈmit et ses utopies encoura-geantes: ´Tu sais ce qui serait bien plus tard ? Ce serait de vivre ensemble sur un bateau.ª C'est plutÙt du cÙtÈ des grands (en taille) que l'on retrouve la patte griffue de Thomas : drÙle de zËbre, ouistiti amu-sant, Babar balourd, perruche halluci-nÈe, folle vache. Quand Thomas Èpingle, Áa pique (cf.Le chaud LapinouLa dilettante). (É) Au bonheur du film, les acteurs sont au paradis : Vincent Lindon, papa cool extÈ-nuant de justesse, Olivier Gourmet, flic dÈbordÈ idoine, ou Isabelle CarrÈ, femme en perdition qui effectivement ´a le visage aussi changeant que le ciel de Nantesª. Et les autres, les maris, les femmes, les amants et les enfants qu'il est impossible de tous citer mais qu'il convient de tous embrasser avec une '
D O C U M E N T
cleptomane ´rÈvolutionnaireª de pre-mier ordre. Sans se dÈlier,Mercredi folle journÈese termine sur un point d'exclamation : une jeune femme qui soigne une crise d'hypoglycÈmie la tÍte en bas, les pieds en l'air, sur le capot d'une Fiat 500 aussi rouge qu'impro-bable. ´Je suis bien, l‡!ª, dit-elle. Et nous donc !
GÈrard Lefort LibÈration - 29 Mars 2001
(É) Au centre de ces tribulations est placÈ Vincent Lindon en pËre absent, malhonnÍte et joueur invÈtÈrÈ, flanquÈ pour la journÈe de sa gamine de dix ans, Victoria, dont il est censÈ s'occuper chaque semaine et qu'il n'a pas vue depuis six mois. Parmi les condisciples de Victoria, on suivra l'histoire de quatre mÙmes fuguant pour une virÈe poÈtique et sentimentale sur l'Erdre, de quatre autres recueillant un tout petit garÁon perdu dans la rue, de la copine de Victoria et de sa maman, dont le com-portement Ètrange connaÓtra une issue tragique, de la mËre qui nÈglige ses rejetons pour essayer de pallier les bÍtises de sa sÏur, des efforts du com-missaire pour endiguer les petits ruis-seaux d'‚neries des uns et affronter les tragÈdies qui parfois s'y mÍlent, tout en s'inquiÈtant pour son Èpouse, par ailleurs capitaine d'infanterie de marine, trËs trËs enceinte et qui nonobst refuse de se tenir tranquille. MenÈe avec vivacitÈ, cette farand tragi-comique frappe d'emblÈe par capacitÈ ‡ croquer des personnages des situations, ‡ les mettre en scË avec verve et humour. D'autant que film est ÈmaillÈ de petits sketch impeccablement exÈcutÈs : celui l'instit anar (Christian Morin) expliqu ses ÈlËves qu'il n'est rien de plus util apprendre que ce qui semble inuti comme le pluriel d'amour, dÈlice
orgue ; celui du vieux prof de musique (Roger Trapp) dÈmontrant les vertus de la cantate ‡ de jeunes amateurs de rap ; Luis Rego gÈnial en joueur congÈnital et mÈlancolique nÈgociant avec son Èpigo-ne Lindon ; l'avocat de celui-ci dans ses procËs pour pensions alimentaires impayÈes (HervÈ Pierre) se la jouant tÈnor du barreau ; et Catherine Frot pour une homÈrique scËne de rupture avec le mÍme Lindon, qui a ajoutÈ l'infidÈlitÈ ‡ ses innombrables turpitudes. Avec ce genre de carburant, il suffit de bien contrÙler le rÈgime du moteur, et Áa avance tout seul. C'est le sentiment qu'on commence ‡ ressentir au bout de trois quarts d'heure, passÈ les effets plutÙt joyeux de cette opÈration menÈe ‡ la baguette. Dans le dossier de presse figure une citation attribuÈe ‡ La BruyËre : "C'est un mÈtier de faire un film comme de faire une pendule." Pour le meilleur et pour le pire, ce Mercredi est effectivement fabriquÈ comme une pendule, avec agencement prÈcis des rouages qui font sourire et des ressorts qui font s'Èmouvoir, morale passe-par-tout (les adultes sont des enfants comme les autres, oh ?), Èquilibre de scÈnariste-Èpicier qui fait naÓtre un bÈbÈ pour rendre acceptable la mort d'une femme. On peut en reconnaÓtre le savoir-faire, on peut aussi espÈrer un peu plus d'un film : du souffle, de l'espa-ce, du risque. Ce regret ira en s'aggravant ‡ mesure que s'accumulent les rÈpliques cali-brÈes, les scËnes ‡ effet et les coups de
