Slam de Levin Marc
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 51
Langue Français

Extrait

Slam
de Marc Levi FICHE FILM Fiche technique
USA - 1998 - 1h40 Couleur
RÈalisateur : Marc Levin
ScÈnario : Marc Levin Bonz Malone Sonja Sohn Saul Williams Richard Stratton
Montage : Emir Lewis
Musique : DJ Spooky Paul Miller
InterprËtes : Saul Williams (Raymond Joshua) Sonja Sohn (Lauren Bell) Bonz Malone (Hopha) Beau Sia (Jimmy Huang)
L E
Saul Williams (Raymond Joshua)
D O C U M E N T
Critique
Slam, avecHigh Artde Lis Cholodenko, a ÈtÈ la rÈvÈlation de l Quinzaine des rÈalisateurs. Une rÈvÈla tion couronnÈe par la CamÈra dÕo dÈcernÈe au meilleur premier film.Sla raconte lÕhistoire dÕun jeune Noir Washington arrÍtÈ pour possession d drogue. IncarcÈrÈ, il suit des cours de lit tÈrature o˘ son talent pour la poÈsie es remarquÈ par une jeune enseignante elle-mÍme noire. Une fois libÈrÈ sou caution, il accepte, bon grÈ mal grÈ, d suivre les conseils du professeur : n plus fuir la rÈalitÈ, se rendre ‡ son pro cËs, purger sa peine et, entre-temps participer ‡ un concours de ´slamª, un sÈrie de joutes oratoires publiques o˘ des poËtes improvisent des textes rimÈ et rythmÈs ‡ la maniËre du rap. Le fil est rÈalisÈ dans le style du reportage Marc Levin vient du documentaire - e convainc de bout en bout, en dÈpit d quelques effets dÕimages saccadÈes s succÈdant ‡ coup de fondus enchaÓnÈs et plutÙt maladroits. Premier film de fic tion sur le monde duslamming(qui connaÓt un rÈel engouement au sein d la communautÈ noire amÈricaine depui le dÈbut de la dÈcennie),Slamapport une contribution importante au dÈvelop pement de lÕiconographie black du cin ma dÕoutre-Atlantique. La voix du ghett ne passe plus exclusivement par l mÈtro (nettoyÈ rÈcemment de ses graffi tis messagers), mais aussi par la voie lit tÈraire populaire.Slamconfirme cett Èvolution avec talent et sincÈritÈ Documentariste souvent rÈcompens (Gang war : banginÕ in Little Roc 1994), le Blanc Marc Levin prouve que l justesse de ton dans lÕengagement e faveur des Noirs nÕest pas une affaire d couleur de peau, contrairement ‡ ce qu pensent certains cinÈastes blacks Signalons aussi que lÕinterprËte princ pal et coscÈnariste du film, Saul Williams, est le vainqueur du grand che lem duslam‡ New York en 1996, et q
sa prestation dans la derniËre scËne es Èpoustouflante. Michel Cieuta Positif n∞449/450 - Juillet/Ao˚t 199
Ce que la camÈra montre d Washington (D.C.), ce sont dÕabord le cours de prison, des dÈtenus noirs effec tuant leurs sÈances de musculation e pour finir un gros plan sur leurs cheville entravÈes comme celles des esclaves Les quartiers noirs succËdent aux cour de prison, et un jeune homme, Ra Joshua (Saul Williams) rÈcite au gosses des poËmes en rap quÕil sembl improviser. Il est reconnu pour ses don et le caÔd de la citÈ lui commande u compliment pour sa bien-aimÈe. Il v pouvoir gagner quelque argent, achete ´lÕherbeª quotidienne, mais les circon tances en dÈcident autrement QuelquÕun tire sur le commanditaire Ray, en possession de drogue, se retrou ve en taule. Humiliations des gardiens brutalitÈs des congÈnËres, Ray doit s battre pour exister. Pourtant, cÕest l quÕil rencontre Lauren Bell (Sonja Soh qui enseigne la littÈrature, qui donn aux grosses brutes une raison de croir en la vie. Elle encourage Ray qui v immÈdiatement exercer ses talents, e profÈrant ses poËmes dans la cour o˘ rËgne la terreur. Le rythme adoucit le mÏurs et la bande qui sÕapprÍtait ‡ l tabasser, subjuguÈe par son talent s met au diapason. Il faudra que le jeun homme surmonte encore bien de Èpreuves pour se sortir et sortir les sien du ghetto o˘ les Blancs les parquent e o˘ eux-mÍmes sÕenferment. La poÈsi pourrait-elle sauver le monde en expri mant la rÈvolte et les espoirs dÕun gÈnÈration qui cherche la paix ? Mar Levin en semble convaincu et tente d persuader les communautÈs hostiles le unes aux autres. On a bien fait de lui donner la CamÈra dÕor. Danielle Duma - ∞-
