My Fair Lady de Cukor Georges
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

My fair Lady
de George CukorF
FICHE FILM
fiche technique
USA-GB 1963 2h50
Réalisateur :
George Cukor
Scénario :
Alan Jay Lerner d'après
"Pygmalion" de George
Bernard Shaw
Musique :
Frederick Loewe, André
Previn
Décors :
Cecil Beaton
Interprètes
Rex Harrison Audrey Hepburn
(Professeur Higgins)
à retordre au malheureux Higgins qui,Résumé
pourtant, n’abandonne pas. Et le miracle
Audrey Hepburn finit par se produire. Eliza Doolittle devient
L’illustre professeur Higgins parie un soir
une vraie femme du monde, mais, au(Eliza Doolittle) avec son ami Pickering qu’il réussira à
moment où le professeur l’abandonne à
transformer une modeste vendeuse de
son sort, il s’aperçoit qu’il ne peut plus seGladys Cooper fleurs en une grande dame. Eliza, la
passer d’elle.(Mrs Higgins) modeste vendeuse en question, n’a pas la Guide des films
langue dans sa poche et donne bien du fil Daniel Collin
L E F R A N C E
1D O C U M E N T S
(le professeur Higgins) fait montre de peut-être pas un grand cinéaste mais ilCritique
est de ces marchands de rêve auxquelsbeaucoup de métier et de savoir-faire.
on demande l’illusion et I‘ivresse.Le charme, la beauté, la finesse, l’intelli-
Tour à tour spectaculaire et dramatique,
gence de Audrey Hepburn, à eux seuls
une comédie étincelante comme une
valent le déplacement.
parure de bijoux, d’une délicatesse où FilmographieSaison Cinématographique
détonnent parfois les trognes inénar-
1965
rables de la tribu Doolittle. L’ensemble,
Grumpy
d’un humour féroce, doit son harmonie à (1930)
la coexistence de ces deux éléments
Le réalisateur
opposés : le drame, né de l’illusion Virtuous Sin
créée par Higgins qui veut façonner un (1930)
Les films de Cukor, ne cesse-t-il d’affir-
être à sa convenance de manière égoïs-
mer, ont été tournés à l’intérieur du
The Royal Family of Broadway. te, et la comédie de mœurs, reflet de la
"système". Je ne suis pas un auteur,
(1930)férocité de Shaw et qui n’épargne per- conclut-il. S’il ne s’est jamais intéressé
sonne. Une mise en scène magistrale au scénario, il n’en a pas moins donné
Tarnished Lady orchestrée par une musique qui fait sa marque aux films qu’il signait et nul
(1931)
véritablement corps avec l’histoire et metteur en scène hollywoodien n’est
qui nous balance du rêve à la réalité aussi facile à caractériser.
Girls About Town
Cukor, on l’a écrit cent fois, est d’abord(même triviale) nous prouve qu’avec My
(1931)
un portraitiste de la femme. L’un de sesFair Lady George Cukor était au som-
meilleurs films ne s’intitule-t-il pas jus-met de son art. What Price Hollywood ?
tement Women ? Il envisage surtoutDaniel Collin (1932)
cette femme, la femme dans ses rap-
Guide des films
ports avec son milieu (le cinéma dans A
A Bill of Divorcement
Star is Born, le racisme dans
(Héritage)
Bhowani et Junction) et face aux
(1932)Tirée d’une comédie musicale (elle-même tabous. S’étonnera-t-on dans ces condi-
inspirée de la pièce "Pygmalion", de tions qu’il ait dirigé presque toutes les
RockabyeG.B. Shaw). La musique de Loewe,le cli- grandes actrices ?
(1932)mat d’opérette à grand spectacle, les Cukor c’est d’autre part la comédie :
chansons, les danses estompent ce que Women, Philadelphia, Story, Les
Our BettersGirls en sont les sommets. Moins àla piece de G B. Shaw avait d’ambigu ou
(1932) l’aise dans le drame policier (Gaslight)d’acide ; et, bien qu’assez éloigné de
ou le film politique (Keeper of theson univers réel, George Cukor a réalisé
Dinner at EightFlame), encore qu’il ait donné dans cesun prodige d’ingéniosité. Les costumes
(Les invités de huit heures)genres des œuvres intéressantes, il se
et les décors nés du talent de Cecil
(1933)déchaîne dans la comédie, se moquant
Beaton, sont d’une somptuosité, d’un
sans satire excessive des mœurs améri-
goût (et aussi d’une authenticité chrono-
caines et se faisant le chantre du
logique) rarement vus au cinéma. monde du spectacle, cet univers à Little women
On pourrait faire quelques réserves, double facette qu’il évoque si bien dans Les quatre filles du docteur March
notamment au sujet de quelques lon- un western qui n’a plus rien du western, (1933)
gueurs, d’une stéréophonie qui n’est le ravissant Heller in Pink Tights. La
pas toujours parfaite, d'un certain comédie musicale lui doit ses derniers The Personal History, Adventures,
feux, du Milliardaire à My Fair Lady.parti-pris à créer du "grand spectacle", Experiences and Observations of
Bien sûr, il y a eu des faux pas, d’affreuxmais tout cela se trouve, et de combien, David Copperfield the Younger
mélodrames (Edward, My Son), desnoyé par la splendeur de séquences (David Copperfield)
films manqués (The Blue Bird), destelles, par exemple, les courses d’Ascot 1934)
comédies insipides. Cukor n’est
ou le bal de l’ambassade. Rex Harrison
L E F R A N C E
SALLE D'ART ET D'ESSAI
CLASSÉE RECHERCHE
8, RUE DE LA VALSE
42100 SAINT-ETIENNE
RÉPONDEUR : 77.32.71.71
2
77.32.76.96
Fax:77.25.11.83D O C U M E N T S
Sylvia Scarlett Desire Me Wild Is the Wind
(La femme de l’autre)(Sylvia Scarlett) (Car sauvage est le vent)
(1947)(1935) (1957)
A Double LifeRomeo and Juliet Heller in Pink Tights
(Othello)(Roméo et Juliette) (La diablesse en collant rose)
(1947)1935) (1959)
Edward, My SonCamille Let’s Make Love(Edouard, mon fils)
(Le roman de Marguerite Gautier) (Le milliardaire)(1948)
(1935)
(1960)
Adam’s Rib
Holyday
(Madame porte la culotte) Song without End
(Vacances)
(1949) (film de Charles Vidor achevé par Cukor,
(1938)
Le bal des adieux)
A Life of Her Own (1960)
Zaza (Ma vie à moi)
(1938) (1950)
The Chapman Report
(Les Liaisons coupables)The Women Born Yesterday
(1962)(Femmes) (Comment l’esprit vient aux femmes)
(1939) (1950)
Something Got to Give
(inachevé)The Model and the Marriage Broker
(1951) (1963)Susan and God
(Suzanne et ses idées)
The Marrying Kind(1939) My Fair Lady
(Je retourne chez Maman) (1964)
(1951)The Philadelphia Story
Justine(Indiscrétions)
Pat and Mike (Justine)(1940)
(Mademoiselle Gagne-Tout) (1969)
(1952)A Woman’s Face
(Il était une fois) Travels With My Aunt
(1941) The Actress (Voyages avec ma tante)
(1953) (1972)
Two-Faced Woman
(La femme aux deux visages) It Should Happen to You The Blue Bird
(1941)
(Une femme qui s’affiche) (L’oiseau bleu)
(1953) (1976)Her Cardboard Lover
(1942)
Rich and FamousA Star Is Born
(Riches et célèbres)Keeper of the Flame (Une étoile est née)
(La flamme sacrée) (1981)(1954)
(1942)
Dictionnaire du cinémaBhowani Junction
Gaslight Jean Tulard(La Croisée des destins)(Hantise)
(1955)(1944)
Les Girls
(1957)Winged Victory
(1944)
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