Mes voisins les Yamada de Takahata Isao
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Mes voisins les Yamada Houhokekyo Tonari No Yamada-Kun FICHE FILMde Isao Takahata Fiche Technique
Japon - 1999 - 1h44 V.O. sous-titrÈe et V.F. Couleur Film dÕanimation
RÈalisateur : Isao TAKAHATA ScÈnario : Isao TAKAHATA dÕaprËs la bande dessinÈe de Hisaichii ISHI comme le Snoopy de Schulz perchÈ RÈsumÈ Directeurs dÕanimation : sur sa niche. Les scËnes de la vie de Osamu TANABE En France, ils sÕappelleraient tousles jours se succËdent (Papa a Yoshiyuki MOMOSE Dupont ; aux Etats-Unis, Simpson ;oubliÈ son sac en partant au bureau au Japon, ce sont les Yamada.; Papa et Maman se disputent la Chef animateur : Nonoko, lÕespiËgle cadette, noustÈlÈcommande pour changer de Kenichi KONISHI prÈsente un ‡ un les membres de sachaÓne ; Noboru rougit au tÈlÈphone famille : le pËre, Takashi, gentilquand une copine lÕappelle) rehaus-Direction artistique : homme dÕaffaires un peu bougonsÈes de deux mini-drames : la fillet-Naoya TANAKA qui court prendre son train chaquete sÕÈgare dans un grand magasin Yuji TAKESHIGUE matin pour rejoindre son travail endÈclenchant la panique du kidnap-banlieue ; la mËre, Matsuko, femmeping ; au crÈpuscule, mËre et grand-Coloriste : au foyer boulotte et flemmarde quimËre sont enlevÈes, une confronta-Michiyo YASUDA a bien du mal ‡ varier les menustion a lieu entre voisins, loubards et quotidiens ; Noboru, le frËre, adoyakusi. LÕhilarante derniËre scËne, Musique : qui dÈteste Ètudier et passe sonun karaokÈ gÈant o˘ tous les per-Akiko YANO temps entre le collËge et son clubsonnages entonnent une version de base-ball ; Shige, la GrandÕMËre,japonaise de " Que sera, sera ", septuagÈnaire ‡ la langue bien pen-revÍt un caractËre ouvertement due qui sÕoccupe en faisant duoptimiste : malgrÈ tout, la famille a bÈnÈvolat dans le quartier. Enfindu bon ! Pochi, le chien qui regarde sÕagiter ce petit monde dÕun Ïil philosophe,
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Critique Les Yamada, c'estLe Petit Nicolasde Goscinny ‡ la mode nipponne, des petites saynËtes miraculeuses et universelles. (É) Des scËnes cultes - les deux mariages, la lutte pour la tÈlÈvi-sion, l'oubli de Nonoko au super-marchÈ succËdent ‡ des scËnes plus posÈes. On oublie totale-ment les traits grossiers des per-sonnages tant ils deviennent par la gr‚ce de l'Ècriture des amis, des proches. Le travail sur les voix est aussi remarquable, contribuant grandement ‡ la fabrication de personnages. On rit, on pleure, on applaudit ‡ tout rompre quand Takashi s'imagine en super-hÈros ou quand il confond un discours de mariage avec la liste des courses. Isao Takahata a vÈritablement un don, celui d'Èvoquer des choses tristes - la mort, la vieillesse, l'abandon avec toujours de la tendresse et de la lÈgËretÈ. Yannick Site : http://www.ecrannoir.fr
(É) DËs le milieu du film, le ton se fait plus grave, voire franche-ment existentialiste. Pour Èvo-quer le fossÈ des gÈnÈrations, la vacuitÈ de la vie de femme au foyer, mais aussi la vieillesse, le temps qui passe, la mort.Vincent Montagnana Site : http://www.chronicart.com
Difficile en effet de faire plus ori-ginal et plus personnel. Graphiquement, Takahata dÈploie des trÈsors d'ingÈniositÈ pour respecter ‡ la lettre le style -proche du graffiti - du crÈateur des Yamada. Minimalisme absolu : fonds blancs, person-nages ‡ peine esquissÈs, mais gr‚ce ‡ des prouesses informa-tiques, on retrouve le caractËre brut du dessin, juste agrÈmentÈ d'aquarelles lÈgËres. "Pourquoi surcharger ?, dit Takahata, chacun peut imaginer puisque le film renvoie le specta-teur ‡ son quotidien". Ce parti pris Èvoque l'art du haÔku, ces poËmes japonais o˘ tout est dit en quelques mots. Takahata a d'ailleurs eu l'idÈe gÈniale de par-semer son film de ses haÔkus prÈ-fÈrÈs [de BashÙ et de Buson XVIIe et XVIIIe siËcles]. Bernard GÈnin
TÈlÈrama (4 avril 2001)
