Milice, film noir de Ferrari Alain
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Milice, film noir de Alain Ferrari FICHE FILM Fiche technique
France - 1997 - 2h18 Couleur
RÈalisateur : Alain Ferrari
EnquÍte : Bernard Cohn Charles Chaboud
Entretiens : Bertrand Poirot-Delpech Alain Ferrari
Commentaire Ècrit par : Jacques DelperriÈ de Bayac Alain Ferrari dit par : Michel Bouquet
Musique : Denis Barbier
InterprÈtation : LÈon Gaultier Henri Minvielle Henri Moncozet Georges RouchouzeÉ
L E
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des opposants au rÈgime collaboration-niste de Vichy. Que le film doive probablement sa sortie ‡ lÕactualitÈ du procËs Papon nÕenlË rien ‡ sa force. On y regarde dans les yeux dÕanciens miliciens, dont plusieur sont morts depuis le tournage, et qui persistent, contre toute raison, ‡ camper sur leurs positions indÈfendables ou dans la dÈnÈgation la plus ÈhontÈe. ´Mieux vaut faire le boucher que le veauª, philosophe fiËrement lÕun dÕen eux. Le vingt et uniËme article de la charte milicienne (´Contre la lËpre juive, pour la puretÈ franÁaiseª) Ètait de pure forme, explique en substance un autre. Mais le voil‡ pris aussitÙt dÕun curieu enrouementÉ Face ‡ la bÍtise et ‡ la mauvaise foi, il y a les faits. Le film exhume une quantitÈ de courriers officiels, tous accablants, et donne la parole aux fils et filles des rÈsistants assassinÈs par la Milice : eux nÕont pas perdu la mÈmoire et tremble encore en Èvoquant le destin de leurs parents. Car ce sont bien des trajec-toires que le film sÕattache ‡ restituer. la maniËre dÕun roman : en suivant se personnages, victimes ou bourreaux, et leurs descendants. Pour mieux montrer que la Milice, officiellement dissoute ‡ la fin de lÕOccupation, a perdurÈ sou dÕautres formes, larvÈes et effrayantes. Louis Guichard TÈlÈrama n∞2500 - 10 DÈcembre 1997
Milice, film noirest un Ètat des lieux dÕune puissance Èvocatrice troublant Et sÕil nÈcessite deux heures et dix-hu minutes pour prendre toute son ampleur, cÕest moins parce que le film est un expÈrimentation du temps (malgrÈ la charpente chronologique qui lui donne son ordonnancement) que par son dÈploiement dans lÕespace, autour d ces lieux ‡ jamais liÈs ‡ lÕhistoire de l Milice franÁaise pendant lÕOccupatio La camÈra revient dans ces endroits prÈ-cis, souvent vides, o˘ le chant des oiseaux rappelle soudain le tir d
mitraillettes, comme un trËs lointai Ècho. CÕest cette odieuse disjonctio entre un prÈsent anodin et un pass sanglant quÕAlain Ferrari traduit a mieux, trËs simplement. La camÈr anxieuse, tremblante, filme une fenÍtre et, dÕen haut, une cour. On apprendr plus tard que cÕest de l‡ quÕune jeu rÈsistante a trouvÈ la mort en se jetan dans le vide afin dÕÈchapper aux mil ciens. Parfois une plaque rappelle lÕÈv nement (cÕest le cas pour cette femme Souvent erronÈe (´tuÈe par les ennemi de la Franceª, lit-on, sans quÕil soit fa clairement mention de la Milice) DÕautres fois, rien. Des sous-bois succ dent aux clairiËres, les buissons au hÙtels vides, volets fermÈs, escalier vermoulus, gardant cachÈs au fon dÕeux-mÍmes un passÈ honteux. Ferra filme lÕabsence des choses ‡ elle mÍmes, IÕÈtrange travail du temps q mine et ronge le relief dÕaujourdÕh mais de maniËre invisible ‡ lÕÏil nu. Pour le voir, il est