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Parce quÕil a toujours eu le cerveau moins fertile que la terre de son balcon, le dealer sÕest trouvÈ en manque. Pas de marijuana, mais de phrases bien tour-nÈes. Alors il sÕest adressÈ ‡ Ray le beau parleur. Pour lui commander livrai-son, clÈs en main, dÕune formule dÕamour ‡ refourguer ‡ une jolie fille. A peine le temps de rÈceptionner lÕirrÈpro-chable marchandise poÈtique (´Tu caresses les reins de lÕunivers en tour-noyant dans les airs / Tu dÈposes des ombres sur le soleilª), et lÕhomme sÕest ÈcroulÈ, la tÍte dÈchirÈe par une balle anonyme. Debout ‡ cÙtÈ du corps exsangue, Ray a cru que sa poÈsie le rendrait invincible. Il sÕest imaginÈ quÕil suffirait de psalmodier ´Je vis au rythme des saisons / On mÕappelle le camÈlÈonª pour se fondre dans le pay-sage et passer inaperÁu aux yeux de la police. RatÈ. Les flics ont fondu sur lui et lui ont passÈ les menottes, direction le pÈnitencier de Washington, pour dÈten-tion flagrante de deux substances inter-dites : la marijuana, et lÕÈloquence. En prison, Ray est enfin sauvÈ par les mots. Ceux quÕil scande derriËre les bar-reaux, contre les autoritÈs judiciaires. Et ceux que rÈpËte Lauren, la ravissante visiteuse qui dispense des cours dÕÈcri-ture aux dÈtenus : ´La libertÈ nÕest pas dehors, elle est l‡-dedans.ª Ray ne peut que tomber en arrÍt devant cette ‚me sÏur qui nÕa rien dÕune bonne sÏur. Alors forcÈment, il se lance ‡ sa recherche, une fois dehors, aprËs sa mise en libertÈ conditionnelle. Au fait, ´libertÈ conditionnelleª, Áa se dit com-ment, en anglais ? ´ParoleªÉ Pour sa premiËre Ïuvre de fiction, le documentariste amÈricain Marc Levin a visÈ haut : tourner un film trËs visuel sur la passion des mots. Avec une person-nalitÈ aussi fascinante que celle de Saul Williams (dans le rÙle de Ray), il aurait pu se contenter de signer lÕÈquivalent du Par cÏurde BenoÓt Jacquot sur Fabrice Luchini. Car dans les cabarets new-yor-kais, lÕacteur est rÈellement un as du -
D O C U M E N T
lÕÈcriture automatique dÕAndrÈ Breton les combats organisÈs par les ligue dÕimprovisation. Pas phraseur rase pour un sou, Saul Williams dÈverse u texte fleuri et hallucinatoire, quÕon ne s lasse pas dÕentendre jusquÕau mon logue de fin, sorte de rÍve ÈveillÈ ou l temps perd la tÍte : ´Si je trouvais l point G de la vÈritÈ /JÕy chuchoterais le souvenirs de lÕavenir de mes enfant /Afin quÕil sÕinstalle dans mon pass Pour un prÈsent plus brillant / Le prÈsen est mon royaume / Il contient tout ce qu fut et sera.ª Marc Levin a, Ècrit une sorte deWes Side Storyde fin de siËcle, o˘ les rou coulades cËdent le pas ‡ la complaint viscÈrale. Il a choisi de glisser la sil houette longiligne de Saul William dans lÕenfer dÕune vraie prison, sÕaffrontent des gangs internes. Un un vers de violence intÈgrale, engendrÈ pa la peur et la colËre, que seuls les mot ont le pouvoir de dompter. Le bluff es gÈnÈral, quand Ray met fin ‡ une basto explosive au milieu de la cour, e mitraillant les dÈtenus de ses rimes sal vatricesÉ Marc Levin filme comme son hÈro parle. Avec des images chaloupÈes chaudes et directes, o˘ lÕanecdotiqu cÙtoie lÕuniversel, o˘ le microscopiqu brille autant que lÕinfiniment grand. Po parler de son cÏur, Ray convoque un insecte et un jouet dÕenfant :L´Õamo est une mouche bleutÈe qui passe d bleu au vert / Les ailes usÈes comme u vieil imper/ LÕamour cÕest Winnie lÕ son / En chaussures ‡ talonª ? Pour figu rer la libertÈ humaine, Marc Levi montre un bouton dÕor dans les cheveu dÕune gamine sur un passage piÈto puis un sac de papier chiffonnÈ par deu mains menottÈesÉ Ray cultive ‡ outrance la mÈtaphore astrale, dÈcro chant ‡ lÕenvi le soleil, la lune et le Ètoiles ? Marc Levin nimbe ses image de couchers de soleil orangÈs, clichÈ apparents qui finissent par dÈgager mal grÈ eux une certaine poÈsieÉ Il chante les vertus du slam, art populaire ‡