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sÕinquiÈter constamment et pour Propos du rÈalisateurLe rÈalisateur maintenant et pour la suite." Je voulais Ítre fidËle aux situa-Voil‡ ce que je voulais exprimer Isao Takahata est nÈ en 1935 ‡ Ise, tions montrÈes, ‡ la sensibilitÈdans ce film. (É) Le dessin dans la province de Mie. AprËs ses dont cette BD, si intensÈmentessentiel est fait ‡ la main. LaÈtudes de littÈrature franÁaise ‡ japonaise, est pÈnÈtrÈe. (É)technologie digitale nÕest quÕunlÕuniversitÈ de Tokyo, il intËgre direc-[Avec les haÔkus], je visais unmoyen, un outil qui rend le pro-tement les studios dÕanimation Toei Animation. L‡, il collabore ‡ lÕÈcritu-Èclat de rire franc, un point decessus plus efficace. re de scÈnarii pour de nombreuses vue extÈrieur sur le monde quÕon sÈries tÈlÈvisÈes et passe par les Ètait en train de dÈcrire. (É) divers stades de la production avant Dans ce film, bien que les person-dÕarriver ‡ la rÈalisation. nages soient fictifs, je tiens ‡ ce En 1968, il rÈalise sa premiËre sÈrie, que le public ressente la rÈalitÈ Horus, fils du soleil. Son ami, qui anime ces Ítres ‡ travers la Hayao Miyazaki sÕoccupe de la par-maniËre mÍme dont ils sont tie animation. Les deux hommes se dÈpeints. Par exemple, dans leconnaissent bien, ils ont dÈj‡ tra-manga dÕorigine, (É) le seulvaillÈ ensemble sur plusieurs sÈries meuble quÕon voit dans le salonet leur collaboration se poursuit encore aujourdÕhui. est une commode. Cela ne veut Takahata sÕimpose ainsi comme lÕun pas dire que dans cette piËce il des plus talentueux rÈalisateurs de nÕy ait rien dÕautre. CÕest que la Toei. Il travaille aussi pour les stu-pour Èvoquer un salon familier dios Nippon Animation et Tokyo ordinaire, une commode suffit. De Movie Shinsha. mÍme, Takashi est un homme En 1982, il rÈalise un court mÈtrage dÕun certain ‚ge avec une tÍte musical dÕanimationGoshu joue du trËs grosse et des yeux comme violonqui remporte un grand suc-deux petits points derriËre descËs. lunettes gÈantes. Cela ne veutEn 1984, Isao Takahata et Hayao pas dire littÈralement quÕen ceMiyazaki quittent les studios pour lesquels ils travaillent rÈguliËrement moment son sosie arpente les afin de dÈvelopper plusieurs projets rues au Japon. Cependant, la plu-pour leur propre compagnie de pro-part des Japonais dÕun certain duction, le studio Ghibli. ‚ge reconnaÓtront que Takashi les Ils vont concrÈtiser leurs rÍves dÕani-reprÈsente ‡ la perfection. En un mation sans Ítre tenus de se confor-mot, aucun des personnages mer aux impÈratifs commerciaux et nÕest une caricature mÈchante. graphiques. (É) JÕinterprËte le message de Si Miyazaki privilÈgie le merveilleux, cette chanson[Que sera, sera]IÕaventure et les mondes imagi-de la maniËre suivante : "Lesnaires:Nausicaa,Castle in the choses finiront par sÕarranger, ‡Sky,Porco RossoetTotoro, Takahata enracine profondÈment ses condition de vivre le mieux pos-films dans la rÈalitÈ et le quotidien : sible aujourdÕhui, au lieu de ce sera, en 1987,LÕhistoire de la
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riviËre Yanaun documentaire conÁu sous forme de dessin animÈ et en 1988,Le tombeau des lucioles, le premier film important de sa car-riËre. SuccËs critique et commercial aidant, il rÈalise, en 1991,Only Yesterday, une Ïuvre intimiste qui dÈpeint le retour dÕune jeune citadi-ne de Tokyo dans la campagne japo-naise. Son dernier film, rÈalisÈ en 1994, Pompoko, fable Ècologiste et humaniste, raconte la lutte des tanu-kis (blaireaux japonais) contre lÕurba-nisation. Ce film a remportÈ un immense succËs au Japon, battant mÍme les records dÕentrÈes duRoi Liondes studios Disney. Il a reÁu le Grand prix du long mÈtrage dÕanima-tion au Festival du film dÕanimation dÕAnnecy en 1995. Dossier Distributeur
Filmographie
Horus son of the sun1968 Les aventures dÕHorus, fils du soleil
Panda Kopanda1973 Les aventures de bÈbÈ Panda
Panda Kopanda Les aventures de bÈbÈ Panda 2 : le cirque de la pluie
Jalinko Chie1981 Les aventures de la petite Chie
Celo Hiki no Goshu1982 Goshu joue du violon
Yanagawa Monogatari1987 LÕhistoire de la riviËre Yana
Hotaru no Haka1988 Le tombeau des lucioles
Omoide Poro Poro1991 Only Yesterday/Les souvenirs ne sÕoublient pas
Pompoko
1987
Mes voisins les Yamada1999
Documents disponibles au France
TÈlÈrama - 4 avril 2001 Les Inrockuptibles - 4 avril 2001 Positif - n∞482 -p 30 ‡ 36 - Avril 2001 Les Cahiers du CinÈma -n∞556 - p 103 - Avril 2001 Dossier distributeur
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