The Party de Edwads Blake
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

La Partie The Party FICHE FILM
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D O C U M E N T
et Hardy auxquels le cinÈaste, gran admirateur du tandem, venait de dÈdie La grande course autour du monde.D fait, avec La party chef-dÕÏuvre e matiËre deconstruction et dÕinventio comiques, BlakeEdwards pousse burlesque destructeur ‡ son poi extrÍme selon unprocessus basÈ sur logique de lÕabsurdeo˘ chaque inci engendre le gag et chaque gag un no el incident.
Critique
Comment diable les critiques l'Èpoque ont-ils pu accueillir aussi fr dement ce chef-dÕÏuvre de la com amÈricaine, Èlixir de folie dont une se gorgÈe suffit ‡ br˚ler dÈfinitivement t te toxine de morositÈ Remarquablement construite sur mode du crescendo vorace,La Party une succession de gags visuels mÈ phoriques d'une remarquable intellig ce. Lorsqu'un ÈlÈphant rose se promË placidement au milieu des invitÈs, Bl Edwards Èpingle le go˚t des hippi pour les substances hallucinogËnes, t en se gaussant du sujet mÍme de s film : un ÈlÈphant lancÈ au milieu d' magasin de porcelaineÉ A la maniË de Jacques Tati, le cinÈaste joue l'habitat, qui n'a de cesse de piÈger humains pour les rabaisser ‡ leur ra de stupides mortels, tout juste bon Èmettre des bruits gÍnants et ‡ prendre les portes dans la figure. (É) Marine Land TÈlÈrama n∞2477 - 2 Juillet 19
(É) Il faut revenir surThe Party, chef-dÕÏuvre de la collaboratio Edwards-Sellers et fructueuse expÈri-ence de comique minimaliste. Comme beaucoup de films comiques classiques, -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
raport au milieu artificiel et sans ‚me des riches hollywoodiens qui peuplent la party. (É)
50 ans de cinÈma de Bertrand Tavernier -
D O C U M E N T
(É) DËs le prÈ-gÈnÈrique, Hrundi dÈtruit avec une rare efficacitÈ (une demi seconde) un immense dÈcor de forter esse bengalie. Mais son seul ch‚timen est de recevoir aussitÙt une invitatio personnelle chez le grand patron qu'il achËvera de dÈtruire ‡ domicile. (PrÈcisons, ‡ l'intention de Loui Marcorelles, que lÕouverture Èbloui sante du film n'est pas un pastiche de Trois Lanciers du Bengale, mais bie deGunga Din: Sellers mourant inter minablement dans les sanglots affreu de son clairon y renouveIIe l'exploit d Red Skelton qui dansShip Ahoymimai toutes les morts possibles dÕun gangst ‡ l'Ècran). Dans cette scËne, le gÈnie d l'acteur atteint sans doute ‡ un sommet. Pourtant, de l‡, le film, continuera ‡ pro gresser, et ‡ grimper. A l'instar de ses modËles, maÓtres d cartoon, Blake Edwards sait construir de parfaites boucles paralogiques aprËs avoir vainement pourchassÈ so soulier pendant une bobine, Hrundi se l voit soudain apporter par un maÓtr d'hÙtel sur un plateau d'argent. Par u beau trait d'observation, ni les convives ni le maÓtre d'hÙtel ne consentent regarder le plateau. Du cÙtÈ de Jerr Lewis, il faut noter de parfaits gag nausÈabonds : la main trempÈe dans l caviar, puis arrosÈe de vin, que tout l monde serre et dont l'odeur circul parmi les convives peinÈs ; l douloureuse recherche des waters pa un Hrundi dont la vessie le torture pen dant la dÈlicieuse chanson de sa bien aimÈe, puis le saccage de la salle d bains, et cette tragÈdie amÈricaine qu reprÈsente le Chagall tombant dans l cuvette. Signalons que ces manËges, a bord du mauvais go˚t, conservent san cesse une exemplaire tenue. Presqu tout est off-sceen, comme dansTh errand boy, auquel on pense parfois. Lorsque Hrundi vient d'accompli quelque mÈfait irrÈparable, on escamot sa fuite et on nous le montre trËs loin dans le dÈcor, se donnant l'alibi super sonique de la distance. Ailleurs, on jo
sur le va-et-vient d'une porte battante, comme dansRope, et dans le mÍme plan, on nous rÈvËle les phases acroba-tiques ou mÈlodramatiques d'une querelle d'office (le maÓtre d'hÙtel pÈri-odiquement Ètrangle ‡ bout de bras un serveur Èthylique, dont l'expression figÈÈ et la rÈsilience corporelle font les beaux moments d'un tiers de film). L'humour virulent de l'ensemble con-traste avec l'usage boiteux que son hÈros fait de l'humour prÈcisÈment : riant comme ‡ une plaisanterie irrÈ-sistible dËs qu'on lui narre quelque triste anecdote, s'essayant lourdement ‡ des paraphrases enjouÈes. (ÒL'homm blanc a la langue fourchueÓ, o˘ l'hindo s'abaisse jusqu'‡ parodier l'indien), trou-vant son partenaire idÈal dans un volatile qu'il accable de ses ono-matopÈes infantiles (ÒBirdie Num Num assÈnÈ ‡ l'ara), Hrundi est un rieur constipÈ dont les rapports avec le rire ne peuvent Ítre que ceux d'une cible avec le projectile rÈcurrent. MÍme la ravissante franÁaise quÕil courtis (Claudine Longet, dites-vous ? je prends note) s'esclaffe devant ses compliments sirupeux et son manque de gr‚ce (il danse toujours en porte-‡-faux). Son seul complice rÈel, pendant un temps, est le serveur ivrogne, lequel, dans sa vision brumeuse du rÈel, se rattache ‡ ses idÈes fixes, et rÈcupËre pour lui un poulet rÙti jusque sur la perruque d'une belle dÓneuse. Lui et le serveur se cÙtoient sans cesse dans leur isolement trËs parallËle : l'ivresse et I'aliÈnation, elle dÈfinitive, de I'intrus, du paria. Hrundi traverse sans cesse la piscine en Ètat de dÈsÈquilibre, sans jamais y tomber, tandis que le serveur y patauge tout droit, s'en tenant aux vertus con-solantes de la ligne droite. Dans ce film de grandes eaux (jets, cas-cades, bassins murmurants, arroseuses automatiques, mannekenpiss rÈglable, dont l'effet accentue l'Ètat urinaire du malheureux hindou), il est d'ailleurs nor-mal que l'issue soit finalement une inon-'
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mousse cyclopÈen qui balaie la demeure du magnat, et oblitËre l'un aprËs l'autre, les invitÈs. Cette conclusion, presque inutile dans un contexte aussi limitÈ, a du moins l'avantage de faire sens. On se serait passÈ d'un clou, mais il nous est offert en prime et reconnaissons-le, dans une dynamique aussi peu ascen-sionnelle que possible. MalgrÈ ce sup-plÈment, on sort de la salle comblÈ par le contrÙle magistral de Blake Edwards sur un sujet qui reste rectiligne, voire monocorde. On est ici au rebours de Wilder, qui e˚t b‚ti tout autrement le mÍme rapport de valeurs. Dans une troupe aussi homogËne que cela regroupÈe par Blake Edwards, on est surpris de faire le dÈcompte de per-sonnages-Ólots assez surprenants : un ex-Tarzan (Denny Miller), qui semble facilement reconverti, une moitiÈ de tan-dem chorÈgraphique (Marge Champion) qui joue les dames snobs, une ÈchappÈe de l'Ècurie Lewis (Buddy Lester), le sus-nommÈ Stephen Liss qui semble appelÈ ‡ devenir un autre Edgar Kennedy, et surtout Steve Franken, dans le rÙle du loufiat Èthylique et qui est certainement une dÈcouverte d'importance : le sÈrieux, qu'il apporte ‡ ses tribulations, la maÓtrise corporelle dont il tÈmoigne dans les exercices d'Èquilibre, et un physique qui n'a rien de comique en soi lui donnent des atouts majeurs. DeBreakfast at Tiffany'sA shot in the dark, Edwards a exercÈ une sorte d'escalade dans la description dÈtaillÈe d'une party. De l'intimisme dÈmentiel au carrefour de portes post-Lubitsch, il a finalement eu le courage de laisser de cÙtÈ hors-d'Ïuvres et desserts, et de consacrer un long mÈtrage ‡ ce haut moment de la vie sociale. L'apothÈose qui en rÈsulte a toutes les ambitions, mais aucune des prÈtentions que dÕautres rÈalisateurs eussent placÈ. Film feutrÈ, ouatÈ et mÍme dÈtergent, il nous dÈmontre que Blake Edwards dÈpassant son ex-rival Quine, a maintenant rejoint Stanley Donen dans le peloton de tÍte -
D O C U M E N T
tion. Ceci n'est pas de la roupie de sanW h a tt h ew a r ,d oi nd i dy o u Le rÈalisateur sonnet (Òbirdie num numÓ), mais bienDaddy1966 quoi solidement planter les dents, si oQuÕas-tu fait ‡ la guerre, Papa ? La reprise fulgurante de la carriËre Gunn1967 en a. Blake Edwards ‡ partir de 1975 d'abo Peter Gunn, dÈtective spÈcial Robert Benayou avec la nouvelle sÈrie desPink Panthe The party1968 Positif n∞109 - Octobre 196 puis avec le triomphe critique et comme La Partie cial de10fut une occasion de rÈjouissa Darling Lili1970 ce pour tous ceux qui ne s'Ètaient p Wild rovers1971 rÈsignÈs ‡ le voir disparaÓtre comme s Deux hommes dans lÕOuest ancien complice Richard Quine, victi The carey treatment1972 de l'Èvolution des modes, de la malcha OpÈration clandestine ce et de l'incomprÈhension combinÈe The tamarnd seed1973 Depuis, sa vitalitÈ et sa prolixitÈ ne ce Top secret sent de nous Ètonner. Il tourne telleme The return of the pink panther1975 et si vite, que ses films n'ont pas le p Le retour de la panthËre rose de ses grandes productions des annÈThe pink panther strikes again1976 soixante mais, quel que soit leur registrQuand la panthËre rose sÕemmÍle tous sont intensÈment personnels, reprRevenge of the pink panther1978 nant de vieux thËmes ÒedwardiensÓLa malÈdiction de la panthËre rose les enrichissant dÕobservations nouvellTen1979 50 ans de cinÈma amÈricaElle de Bertrand TaverniS.O.B.1981 et Jean-Pierre CoursodVictor/Victoria1982 Trail of the pink panther A la recherche de la panthËre rose Curse of the pink panter1983 Filmographie The man who loved women1984 LÕhomme ‡ femmes Bring your smile along195 Micki and Maude1985 He laughed last195 ThatÕs life1986 Rira bien A fine mess Mister Cory195 Un sacrÈ bordel LÕextravagant M. Cory Blind date1987 This happy feeling195 Boire et dÈboires Le dÈmon de midi Sunset1988 The perfect furlough Meurtre ‡ Hollywood Vacances ‡ Paris Skin deep Operation Petticoat195 LÕamour est une grande aventure OpÈration jupons Switch1991 High time196 Breakfast at TiffanyÕs196 Diamants sur canapÈ Experiment in terror196 Documents disponibles au France AllÙ, brigade spÈciale Days of wine and roses Articles de presse Le jour du vin et des roses 50 ans de cinÈma amÈricainde The pink panther196 Bertrand Tavernier et Jean-Pierre La panthËre rose Coursodon A shot in the dark Positif n∞109 - Octobre 1969 Quand lÕinspecteur sÕemmÍle -
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