Souviens toi de moi de Muccino Gabriele
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Souviens toi de moi Ricordati di me de Gabriele Muccino FICHE FILM Fiche technique
Italie - 2003 - 1h58
RÈalisateur : Gabriele Muccino
ScÈnario : Gabriele Muccino Heidrun Schleef
Image : Marcello Montarsi
Montage : Claudio Di Mauro
Musique : Paolo Buonvino
InterprËtes : Monica Bellucci (Alessia) Fabrizio Bentivoglio (Carlo Ristuccia) Laura Morante (Giulia Ristuccia) Silvio Muccino (Paolo Ristuccia) Nicoletta Romanoff (Valentina Ristuccia) Gabriele Lavia (Alfredo)
RÈsumÈ Critique C'est ‡ Rome que vit la famille Ristuccia :Gabriele Muccino sait Èviter la routine. Et Carlo, Giulia et leurs deux grands enfants,pourtant, il en fait le sujet de son film. Valentina et Paolo. Chacun d'eux se trouveAprËsJuste un baiser, succËs internatio-‡ une pÈriode charniËre de sa vie : Carlonal o˘ il Ètait dÈj‡ question des Èlans du ressent l'usure de son couple et se deman-cÏur, ce nouveau talent du cinÈma italien de pourquoi il travaille avec Ricardo ;dÈpeint ici la crise dÕun couple et dÕune Giulia, enseignante, ne supporte pas defamille terrorisÈs par cette sournoise routi-voir son rÍve de thÈ‚tre s'Èvanouir avec lesne. Parents et enfants ont deux points com-annÈes ; Valentina et sa copine Annamuns, la fiertÈ et lÕambition. Tous pensent rÍvent de devenir vedettes comme cesque leur bonheur est ailleurs, ‡ lÕextÈrieur filles qu'elles voient se trÈmousser ‡ ladu cocon familial, loin de cet appartement tÈlÈvision ; et Paolo se demande qui il est,Ètouffant bien que superbeÉ Avec un convaincu qu'il n'est rien, il voudrait pour-couple malheureux, un accident, des rÍves tant bien sortir avec Illaria.brisÈs, des amours perdues, Gabriele Nous suivons leur existence durantMuccino avait toutes les cartes en main quelques jours ; une vie faite de dÈcisions,pour expÈdier un mÈlo parmi tant dÕautres. de coups de thÈ‚tre et de hasards qui mar-Mais cÕÈtait sans compter la finesse de ce queront ‡ jamais leur avenir. Toute cettegrand rÈalisateur. Sans effets ni paroles famille traversera cette petite rÈvolution eninutiles, il rÈussit ‡ rendre palpable la dis-mÍme temps, mais chacun pour soiÉtance entre le mari et la femme, inspire une rÈflexion sur lÕindividualisme et lÕincommunicabilitÈ entre les Ítres simple-ment ‡ travers deux ou trois scËnes / para-
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boles (les personnages qui se parlentnue de sÈduire les italiens avec 10 mil-sÈs. "Petit, il voulait tout savoir. Plus dans la glace). Il pointe aussi lÕobjectif,lions d'euros de recettes au Box Office.maintenant." La gÈnÈration nÈe des presque ‡ la maniËre dÕun documenta-Moins de prix, moins d'euros, mais plusannÈes 70-80 ne rÈsiste ‡ aucune com-riste, sur des sujets de sociÈtÈ actuels,de visibilitÈ. Muccino commence ‡ s'an-passion. Muccino assassine ces incultes comme le miroir aux alouettes descrer dans le paysage cinÈmatographiqueet insouciants, ces aspirants ‡ la cÈlÈ-shows tÈlÈ dans lequel se fait piÈger lad'un pays qui n'a pas de grandsbritÈ ("Je veux Ítre une star"), ces tÍtes jeune Valentina.cinÈastes hormis Moretti et Benigni. Lavides et ces corps formatÈs. Par cette Comme pour les fameuses grandesgÈnÈration qui arrive (avec notammententaille, il dÈcrit ce quÕest lÕItalie berlus-sagas italiennes, il est difficile de quit-Crialese) tente avant tout de s'exporter.conienne et ses effets. La sociÈtÈ est ter ces personnages, quÕon ne peutOr, malgrÈ le battage marketing,Justealors dÈcadente : on se gueule dessus, quÕaimer, avec leur fragilitÈ et leursun baisern'avait allumÈ que 230 000la TV est pourrie mais puissante,É dÈfauts. DÕautant que l‡ aussi, MuccinofranÁais, soit trois fois moins queDans ces moments-l‡, certes faciles, le frÙle la perfection, avec un casting toutRespirotouche juste. LÕItalie politique-. cinÈaste en sensualitÈ. (É) On peut cependantSouviens-toi de moireprend la scÈna-ment engagÈe est assassinÈe par ce regretter que son personnage soit aban-riste deLa chambre du fils, ainsi questar-systËme. Mais dÈj‡ sa camÈra se donnÈ en cours de route. MalgrÈ Áa, etson actrice principale, et la mega starpose en juge. LÕÈpoque est Èteinte (l‡ on le violon qui parfois se fait un peu tropBellucci en bonus. Le rÈsultat du filmrejoint les propos dÕArcand), le passÈ est insistant, les thËmes douloureux abor-permettra de savoir si le cinÈma italienoubliÈ, le prÈsent nous submerge. Il dÈs autour de cette histoire magnifiqueest en bonne convalescence ou si sareproche la superficialitÈ de cette Italie toucheront tout individu, cÈlibataire ousantÈ ne dÈpend que de quelquesqui a reniÈ la famille et cite Rilke ("Il est en couple. Parce queSouviens-toi deauteurs. importantde se souvenir et encore plus moinÕa rien de lourd, pas la moindreGabriele Muccino rÈalise des films quidÕoublier") comme ultime roue de once de pathos insupportable. De boutpossËdent les dÈfauts de leurs qualitÈs.secours ‡ cette spirale matÈrialiste quÕil en bout, cÕest lÕamour, amour propre,Avec un regard observateur assez justesemble dÈnigrer. conjugal ou maternel qui reste le filsur sa gÈnÈration (et mÍme la suivante),La belle idÈe du scÈnario nÕest pas tant conducteur de ce film brillant et univer-il se laisse tenter trop facilement parde se concentrer sur le quatuor compo-sel. De ceux dont il faut savoir se souve-une morale conventionnelle, pour ne passant la famille (dont deux enfants physi-nir. direbourgeoise et rÈactionnaire, brefquement tÍte ‡ claques dËs le premier StÈphanie Thonnetconservatrice.Juste un baiserdÕÏil), mais dÕinfiltrer un virus,finissait coup www.monsieurcinema.tiscali.frpar une rÈconciliation trËs judÈo-chrÈ-celui du passÈ et de la beautÈ, de la tienne du couple.Souviens-toi de moimÈmoire et du dÈsir par lÕintermÈdiaire nÕÈchappe pas ‡ ce type dÕhappy endde la chaleureuse et rieuse Monica familial malgrÈ les blessures impardon-Bellucci, pattes dÕoie exhibÈes, second-nables et le fossÈ relationnel entre lesrÙle somptueux et mÈritant, loin de ses La diffÈrence entreJuste un baiserÍtres. On sent Muccino plus proche, lepersonnages hollywoodiens insipides. prÈcÈdent long mÈtrage de GabrieledÕaccepter la tiÈdeur des vies sages plu-Dans cette famille en crise, o˘ les senti-Muccino, et ce film est bien entendutÙt que dÕapprÈhender les risques de laments sont saccagÈs, la Belle apparaÓt l'argent. Enorme hit,Juste un baiserpassion. Pourtant, ‡ chaque film, cescomme un rÈvÈlateur. Le film prend lui a permis d'obtenir les aides nÈces-portraits de "bobos" de la middle-classalors un peu de son tempo, qui lui saires pour boucler une productionbien ÈlevÈe (et bien nÈvrosÈe) ont unmanque souvent pour nous captiver davantage imposante. Avec un peu dearriËre go˚t sucrÈ ou amer, selon notrecomplËtement. Avec une construction dÈmagogie, il rÈsume ainsi "Le filminterprÈtation, mi-figue mi-raisin disons,trop classique, une narration dÈsuËte, le (Juste un baisercinÈaste se piËge dans un rÈcit trop longo˘ la tranquillitÈ enfin acquise laisse, ndlr) s'est fait par miracle.. Il a marchÈ, il a touchÈ lesentrapercevoir une libertÈ intÈrieure tou-et souvent trop ÈparpillÈ. gens dans beaucoup de pays. C'est lejours prÈsente, menant fatalement auCes Ítres, en quÍte dÕidentitÈ, narcis-public qui m'a donnÈ les moyens dechaos sÕil y avait une suite improbable ‡siques, Ègocentriques, ÈgoÔstes, mal faireSouviens-toi de moidans leur peau, sont incarnÈs parses films.avec une plus grande libertÈ."¿ travers deux gÈnÈrations, MuccinodÕexcellents acteurs ; Morante prouve Le film a obtenu 10 nominations audÈcrit la sociÈtÈ occidentale, et sesune fois de plus sa capacitÈ ‡ se mettre Donatello (les CÈsar transalpins), maisaspirations. Le premier constat, lucide,en pÈril Èmotionnellement, ‡ la fois aucune statuette. Mais Muccino conti-est de dessiner des Ítres solitaires, bla-belle et laide dans les ires les plus vio-
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lentes. Elle est celle qui rÈussit le mieuxau service de lÕÈtat dÕesprit de chacun sa libÈration et le refus de lÕindividualis-des quatre personnages, vive et nerveu-me. Elle concilie harmonieusement sase dans les moments de dispute, quasi vie dÕavant et son rÍve de toujours. Pilierstatique dans les instants de mÈditation. du film, elle en porte aussi lÕespoir entreTout est dans ce contraste entre les son mari prÍt ‡ la rupture totale et sesmoments sereins et les scËnes criardes: enfants, perdus entre cynisme et utopie.parce que les personnages parlent trop, LÕensemble est hÈlas trop didactiquece quÕils disent a peu dÕimportance. Au pour nous emballer.contraire, ce sont les gestes, les regards "Nos proches oublient vite la beautÈ-en perpÈtuel dÈcalage avec la parole-quÕil y a eu en nous." Le film fait Ècho ‡qui priment. CÕest pourquoi ce sont les une Èpoque trop prompte ‡ la rapiditÈ, ‡acteurs les plus "expressifs" qui sÕen lÕabsence dÕeffort et de rÈsistance. Latirent le mieux, ainsi de Laura Morante, sociÈtÈ et son noyau central, la famille,magnifique, alors que Monica Bellucci sont en dÈliquescence. Et tous se ber-et Fabrizio Bentivoglio semblent sÕÍtre cent dÕillusions : les bravos du thÈ‚tretrompÈs de tournage. (art noble), les belles phrases Ècrites,(É) Il y a dansSouviens-toi de moi les paillettes de la tÈlÈ (forcÈment vul-une mise en abÓme effrayante. Le spec-gaire). Et quand ils doutent de cettetateur est sollicitÈ comme un voyeur pseudo-rÈalitÈ, tous se regardent dansdans la vie de cette famille. Il assiste le miroir pour avoir lÕassurance dÕexister.avec gÍne ‡ leur volontaire entretien Bavard comme un film italien, parfois undes apparences. Ce nÕest pas un hasard peu trop,Souviens-toi de moiles hÈros rÍvent tous ‡ se crÈer unesÕenlise si ‡ force de vouloir dire trop de chosesautre identitÈ: chacun a en lui une sans aller ‡ lÕessentiel. (É)conscience qui se rebiffe Èternellement - Vincycontre la tranquille monotonie de sa vie. www.ecrannoir.frLe film nÕa alors rÈellement de dÈbut ni de fin. Les gÈnÈrations se suivent et se ressemblent :alors que les parents se souviennent, les enfants prÈparent leurs souvenirsÉ Le spectateur nÕest pas A premiËre vue, cÕest un film de person-dupe du happy end. "Tout finira par bien nages. Voici, saisis dans un moment o˘aller" estla conclusion ambiguÎ que ils ne peuvent tricher -le sommeil-, letirent les personnages de Muccino: en fils, la fille, le pËre et la mËre. CarrÈfait, ce sont les apparences qui triom-mathÈmatiquement parfait autourphent, ‡ lÕimage du faux sourire fatiguÈ duquel tout va se nouer. Mais les anglesdu pËre qui pose pour la photo de NoÎl semblent trop droits pour nÕÍtre autreaprËs avoir convenu dÕun rendez-vous chose quÕune illusion: les hÈros deavec son ancienne maÓtresse. Muccino sont des insatisfaits. Le pËreMalheureusement, Gabriele Muccino rÍve dÕÈcriture, la mËre de thÈ‚tre, lanÕen est pas ‡ ses premiËres armes. fille de cÈlÈbritÈ, le fils de flirtsÉ DeuxMalgrÈ tout lÕintÈrÍt bienveillant que heures durant, ils vont se mentir, selÕon voudrait porter ‡ son nouvel opus -croiser, puis se rÈsigner, sur la scËne o˘plein de bonne volontÈ-, on ne peut se joue leur avenir commun. Le mondesÕempÍcher de remarquer quÕ‡ peu de extÈrieur nÕexiste que par rapport ‡dÈtails prËs, il est lÕexact clone du prÈ-cette famille. La maÓtresse du pËre necÈdent,L'Ultimo baccio(Juste un semble pas avoir de vie en-dehors debaiser), qui avait triomphÈ en Italie en ses rencontres avec son amant, les liai-2002.Souviens-toi de moia beau Ítre sons de la fille disparaissent une foisun joli film, il prouve que le retour sur la lÕhÈroÔne lassÈe. MÍme la camÈra restescËne internationale du cinÈma italien
nÕest pas encore ‡ lÕordre du jour. OphÈlie Wiel www.chronicart.com
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LÕavis de la presse
Positif - JeanA. Gili Le film repose sur un scÈnario bien Ècrit, qui parvient ‡ donner de l'Èpaisseur ‡ chacun des personnages (...) Quant ‡ la mise en scËne, d 'une grande fluiditÈ eu Ègard ‡ la nature d'un rÈcit qui induit de nombreuses actions simultanÈes, elle brille par l'absence de tout temps mort (...) L'interprÈtation constitue l'un des points forts du film (...)
PremiËre - GhislainLoustalot Gabriele Muccino (...) dÈcrit avec finesse et un rÈalisme proche du documentaire les problËmes de la vie de famille (...) un formidable tÈmoignage sur le temps qui passe, sur la prise de conscience amËre qui surgit ‡ la quarantaine (...)
Studio Magazine- ThierryChËze DouÈ d'un efficace sens du rebondisse-ment et du rythme, Muccino signe un film romantique, plus noir que rose, ter-riblement passionnÈ et jamais aimable ou complaisant avec ses personnages. Sa vision de la famille, centre de toutes les passions et dÈclencheur de tous les drames, est si mordante qu'elle en devient bouleversante.
L'Express - ChristopheCarriËre Le film ne f‚che pas plus qu'il ne boule-verse, mais le scÈnario est suffisam-ment verrouillÈ pour qu'on suive avec plaisir cette chronique chorale o˘ chaque personnage est efficacement brossÈ (...) Pas de quoi crier au gÈnie, mais peut-Ítre une aubaine pour le cinÈ-ma transalpin.
TÈlÈCinÈObs - ElodieLepage Le tout n'est pas exempt de quelques scËnes caricaturales, dans l'hystÈrie ou le mÈlo, mais on ne boude pas son plai-sir gr‚ce ‡ un rythme enlevÈ et des acteurs tous convaincants.
Zurban - VÈroniqueLe Bris Juste mais cruelle peinture de la sociÈtÈ
italienne,Souviens-toi de moiest trop dÈmonstratif pour satisfaire. Reste le numÈro d'actrice Èpoustouflant de Laura Morante, ‡ la fois Ènervante et profon-dÈment touchante quand elle manque de confiance en elle.
Le Figaro- DominiqueBorde (...) Gabriele Muccino se rÈsigne devant le mouvement de la vie, l'impossible renaissance des adultes compromis et l'ambition limitÈe des nouvelles gÈnÈra-tions. Triste constat qui donne une tragi-comÈdie familiale pleine de mouve-ments et pÈniblement vÈriste.
Le rÈalisateur
Gabriele Muccino abandonne ses Ètudes lorsque l'opportunitÈ de travailler comme assistant-rÈgie auprËs de Pupi Avati et Marco Risi lui est proposÈe. En 1991, il participe ‡ des cours d'Ècriture avant de s'inscrire au Centre ExpÈrimental de CinÈmatographie. Il tourne alors plusieurs courts mÈtrages et travaille Ègalement pour la chaÓne de tÈlÈvision RAI. Auteur et rÈalisateur d'Ecco Fatto (1998), Gabriele Muccino se fait remar-quer dËs son premier film o˘ il aborde dÈj‡ le thËme des relations amoureuses caractÈristique de sa jeune Ïuvre. SuiventComme toi(1999) etJuste un baiser(2001), vÈritable triomphe au box-office italien. Fort de ce succËs, il dirige en 2002 Monica Bellucci dans Souviens-toi de moi, une Ètude de moeurs sur la vie d'une famille italienne vue ‡ l'intÈrieur et ‡ l'extÈrieur de sa maison. www.allocine.fr
Filmographie
Ecco Fatto Come te nessuno mai Comme toi L'Ultimo bacio Juste un baiser Ricordati di me Souviens-toi de moi
1998 1999 2001 2003
Documents disponibles au France
Revue de presse importante Positif n∞513 Cahiers du CinÈma n∞584
Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com
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