nÈcessaire de sÕab traire un instant du rÈel, ce que ren possible la prÈsence agile, et quasi miraculeuse, de ces fondus au noir a sein mÍme des entretiens rÈalisÈs ave la collaboration de Bertrand Poirot Delpech. En gros plan, les gens parlent miliciens ou rÈsistants. Et soudai lÕÈcran devient noir. Puis, ils rÈapparai sent avant de redisparaÓtre, englouti dans un mystÈrieux trou noir. DÈficienc de la mÈmoire ? ObscuritÈ des profon deurs de lÕHistoire ? Les choses se blent sÕabsenter, progressivement, do nant au spectateur la capacitÈ de sÕÈv der hors du prosaÔsme des visages, pou mieux Ècouter les paroles de ce tÈmoins. Ferrari cherche ici une nouvell figure de style, trËs simple, comme l ponctuation de lÕinconscient, IÕentr directe dans un autre monde, celui de l mÈmoire et de lÕHistoire, magma sombr et opaque o˘ seul peut sÕenfonc lÕ´imaginaire thÈoriqueª, cette part d lÕimaginaire qui essaie sans cess dÕapprofondir le monde, de lui donn
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
qui prÈoccupe le rÈalisateur, cÕest cette difficultÈ ‡ entrer dans lÕHistoire, ‡ la raconter au plus vrai et au plus cru, sans avoir ‡ la remanier ni ‡ sÕen servir comme prÈtexte ‡ une (forcÈment mau-vaise) fiction. En ce sens, il sÕallie ‡ la pensÈe de Claude Lanzmann, et rÈalise avec la France pÈtainiste ce que le prÈ-cÈdent avait fait avec laShoah. Surtout ne pas ´fictionnaliserª, car on ne peut pas jouer autour des cadavres ni avec eux. Eviter les artifices, et relever le dÈfi de lÕontologie sans se laisser distraire. La fiction naÓt des gens eux-mÍmes, ceux qui parlent ‡ la camÈra sans pudeur. Le romanesque est de lÕordre de cette vie-l‡. CÕest dans le dÈnuement des mots, dans lÕexpÈrimentation tou-jours plus profonde des intÈrioritÈs, que la vÈritÈ jaillit sous forme dÕune fiction pure (la vie elle-mÍme). Une fiction de lÕaprËs qui naÓt en mÍme temps que le film se fait. Cette fiction pure, cÕest le jeune Juif adossÈ au mur de sa prison, chantant lÕair du condamnÈ ‡ mort de la Tosca (´E lucevan le stelleª), incrustÈ ‡ jamais dans le souvenir de Louis Goudard, ancien rÈsistant. Cette fiction pure, cÕest cette lettre que relit Claude Mandel, Ècrite alors quÕelle nÕavait que quatorze ans, et adressÈe ‡ Pierre Laval, ‡ lÕannonce de la mort de son pËre. Cette fiction pure ce sont les aventures pÈrilleuses des deux anciens miliciens, IÕun (Georges Rouchouze) allant se recueillir au dÈbut du film sur la tombe de Franco. Ces histoires brutes, ponc-tuÈes de trous noirs et de paysages dÈserts, remplies de personnages, nous permettent dÕapprÈhender un des nÏuds les plus serrÈs de lÕHistoire de France. Les ÈlÈments rentrent dÕeux-mÍmes dans lÕordre, sÕemboÓtent, se rÈpondent peu ‡ peu. On ne force pas lÕHistoire. Elle se dÈcante. Ainsi comprend-on peu ‡ peu pourquoi la Milice, ultra-nationa-liste, a fini par devenir lÕalliÈe privilÈ-giÈe de lÕAllemagne nazie dans laquelle elle reconnaissait des idÈologies simi-laires.Milice, film noirest une expÈ--
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cours dÕune grande richesse qui met e branle lÕesprit, et le met hors de lu dans le sein mÍme de lÕHistoire. CÕ de l‡ que nous parle Alain Ferrari. Matthieu OrlÈa Cahiers du CinÈma n∞520 - Janvier 199