portÈe de tous, capable de venir ‡ bou de lÕhorreur. Le gardien de prison cro dÈclamer le rËglement des lieux sur un ton autoritaire : en tendant lÕoreille, o sÕaperÁoit quÕil rappe lui aussi, en to inconscienceÉ et en toute beautÈ Marine Landro TÈlÈrama n∞ 2548 - 11 Novembre 199
RÈcompensÈ ‡ Cannes et ‡ Sundance Slamest le premier film de fiction dÕu cinÈaste reconnu pour ses documen taires sur les gangs urbains et les mul tiples formes dÕinjustice sociale et pol tique. Il dÈcrit quelques jours de la vie de Ray Joshua, jeune rappeur accusÈ d dÈtention de marijuana, et envoyÈ dan une prison rendue invivable par lÕaffro tement de deux bandes rivales. Refusant lÕengrenage de la violence, cherche son salut dans la poÈsie et les joutes oratoires (slam en amÈricain). Levin rÈduit les ÈlÈments dramatique au strict minimum et construit son film autour de longues sÈquences tendue par le jeu du silence et de la parole. Au lieu dÕopposer de maniËre simpliste l prison au monde extÈrieur, le film rap-proche le ´dedansª et le ´dehorsª comme deux faces dÕune mÍme aliÈn tion : celle de lÕinjustice sociale, de l drogue et dustruggle for life. La violen ce est ritualisÈe, la mort serre de plu prËs. La sÈquence centrale montre Ra pris au piËge entre une bande qui tent de lÕapprivoiser et lÕautre qui cherche le tuer. Au paroxysme de la tension, il se lance dans une improvisation verbal dÕune force telle quÕelle laisse les uns les autres impuissants, sans voix. On comprend alors que le seul dedans ‡ opposer au dehors de la sociÈtÈ est lÕi tÈrioritÈ spirituelle, unique source de libÈration pour Ray et ses compagnons. Le bagage documentaire de Levin nour rit le regard posÈ sur les personnages. Les maladroits effets de clip (ralentis,
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
tompent au profit de longs plans qui captent au plus prËs les inflexions des visages et des voix. La rÈussite de Levin est dÕÈviter lÕangÈlisme dÕun discours qui prÈsenterait la poÈsie comme la voie de lÕÈmancipation pour Ray et la com-munautÈ noire amÈricaine. Les barreaux que Ray empoigne dans le dernier plan rappellentin fine que son combat pour trouver sa place ne fait que commencer. Marc Levin pose un regard respectueux et nuancÈ sur la rÈalitÈ, sans nÈgliger un travail formel (cadrages inspirÈs, bande-son bien exploitÈe) qui donne au film sa justesse. Cyril Neyrat Positif n∞455 - Janvier 1999
LittÈralement, ÒslamÓ signifie ÒclaqueÓ, mais ce mot peut aussi vouloir dire Òpri-sonÓ, et dÈsigne Ègalement une forme dÕexpression orale issue de la rue, ‡ la croisÈe de la poÈsie, de lÕimprovisation et du rap, Òune sorte de kung-fu verbal, une forme lyrique dÕaÔkido,Ó comme le dÈfinit joliment Bonz Malone, coscÈna-riste deSlam. Pratiquement tous les sens de ce terme sont sollicitÈs dans le film de Marc Levin qui a obtenu une CamÈra dÕor discutable au dernier Festival de Cannes.Slamest nÈ dÕun faisceau de dÈsirs convergents. Documentariste spÈcialisÈ dans lÕÈtude des gangs urbains et du milieu carcÈral, Marc Levin souhaitait aborder son sujet par le biais dÕune fiction. Par ailleurs, il dÈcouvre un soir lÕÈnergie dÈvastatrice de Saul Williams lors dÕune finale de slamminget dÈcide dÕintÈgrer ce mode dÕexpression orale dans son projet. Saul Williams devient donc Ray Joshua, slammerÈmÈrite et Èducateur de quar-tier, qui se fait arrÍter un jour pour dÈtention de marijuana. EmprisonnÈ, Ray se retrouve confrontÈ ‡ une double violence celle du milieu carcÈral et celle,
D O C U M E N T