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Chamaillard), porte l'unique principe d'incertitude de ce film rÈglÈ comme un automate. Sa prÈsence ne fait qu'accu-ser le contraste, et la limite, de cette Folle JournÈebien remplie, o˘ ne manque que la libertÈ. Jean-Michel Frodon Le Monde - 28 Mars 2001
ÒPascal Thomas, rÈalisateur deLa Dilettante, signe un film dÕune grande libertÈ crÈatrice, une Ïuvre de vagabon-dage (‡ la Rozier) comÈdie riche dÕune judicieuse alternance des genres, gaietÈ et gravitÈ, humour et rÈflexion. Le monde des enfants est restituÈ avec naturel, drÙlerie, gr‚ce et subtilitÈ. Rarement depuis Truffaut, le cinÈma franÁais avait portÈ un regard aussi luci-de et tendre.Ave lÕunivers des adultes, le cinÈaste brosse une sÈrie de portraits masculins et fÈminins attachants o˘ chacun, dirait Renoir, a ses raisons. Pascal Thomas ne dissimule pas une tendresse pour eux, quÕil ne juge pas, ne mÈprise pas, mÍme si le trait et le dia-logue sont parfois caustiques, voire cruels. Mais le rÈalisateur donne ‡ prati-quement chaque personnage sa chance et tout le lait de la tendresse humaine irrigue les rapports psychologiques, sociaux, familiaux, amoureux, quÕils soient conflictuels ou amicaux. Un film dÕaujourdÕhui mais dont on se demande si on en fera encore longtemps de sem-blableÒ.
D O C U M E N T
Le rÈalisateur
Il ne faut jamais dÈsespÈrer de Pascal Thomas. Tel le phÈnix renaissant de ses cendres, ce drÙle d'oiseau, ou de zozo, ressurgit toujours quand on le croyait perdu. Vingt-sept ans aprËs la trilogie provinciale de ses dÈbuts, suivie d'une carriËre ‡ Èclipses, le voil‡ qui rÈalise ‡ cheval sur deux siËcles un doublÈ rÈdempteur, avecLa dilettante(1999) etMercredi, folle journÈe !(2001). Alors que celle-ci marquait un renou-veau dans la continuitÈ, celui-ci consti-tue un pËlerinage aux sources de l'inspi-ration ´pascalienneª : la France et l'en-fance. Ce n'est pas par hasard que Mercredise dÈroule ‡ Nantes, en pro-vince profonde, dans ce lieu privilÈgiÈ du cinÈma franÁais, cette ville magique (comme l'est aussi Lyon, ‡ l'opposÈ) o˘ Jacques Demy nous enchanta avec Lola. S'il lui est arrivÈ de succomber aux sirËnes nÈcessaires du parisianis-me, Pascal Thomas n'en a pas reniÈ pour autant son hÈritage poitevin et sa culture g‚tinaise. Le retour ‡ l'enfance rend plus significatif son ressourcement. On ne peut pas dire que Thomas retom-be en enfance, vu quÕil n'en est jamai tout ‡ fait sorti (ce qui lui Èvitera d'ailleurs d'y retomber sur le tard). Il est restÈ ‡ jamais cet adolescent attardÈ des Zozos, dont il a gardÈ l'‚ge mental dans son immaturitÈ affective insolente. En cela, il est l'expert de cet ´‚ge ingratª qui ne mÈrite plus son nom quand il s'Ètale sur toute une vieÉ Entre-temps, il n'est pas s˚r que Thomas ait vraiment ´grandiª de film en film, ne frayant qu'Èpisodiquement avec les adultes, qui ont le tort ‡ ses yeux de ne pas considÈrer la vie comme une cour de rÈcrÈation, un lieu o˘ l'on se fend bien la gueule (au double sens coluchien du terme). DansMercredi, ce vrai-faux adulte, ‡ l'Ènergie vitale intacte et dÈbordante, se retrouve en parfaite connivence av ses petits copains et copines d'Èco alors quÕil a ‡ peu prËs l'‚ge de l
parents, du commissaire bon enfant e de l'instituteur dÈbonnaire. Dieu merci il ne se fait pas passer pour un pËr modËle, tant s'en faut, et on n'en e˚ rien cru. Zozo il Ètait, zozo il est rest dans l'exercice de son irresponsabilit paternelle, comme en tÈmoigne la foll journÈe de son interprËte, son doubl Vincent Lindon, constamment ´en criseª. S'il pouvait parler deLa dilettant comme Flaubert de la Bovary, il peu dire du pËre indigne mais aimant d Mercredi: c'est moi. Et comme sa fille c'est vraiment sa fille, ‡ la ville comm ‡ l'Ècran, on voit trËs bien o˘ il veut e venir : le mercredi n'est pas le jour o˘ l'on confie les enfants ‡ leurs parents plus ou moins sÈparÈs, mais plutÙt le parents ‡ leurs enfants. Il n'est pa interdit d'espÈrer que c'est ‡ eux, sujet de dissension, de les rÈconcilier, qui sait ? N'est-ce pas eux qui, du haut d leurs dix ans, ont vraiment ´l'‚ge de rai son ? ª. Bien qu'il ait oubliÈ de m˚rir, Pascal Thomas a fait des progrËs dans l'art d filmer qui, malgrÈ quÕil en ait, compt plus ‡ nos yeux que son art de vivre. Il n'est pas seulement ce ´glouto optiqueª qui, en bon myope, ne perd pa une miette de ce qu'il a sous le nez. Il est Ègalement un goinfre olfactif Toujours ‡ l'aff˚t, Thomas sent le choses et les gens avec une acuitÈ sen sorielle de gamin aux champs. Cependant, les grands ne sont pas tou ‡ fait hors-champ ni hors-jeu dan Mercredi, folle journÈe !Le plus sou vent, leur panique existentielle devien source de comique dËs qu'ils sont com plËtement dÈpassÈs au moment o˘ il croient avoir la pleine maÓtrise de l situation. Mais ce comique est souven sur le fil du rasoir, comme chez le maÓtres italiens du metteur en scËne. L manËge dramatique peut aussi bie s'emballer pour verser dans la bouffon nerie que dans le tragique poignant Deux sÈuences sontarticuliËremen
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la mort en douce que l'on regarde ´sur la pointe des piedsª et celle de la nais-sance ‡ laquelle, sans en avoir l'air, il nous convie en compagnie de toute la ´SociÈtÈ franÁaiseª (sujet, personnage principal du film ?) qui, dirait-on, semble avoir pris la micheline ce jour-l‡. C'est lors de la seconde sÈquence, apparemment hors sujet, queMercredi atteint son apogÈe. Et c'est au moment de basculer, croit-on, dans la cocasserie la plus terre ‡ terre, populaire et mÍme la plus triviale, que le film culmine dans le panthÈisme le plus lyrique. Jamais depuisUne partie de campagneon n'avait filmÈ un coin perdu de la France profonde avec une camÈra aussi volup-tueuse. La beautÈ et l'Èmotion naissent de la couleur du ciel, du vent dans les hautes herbes, des cris et des chants mÍlÈs dans cet impromptu ferroviaire improbable. Un jour ordinaire est devenu un jour miraculeux. Et si Pascal Thomas qui, ‡ l'Èvidence, ´jamais n'a chantÈ si haut et si bienª, plutÙt quÕun comique gaulois f˚t, mine de rien, un poËte de l'Ècran ?
Par Roland Duval Dossier Distributeur
Filmographie
La dilettante
1999
Documents disponibles au France
Le Monde - 28 Mars 2001 TÈlÈrama - 28 Mars 2001 LibÈration - 29 Mars 2001 ∞ -
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