Au dÈpart, un projet de Bernard Cohn qui fut de 1962 ‡ 1974 rÈdacteur Positif.Il y a quatre ans que Bernar Cohn a entraÓnÈ Charles Chaboud dan le travail de recherche qui abouti aujourdÕhui au film dÕAlain Ferrari. concomitance de la sortie du film ave le procËs de Maurice Papon ‡ Bordeau est donc fortuite. Il nÕen existe pa moins un rapport Ètroit, et heureux entre la prÈsence deMilice, film noi sur les Ècrans de lÕhiver et lÕavalanc dÕinformations, redites ou inÈdites, d plus en plus prÈcises, diffusÈes bien au del‡ du cercle des historiens par le grands mÈdias nationaux. La France lav son linge, qui nÕest pas que du ling sale ; parler de la Milice est aussi don ner la parole ‡ ceux que la Milice a tra quÈs (les survivants des GliËres, comm Julien Helfgott) ou aux enfants de ceu quÕelle a massacrÈs, les filles de Jea Zay ou de Georges Mandel. La France s gratte l‡ o˘ Áa la dÈmange, le pass proche et le prÈsent aussi. Ce ne son pas les auteurs du film, mais les ancien miliciens comme ce Georges Rouchouze ancien homme de main de Francis Bout de-lÕan, secrÈtaire gÈnÈral adjoint d mouvement, qui font le lien entre l Milice de Darnand et le Front national le fantÙme de Franco assurant la conti nuitÈ.Milice, film noir, dans la voi ouverte parLe chagrin et la pitiÈ, es un nouveau moment (‡ la fois il creus plus profond et il est le prÈsent dÕun gÈnÈration qui nÕÈtait pas nÈe au temp des polÈmiques ouvertes par le film fon dateur de Marcel Ophuls) dÕune pÈdag gie de lÕÈveil qui demeure absolume nÈcessaire. La difficultÈ dÕune telle dÈmarche e dÕÈtablir une double lisibilitÈ. Une li
litÈ interne : faire comprendre dans le temps du film ce quÕa ÈtÈ la Milice, so fonctionnement, son recrutement, ses basses besognes et son ignominie, puis sa dilution dans la LVF (la LÈgion des volontaires franÁais, envoyÈe sous uni-forme allemand sur le front de lÕEst) o les Waffen SS du front de PomÈranie en 1945É Cette lisibilitÈ interne est acqui-se surtout gr‚ce aux tÈmoignages, et au temps qui est accordÈ aux tÈmoins (‡ la durÈe des plans qui leur sont consacrÈs, ‡ Rouchouze comme ‡ Helfgott, durÈe nÈcessaire pour quÕils sÕinstallent et livrent en tant que personnes face au spectateur). La parole en direct et les visages des locuteurs (IÕÈmotion) sont plus que les documents nÈcessairement pauvres, les lieux de lÕintelligence d film. La lisibilitÈ externe (IÕinsertion de l Milice dans lÕhistoire de Vichy, et plu largement dans les courants dÕextrÍm droite depuis les annÈes trente) est moins prÈcise. Les auteurs du film ont ‡ juste titre recherchÈ les sources du mou-vement dans les mouvements clandes-tins de lÕavant-guerre (la Cagoule) et l haine suscitÈe par le Front populaire, ils ont tentÈ de cerner la personnalitÈ de Darnand (un Conan qui a mal tournÈ), ils ont suggÈrÈ lÕinternationalisation de fascismes nostalgiques (belle idÈe dÕouvrir le film et de prÈsente Rouchouze dans le cadre dÕune cÈrÈmo nie sur la tombe de Franco), mais la matiËre Ètait trop abondante. Les docu-ments, mÍme soutenus par un commen-taire sobre et clair, sont trop brefs, hachÈs, nÈcessairement allusifs. Trop de silhouettes, de noms, de textes, de voix, qui se constituent en un tissu brouillÈ o˘ se perd lÕintention pÈdagogique. CÕÈt sans doute inÈvitable dans un film de deux heures. Ce nÕen est pas moin regrettable.
Jean-Pierre Jeancolas Positif n∞444 - FÈvrier 1998
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CÕest un vieux monsieur, ‡ la dÈmarche claudicante. Avec peine, il sÕagenouille et baise une dalle. GravÈ sur le marbre, un nom : Franco. Comme hier, il embras-sait les idÈaux fascisants et rejoignit la Milice, Georges Rouchouze, membre du Front national, salue la tombe du Caudillo aux cÙtÈs de nostalgiques de tous poils. PÈtain, Hitler, Mussolini, Franco, mÍme combat ! CÕest en tout cas la thËse qui sous-tend ce documen-taire exemplaire sur la Milice. En racon-tant, au travers dÕinterviews croisÈs, lÕhistoire noire de la Milice, Alain Ferrari dÈmontre le lent glissement dÕune idÈo-logie extrÈmiste, xÈnophobe, antisÈmite, antiparlementaire, vers les thËses nazies. Comment des hommes, a priori respectables, des ´patriotesª, sont devenus, avec la bÈnÈdiction de Vichy, les pires suppÙts du rÈgime hitlÈrien. Avec, pour plus dÕun, au bout de la route, le peloton dÕexÈcution. Mais le mÈrite de ce documentaire est bien de rappeler que les idÈes de la Milice, elles, ne sÕeffacent pas ‡ coups de balles. Et sont encore bien vivantes. F. T. La Vie n∞2730/31 - 25 DÈcembre 1997
CrÈÈe fin janvier 1943 par Pierre Laval, dissoute aprËs la dÈfaite de lÕarmÈe nazie, la Milice, commandÈe par Joseph Darnand, fut le bras armÈ et lÕexÈcutrice des plus basses Ïuvres du rÈgime de Vichy. Ce long mÈtrage documentaire entreprend, pour la premiËre fois au cinÈma, de retracer son histoire, en la replaÁant dÈlibÈrÈment dans celle, plus large, de lÕextrÍme droite franÁaise, de la premiËre guerre mondiale ‡ nos jours. CÕest l‡ une des grandes vertus de ce film, qui nÕapporte par ailleurs aucun ÈlÈment historique qui ne soit dÈj‡ connu. Reste lÕopportun travail de syn-thËse, le clair engagement du point de vue, et surtout, confrontÈ ‡ celui dÕanciens rÈsistants, le tÈmoignage inÈdit et trËs Èdifiant de trois ex-mili-
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mais un point commun : pas lÕombrdÕimposer un ´redressement national Le rÈalisateur dÕun remords. LÈon Gaultier, ex-membrfondÈ sur le refus de la dÈmocratie du Parti populaire franÁais de JacqueIÕexaltation du chef, IÕantisÈmitisme, e Doriot, ex-secrÈtaire dÕEtat ‡ lÕinforNÈcessitÈ, donc, de prendre le fil d Ex-assistant de Robert Bresson (Le pro-tion et ‡ la propagande, ex-fondateur drÈcit au moins en 1914-1918, lors cËs de Jeanne dÕArc), scÈnariste et la Milice, ex-engagÈ volontaire dans lquÕÈmerge un hÈros discutable, dÈj rÈalisateur, Alain Ferrari est lÕauteur de Waffen-SS, qui est devenu un nÈgationprompt ‡ la capitulation (PÈtain) et qu nombreux documentaires et de films de niste convaincu ; Georges Rouchouzeperdure, malgrÈ la boucherie, le dÈlir fiction pour la tÈlÈvision. ex-membre de lÕaction FranÁaise, enationaliste. CÕest aussi pendant la pr Il a co-rÈalisÈBosna !(Festival de cagoulard, ex-milicien, qui milite amiËre guerre mondiale quÕun engag Cannes 1994).Milice, film noirest son Front national ; Henri Minvielle, evolontaire se fait une spÈcialitÈ de second documentaire cinÈmatogra-membre de lÕAvant-Garde, le mouvcoups de main dans les lignes enne phique de long mÈtrage. ment de jeunesse de la Milice, et quimies. Il sera dÈcorÈ par le MarÈchal. Il Alain Ferrari prÈpare trois livres pour tente de faire croire quÕil sÕagissait dsÕagit de Joseph Darnand, futur activi lÕInstitut LumiËre-Actes Sud :Pagnol, mouvement scout. Ces trois hommete, futur chef de la Milice. Les scÈnaristes franÁais, Henri Jeanson. dÕune autre gÈnÈration sont aujourdÕDÕautre part, la Milice a-t-elle pÈri av Christian BossÈno a Ècrit de lui, dans dÈcÈdÈs, mais pas leurs idÈes, que nullle rÈgime de Vichy ? Rien nÕest moi ´200 tÈlÈastes franÁaisª (Èdition pÈdagogie au monde, comme on lÕa crs˚r. Le fils dÕun ancien milicien, refusa CinÈmAction) : ´Il a choisi la tÈlÈvision nÕÈradiquera. La pÈdagogie, ainsi que lde participer au film, nous a dÈclarÈ a pour construire une Ïuvre personnelle suggËre ce film, consiste aujourdÕhuitÈlÈphone : ´Pour moi, la Milice nÕappa tant dans le domaine du documentaire le faire savoir.tient pas seulement au passÈ, cÕest su que dans la fiction. Ses documentaires Jacques Mandelbautout une idÈe dÕavenir.ª Il milite au Fro sont toujours astucieusement construits Le MondNational. et conÁus comme des fictions. Ses fic-Voil‡ pourquoi, nous nÕarrÍtons pa tions se rÈfËrent parfois ‡ la rÈalitÈ quo-lÕhistoire de la Milice en 1945. Nous n tidienne, sans que cela sÕinscrive dans croyons pas cette histoire close. Et nou la stricte mouvance de lÕÈcriture par avons tenu ‡ suggÈrer, mÍme rapide lÕimage et du nouveau naturel. Pour ment, quels dangereux prolongement Propos du rÈalisateurAlain Ferrari, en effet, lÕimaginaire et le les 21 points de la Milice peuvent enco souci du romanesque restent essen-re trouver dans notre temps. tiels.ª (É) Mais cette histoire de la Milice, o˘ PourquoiMilice, film noir? commence-t-elle ? O˘ finit-elle ? Ce titre sÕinspire, en premier lie Stricto sensu, elle dÈbute fin janvie dÕAragon. 1943, ‡ lÕHÙtel des Thermes de Vich Quand il dÈcida de rÈunir les diffÈrent quand Pierre Laval, accompagnÈ dÕAb Filmographie textes quÕil avait consacrÈs ‡ un gran Bonnard et Joseph Darnand, annonc peintre contemporain, Aragon le fit sou solennellement la crÈation de la Milice de nombreux tÈlÈfilms et documentaires le titre gÈnÈrique : ´Henri Matisse Elle sÕachËve en mai 1945 par la dissol romanª. tion de toutes les unitÈs Èparses d Long mÈtrage Sans doute voulait-il souligner par l mouvement. quÕil nÕavait pas Ècrit un simple ouvra Mais Jacques DelperriÈ de Bayac Bosna !1994 dÕhistoire de lÕart, mais quÕil avait te sous-titrÈ son livre : ´1918-1945ª. E de pÈnÈtrer dans le processus mÍme d effet, la Milice nÕest pas nÈe des seul la crÈation. nÈcessitÈs de la guerre et de la collabo Pour nous, accoler au mot ´miliceª l ration. Elle vient de plus loin, elle fai dÈsignation dÕun genre qui semble, partie du programme de revanch premiËre vue, Ètranger au documentaire Documents disponibles au France quÕune certaine extrÍme droite franÁais cÕest indiquer surtout que nous ne pe Èlaborait depuis quÕelle avait ÈtÈ Èca sons pas avoir fait un film ‡ propremen Revue de presse tÈe du pouvoir. Cette extrÍme droite, qui arler historiue. nÕadmettait pas la rÈvolution de 1 vit dans la dÈfaite de 1940 IÕopportu
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