insaisissable, du systËme judiciair BrËve histoire du SlamLe rÈalisateur amÈricain. Les meilleurs passages d film sont ceux o˘ Ray Joshua/Saul Williams se met ‡slammer: le fil Que ce soit en raison de ses origineMarc Levin a ÈtudiÈ lÕunivers de la jeu-Èpouse alors le rythme libertaire dÕu floues et de son dÈtachement du mondnesse dÈvoyÈe, des gangs urbains, des flux de paroles improvisÈes, dÈcolle d de lÕÈdition, ou en raison dÕun parti pprisons et le systËme juridique destinÈ son sujet imposÈ pour un envol d qui aspirait ‡ privilÈgier la performancaux mineurs dans une remarquable sÈrie figures libres qui fait Òpasser le messa scÈnique au dÈtriment du texte, lÕade documentaires. Sa sÈrie de trois geÓ et confirme un vieux principe ‡ n oratoire, ou Slam, a d˚ attendre lÕÈmeheures pour la chaÓne Discovery the jamais l‚cher - la forme, cÕest le fon gence de ses vedettes les plus imporCIA :AmericaÕs Secret Warriorslui a De fait,Slam(dont le seul viatiqu tantes pour faire enfin lÕobjet de publvalu le Prix Dupont et une nomination au esthÈtique consiste ‡ filmer camÈra a cations dignes de ce nom. Cette tendanCable Ace.Gang War : BanginÕ in poing, mimant une espËce de pseudo ce sÕest toutefois inversÈe depuiLittle Rocka ÈtÈ diffusÈ sur la chaÓne urgence documentaire) faiblit quand il quelques annÈes. A lÕorigine de ce chaHBO et a Ègalement obtenu une nomina-expose trop explicitement sa nature d gement, on trouve la maison dÕÈditiotion au Cable Ace. Levin a reÁu par dissertation politico-sociale : Joshua fai de Chicago Tia Chucha Press, une filialailleurs un Emmy pourThe secret la connaissance dÕune charmante assi du group Guild Complex dirigÈe pagovernmentavec Bill Moyers et son tante sociale qui enseigne la littÈratur Louis Rodriguez. Cette association ‡ buPortrait of an american Zealota ÈtÈ aux prisonniers et ‡ laquelle il va devoi non lucratif est elle-mÍme une ÈmanaconsidÈrÈ par le MusÈe dÕart Moderne son salut.Slamest ce genre de fil tion de Guild Books, une librairie milide New York comme un travail dÕune dÈsarmant : dÕun cÙtÈ, on est ‡ peu pr tante qui a ouvert en 1992 ‡ Chicagoimportance particuliËre et a ÈtÈ intÈgrÈ 100% dÕaccord avec sa vision socio-pol Les premiers volumes publiÈs par Ti‡ la collection permanente de films que tique des choses (oui, les ghetto Chucha ont exercÈ un impact trËs imporpossËde le MusÈe dÕArt Moderne de urbains sont gangrenÈs par la dope et l tant sur lÕunivers de lÕart oratoire, voNew York. violence, oui, la justice amÈricaine es sur des Ècrivains venus dÕautres horFiche AFCAE Promotion un peu moins juste pour les Noirs, sur zons comme Rodriguez, Patricia Smith tout sÕils sont pauvres, etc.) ; de lÕaut Marvin Tate, Jean Howard, Michael on ne peut que constater sa grand Warr, Lisa Buscani, Michael Brown banalitÈ formelle et on enrage que l Mary Hawley, Rohand Preston, Dwigh Filmographie cinÈaste nÕait pas trouvÈ de solution Okita, etc. Par ailleurs, divers CD et cas plus inventives et plus stimulantes quÕu settes vidÈo de joutes oratoires ont Èt Documentaires : didactisme un peu sommaire pour traite ÈditÈs qui respectent sans doute plu son sujet. Heureusement, les sÈance fidËlement lÕesprit frondeur et milita WhatÕs going on ?1987 deslammingpermettent de sÕÈchapp du Slam et de ses adeptes. AmericaÕs Secret Warriors de ce corset dÈmonstratif : cÕest bien l Dossier distributeu Gang War : BanginÕ in Little Rock1994 dans ces ÈchappÈes oratoires, dans ce Portrait of an american Zealot bouffÈes de spontanÈitÈ, que le fil trouve sa vraie respiration et sa raiso Long mÈtrage : dÕÍtre. Serge Kagansk Les Inrockuptible n∞173 - 10 Nov. 19
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Documents disponibles au France
Le Monde - 12 Novembre 1998 Fiche AFCAE Promotion TÈlÈrama n∞2548 - 11 Novembre 1998 PremiËre n∞261 - DÈcembre 1998
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents